Le cycle de la Tour de Garde (Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian)

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Saga à quatre mains, le cycle de la Tour de Garde entremêle deux trilogies dans un monde partagé : Capitale du sud par Guillaume Chamanadjian et Capitale du nord par Claire Duvivier. Les auteurs, en couple à la ville, écrivent deux intrigues qui se répondent mais sont indépendantes, et ont pour le moment chacun publié un tome. Les deux livres ont eu très bonne presse cette année, vous avez peut-être vu passer leurs noms dans des recommandations presse et pour des nominations de prix littéraires ^^.

Claire Duvivier n’est d’ailleurs pas une inconnue pour ceux qui suivent cette section du forum : son précédent roman, Un long voyage , a été chaudement recommandé par Crys , par Feygirl , par Thistle , et par moi ^^ (et il a aussi remporté moult prix, dont le prix Elbakin).

Bref, du coup, une saga prometteuse.

Selon les auteurs, les deux trilogies pourront se lire indépendamment, mais ils conseillent de suivre l’ordre de parution et d’attaquer par le premier tome consacré à la capitale du Sud : Le sang de la cité .

la tour de garde tome 4

Si j’avais un reproche à faire, ça serait sur le style auquel il a fallu que je m’habitue : je l’ai trouvé au début légèrement ampoulé et emphatique. Mais une fois habituée, plus moyen de lâcher le bouquin.

Au final, il ne se passe pas énormément de choses dans ce tome, très introductif (qui se conclue quand même sur un sacré feu d’artifice qui donne envie de lire la suite vite vite… mais comme la suite n’est pas publiée, il va falloir patienter xD ). Mais j’ai aimé cette fantasy bucolique, pleine de poésie et de bonne chère. Une sorte de pendant à Gagner la Guerre , pour les amateurs, en plus doux et plus authentique, où la cité est la vraie héroïne de l’histoire.

~~ Always ~~

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  • Pisteur de Géants
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J’ai beaucoup aimé Le Sang de la cité, j’ai eu un petit peu de mal à entrer dans le roman parce que la ville est grande et les jeux de pouvoir entre les différents clans embrouillent très facilement la situation politique, mais une fois fait, je me suis régalée. Nox est un personnage principal assez intéressant à suivre, et tout ce qui tourne autour de la stratégie pour gagner du pouvoir m’a beaucoup plu et toute l’histoire autour de la construction de ce canal est chouette.

Le côté fantasy est très léger, mais bien présent et c’est la ville en elle-même qui m’a semblé être le point central du roman. Et puis le jeu de la Tour de Garde en lui-même m’intrigue vraiment et j’ai envie d’apprendre à y jouer !

Arys du Rouvre 💜

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  • Fléau des Autres
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la tour de garde tome 4

Pandémie wrote: ils semblent avoir un rythme de publication un peu plus rapide qu’un certain auteur.

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Du coup théoriquement la saga complète sera publiée en 2023?

Rassurant. Ces bouquins me font très envie (surtout vu ce que vous en dites), mais le côté « double trilogie » me faisait un peu peur. Bon, j’attendrais probablement que tout soit sorti pour me lancer dedans, quand même.

Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/ Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

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  • Terreur des Spectres
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J’avais beaucoup aimé « Un long voyage », donc je pense qu’à un moment ça va tomber sous le sens de passer à ceux-là. J’espère juste que le succès de ces ouvrages donnera envie à l’éditeur de faire un peu mieux niveau qualité d’impression de l’intérieur du bouquin, parce que parfois chez eux, je trouve que ça pêche !

Bref, un peu comme DNDM, ma PAL est tellement pleine que ça attendra peut-être 2023 !

J’ai un petit peu moins accroché au premier tome de Capitale du Nord. Quand je dis un peu moins, c’est en comparaison à Capitale du Sud parce que sinon c’est quand même du très bon niveau.

Mais Amalia est un personnage plus compliqué à aimer que Nox pour lequel j’avais eu un attachement immédiat et je suis moins rentrée dans la ville, qui m’a semblé plus froide que Gemina. Le style est aussi très différent et m’a parfois un peu gêné. On a là des personnages qui sont proches et qui se parlent entre eux en utilisant du plus que parfait jusque dans les dialogues, ça fait un peu artificiel.

Au fur et à mesure de la lecture j’ai réussi à passer un peu au dessus et on se rend compte en fait qu’Amalia est un chouette personnage, qui porte la révolte en elle sans trop savoir comment l’exprimer. Il y a aussi cette société qui laisse passer beaucoup de choses (les naissances hors mariage, même chez les dirigeants de la cité, ne choquent personne) mais qui à côté porte une attention un brin malsaine au sang.

Comme pour Le sang de la cité, le volet fantastique s’insinue très doucement et au travers d’un autre personnage qu’Amalia. C’est ultra intriguant, la Tour de Garde est toujours présente et en effet il n’y a aucune obligation de lire les deux sagas. Mais si vous souhaitez le faire, il vaut mieux lire dans l’ordre de parution.

Ca y est je suis également partie au nord, avec Citadins de demain , de Claire Duvivier, le premier tome de la saga consacrée à la capitale du Nord. Et là encore, j’ai beaucoup apprécié mon voyage.

la tour de garde tome 4

Ici, nous suivons cette fois Amalia, une jeune noble élevée par ses parents dans une bulle éducative particulière, faire de sciences et d’humanités, qui la distingue des jeunes de son âge, oisifs et biberonnés aux contes. Cynique mais très premier degré, introspective et très lucide sur les défauts de sa cité mais pas sur les personnes qui l’entourent, on apprend à l’apprécier au fil du récit. L’action, comme avec le tome miroir de la capitale du sud, est assez lente, avec un tome très introductif. La fantasy, elle, qui se distille avec parcimonie, créant un mystère bienvenu et répondant au premier tome avec des éléments très bien gérés : un miroir Sud/Nord mené avec brio. Vraiment une réussite.

Et pour le coup, ce qui m’a marquée est la fin, qui m’a retournée comme une crêpe ! Le récit ronronnait gentiment, et si j’appréciais ma lecture, je voyais mal où l’on m’amenait. Et tout un coup, la fin m’a complètement bluffée ! J’ai très hâte de lire la suite du coup. Rien que pour sa fin complètement folle, je recommande très chaudement le tome !

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Ayé je me suis plongée dans cette saga également, et je rejoins Nympha et Yoda sur leur appréciation de ces deux premiers tomes.

Je n’ai pas grand chose à ajouter à leurs remarques, auxquelles je souscris totalement.

Je suis très intriguée par ces deux introductions et en particulier par la place que prend ou va prendre la fantasy dans ces œuvres. Quels sont les liens – s’il y en a – entre les événements politiques et les manifestations de la magie.

Yoda Bor wrote: c’est la ville en elle-même qui m’a semblé être le point central du roman.

Tout à fait, et j’ai adoré cet aspect. Je trouve que c’est un peu moins explicite dans Citadins de demain, mais on y retrouve certains éléments qui sont explicités dans Le sang de la Cité (la musique notamment). Très hâte de voir où ça nous mène !

Yoda Bor wrote: Amalia est un personnage plus compliqué à aimer que Nox

Yep, mais en même temps ça fait du bien de voir des persos moins charismatiques. Et puis au final ça fait un parallèle intéressant entre le Sud (Nox et Gemina, solaires et agréables à vivre) le Nord (Amalia et Dehaven, plus ternes et froids).

Trop Dark. Trop Piou. #teamcorbeauxerrants

Trois lucioles , deuxième tome de Capitale du Sud est encore une jolie réussite. On suis directement les évènements du premier tome et en même temps on a une petite éclipse qui permet d’avancer l’intrigue. La cité est au bord de l’émeute, il y a une problématique de réfugiés qui se rajoute par dessus et Nox est de plus en plus central dans les intrigues alors qu’il a juste envie de se barrer très loin tout en ne sachant pas comment dire adieu à une ville dans laquelle il a toujours vécu. Son petit pote Symètre est toujours chouki, leur amitié à tous les deux fonctionne vraiment bien. On est toujours dans un faux rythme assez étrange, avec un côté fantastique qui se développe un peu plus mais presque toujours à la marge, comme s’il s’agissait de quelque chose d’important mais que même sans cela la catastrophe en approche aurait quand même eu lieu. Étrangement, ce tome donne presque l’impression de boucler une grosse part de son intrigue mais laisse les choses dans un état déplorables et je suis curieuse de voir comment tout ça peut rebondir par la suite.

(et la sœur diabolique est toujours autant diabolique)

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J’ai profité de l’édition en livre de poche pour découvrir le tome 1 de Capitale du Sud, de Guillaume Chamanadjian.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Nox, le jeune orphelin recueilli par le duc Servaint, de la maison de la Caouane. Les personnages sont très attachants, surtout la bande de jeunes gens qui gravitent autour de Nox (à l’exception de sa sœur Daphné !).

Au quotidien Nox travaille comme commis épicier, ce qui l’autorise à sillonner la ville, qu’il connaît comme sa poche. Cela permet également au lecteur de découvrir Gemina, cette cité qui fait penser à une ville italienne de la Renaissance, ainsi que les principaux protagonistes de l’intrigue. J’ai eu longtemps le sentiment de lire un roman d’aventures, avec des intrigues politiques, l’histoire d’un adolescent qui devient adulte et découvre les manigances qui entourent le clan qui l’a adopté, ainsi que ses propres origines.

J’avoue, qu’un temps, j’avais oublié que je lisais un roman de fantasy. Où est la magie ? me suis-je dis, au tiers du roman. La magie finit par arriver, mais ne manière assez subtile, à travers le chant de la ville, et ce monde parallèle découvert par Nox. On ne peut pas dire que les aspects fantastiques occupent une grande place, loin de là. On entend plus souvent parler de plats savoureux, de gourmandises à mettre l’eau à la bouche, ou de bons vins, que créatures extraordinaires. Mais cela ne m’a pas gênée, le voyage m’a plu. Je vais continuer la route avec Nox.

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ? - Grâce aux êtres de votre espèce. - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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  • Patrouilleur Expérimenté
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Je me suis également lancé dans le cycle de la Tour de Garde, en vue d’une rencontre avec les deux auteurs. J’ai commencé comme suggéré par le premier tome de Capitale du Sud : Le sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian et cela m’a beaucoup plu.

En première vue ce n’est pas forcément très original, on est sur un roman d’apprentissage, j’ai vu pas mal de références, au trône de fer, à Gagner la guerre, mais finalement je ressors de ce tome très satisfait, je me suis totalement fait embarquer et j’ai vraiment l’impression d’avoir lu quelque chose de nouveau.

Le récit parvient à donner vie à la ville, ses habitants, il faut un petit peu s’accrocher au départ car on débarque dans un monde que l’on ne connait avec un vocabulaire spécifique, mais une fois lancé je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Et pourtant on est sur un tome introductif et il faut attendre la fin pour que cela démarre vraiment. Hâte de lire la suite (et de partir pour le Nord)

Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

Trois lucioles , deuxième tome de Capitale du Sud : J’avais un peu peur de perdre la magie du premier tome, mais il n’en est rien, j’ai encore adoré cette plongée à Gemina. Comme dans le premier tome, la ville est au cœur du récit, et si elle était colorée et insouciante dans le premier tome, faite d’odeurs et de cris joyeux, une chape de plomb commence à s’installer suite aux évènements du premier tome. Le temps de l’insouciance est fini, et ça se ressent à tous les niveaux du récit, avec acuité. L’écriture est excellente dans cette immersion où l’on ressent la ville, et les conflits naissants en même temps que Nox. Et, si l’on sent les ennuis arriver, Nox étant un personnage très lumineux, on vibre avec lui, et on s’accroche à cette lumière, en suivant ses aventures avec passion (et en se disant parfois qu’il est sacrément naïf… mais ça fait partie du charme ^^). Le fantastique, comme dans le premier tome, reste peu présent, mais se dévoile progressivement, là encore avec beaucoup de finesse et de mystère. Bref, une saga pépite, qui mérite d’être lue !

J’ai fini le Capitale du nord : Citadins de demain de Claire Duvivier et j’ai encore beaucoup aimé ! Nord et sud sont en opposition (oui oui je sais, grosse analyse de ma part) donc si Capitale du sud faisait ressentir toute la chaleur d’une ville aux inspirations italiennes à travers un personnage attachant, orphelin, qui se retrouve peu à peu, et contre son gré, acteur des intrigues de la cité, ici on est plutôt plongé dans un récit plus froid, au cœur de l’aristocratie de la Capitale du nord, a qui tout est dû et à qui l’avenir appartient, et que l’on va suivre sur, peut être hein, je vais pas non plus spoiler, une pente plutôt descendante.

Amalia est un personnage plus compliqué à apprécier, parfois un peu agaçant, mais je la trouve très bien dépeinte et j’ai eu plaisir à la suivre pendant ses péripéties avec ses amis Hirion et Yonas !

Pendant ma lecture de capitale du sud j’ai un peu pensé à Un long voyage , et je me demandais si ça n’allait pas être trop redondant si capitale du nord était encore dans le même style et finalement pas du tout, j’ai trouvé capitale du nord encore plus dépaysant et il n’y a (que je me souvienne) pas eu de références qui m’ont sauté aux yeux.

Maintenant que les pions sont posés (comme dans le jeu de la tour de garde ! hilarant) j’ai hâte de passer au cœur de l’action avec les t2

la tour de garde tome 4

C’est toujours très bien écrit, mais je manque beaucoup d’implication émotionnelle avec Amalia, et comme une grande partie de ce tome tourne autour de ses réactions à ce qu’il s’est passé à la fin du tome 1, je me suis un peu ennuyée. Au moins ça donne le temps de se pencher sur d’autres détails et j’ai beaucoup aimé tout le travail autour du langage.

C’est mieux en deuxième partie, même si je trouve qu’Amalia comprend quand même pas grand chose à ce qu’il se passe autour d’elle (on a une énorme révélation sur quelque chose qu’Hirion et son demi-frère ont vécu, et elle passe dessus comme si elle en avait rien à faire) et que le fait qu’elle annonce les évènements autant de temps à l’avance a tendance à tuer le suspense.

C’est bien plus intéressant au niveau politique, même si à l’arrivée j’ai eu envie de me dire que c’était beaucoup de mouvements pour pas grand chose. Bref, je préfère le Sud, et arrivé à ce niveau du récit, si vous comptez lire les deux trilogies, faites le dans l’ordre.

Yoda Bor wrote: je trouve qu’Amalia comprend quand même pas grand chose à ce qu’il se passe autour d’elle

C’est marrant que tu dises ça parce que pour le coup, Nox au Sud, c’est pareil, y a des moments tu te dis que vraiment il ferait bien de sortir la tête de son… xD Typiquement (attention spoiler)

Y en a pas un pour rattraper l’autre, manifestement !

J’ai lu les tomes 2 des deux trilogies !

J’ai globalement aimé les deux livres, pour des raisons différentes, et ce que j’ai aimé dans l’un m’a plutôt déplu dans l’autre.

Dans Trois lucioles , deuxième tome de Capitale du Sud, j’ai beaucoup aimé retrouver les intrigues politiques, les manigances, la magie et puis Nox, il y a juste une partie centrale un peu plus lente qui m’a ennuyé mais on retrouve assez rapidement de l’action donc cela ne m’a pas tant gêné.

Dans Mort aux geais , deuxième tome de Capitale du Nord, l’ambiance est assez différente, j’ai aimé le rythme lent de la majeur partie du récit, la préparation de la suite. Et puis finalement quand cette suite arrive, cela m’a moins plu, c’est parfois un peu confus, les révélations ne sont pas si claires que ça, et ce qui mériterait d’être analysé par les personnages ne l’est pas du tout …

Ceci étant dit, j’ai quand même beaucoup aimé ces deux livres et j’ai hâte de lire les deux conclusions.

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J’ai lu les deux tomes des deux trilogies aussi 🙂 J’ai mis mes avis dans Dernières lectures ( là et là ), donc pour ne pas trop me répéter, disons que j’aime beaucoup l’idée, mais que c’est un peu inégal parfois. Mon classement temporaire :

  • Le sang de la cité (Sud 1) : lecture super agréable, ambiance prenante, honnêtement pas grand chose à redire
  • Mort aux geais (Nord 2) : un peu dans le même ordre d’idée, l’intrigue avance, les personnages sont développés, c’était bien 😀
  • Trois lucioles (Sud 2) : quelques frustrations sur l’inaction parfois de certains personnages qu’on voudrait secouer, mais globalement agréable
  • Citadins de demain (Nord 1) : semi-déception avec la gestion du surnaturel qui m’a peu convaincu, et l’usage abusif de dramateasing qui m’a fait hausser les yeux au ciel

Au final c’est quand même amusant car je pense que les points négatifs dans l’ensemble sont un peu les mêmes, indépendamment de l’auteurice : la narration d’un personnage qui nous raconte depuis après les événements, et qui ajoute des informations postérieures de manière peu subtile ; et la gestion pseudo-mystérieuse de certains éléments surnaturels qui du coup ont tendance à sembler sortir un peu du chapeau. Heureusement, les points positifs compensent : le style fluide, les personnages (principaux et secondaires) intéressants, les intrigues plus politiques, …

Maintenant ma grande appréhension c’est sur les tomes de clôture : Duvivier et Chamanadjian ont dit et répété qu’ils voulaient que leurs trilogies puissent être lues indépendamment, or il est de plus en plus évident que les intrigues vont se croiser. On aura forcément une des fins avant l’autre. Comment faire pour que ça ne génère pas de frustration ? Qu’on n’ait ni une impression de « pas fini », ni une sensation de « spoil » ? J’ai l’impression que c’est vraiment un numéro d’équilibriste très casse-gueule, et je me demande comment (si ?) ils vont s’en sortir – tout en espérant que ça ne soit pas trop en laissant plein de sujets « secondaires » en suspens 🙁

Schrö-dinger wrote: Dans Mort aux geais, deuxième tome de Capitale du Nord, l’ambiance est assez différente, j’ai aimé le rythme lent de la majeure partie du récit, la préparation de la suite. Et puis finalement quand cette suite arrive, cela m’a moins plu, c’est parfois un peu confus, les révélations ne sont pas si claires que ça, et ce qui mériterait d’être analysé par les personnages ne l’est pas du tout …

J’ai terminé Mort aux geais , de Claire Duvivier, et mon avis rejoint pas mal celui de Schrödinger. C’est toujours aussi bien écrit, l’ambiance se distingue totalement de celle du Sud, rendant la lecture croisée très riche (théoriquement, chaque trilogie est sensée pouvoir se lire indépendamment, mais je pense qu’on y perdrait terriblement). Mais le rythme est assez frustrant dans ce tome : les choses se posent lentement pour les héros, on les suit dans les retombées du premier tome avec un rythme lent qui convient très bien au récit… puis tout s’accélère à la fin, et j’ai trouvé que ça allait trop vite : il y a des révélations qui passent totalement à la trappe alors qu’on devrait s’appesantir dessus, la magie revient et le déroulement des choses est hyper confus…

Cette confusion s’explique par le principe de narration choisi. On suit le récit d’Amalia à la première personne, qui est « rationnelle », à l’esprit analytique… et terriblement biaisée et bourrée d’œillères. Le jeu avec le lecteur est assez cool : elle est très sûre d’elle-même, a des jugements très arrêtés (et, avouons-le, est assez pénible), et le lecteur devine au travers de son récit toutes ses failles et essaye de deviner ce qu’elle ne comprend pas elle-même. Sauf que, dans cette conclusion très précipitée, Amalia ne se pose aucune des bonnes questions et tout va trop vite, raconté de son point de vue trop biaisé pour qu’on comprenne les tenants et aboutissants de ce qui se joue sous nos yeux. Qu’Amalia ne les comprenne pas, c’est donc le jeu, mais le lecteur est privé de clefs de compréhension dans la bataille, et c’est assez agaçant. Ca va trop vite et c’est trop parcellaire. Quelques éléments pour tracer le fil qui nous échappe auraient été bienvenus.

Au delà de ça, j’ai quand même très très hâte de voir comment tout ça va se conclure. J’aime énormément l’ampleur de ce projet, et je suis très curieuse de voir comment tout ça va se conclure, il y a un paquet de mystères dont j’espère la résolution ! Vivement la suite !

J’ai terminé Trois lucioles et Citadins de demain. Je suis passée de Gemina à Dehaven. Changement d’ambiance et de style d’écriture.

J’ai eu peur, au début de mon voyage dans la capitale du nord, d’être un peu tenue à distance des personnages. Amalia s’exprime avec un langage châtié et conjugue ses verbes au plus que parfait, et même à l’imparfait du subjonctif. Fichtre, nous ne venons pas du même monde ! Cela change de Nox qui m’est apparu tout de suite comme une personnage attachant.

Il m’a fallu plus de temps pour apprécier Amalia. Elle est issue de l’aristocratie/bourgeoisie, elle a reçu une éducation très poussée, il est logique qu’elle s’exprime de cette façon qui pourrait passer pour pédante.

J’ai bien aimé le voyage dans le nord. C’est très agréable à lire, on sent que l’autrice a une plume. Je regrette juste de ne pas m’être autant attachée aux protagonistes (à un moment donné j’ai pensé que si un personnage principal venait à mourir, je ne verserais probablement pas une larme).

En revanche, il est intéressant de lire les deux parcours en parallèle. Capitale du nord donne des informations utiles pour mieux comprendre la capitale du sud. C’est un des points forts de ces deux trilogies.

Il me reste à lire Mort aux geais. J’espère ne pas être déçue.

Edit. Je n’ai pas été emballée par le côté fantastique de la capitale du nord. Je ne suis pas sûre de tout avoir compris. Peut-être que le tome 2 donne plus d’explications.

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J’ai terminé Mort aux geais  de Claire Duvivier.

Je suis sur la même ligne que Schrö-dinger et Nymphadora, j’ai été assez déçue par ce deuxième tome de Capitale du Nord.

La première partie du livre est assez plaisante à lire. Nos deux héros sont en cavale et doivent se cacher. Ils se débrouillent comme ils peuvent pour se nourrir et dorment là où ils trouvent quelqu’un pour les héberger ou leur fournir un local.

Il y a tout un tas de péripéties que j’ai trouvées à la limite de la crédibilité, comme la traversée du bras de mer à la nage. Mais comme je suis plutôt bon public, je veux bien passer outre si je suis emballée par le récit.

Et c’est là où le bât blesse. Dans la seconde partie du roman, tout s’accélère et va trop vite. J’avais le sentiment que même la narratrice (Amalia) ne sait pas trop ce qui se passe. Et que le lecteur est amené à se débrouiller et à faire lui-même des suppositions pour comprendre les événements qui se déroulent sous ses yeux.

On va dire que pour tout ce qui a trait aux événements politiques, le lecteur peut se faire une idée sur le déroulé des événements. Toutefois, la partie qui concerne la magie n’est toujours pas claire pour moi. Certes, l’on comprend à quoi servent les artefacts, mais il manque des explications sur l’origine de ces objets et comment ils sont arrivés là.

Et la fin contient une révélation et un retournement de situation qui auraient mérité d’être plus développés, mieux expliqués. En quelques pages, boum ! Tout est remis en question.

C’est dommage, il y avait de bonnes idées dans ce roman, avec notamment la découverte de la vie dans les Faubourgs. J’ai bien aimé aussi les jeux de langages auxquels Amalia se plie pour se faire passer pour une roturière.

Bref, je suis restée sur une impression mitigée.

Je viens de commencer Les contes inachevés  de Guillaume Chamanadjian. Ha ! Quelle joie de retrouver Nox !

Et voilààà, j’ai terminé la trilogie de la Capitale du Sud, j’ai lu Les contes suspendus de Guillaume Chamanadjian. Comme tout le monde va le lire je n’ai pas envie de trop en dire mais j’ai beaucoup aimé.

Il y a différents rythmes dans le récit et cette fois-ci j’ai trouvé que c’était bien géré, il y a des échos aux deux premiers tomes, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

C’est une très belle conclusion à cette trilogie, je suis très content de l’avoir découverte (grâce au forum), j’ai un petit pincement au cœur de quitter Gemina et Nox. Plus qu’à attendre la sortie du t3 de Capitale du Nord mainteant !

Schrö-dinger wrote: Et voilààà, j’ai terminé la trilogie de la Capitale du Sud, j’ai lu Les contes suspendus de Guillaume Chamanadjian.

Itou. J’ai adoré retrouver Nox et ses amis. Je crois que je suis plus en harmonie avec les habitants de Gemina que ceux de Dehaven.

Le récit est à la fois chaleureux, emprunt d’humanité,  de poésie et bourré de péripéties. L’on comprend bien le système de magie qui est à l’œuvre, et les enjeux entre les deux capitales se dessinent.

J’ai ressenti que le dénouement des contes   suspendus  n’est pas fortuit. Ce troisième tome fait le lien avec les deux précédents. Nous retrouvons des anciens personnages issus de Gemina et beaucoup de graines semées précédemment vont germer ici pour donner une conclusion à l’histoire.

Bref, j’ai pris un réel plaisir à lire cette trilogie de Capitale du sud. Les aventures de Nox ont une vraie fin, ce que j’ai apprécié.

Et j’encourage ceux qui ne connaissent pas la tour de garde à venir participer au voyage.

J’en conclu donc que la saga est terminée (ou du moins le cycle) pour le sud mais qu’il reste un tome au nord? Je vais me lancer cet été.

Pandémie wrote: J’en conclu donc que la saga est terminée (ou du moins le cycle) pour le sud mais qu’il reste un tome au nord? Je vais me lancer cet été.

Oui, les trois du Sud sont parus, il ne manque que la parution du troisième et dernier tome côté Nord (qui paraîtra cet automne).

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Pour les Franciliens, je signale que Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian seront à l’excellente librairie Atout Livre (203 bis avenue Daumesnil, 75012 Paris) le 22 novembre à 19 h 30 pour une rencontre-débat (et sans doute aussi pour des dédicaces).

Et voilà, j’ai fait mes adieux au Sud, en achevant Les contes suspendus , le troisième et dernier tome de Capitale du Sud.

Une très jolie conclusion à cette trilogie que j’ai adorée. J’ai en particulier beaucoup aimé la poésie qui émane de l’explication des éléments fantastiques du parcours de Nox, et le caractère lumineux et utopiste de ce tome. Le rythme de ce troisième tome est en plus excellent : on est happés par l’histoire, on noue les fils de l’intrigue ouverte dans les deux autres tomes tout en avançant quand même dans une histoire ultra prenante, avec des enjeux propres au tome, qui sont fidèles à Nox sans donner une impression de déjà-vu.

Je suis peut-être un peu moins convaincue par l’introduction des éléments du Nord (au début j’étais à fond, et je trouve que ça fait un peu pshiiit, doser les enjeux propres à Nox qui doivent être conclus ici tout en donnant des indices mais pas de clefs sur les enjeux autour d’Amalia et Yonas, c’était un sacré challenge, qui me semble rempli à moitié – mais je ne sais pas trop comment les auteurs auraient pu s’en sortir mieux que ça, vu l’exercice).

En tous cas, c’était une chouette lecture, chaleureuse, agréable,… Et j’ai déjà envie de tout relire dés le début pour retourner à Gemina (ce qui est très bon signe, ça m’arrive rarement !). Mais bon, en attendant la relecture, je pars surtout pour Dehaven et la conclusion de Capitale du Nord ! A très vite sur ce topic donc, pour mon avis sur la conclusion de la deuxième trilogie ^^

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  • Éplucheur avec un Économe

Je viens de commencer la lecture du cycle et j’ai pour le moment lu le tome 1 de chacune des deux capitales, Le sang de la cité (capitale du Sud) et Citoyens de demain (capitale du Nord), et j’en retire des impressions contrastées. Un peu comme ceux qui ont déjà donné un avis dans cette discussion, j’en ai clairement préféré un plutôt que l’autre.

J’ai beaucoup aimé Le sang de la cité . J’ai tout de suite senti cette ville, Gemina,  ses ruelles animées, grouillantes, ses couleurs, ses odeurs et ses saveurs. L’ambiance est clairement méditerranéenne, version cités italiennes de la fin du Moyen-Age, avec des clans et des quartiers concurrents, et un tournoi annuel, façon Palio à Sienne (course de chevaux) ou Calcio à Florence (mêlée générale autour d’un ballon). Je me suis attaché à Nox, qui est un guide charmant, avec qui on passe par les fenêtres, on escalade les murets et qu’on suit sur les toits. J’ai trouvé que l’intrigue prenait corps rapidement, puis se développait, pour aboutir à un dénouement spectaculaire et une fin qui m’a laissé avec plus de questions que de réponses, ce qui me donne envie de lire la suite.

J’ai en revanche beaucoup moins accroché avec Citoyens de demain . Nous sommes ici dans une atmosphère d’Europe du Nord, avec des noms à consonance hollando-flamande, des terres gagnées sur la mer et des canaux. Mais je n’ai pas senti la ville, Dehaven, qui m’a fait l’impression d’un décor immobile. J’ai trouvé les personnages snobs et agaçants, à se parler tout le temps au passé simple. Mais plus grave, j’ai trouvé laborieux la manière dont leurs motivations, leurs projets, leurs attentes, etc. sont construits. J’ai enfin trouvé que l’histoire n’arrivait pas à démarrer, qu’à plusieurs reprises on nous annonce que tel événement allait s’avérer être important ou déterminant, mais sans que cela soit suivi d’effet. Bref, je suis resté sur ma faim.

En matière de fantasy, je ne sais pas trop à quel sous-genre se rattachent les deux livres, mais c’est de la fantasy légère. Nous sommes dans des mondes imaginaires ou secondaires, qui ressemblent quand même furieusement au nôtre (il y a même une version indigo de la Boston tea party de 1773, dans une colonie lointaine qui a décidé de secouer le joug de Dehaven), il y a un peu de fantastique, mais pas de créatures, pas de magie à tout bout de champ ni de quête. En tout cas, pas encore.

Je vais bien sûr poursuivre la lecture, tranquillement, pour voir où tout cela va nous emmener, et découvrir pourquoi le cycle s’appelle La tour de garde, qui doit tout de même être davantage qu’un simple jeu qui passionne beaucoup de monde dans les deux capitales.

J’ai aussi commencé les deux premiers tomes, j’avoue avoir eu une petite déception. Le tome 1 au sud démarre pourtant de manière exemplaire. Le choix de faire du héros un commis qui livre à travers la ville est un choix génial, et l’écriture rend magnifiquement l’ambiance de la cité. On lit et l’on sent les odeurs, les bruits, les couleurs. C’est assez incroyable. Puis ça se gâte lorsque le récit quitte cette visite touristique. La partie plus « adulte » est bien gentillette, pour un port marchand, ça jure peu ou pas, les hormones en berne. Tout le monde est fort courtois avec Nox meme dans les tripots, on est plus sur un étudiant BCBG qui sort boire du rosé avec des rentiers jouant aux échecs à Collioure qu’avec un caïd qui sort faire la bringue dans les quartiers populaires de Naples. Et le gros soucis c’est l’intrigue, il y a des ficelles assez faiblardes, genre l’apprenti assassin avec un livre mode d’emploi bien pratique avec un signe bien mystérieux, l’ange gardien qui lui sauve les miches par un heureux hasard, la soeur que le héros ne voit pas venir mais le lecteur à des kilomètres… Et c’est pareil pour la politique, c’est d’abord présenté comme un sac de noeud complexe pour le gentil duc, qui met 8 ou 10 ans pour avoir l’autorisation de libérer des otages ou autant pour réunir une majorité pour son projet, tandis qu’à l’autre bout du livre les méchants peuvent saccager le front de mer et le port ou assassiner des gens en plein banquet sans que les autres ne réagissent pour protéger leurs intérêts. Je n’ai même pas eu besoin de consulter la carte, une fois qu’on a compris le front de mer / Massif et que le reste faisait de la figuration, la complexité est surtout un artifice.

Bref, un peu déçu, ou trop exigeant, après des lectures comme le cycle Malazéens, le Trône de Fer, Gagner le guerre, les Salaudes Gentilhommes et cie. Je pense par contre que pour un public plus jeune, ça passera très bien. Mais félicitations à Guillaume Chamanadjian pour le tour de force de la vie de Gemina.

Pour le nord, j’étais un peu prévenu. Du coup, je trouve que le personnage de la jeune fille de bonne famille un peu hors norme quand même, gentille et naïve mais pas idiote, est bien fichu, les problèmes de son rang ou de sa classe sociale sont aussi bien rendus. Je l’ai trouvée attachante. Mais l’exercice de style de la faire parler avec un français plus que soutenu, voir vieilli et pédant, est amusant au début, un peu usant à la longue, et ses soucis assez classiques et au final assez peu intéressants.

Comme les mystères liés à la magie et l’intrigue m’intéressent assez peu et que je m’ennuie déjà, je ne pense pas continuer avec 4 tomes de plus.

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" La meilleure Fantasy s’écrit dans le langage des rêves. Elle est vivante comme le sont les rêves, plus réels que réels… pour un moment du moins… pendant ce long moment magique avant que nous nous réveillions. " - George R. R. Martin (1996).

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La Tour de garde : deux villes, quatre mains, six romans

Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier.

Avec deux tomes déjà parus et quatre autres à venir (deux en 2022 et deux en 2023), La Tour de garde est un véritable tour de force littéraire de fantasy à la française. Les auteurs, Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier, nous expliquent comment ils ont créé leur univers.

Le Sang de la cité de Guillaume Chamanadjian est paru en avril dernier. Citadins de demain de Claire Duvivier est, quant à lui, paru en octobre. Ces deux romans de fantasy francophone servent de portes d’entrée à un même univers, celui de La Tour de garde – qui, à terme, comportera six livres différents répartis en deux trilogies : Capitale du Sud et Capitale du Nord . « Chaque trilogie à un auteur différent, chaque trilogie à un narrateur différent. Ce sont deux histoires parallèles, mais qui vont être amenées plus ou moins à se croiser au fur et à mesure » , explique Claire Duvivier, l’autrice de Citadins de demain ( Capitale du Nord , tome 1).

« On peut lire uniquement Capitale du Nord ou uniquement Capitale du Sud , car les deux forment chacun une histoire complète avec un début, un milieu et une fin , reprend Guillaume Chamanadjian, auteur du Sang de la cité ( Capitale du Sud , tome 1), mais, évidemment, on en apprend un petit peu plus sur l’univers et sur les enjeux réels en lisant les deux trilogies. » Les intrigues vont se rejoindre, des personnages secondaires vont se retrouver dans les deux trilogies, et des événements se passant dans l’une des villes auront des répercussions dans l’autre. Si « on peut passer à côté de tout ce jeu de miroir sans problème » , selon Claire Duvivier, il n’en reste pas moins que la lecture des deux trilogies donnera indéniablement plus de profondeur à l’histoire.

Deux voyages pour un univers partagé

À l’origine des deux villes, il y a des voyages. « Chaque ville est inspirée de voyages qu’on a pu faire , se souvient Claire Duvivier. La première fois, ça a été un voyage à Sienne, en Italie. C’est une ville que nous avons adorée, une vraie ville de fantasy avec des quartiers qui ont chacun leurs identités, leur animal totem… Nous nous sommes dit : “Imagine, une scène gigantesque qui aurait l’échelle d’un royaume, on pourrait vraiment faire quelque chose d’extraordinaire, ce sera un super décor de jeu de rôle, par exemple, ou de jeu vidéo, ou de roman.” Et en visitant plus le nord de l’Europe, notamment la ville d’Amsterdam, nous avons pensé : “Là encore, on pourrait décliner cette ville sur ce côté séparation géographique d’un quartier à l’autre.” Et c’est là que nous avons commencé à nous dire que ce ce serait intéressant de les traiter en opposition l’une à l’autre, en fait, d’avoir ces intrigues qui se répondaient, chacune située dans une ville. »

L’idée des romans était née. Restait à se répartir les rôles en termes d’écriture. Comme le raconte Guillaume Chamanadjian, ils ont « beaucoup tergiversé entre écrire chacun un chapitre dans une ville au fur et à mesure, ou avoir deux intrigues, un peu façon Game Of Thrones , où un chapitre est dans la capitale du Nord et le suivant dans la capitale du Sud, ou encore un roman choral, peut-être avec plusieurs voix dans chaque ville. Au final, pour être plus cohérent, mais aussi pour respecter les styles de chacun d’entre [eux], parce que [leurs] styles d’écritures sont extrêmement différents, le mieux était de faire porter chacune des villes par un narrateur, et vraiment avoir une voix et une intrigue qui soit portées par un auteur. »

Claire Duvivier précise : « Le choix a été d’être plus dans un processus qui est proche du comics, avec un univers partagé. Cet univers existe : nous l’avons plus ou moins monter à force de discussions, à force de nous raconter des histoires qui se passaient dedans. Nous sommes chacun maître de notre trilogie. Pas à 100 %, car nous faisons en sorte que, chronologiquement, il n’y ait pas d’incohérence. Mais, effectivement, nous gardons chacun la maîtrise de l’atmosphère, de l’intrigue et du rythme de notre trilogie. »

Les deux styles sont en effet très différents : dans Le Sang de la cité , qui se déroule à Gémina, la capitale du Sud, Guillaume Chamanadjian adopte un ton vif et picaresque, adapté aux histoires de pirates et de condottiere propres à la Méditerranée de la Renaissance. Claire Duvivier, dans Citadins de demain , pratique quant à elle une écriture plus posée, plus introspective, qui correspond à la position de sa narratrice, fille de la classe commerçante et dirigeante de Dehaven, la ville du Nord. La suite des deux trilogies arrivera en avril 2022 pour Capitale du Sud , et en octobre 2022 pour Capitale du Nord , et se terminera un an plus tard. Et après ? On se prend à rêver que cet univers partagé puisse s’ouvrir à d’autres villes et d’autres auteurs.

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Avec « La Tour de garde », une grande saga de fantasy française est en train de naître

Le premier tome de cette prometteuse hexalogie à deux voix paraît le 16 avril. Explications avec les trois personnes à l’origine de ce projet ambitieux.

Par Phalène de La Valette et Lloyd Chéry

la tour de garde tome 4

Temps de lecture : 8 min

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M ordus de fantasy, réjouissez-vous, vous allez pouvoir dévorer une saga de qualité 100 % française ! La Tour de garde , qui se lance en librairie le 16 avril, sera constituée de six tomes divisés en deux trilogies : Capitale du Sud et Capitale du Nord . Un projet ambitieux qui a en plus l'originalité d'être porté par deux plumes, celles de Claire Duvivier et de Guillaume Chamanadjian (chacun en charge d'une trilogie). Parce qu'il fallait être un peu fou pour publier une hexalogie ( alors que la fantasy française se vend plutôt mal ), on retrouve aux manettes éditoriales l'ardent maître ouvrier des Forges de Vulcain, David Meulemans. C'est grâce à lui qu'on connaît déjà Claire Duvivier, auteur d' Un long voyage , notre coup de cœur fantasy de 2020 . Mais si le talent prometteur de cette dernière n'est plus à prouver, on ne s'attendait pas à découvrir le même savoir-faire chez son compagnon ! Pour son coup d'essai, Guillaume Chamanadjian a l'audace d'ouvrir le bal avec Le Sang de la cité , un roman d'aventures à l'écriture fluide, au rythme efficace et au héros attachant. En refermant ce premier tome de La Tour de garde , qui nous donne diablement envie d'en lire plus, on caresse l'espoir d'une saga de fantasy à la française qui saura tenir jusqu'au bout ses promesses et conquérir ainsi un public qui ne demande pas mieux que d'être conquis ! Pour comprendre la genèse de ce drôle de projet, on a cuisiné les auteurs et leur éditeur en interview croisée.

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la tour de garde tome 4

Le Point Pop : David, vous disiez ne jamais vouloir publier de saga « car ce n'est pas rentable ». Et voilà que vous décidez de lancer six tomes sur trois ans ! David Meulemans  : Dans l'édition, on dit toujours non jusqu'au jour où on trouve le texte génial qui nous fait changer d'avis. Une saga n'est possible que si l'on est certain d'avoir des livres exceptionnels du début à la fin. En fantasy, on a tendance à croire qu'il faut absolument écrire une saga, alors que c'est déjà difficile de réussir à faire un seul très bon roman. Une série fleuve se justifie quand il y a une ambition et une construction atypique. Dans notre cas, avoir deux auteurs apporte de facto plus de matière, mais aussi plus de souffle.

Claire et Guillaume, qu'avez-vous donc dit à cet éditeur pour le convaincre ? Claire Duvivier   : J'ai un peu triché, car j'avais déjà un pied aux Forges de Vulcain grâce à la publication d' Un long voyage , même si j'avais en fait imaginé ce projet avant. Au départ, David a eu un petit sourire crispé quand il a appris que mon binôme était mon compagnon et que nous lui proposions six bouquins (rires)   ! Heureusement, les deux premiers romans étaient pratiquement terminés et les troisième et quatrième volumes entièrement élaborés. On savait aussi où l'on voulait aller pour les deux derniers livres. Cela faisait un an et demi qu'on rédigeait, donc le projet était déjà bien balisé.

David Meulemans : Je l'admets, j'étais un peu crispé. On peut très souvent manquer de lucidité dans l'écriture quand il s'agit de nos proches. Mais bon, l'expérience Un long voyage avait été concluante, donc j'étais en confiance. Et une fois le texte lu, j'étais convaincu ! Ma seule hantise était de stopper la saga en plein milieu à cause de circonstances diverses, comme George R.R. Martin qui préfère s'arrêter pour travailler sur des séries TV. Heureusement tout était pratiquement terminé chez Claire et Guillaume. Les retouches étaient très légères et peu intrusives. Le premier roman de Guillaume est l'aboutissement de vingt ans de lecture. Je n'ai pas eu beaucoup à travailler dessus. Par contre, il a fallu réfléchir sur la façon d'inviter les lecteurs à s'engager sur plusieurs volumes.

Claire Duvivier : J'entends David minimiser son rôle. Il a été très important dans la conceptualisation et la structuration de l'ensemble de notre hexalogie. Grâce à lui, nous avons pu cerner où nous voulions aller.

Comment La Tour de garde  est-elle née ? Guillaume Chamanadjian   : Tout a commencé lors de notre retour d'un voyage à Sienne en 2014. Nous étions enchantés et nous nous disions que c'était une véritable ville de fantasy. Je m'en suis beaucoup inspiré pour imaginer la cité de Gemina et reprendre cette division en quartiers avec des animaux comme blasons pour signifier chaque partie de la ville. On a laissé maturer ça jusqu'en 2016 et puis nous sommes partis en vacances à Amsterdam, ce qui a donné la ville de Dehaven. On aime bien les voyages, chez nous (rires) .

Claire Duvivier : On trouvait intéressante cette opposition entre Europe du Nord et Europe du Sud. Elles étaient très représentatives de visions du monde. Nous avons donc poussé ce concept dans les romans en proposant des capitales qui se démarquent dans la gastronomie, le mode de pensée des habitants, ou l'organisation politique. La ville est un formidable terrain d'aventure avec ses quartiers, ses rues… Elle peut être aussi passionnante qu'un vaste royaume. Prendre deux intrigues parallèles comme schéma narratif était également présent depuis le début. On a longtemps tourné autour de cette idée d'écrire ensemble. C'était ludique d'imaginer comment les histoires s'imbriqueraient.

Guillaume Chamanadjian : Nous nous sommes partagé les tâches. Au départ, on souhaitait faire un chapitre chacun à tour de rôle, mais nous nous sommes dit qu'il serait plus cohérent que chacun fasse sa propre trilogie. Cela permet une homogénéité et surtout d'avoir deux atmosphères et voix différentes. Nous faisions la cuisine tout en racontant ce qu'allaient faire nos personnages.

Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian ©  Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian

Concrètement, comment fait-on pour rédiger à quatre mains sans mettre son couple en péril ? Claire Duvivier : La saga est à quatre mains, mais pas les livres, ce qui rend les choses plus faciles. On se met d'accord entre nous sur les avancés de l'intrigue, les grandes lignes du scénario et le parallélisme entre les deux trilogies. Chacun est ensuite maître de ses textes. Comme nous terminons les derniers romans, où tout se recoupe, dès que l'un de nous a un arc bien complet de trois à quatre chapitres, il le fait relire à l'autre pour qu'il en tienne compte dans ses écrits. On ne cherche pas à se différencier particulièrement, mais c'est important d'avoir tous les deux nos propres styles. On s'influence évidemment un peu, mais on n'a pas les mêmes lectures ni la même façon d'écrire.

David Meulemans : Proposer deux plumes distinctes est d'ailleurs le grand pari de cette saga. On voit souvent une homogénéisation du style dans les séries à quatre mains, ici ce n'est pas le cas du tout. Je dirais que le style de Guillaume est proche du roman d'aventures avec des courses-poursuites, des roulages et des séquences d'héroïsme. On observe pour Claire une écriture où l'on va être plus attentifs, avec des personnages qui vont réfléchir avant d'agir. À eux deux, ils incarnent en quelque sorte la totalité du champ de la fantasy. On a le côté pulp de Guillaume, hommage aux récits des années 20-30, et un côté à la Christopher Priest avec une fantasy très britannique et littéraire chez Claire. J'aime beaucoup que ces deux filiations de la fantasy se retrouvent. Elles ne se mélangent pas, mais elles s'épousent.

Quelles ont été vos inspirations ? Guillaume Chamanadjian : La Rome antique ainsi que les mythes fondateurs de cette civilisation. La ville de Gemina a aussi été inspirée par Marseille pour son côté portuaire. Nous sommes allés vers le roman d'apprentissage avec des héros qui grandissent dans un univers.

Claire Duvivier : J'ai été plus inspirée par l'Europe des Lumières et de la raison, avec un mélange avec le siècle d'or néerlandais. Je mixe le XVII e et le XVIII e  siècle. On a voulu voir comment l'éducation dans les sociétés que nous avons imaginées aurait un impact sur nos personnages. Finalement ce fut assez facile de créer des lignes de force entre les deux capitales.

En lisant Le Sang de la cité, on pense un peu à L'Assassin royal . La saga de Robin Hobb vous a-t-elle influencé ? Guillaume Chamanadjian : Sans doute que oui, même si j'ai lu L'Assassin royal il y a longtemps. On retrouve dans les deux textes la narration à la première personne. Outre Robin Hobb , Terry Pratchett a été important pour moi, tout comme Robert Holdstock avec sa Forêt des mythagos . La Magnificence des oiseaux de Barry Hughart a été source d'inspiration dans sa fluidité d'écriture et son rythme. J'aime aussi Les Chroniques des Crépusculaires de Mathieu Gaborit. Je considère Le Sang de la cité comme un roman d'aventures, donc je suis très influencé par le panache d' Alexandre Dumas et le travail d' Umberto Eco avec Le Nom de la rose et Le Pendule de Foucault .

À l'inverse de la science-fiction, où la France s'est montrée pionnière et s'illustre encore aujourd'hui, sauf exception la fantasy française semble avoir encore du mal à marquer le grand public. Comment l'expliquez-vous ? Guillaume Chamanadjian : Il y a un problème de médiatisation, de visibilité. Ce n'est pas une question de talent à mon sens. Il y a des voix en fantasy française qui ont du mal à exister, mais je ne sais pas pourquoi.

À LIRE AUSSI Pourquoi la fantasy française se vend mal David Meulemans : C'est un genre très anglo-saxon qui n'a pas cessé de se renouveler entre l' Angleterre et l'Amérique. Cette façon de faire de la fantasy, qui est historiquement très différente entre les deux pays, a même fusionné pendant les années 60. Les filiations littéraires finissent toujours par créer des choses. On n'a pas cette filiation chez nous. Entre Maurice Pons, qui a fait des livres de littérature générale pouvant faire écho à la fantasy et les romans exceptionnels de Jean-Philippe Jaworski et Patrick K. Dewdney , il y a un monde. Un auteur français ne va pas vraiment engendrer d'héritier ni d'école. Les grands romans chez nous n'ont pour l'instant pas créé cet effet d'entraînement.

Claire Duvivier : Je ne sais pas s'il faut obligatoirement une école de fantasy française ou si ce n'est pas mieux de grappiller à droite à gauche les influences, les deux se défendent. Chaque texte parle en lui-même mais je préfère avoir des œuvres que des écoles !

Guillaume, le mot de la fin est pour vous puisque c'est votre roman qui lance la saga. Comment le présenteriez-vous aux lecteurs ? Guillaume  Chamanadjian  : C'est un roman d'aventures avec de vrais enjeux narratifs qui se situe dans une mégalopole gigantesque et surpeuplée où toutes les classes sociales se croisent et interagissent sans cesse. Une menace, un peu fantastique, fait monter la pression dans cette grande ville qui est perturbée par des petits grains de sable symbolisés par des guerres entre clans. Noxe, notre innocent et naïf héros, sautille au milieu de tout ça. Ce simple commis d'épicerie se voit embarqué dans une aventure qui le mettra, forcément, à rude épreuve…

Le Sang de la Cité  ©  Au Forges de Vulcain

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Commentaires (3)

... Je ne trouve pas, dans mon vieux dictionnaire, la définition de "fantasy". L'auteur pourrait-il me fournir la traduction ?

Des cités, avec des blasons différents, une menace extérieure, une saga interminable : c’est Game of Thrones non ?

En plus belles couvertures qui donnent envie.

Librairie Au Temps Lire

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Librairie Lille – 404 avenue de Dunkerque, 59130 Lambersart – Métro Lomme-Lambersart

la tour de garde tome 4

LA TOUR DE GARDE, Claire Duvivier et Guillaume Chamadjian, éditions Aux Forges de Vulcain

la tour de garde tome 4

Sacré programme !

Deux auteurs s’associent pour écrire deux trilogies différentes, qui se passent dans le même monde imaginaire : La Tour de Garde.

L’une de ces trilogies commence dans la Capitale du Nord : Dehaven et l’autre dans la Capitale du Sud : Gemina.

Dans Capitale du Nord, tome 1, qui n’est pas sans rappeler la Flandre médiévale, Claire Duvivier nous livre un roman d’apprentissage construit autour d’Amalia Van Esquill, une jeune aristocrate. Elle et ses amis grandissent dans un milieu extrêmement privilégié et se retrouvent vite confrontés aux ambitions de leurs parents. En effet, cette ville est régie par des familles commerçantes puissantes, qui attendent de leurs enfants qu’ils reprennent le flambeau. Éduqués de façon très rationnelle et progressiste, la découverte d’un artefact fantastique va bouleverser leurs vies.

Dans Capitale du Sud, tome 1, qui s’inspire de l’Italie médiévale, Guillaume Chamanadjian nous raconte l’histoire d’une cité-état, aux mains de plusieurs Ducs se battant pour le pouvoir. Nox, un jeune homme issu d’un duché détruit, doit sa loyauté à la maison de la Couane qui l’a recueilli et qui a de grandes ambitions pour lui. Mais ce jeune homme aspire à une vie tranquille de commis d’épicerie fine. Sa vie va basculer lorsqu’il découvre une histoire, un poème sur l’origine légendaire de sa ville.

Ces deux capitales sont liées par leurs instabilités : les jeux de pouvoirs des grandes familles et la menace de la guerre. Mais aussi par un mystère que les jeunes gens découvrent dans leurs villes respectives : un monde miroir…

Deux romans d’initiation bien ficelés, bien écrits et rythmés, qui nous livrent deux récits très différents et très prenants. L’univers de la Tour de Garde, qui se dessine progressivement dans ces deux premiers tomes est très prometteur , on a hâte de lire la suite !

  • Capitale du Nord, tome 1 : Citadins de demain , Claire Duvivier, Éditions Aux Forges de Vulcain, Parution : 01 Octobre 2021, 20.00€
  • Capitale du Sud, tome 1 : Sang de la Cité , Guillaume Chamadjian, Éditions Aux Forges de Vulcain, Parution : 16 Avril 2021, 20.00€

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Fantasy Littérature

Interview – la tour de garde (claire duvivier & guillaume chamanadjian) : deux trilogies ambitieuses .

Interview – La Tour de Garde (Claire Duvivier & Guillaume Chamanadjian) : deux trilogies ambitieuses !

Lors des Imaginales, nous avons eu la chance de rencontrer le duo qui compose la Tour de Garde aux forges de Vulcain : Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian ! Claire Duvivier n’est pas à son premier coup d’essai avec les Citadins de demain , car elle est également l’autrice d’ un Long Voyage (également aux Forges de Vulcain). Guillaume Chamanadjian lui signe son premier roman avec Le Sang de la Cité (coup de cœur 2021 de votre serviteur). La Tour de Garde est un projet ambitieux qu’ils vont décrire pour vos petits yeux de privilégiés.

la tour de garde tome 4

Pouvez-vous nous parler de l’univers de la Tour de garde dans lequel se situent vos deux trilogies qui se répondent ?

Guillaume Chamanadjian : C’est un projet littéraire que l’on a monté tous les deux et l’idée était d’avoir sur un même continent deux capitales : une au Sud (inspirée de Sienne de la Renaissance, avec une touche de Marseille ) très lumineuse, un peu chaotique et une au Nord…

Claire Duvivier : Qui elle est plus inspirée par Amsterdam , mais on peut aussi y reconnaître Bruges, Lille, voire Londres et Paris en cherchant bien. En partant de ces deux cités avec chacune leur narrateur, l’idée était d’avoir deux intrigues avec un jeu d’écho et de miroirs et aussi un jeu de société en commun ! (car oui la Tour de Garde est un jeu de plateau) Et nous concevons nos intrigues à la manière de deux joueurs qui s’échangent des pions . L’objectif étant que chaque fin de trilogie réponde à l’autre et la rejoigne.

la tour de garde tome 4

Quand vous dites que les intrigues vont se rejoindre, vous dites que les personnages vont interagir ensemble ?

Guillaume Chamanadjian : On ne va pas divulgâcher mais effectivement, on aura des dialogues en commun, les intrigues vont se chevaucher afin que ces deux dialogues impliquent des lectures totalement différentes pour les deux capitales, afin que cela garde un intérêt en lisant les deux trilogies.

Claire Duvivier : Guillaume et moi avons des manières d’écrire et de travailler très différentes. Lire les deux [trilogies] apportera des points de vue différents avec une dimension supplémentaire.

la tour de garde tome 4

Pourquoi ces capitales ont particulièrement résonné en vous ? Claire, ta capitale est plus douce et calme, avec des explosions de violence, tandis que Guillaume, ta capitale est tournée vers une action presque perpétuelle…

Claire Duvivier : Guillaume est plus dans le pulp, tandis que moi un peu plus dans le roman psychologique, plus proche d’ Un Long Voyage . On a aussi des influences différentes avec des lectures marquées. La Tour de Garde avec son univers partagé est un moyen de s’identifier. Le Nord pour moi, car j’ai grandi dans le Nord de la France, tandis que Guillaume a grandi dans le Sud, ce qui a toujours été l’occasion pour nous de faire des private joke .

Guillaume Chamanadjian : On voulait que chacune des villes soit portée par un narrateur différent et que chaque narrateur soit porté par un auteur qui apporte une voix unique. Nos tempéraments sont différents mais complémentaires. Je recherchais une aventure flamboyante à la Alexandre Dumas, ce qui se retrouve dans la capitale du Sud avec son sang chaud, à l’image de Marseille qui est une ville que je connais très bien…

Est-ce que vous avez l’ambition d’écrire d’autres histoires, comme des spin-off, dans l’univers de la Tour de Garde ?

Claire Duvivier : On a déjà du pain sur la planche ! On a encore 4 livres à faire paraître dans cet univers-là même si les grandes lignes sont écrites. A terme d’un projet comme celui-là, on aura peut-être envie de mener d’autres projets. Mais ne jamais dire jamais !

Quels ont été les auteurs qui vous ont inspiré ?

Claire Duvivier : Dans la vie, je suis éditrice de littérature générale mais aussi de romans sociaux. Les grands classiques de la littérature européenne mais aussi quelques romans d’aventures moins flamboyants que ceux de Guillaume comme Alberto Ongaro ou Léo Perutz. En contemporain, j’adore ce que fait Nina Allan qui réalise un vrai travail à la croisée des genres ! Je suis très éclectique et peu fidèle aux auteurs ! C’est difficile pour moi de remonter la filiation des influences car elles se mélangent toutes. Pour l’univers, il faut plutôt chercher du côté du jeu de rôle et du jeu vidéo !

Guillaume Chamanadjian : Comme Claire, c’est difficile de remonter aux influences. Paradoxalement, je lis peu de fantasy mais j’en ai lu énormément à une époque. Mon inspiration principale est profondément ancrée dans les récits de capes et d’épées, surtout ceux d’Alexandre Dumas ! Et je suis un immense fan d’Umberto Eco qui est un des rares auteurs dont je peux affirmer avoir tout lu !

la tour de garde tome 4

Une dernière question pour Claire : Si tu devais choisir entre Dehaven et la Solmérie, quel serait ton choix ?

Claire Duvivier : J’aime beaucoup écrire sur les villes mais il faut avouer qu’elles sont loin d’être très sympas ! La Solmérie est belle mais c’est une ville qui n’aime pas les étrangers et où le quotidien peut être dur. Mais son inspiration proche de la côte amalfitaine au bord de l’eau fait rêver, c’est sûr ! Dehaven est plus froide mais je me suis attaché à la rendre très commerciale et scientifique, mais elle a peu de culture. Je pense que je m’y ennuierais très vite. Il me manquerait quelque chose !

Et une dernière pour Guillaume : Dans ton roman, tu parles énormément de recettes qui ont l’air délicieuses, est-ce que tu cuisines à la maison les plats que tu écris ?

Guillaume Chamanadjian : Oui et non. J’adore cuisiner et quand il a fallu donner une culture à cette ville gigantesque qu’est Gemina, il fallait toucher le lecteur alors je me suis dit que la cuisine et le vin feraient parfaitement l’affaire. Les recettes dans Capitale du Sud sont décrites avec juste ce qu’il faut de détails pour faire envie mais sans permettre de situer leur origine en Méditerranée. Je sais d’où elles viennent et j’en ai même reproduites à la maison ! L’idée était de faire de la cuisine un pont culturel entre les gens !

Découvrez notre avis sur le premier tome de la Capitale du Nord de Claire Duvivier !

Découvrez notre avis sur le premier tome de la Capitale du Sud de Guillaume Chamanadjian !

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Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais !

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Claire Duvivier

Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais ! Format Kindle

Après les terribles meurtres de la maison De Wautier, le monde d’Amalia Van Esqwill s’est écroulé. Considérés comme les principaux suspects, Yonas et elle trouvent refuge dans les tumultueux Faubourgs de la ville. Mais s’ils peuvent se cacher de la garde havenoise, qui les protégera de l’emprise de l’enchantement ? Pour survivre, Amalia devra surmonter sa douleur, dompter ses peurs, s’adapter à la clandestinité... et accepter de confier son destin au jeu de la tour de garde.

La suite du cycle de la Tour de garde ( Le Sang de la cité , Citadins de demain , Trois lucioles ).

  • Livre 2 sur 3 La Tour de Garde
  • Langue Français
  • Pense-bêtes Sur Kindle Scribe
  • Éditeur Aux Forges de Vulcain
  • Date de publication 7 octobre 2022
  • Taille du fichier 1824 KB
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Description de l'éditeur

Cycle de la Tour de Garde

Questions aux auteurs, Claire Duvivier & Guillaume Chamanadjian

La Tour de Garde est un cycle constitué de deux trilogies. Avez-vous chacun la vôtre ou écrivez-vous à quatre mains ?

Guillaume Chamanadjian : Nous avons chacun la nôtre ! Pour ma part, je suis l'auteur de la trilogie "Capitale du Sud".

Claire Duvivier : Et de mon côté, je suis l'autrice de la trilogie "Capitale du Nord". Même si nous nous consultons sur l'univers et les éléments communs au cycle, chacun d'entre nous peut développer sa propre intrigue dans la ville qui est son territoire...

Justement, ces deux villes, la Capitale du Sud et la Capitale du Nord, quelles sont-elles ? À quoi ressemblent-elles et quelles sont vos inspirations ?

GC : La Capitale du Sud, c'est Gemina. Une ville tentaculaire, inspirée par Sienne et la Florence de la Renaissance. Une cité chaotique aux ruelles protéiformes, divisée en quartiers régis par des ducs, qui s'affrontent sur le terrain politique pour la gloire, l'argent. Gemina, c'est aussi la ville de la poésie, de la gastronomie, du vin.

CD : La Capitale du Nord, c'est Dehaven. Une ville inspirée par l'Amsterdam du Siècle d'or : une cité traversée par des canaux, prospère économiquement, même si sa richesse repose sur l'exploitation de ses colonies. À Dehaven, la science et la raison tiennent une place prépondérante, jusque dans l'agencement des rues et des quartiers.

Et de quoi parle chacune des trilogies ? Qui en sont les personnages principaux ?

GC : Dans "Capitale du Sud", on suit l'histoire de Nox, commis d'épicerie qui parcourt la cité de long en large pour livrer des délices de charcuteries, fromages et bouteilles de vins. Également poète à ses heures, il hérite un jour d'un recueil de poésie dont la rythmique et le sujet attirent son attention. Alors qu'il est entraîné par son duc dans les luttes intestines entre duchés de Gemina, il découvre que ce recueil dissimule un lourd secret, qui éclaire d'un jour nouveau aussi bien la guerre qui gronde, que les mystères de ses origines.

CD : Dans "Capitale du Nord", c'est Amalia, une jeune aristocrate havenoise, que nous suivons. Très instruite en droit, économie, sciences, elle a été tenue à l'écart des arts et des lettres, que ses parents considèrent comme inutiles à la citadine de demain qu'ils voient en elle. Suite à une expérience téméraire du fiancé d'Amalia, qui a reçu la même instruction qu'elle, la magie va refaire son apparition dans la ville si rationnelle de Dehaven. Le tout au moment où ses colonies et ses Faubourgs se révoltent, ce qui va remettre en question son modèle de société.

Comment peut-on lire les deux trilogies ? D'abord l'une puis l'autre ? Ou peut-on alterner les tomes ?

GC : Il n'y a pas de règle ! Les deux trilogies peuvent être lues indépendamment, ou dans l'ordre de parution, en alternant Sud et Nord.

CD : Chaque mois d'avril sort un tome de "Capitale du Sud", chaque mois d'octobre sort un tome de "Capitale du Nord". Les livres sont publiés à intervalles réguliers, pour faire de cette aventure un vrai feuilleton littéraire.

Mais en lisant les deux trilogies, on en apprend plus sur votre univers commun, et cette Tour de Garde qui lui donne son nom ?

GC : Oui, il y a de nombreuses passerelles entre les deux trilogies. Certains personnages secondaires voyagent d'une ville à l'autre, et les menaces qui planent sur Gemina et sur Dehaven sont liées.

CD : Au fur et à mesure, on en apprend de plus en plus sur cette fameuse Tour de Garde. Et dans les derniers tomes, à paraître en 2023, les chemins de Nox et Amalia finissent par se croiser...

Cycle de la Tour de Garde

Description du produit

Biographie de l'auteur, détails sur le produit.

  • ASIN ‏ : ‎ B0BG38QZ43
  • Éditeur ‏ : ‎ Aux Forges de Vulcain (7 octobre 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Taille du fichier ‏ : ‎ 1824 KB
  • Synthèse vocale ‏ : ‎ Activée
  • Lecteur d’écran  ‏ : ‎ Pris en charge
  • Confort de lecture ‏ : ‎ Activé
  • Word Wise ‏ : ‎ Non activé
  • Pense-bêtes ‏ : ‎ Sur Kindle Scribe
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À propos de l'auteur

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El tour al Fondo de Diamantes

A veces todas las entradas se compran por las empresas que organizan las excursiones, pero si faltan personas en el grupo, el guía les puede proponer que formen  parte de su grupo porque no siempre las personas que reservan Los visitas en Moscú  vienen a la excursión.

Hoy en día las entradas al Fondo de Diamantes cuestan 500 rub. Las visitas empiezan cada 20 minutos. El museo está abierto desde las 10:00 hasta las 17:00. Está prohibido hacer fotos y video. Les aconsejamos dejar las casadoras y los abrigos en la guardaropa. El grupo de 20 personas casi siempre intenta ponerse en un semicírculo para ver mejor los objetos de cada vitrina pero los guardias así como la guía no dejan hacerlo. Primero les dan todas las explicaciones sobre la historia de las piedras y después tiempo para acercarse a las vitrinas y ver los diamantes.

Aunque en la primera vitrina se encuentran las piedras de quarzo, topacios, turmalinas etc en las demás brillan los diamantes de diferentes formas, tamaños y colores.

A los turistas les encanta el mapa de la Federación Rusa echo con pequeños brillantes.

En el centro de la sala se puede ver las vitrinas grandes con las pepitas de oro y de platino de diferentes tamaños. Hay una pepita de oro cuyo peso son 36 kilos. Es la pepita mayor del mundo y se llama “el triángulo grande”. La Gran Corona del Imperio Ruso que pertenecía a la famosa imperatriz Catalina la Grande se encuentra en la sala de las insignias reales. Es una corona de plata cubierta por 4 936 brillantes y decorada por dos filas de perlas con una espinela gigantesca. Después de la imperatriz Catalina la Grande los demás gobernantes rusos tenían el honor de coronarse con esta misma corona. Al lado de la Gran Corona se encuentra la pequeña que pertenecía a la imperatriz María Alexandrovna, aquí se encuentra el ceptro con el diamante famoso “Orlov” y el globo. Se concidera que el conde Orlov regaló este diamante a la imperatriz el día de su cumpleaños. Sin embargo existe otra versión que para adquirir este diamante la imperatriz gastó el dinero de la tesorería del estado y para que no la acusaran inventó una mentira.

El Fondo de Diamantes guarda en su colección una pieza curiosa como el diamante “Cha”, regalado al imperador Nicolás I por un cha de Irán para expiar la culpa por el asesinato del embajador y escritor famoso ruso A.S.Griboedov. El último departamento del Fondo de Diamantes les propone que vean el arte de los órfebres contemporáneos. En total la excursión dura 40 minutos.

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Ernest Mandel

De gaulle’s trip to moscow.

Source: From World Outlook , 29 July, 1966, Volume 4, No. 24, Paris and New York City Written: July, 1966 Translated: by World Outlook Transcrition & Marked-up: by David Walters for the Marxists’ Internet Archive 2009. Public Domain: Creative Commons Common Deed . You can freely copy, distribute and display this work; as well as make derivative and commercial works. Please credit “Marxists Internet Archive” as your source, include the url to this work, and note any of the transcribers, editors & proofreaders above.

[The following article has been translated from the July 9 issue of the Belgian left socialist weekly La Gauche.]

“As to alliances, we would think that they ought to be constructed ‘in three stages’: a Franco-Russian treaty procuring a first degree of security; the Anglo-Soviet pact and an agreement to be concluded between France and Great Britain constituting a second degree; the future pact of the United Nations, in which America would be a capital element, crowning the whole and serving as the ultimate recourse.” It was in these terms that Charles de Gaulle in December 1944, at the time of his first trip to Moscow, defined his concepts concerning European security, according to his Memoirs. (Volume III, p. 83, “Livre de Foche” edition.) Many things indicate that he has not changed his mind twenty-two years later. Wasn’t his second trip to Moscow designed to advance this concept?

Those with a more dour outlook will immediately object. The head of the Fifth Republic had something much more Machiavellian in mind. What he is aiming at is the predominance of France in Europe, or at least Western Europe if he is unable to extend it “from the Atlantic to the Urals.”

Since France doesn’t have the necessary economic weight, it must neutralize the drive of German industry through military superiority and diplomatic ruses. Hence it has two interests in common with the Kremlin—to block the Bundeswehr from getting nuclear arms and to break the American grip on “little Europe.” Thus the trip to Moscow was a power play against Washington and Bonn.

No doubt these analysts are right on the long-range aims of the general. But the nature of things is such that the designs of men—no Tatter how imbued with their own “grandeur”—are not at all sufficient to shape the destiny of the world. This is determined by the relationship among the big social forces. More than once in history, the diplomatic maneuvers of a power that was too weak have ended in serving the ‘big ones” despite the best intentions in the world. Didn’t this happen once again with the trip to Moscow?

Thus in the United States, the most cunning, like the servile tools of the (Johnson administration, carefully refrained from denouncing the general. “De Gaulle in Moscow served the United States despite the United States,” said some. ‘He worked for the whole West,’ others said approvingly. In Bonn, after weeks of glacial chill, the barometer of Franco-German relations again points to “fair weather.”

The truth is that de Gaulle, contrary to the groundless fears of some, did not betray his West German class brothers any more than he did his Polish class brothers at the time of his first trip.

In December 1944, Stalin dangled a “good, firm alliance,” real support against the Anglo-Saxons, in return for immediate recognition of the Lublin committee. But de Gaulle was not deceived. This would moan betraying a perhaps ‘democratic’ but certainly bourgeois Poland in behalf of a perhaps despotic but certainly noncapitalist Poland. And he did not want to take responsibility for an act contrary to “honor and honesty.” (Memoirs, Volume III, p sa.)

In June 1966, Brezhnev and Kosygin dangled an offer of just as real support against the United States, even genuine political leadership in Europe. In exchange they asked for recognition of the German Democratic Republic; that is, “of the two German states.” Be Gaulle brusquely replied that there could be no question of recognizing this “artificial construction. And with that rejoinder the serious conversation came to an end. The balance was nothing but decorations and fine talk.

Of course, the differences between Paris and Washington, between Fans and Bonn, are real in relation to the political future of our continent, its relations with the United States and the best strategy to follow to block the rise of the anti-imperialist and anticapitalist forces in the world.

Be Gaulle seeks a Europe freed largely from American supremacy. He seeks an Atlantic alliance on the basis of equality between North America and a Western Europe combined under his guidance. He favors a more supple policy, with regard to the USSR, which in his opinion should be definitively separated from China and the “extremists” among the revolutionists of the Third World, through some indispensable concessions.

He holds that it is necessary to “relax” the tensions to be able to resolve the questions in dispute, such as the reunification of Germany, while the Americans and the Germans of Bonn maintain that without this reunification no real relaxation is possible in Europe. But at bottom, they all defend a common cause—the cause of Big Capital. They all seek to hold back the enemy—socialism and the peoples of the Third World who are rising and seeking to break out of the capitalist world market. They all seek refuge under the “nuclear umbrella” of the Pentagon, without which they cannot counterbalance Soviet military power on the European continent (if anything confirms this, it is the explosion of the ridiculous French nuclear device in Polynesia which amounts to nothing in face of the power of the USSR). The means may differ, the aim is the same.

In this respect the Soviet Union represents something else again. The means are perhaps the same, but the aim is entirely different. Thus treaties on mutual consultation can be concluded—even by means of a direct telephone line!—treaties on technical cooperation, or whatever cultural and commercial exchanges are desired; the fundamental opposition between the interests of the French bourgeoisie and the Soviet leaders will by no means make it possible to form a genuine alliance in the present world context.

The Soviet leaders are aware of the weakness of the present Communist parties in Western Europe (for which they are in part responsible). They are aware of the temporary stabilization of caitalism in this part of the world (which they largely contributed to). From this they draw the conclusion that it is necessary to return to a policy that seeks to ‘exploit the interimperialist contradictions,” as before the second world war. They commit an error in believing that de Gaulle is ready to follow them into a têtei-tête, when he seeks in reality only to increase his power and prestige within the Atlantic Alliance

The French Communist leaders would obviously make a still greater error in concluding that the time has come for an ‘agonizing revision” of their political orientation in France, as in 1935 or 1944.

It is true that the policy of the USSR places them before a cruel dilemma; they no longer know if they should applaud or complain when the Soviet crowds cheer the person who remains, until proved otherwise, the fiercest and most dangerous class enemy of the French workers. If they oppose him, they are tempted to make an alliance with de Gaulle’s pro-American adversaries like Nollet and Nitterrand—and then the capitals of Eastern Europe are not very contented. And if they approve, what remains of their role as an opposition in France? There remains the socialist perspective which stands in complete opposition to the politics of de Gaulle; but the leaders of the French Communist party do not think this is any more “realistic’ than do the Social Democratic leaders of the SF10, or even the technocratic ideologists of neocapitalism.

That will the practical results of the trip amount to? The American Newsweek summarized the situation as follows: “At least he will have succeeded in engaging the Russians in a new diplomatic dialogue with the West.” That puts it in a nutshell. At a time when the intensification of the American aggression against the Vietnamese people makes a public dialogue between Moscow and Washington more difficult, de Gaulle is playing, objectively, the role of go-between for the Atlantic Alliance as a whole Thanks to him, the head of one of the capitalist states in this alliance has been acclaimed by crowds in the Soviet Union. For the first time in many years they have been shown a face of capitalism which their own leaders now say is benevolent, attractive, peaceful, full of good intentions toward the peoples of the world.

Pravda in connection with this trip, talks about an ‘irreversible process.” Let them beware of certain processes, which while still reversible, bode nothing good for the USSR. By attending mass in Leningrad, de Gaulle, like a good politician, was already prepa:ing for his coming trip to Poland. Rumania, ceaselessly increasing its trade with the West, already told the Russians in Bucharest that it would like to see the Warsaw pact modified just as de Gaulle wants to modify NATO. Decidely, if things are in movement, thanks not a little to the general, not everything is stirring in favor of socialism and not everything is stirring against the interests of American imperialism.

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Last updated on 7 February 2009

Visite guidée du Kremlin de Moscou

Voyage Moscou - Kremlin

Langues disponibles :   Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien (sélection lors du paiement)

Principale attraction touristique de Moscou, le Kremlin est le coeur de l’état russe et l’un des symboles les plus chers aux yeux des Moscovites. C’est une visite incontournable pour qui veut découvrir Moscou. 

Le Kremlin est signalé la première fois au XIVème siècle. Malgré les destructions opérées par Napoléon et ses troupes, la version actuelle du bâtiment est restée celle des XV-XVIIème siècles, quand la forteresse ancienne a fait place à un vaste ensemble architectural appelé à montrer la puissance des nouveaux Tsars de Russie.

De nos jours, le Kremlin de Moscou se présente sous la forme d’une enceinte triangulaire de hauts murs de brique rouge, s’étendant sur 28 hectares entre la Moskova et la Place Rouge.

Les murs du Kremlin sont ponctués de 20 tours de défense, chacune portant son propre nom et ayant une architecture qui lui est propre. 

Outre l’administration présidentielle dans le Palais du Sénat et la résidence officielle du Président dans le Palais des Terems, le Kremlin recèle de nombreux trésors architecturaux:  quatre cathédrales, deux églises et de nombreux palais. Notre guide vous les présentera tous et  vous en fera visiter certains.

BON PLAN : pendant l'été, pour une visite à petit prix, vous pouvez visiter le Kremlin en mini groupe de 16 personnes maximum, 2 fois par semaine. Plus d'informations et réservation:  cliquez ici

Pour voir le point de rendez-vous avec votre guide sur une carte, cliquez sur ce lien what3words :  ///soulevant.renaître.émission

  • 2 heures de guidage
  • Tickets d’entrée au Kremlin
  • Visite du territoire du Kremlin (entrée par la tour Koutafia)
  • Les intérieurs de la Cathédrale de l’Archange-Saint-Michel, Cathédrale de l’Annonciation, et la Cathédrale de la Dormition
  • Le Palais du Patriarche, et le clocher d’Ivan le Grand
  • Les exterieurs du Grand Palais du Kremlin, de l’Arsenal, du Palais des Congrès et du Palais du Sénat

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    Série de 3 livres par Claire Duvivier - Babelio .. fermer. Accueil Mes livres Ajouter des livres. ... Cycle de la Tour de Garde : Capitale du Nord. ... (3), Capitale du Nord, tome 1 : Citadins de demain. Claire Duvivier 3.97★ (1526) tome : 1. Capitale du Nord, tome 2 : Mort aux geais ! Claire Duvivier 4.23★ (595) ...

  11. Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais

    Noté /5: Achetez Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais ! de Duvivier, Claire, Chamanadjian, Guillaume: ISBN: 9782373056594 sur amazon.fr, des millions de livres livrés chez vous en 1 jour ... Le Sang de la cité (La Tour de Garde, Capitale du Sud Tome 1)

  12. Amazon.fr : La Tour De Garde

    LA TOUR DE GARDE - ANNONCE LE ROYAUME DE JEHOVAH / 1er JUIN 2014 / TROIS RAIOSN D'ARRETER DE FUMER. de COLLECTIF. ... Capitale du Sud T2 : Trois lucioles, tome 2: Cycle de la Tour de garde. de Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier. 4,7 sur 5 étoiles 52.

  13. Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais

    Genre : Roman; 432 pages; Format : 14 x 20.5 cm; ISBN : 978-2-373-05659-4; Date de parution : 21 Octobre 2022; Finaliste du Grand Prix de l'Imaginaire, 2022. Mort aux geais ! dans la Salle 101 Entretien avec les auteurs de la série-monde sur Pile à Lire, le podcast des librairies du réseau INITIALES. « Le renouveau de la fantasy francophone !

  14. Tome 4 (La Tour des Mensonges)

    C'est l'heure de la contre-attaque ! Désormais aidée par l'Église de l'Infinité et la flotte jaguariane du roi Kel-Cha, la Résistance est plus forte que jamais et commence à remporter des victoires sur les Célestes un peu partout sur Alysia.Encouragées par ces récents succès, les forces rebelles dirigées par Toopie décident de frapper un grand coup en s'emparant de la Tour de ...

  15. Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T3 : L'armée fantoche

    L'Armée fantoche referme ce cycle dans un rythme effreiné, plein de bruit et de fureur, sans pour autant oublier de nous enseigner que pour gagner à la Tour de Garde, il faut y jouer avec humanité. Viktor, Sodome et Gomorrhe. « L'ensemble des deux sous-séries forme au final un tout parfaitement cohérent, malgré des univers, des ...

  16. Capitale du Sud

    Capitale du Sud, Cycle de la Tour de garde Tome 2, Cycle de la Tour de garde. Capitale du Sud T2 : Trois lucioles, Guillaume Chamanadjian, Claire Duvivier, Aux Forges Vulcain. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook.

  17. La Tour de garde

    Capitale du Nord, tome 3. livre de Claire Duvivier. Résumé : Après l'échec de la conjuration du Solstice, Amalia Van Esqwill et Yonas Russmor ont fui Dehaven et trouvé refuge dans les ruines de la tour de Garde. Aidés d'autres fugitifs, ils tâchent d'en faire un havre de paix pour tous ceux que la répression ou la guerre chassent ...

  18. Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

    J'aime beaucoup le projet littéraire sous-jacent. Intitulé « La Tour de garde », c'est un cycle composé de deux trilogies : Une trilogie pour la capitale du Sud, que je viens donc de démarrer avec ce tome 1, et une pour celle du Nord, chacune écrite par deux auteurs, respectivement Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier.Une épopée écrite à quatre mains donc dans laquelle les ...

  19. Cycle de la Tour de garde. Capitale du Nord T2 : Mort aux geais

    Rythme de guerre, volume 1 (Les Archives de Roshar, Tome 4) Brandon Sanderson. ... La Tour de Garde est un cycle constitué de deux trilogies. Avez-vous chacun la vôtre ou écrivez-vous à quatre mains ? Guillaume Chamanadjian: Nous avons chacun la nôtre ! Pour ma part, je suis l'auteur de la trilogie "Capitale du Sud". ...

  20. El tour al Fondo de Diamantes

    Hoy en día las entradas al Fondo de Diamantes cuestan 500 rub. Las visitas empiezan cada 20 minutos. El museo está abierto desde las 10:00 hasta las 17:00. Está prohibido hacer fotos y video. Les aconsejamos dejar las casadoras y los abrigos en la guardaropa. El grupo de 20 personas casi siempre intenta ponerse en un semicírculo para ver ...

  21. Monuments de Moscou

    Monuments de Moscou. Place Rouge. La place Rouge est la plus grande et la plus célèbre place de Russie. Quand vous vous trouvez sur la place Rouge, vous pouvez voir les bâtiments les plus importants de la capitale et découvrir toute l'histoire passionnante de Moscou! en savoir plus. Cathédrale Basile-le-Bienheureux.

  22. Ernest Mandel: De Gaulle's Trip To Moscow (July 1966)

    Source: From World Outlook, 29 July, 1966, Volume 4, No. 24, Paris and New York City Written: July, 1966 Translated: by World Outlook Transcrition & Marked-up: by David Walters for the Marxists' Internet Archive 2009. Public Domain: Creative Commons Common Deed. You can freely copy, distribute and display this work; as well as make derivative and commercial works.

  23. Moscou

    L'intérieur de la citadelle est franchement étonnant, on en revenait pas, les palais et les églises étaient superbes, allez y sans hésitation. Toute la place est très sécuritaire, on a regardé aussi la relève de la garde. A la suite, on a décidé de prendre une marche dans le quartier, y a de beaux resto. Merci encore, tout était ...