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Tour de France 2023 : combien sont payés les coureurs stars ?

Le Tour de France 2023 a débuté ce samedi avec comme point de départ la ville de Bilbao, en Espagne. Capital passe en revue les salaires des coureurs les plus attendus sur la Grande Boucle.

Par Lukas Lourel Journaliste actualités générales Publié le 29/06/2023 à 11h52 , modifié le 02/07/2023 à 11h11

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Le Tour de France a débuté ce samedi 1er juillet pour un tracé de 182 kilomètres. Pour cette 110e édition, les coureurs se sont élancés de Bilbao (Espagne) pour trois semaines de course avant l’arrivée programmée sur les Champs-Elysées le dimanche 23 juillet. Une bataille sans merci devrait avoir lieu entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, sans oublier les nombreux outsiders prêts à tout pour remporter la Grande Boucle !

Et si une prime de 500.000 euros est promise au vainqueur final, la motivation des coureurs sera toute autre au vu des rémunérations annuelles des principaux favoris. Mais combien ces coureurs stars gagnent-ils, exactement, à l’année ? Capital vous dévoile les salaires des stars du peloton présentes sur les routes du Tour de France en 2023.

Tadej Pogacar

Le Slovène, vainqueur des éditions 2020 et 2021, fait partie des grands favoris. Sous contrat jusqu'en 2027 avec UAE Team Emirates, sa clause libératoire est fixée à 100 millions d’euros selon La Gazzetta dello sport . Le quotidien italien révèle aussi que le salaire du récent vainqueur du Tour des Flandres atteint aujourd'hui les 6 millions d'euros.

Jonas Vingegaard

Le dernier vainqueur du Tour de France est, avec Tadej Pogacar, l’autre grand favori de cette 110e édition de la Grand Boucle. Grâce notamment à sa victoire en 2022 sur le Tour de France, le leader de la formation Jumbo Visma émarge actuellement à 2,5 millions d’euros par an d'après Total Velo .

Peter Sagan

Peter Sagan a récemment défrayé la chronique en étant condamné à trois mois de prison avec sursis pour conduite en état d'ivresse dans les rues de Monaco. Mais malgré ses soucis extra-sportifs, le Slovaque de 33 ans va bien disputer son dernier Tour de France cette année. Il est l’un des cycliste les mieux payés de la planète puisque son équipe TotalEnergies lui verse 5 millions d’euros par an selon Sportune .

Il se positionne comme l’un des possibles outsiders de la Grande Boucle, les deux ogres Pogacar et Vingegaard n’étant pas à l’abri d’un faux pas. Membre de l’équipe UAE Team Emirates, le cycliste britannique, lieutenant de luxe de “Pogi” sur ce Tour, touche deux millions d’euros par an d'après Sportune.

Egan Bernal

Egan Bernal est un miraculé. Le 24 janvier 2022, il percutait l'arrière d'un autobus à l'arrêt au cours d'un entraînement. Souffrant de plusieurs fractures et d'un traumatisme thoracique suite à cet accident, le Colombien est passé près de la mort. De retour sur le Tour de France avec son équipe Ineos-Grenadiers, il perçoit 2,8 millions d’euros par an selon Sportune.

Thibaut Pinot

Le coureur français Thibaut Pinot va disputer le Tour de France pour la dernière fois de sa carrière. Membre de l’équipe Groupama-FDJ, il touche 2 millions d’euros par an selon Sportune.

Julian Alaphilippe

Le Français Julian Alaphilippe, qui n’avait pas participé à l’édition 2022 suite à une blessure, fêtera son grand retour sur la Grande Boucle cette année. Ce dernier fait partie de la formation belge Soudal Quick-Step qui lui verse 2,3 millions d’euros chaque année d'après Sportune.

Romain Bardet

Romain Bardet, de l’équipe Team DSM, s’élance dans un nouveau Tour de France à 32 ans. L'Auvergnat, qui avait terminé 2e en 2016 et 3e en 2017, gagne 2 millions d’euros par saison d'après Sportune.

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Salaires du Tour de France 2022, les 10 coureurs les mieux payés

8 juillet 2022 à 12:15 par Thomas

Dans le peloton des coureurs du Tour de France 2022, je demande le mieux payé ? Bonne pioche, car il est bien présent sur l’événement, ça n’est pas le cas de tous les coureurs du top mondial, justifiant des salaires les plus élevés . Dans le top 20 citons pour absents, l’ancien vainqueur Egan Bernal (Ineos Grenadiers, 2,8M€/an), son coéquipier Michal Kwiatkowski (Ineos Grenadiers, 2,5 M€/an), le champion du monde français, Julian Alaphilippe (Quick-Step Alpha Vinyl, 2,3 M€/an), ou encore Valverde (Movistar, 2,2 M€/an), Carapaz (Ineos Grenadiers, 2,2 M€/an) ou Nibali (Astana, 2,1 M€/an).

Les 10 coureurs les mieux payés du Tour de France 2022. 10=. Romain Bardet (DSM) = 2M€/an

Pogacar mène le Tour de France 2022, sportivement et sur les salaires

Sur cette nouvelle édition de la Grande Boucle, le premier sur la rémunération est aussi celui qui justifie du plus gros potentiel de victoire, à Paris. Et pour cause, puisque le double tenant du titre, Tadej Pogacar domine le cyclisme mondial , depuis l’extension de son contrat jusqu’en 2027 et pour près de 6 millions d’euros brut par saison. Il devance sur le podium, un ancien quadruple vainqueur qu’est l’Anglais Chris Froome et la recrue Slovaque du team TotalEnergies, Peter Sagan .

Wout Van Aert le plus proche de la moyenne du top 10 de la course

En moyenne, un coureur du top 10 des plus hauts salaires du Tour de France 2022 (à voir en images et en détails dans la galerie ci-dessus), gagne, selon nos observations à Sportune , près de 3 millions d’euros brut la saison. Wout Van Aert, avec Pogacar , l’autre grand bonhomme du début de la course, est celui qui s’en approche le plus, chez Jumbo Wisma. Ces salaires se complètent toute la saison, par les primes gagnées en course ; sur la course d’ASO, l’enveloppe distribuée est de 2,282 millions d’euros , dont un demi-million reviendront au porteur final du maillot jaune.

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Tour de France 2023 : combien sont payés les coureurs ?

Ce samedi 1ᵉʳ juillet va signer le début du tour de France. Il démarrera à Bilbao en Espagne et aura lieu jusqu’au dimanche 23 juillet. Quels sont les salaires des coureurs de l’une des plus célèbres courses cyclistes ? On vous dit tout !

À lire aussi : Kylian Mbappé, Hugo Lloris : Quels sont les salaires des joueurs de l’équipe de France ?

Quel est le montant des primes versées durant le Tour de France ?

Ce samedi 1ᵉʳ juillet, 176 coureurs appartenant à 22 équipes différentes vont s’élancer de Bilbao pour la 110ᵉ édition du Tour de France. L’arrivée est prévue le dimanche 23 juillet à Paris. Si chaque année nous offre son lot de chutes , intéressons-nous au côté financier.

Selon les performances sur l’ensemble du Tour ainsi qu’à chaque étape, les participants ont des primes. Ces dernières s’additionnent à leur rémunération de base qui comprend leur salaire et les revenus liés aux sponsors. C’est bien entendu le classement final qui va donner lieu au versement des plus grosses primes.

La dotation totale du Tour de France 2023 s’élève à environ 2,3 millions d’euros. Le vainqueur va donc recevoir 500 000 euros . Celui qui aura la 2ᵉ place recevra une prime de 200 000 euros et le 3ᵉ aura 100 000 euros. Les maillots vert et à pois empochent 25 000 euros chacun.

À lire aussi : JO de Tokyo : combien gagnent les médaillés français ?

Quel est le salaire d’un coureur professionnel ?

Quant au maillot blanc qui récompense le meilleur coureur âgé de moins de 25 ans, la prime s’élève à 20 000 euros. Outre les primes, combien gagnent les coureurs stars présents au peloton du Tour de France en 2023. Alors que Cristiano Ronaldo est le footballeur le mieux payé en 2023, le cycliste le mieux payé est le Slovène Tadej Pogacar.

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En effet, sa rémunération annuelle brute est de 6 millions d’euros, hors primes. L’autre favori de cette course, Jonas Vingegaard, le dernier vainqueur du Tour de France, fait aussi des mieux payés avec un salaire d’environ 2,5 millions d’euros par an.

L’un des cyclistes les mieux payés de la planète n’est autre que Peter Sagan qui va disputer son dernier Tour de France. Le sportif de 33 ans reçoit un salaire de 5 millions d’euros par an . Si ces sommes vous font tourner la tête, sachez qu’aucun cycliste ne figure dans le classement des 50 sportifs les mieux payés.

À lire aussi : Le saviez-vous : Combien gagnent les arbitres de la Coupe du monde ?

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Tour de France: combien ont gagné les coureurs et les équipes en primes

En remportant le Tour de France 2022, Jonas Vingegaard a empoché 500 000 euros de primes grâce à sa seule victoire finale. Au total, la Jumbo-Visma est la formation qui a amassé le plus de primes au cours des trois semaines de course avec 779 750 euros. Mais l'argent du Danois n'ira pas intégralement dans sa poche.

>> Tour de France: infos et résultats en direct

Dans le cyclisme, les primes récoltées lors des Grands Tours sont partagées entre les coureurs et les membres du staff. Dernière équipe dans ce classement honorifique, Astana - Qazaqstan Team n'a récolté que 15 000 euros. Les performances réalisées en course permettent surtout de renégocier les salaires pour l'année suivante, principale source de revenus pour les cyclistes.

En septembre dernier, Tadej Pogacar prolongeait avec UAE Emirates jusqu'en 2027, touchant près de 6 millions d'euros par saison. Deuxième de la Grande Boucle l'an passé pour sa première participation, Jonas Vingegaard n'a plus la même valeur après son sacre, lui qui est lié à la Jumbo-Visma jusqu'en 2024. Il en est de même pour Wout van Aert, qui a décroché trois étapes et le maillot vert, dont le bail expire la même année que son coéquipier danois.

Le classement des primes du Tour de France, est similaire pour les cinq premières places, au général final. UAE Emirates et Ineos Grenadiers, qui ont placé Tadej Pogacar et Geraint Thomas sur le podium, suivent la Jumbo-Visma. La Groupama-FDJ arrive en quatrième position, comme son leader David Gaudu.

• Tour de France: pourquoi Van Aert n'a pas disputé le sprint sur les Champs-Elysées
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Le classement :

Jumbo-Visma :779 750€ UAE Team Emirates : 322 960€ Ineos-Grenadiers :240 610€ Groupama-FDJ : 143 860€ Bora-Hansgrohe : 95 440€ Alpecin-Deceunincl : 68 630€ BikeExchange - Jayco : 63 170€ Trek-Segafredo : 57 740€ EF Education Easy Post : 57 100€ Arkéa-Samsic : 56 980€ Intermarché-Wanty-Gobert : 50 810€ Quick-Step Alpha Vinyl : 46 430€ Israël - Premier Tech : 43 770€ Cofidis : 40 950€ Bahrain-Victorious: 35 840€ DSM : 32 350€ Movistar : 32 000€ Total Energies : 20 060€ AG2R-Citroën : 19 870€ B&B Hôtels - KTM : 18 540€ Lotto-Soudal : 15 140€ Astana Qazaqstan Team : 15 000€

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• Tour de France 2024

Tour de France 2022 : de 500 000 à... 300 euros ! Combien gagnent les coureurs pendant la course ?

l'essentiel Les 176 partants du Tour de France 2022 vont se disputer le maillot jaune, mais aussi quelques primes pour les meilleurs d'entre eux. Selon les résultats de chaque cycliste, la somme varie et récompense les plus performants.

Les primes de l'édition 2022 restent les mêmes qu'en 2021. Au bout des 21 étapes, les meilleurs coureurs peuvent amasser plusieurs milliers d'euros grâce à leurs exploits sur la route.

Combien gagne le maillot jaune et ceux qui l'accompagnent sur le podium ?

Le vainqueur de la course empoche 500 000 euros , le second 200 000 euros et le troisième remporte 100 000 euros.

Les primes pour le classement général sont distribuées jusqu'au vingtième qui rentre chez lui avec 1000 euros. Le maillot jaune se voit distribuer 500 euros chaque jour qu'il passe en tant que numéro 1 de la course.

A lire aussi : INFOGRAPHIE. Tour de France 2022 : comment reconnaître les coureurs ? Découvrez les 22 équipes et les 176 concurrents

Les grimpeurs et les sprinteurs également recompensés

Le meilleur grimpeur de la Grande Boucle (maillot à pois) reçoit 25 000 euros.  Selon les cols à gravir durant une étape, le grimpeur le plus rapide peut recevoir entre 200 et 800 euros.

Le maillot vert touche aussi 25 000 euros à la fin de la course. Chaque vainqueur du sprint intermédiaire sur une étape gagne 1500 euros, le deuxième 1000 euros et le troisième 500 euros.

L'organisation n'oublie pas les jeunes et les combatifs : le meilleur jeune obtient 20 000 euros sur les Champs-Elysées comme le coureur le plus combatif.

Il faut ajouter les 2000 euros que reçoit le plus combatif sur une étape.

A lire aussi : Tour de France 2022 : départ de la Grande Boucle aujourd'hui, Tadej Pogacar grand favori

Des primes sur chaque étape 

Gagner une étape du Tour de France rapporte 11 000 euros au vainqueur , la prime est dégressive. Ainsi, le montant pour le second est de 5 500 euros et pour le troisième de 2 800 euros. Ces primes s'étalent jusqu'au vingtième l'étape qui lui reçoit 300 euros .

Au total l'organisateur ASO et l'UCI vont distribuer 2 5 millions d'euros de primes du 1 er  au 24 juillet, date d'arrivée des coureurs à Paris.  

A lire aussi : Tour de France 2022 : mais qui peut bien battre Tadej Pogacar ?

La principale rémunération des cyclistes reste les salaires qu'ils perçoivent dans leur équipe et les contrats de sponsoring.

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Bref, on le savait, comme dans la quasi totalité des disciplines les sportifs sont des smicards en CDD à fonction de portage publicitaire. On n'en retient qu'un qui gagne le gros lot, comme à Euromillion, pour faire pédaler tous les autres.!! La plupart ont intérêt d'avoir une qualification ou de bons copains pour trouver un emploi à 35 ans.!! Et même dans le foot, il n'y a que 0,1% de très riches, 0,5 % qui en vivent, et 99,04% qui courent toute leur vie comme des fadas sur la pelouse pour une illusion financière.!!

Après ça, on peut dormir tranquille.

article grotesque, car tous les coureurs sont des professionnels, salariés de leur équipe, avec du reste des montants ridicules en regard de ceux que touchent les danseuses du foutebol, il faut avoir gravi un col pyrénéen pour juger de la différence d'effort, de l'abnégation devant la souffrance pour comprendre ! le Danemark l'a bien compris, l'affluence des spectateurs sur le bord des routes aujourd'hui m'a rappelé l'engouement perçu il y a huit ans déjà dans les campagnes britanniques...

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Combien gagent les cyclistes professionnels ?

• 1.1 Qualité du cycliste à l’embauche
• 1.2 Structure de la rémunération
• 2.1 Classement coureur Tour de France
• 2.2 Gain des leaders
• 3.1 Primes des grandes courses
• 3.2 Primes des classiques
• 3.3 Prime du Critérium du Dauphiné 2020
• 4.1 Salaire minimum en fonction des divisions
• 4.2 Un système de rémunération au mérite
• 4.3 Un statut hors catégorie pour les meilleurs
• 4.4 Classement national

Les mieux côtés comme Peter Sagan ou Christopher Froome sont des millionnaires dans cette discipline. Toutefois, les autres membres du peloton ne sont pas aussi bien lotis, ce qui pourrait titiller votre curiosité sur le salaire d’un cycliste .

Pour mieux comprendre l’origine d’une telle différence, je vous invite à découvrir la base de calcul de leur système de rémunération. Ensuite, je vous donnerai un aperçu du cachet d’un coureur amateur et de celui d’un professionnel. À la fin, je vous ferai connaître les détails sur les gains des professionnels français. Ainsi, vous serez à même d’avoir différents éléments de réponse à vos éventuelles interrogations sur le sujet.

Comment estimer le salaire d’un cycliste ?

Depuis 2018, l’ Union Cycliste International a mis en place une règlementation pour définir un minima concernant le revenu des coureurs. Chaque équipe est tenue de le respecter pour le calcul du salaire d’un cycliste , au moment de poser leur grille. Pour ce faire, le système de rémunération des écuries dépend notamment de différents critères.

Qualité du cycliste à l’embauche

À ce titre, il existe 3 catégories, selon les qualifications du coureur :

• Professionnel : pratique exclusive du cyclisme et tenu de respecter des obligations vis-à-vis de son équipe.
• Moins de 23 ans : âge et durée de contrat définis par l’UCI. Autrement, il est soumis aux mêmes obligations que le professionnel.
• Stagiaire : engagement de courte durée auprès d’un groupe de professionnels.

Structure de la rémunération

En principe, le revenu d’un cycliste se compose d’une base fixe mensuelle et s’évalue en fonction des éléments ci-après :

• Coureur Pro Continental : 30 855 euros brut
• Coureur team WorldTour (Cofidis, AG2R La Mondiale, CCC Team…) : 38 115 euros bruts
• Catégorie du coureur,
• Division de son équipe

Autrement, des primes calculées à partir de la performance individuelle du sportif peuvent s’ajouter à son salaire de base. De la même manière, le résultat collectif de l’écurie est pris en considération dans ce barème. Suite à la pandémie COVID-19, bon nombre de compétitions ont été malheureusement annulées. Par conséquent, la rémunération de certains coureurs a subi des réductions drastiques. De nombreuses formations se sont vues obligées d’appliquer une baisse plus que conséquente allant jusqu’à 70 %, voire 80 % !

Lire aussi : découvrez le métier de coach cycliste

Combien coûte le salaire du cycliste ?

Parmi les coureurs dans le domaine du cyclisme, une vingtaine de professionnels ont touché une rémunération aux environs de 1,5 million d’euros. C’est un revenu très élevé, même si c’est largement inférieur à celui des superstars du football. Je vous convie à prendre connaissance du salaire d’un cycliste , au cours d’une saison.

Classement coureur Tour de France

C’est avec les grandes compétitions, comme le Tour de France, que les professionnels du vélo ont l’occasion de cumuler des primes. En effet, les coureurs perçoivent des dotations supplémentaires à chaque étape. Je vous laisse découvrir le gain des meilleurs cyclistes qui ont participé à ce grand tour.

Le slovaque triple champion du monde confirme ainsi sa place de leader tout en restant aussi populaire : il est le cycliste le mieux payé en 2020. A contrario, au sein d’une équipe belge par exemple, les autres membres de peloton touchent en moyenne 2600 euros bruts mensuels. Une somme dérisoire en comparaison, car elle équivaut à 70 centimes/km.

Gain des leaders

Une poignée d’entre eux domine le paysage du cyclisme en caracolant à la tête des podiums. Au regard de leur gain en 2020, je peux vous soumettre le classement suivant :

• Peter Sagan : 5 millions d’euros
• Christopher Froome: 4.5 millions d’euros
• Geraint Thomas : 3,5 millions d’euros
• Egan Bernal : 2,7 millions d’euros
• Fabio Aru : 2,6 millions d’euros

En plus de leur prime, ces professionnels bénéficient également des rentes proposées par leurs sponsors. Raison pour laquelle vous avez pu relever des différences notables entre les champions et le reste du peloton.

Quel est le salaire du cycliste professionnel ?

Pour calculer son salaire, il faut additionner les primes qu’ils gagnent à chaque victoire pour évaluer la rémunération des leaders dans le cyclisme. Ainsi, si vous souhaitez connaître le salaire d’un cycliste professionnel, je vous conseille de jeter un œil sur leur gain. La grande boucle reste la plus rémunératrice avec plus de 2 291 700 euros distribués en 2019.

Primes des grandes courses

Les compétitions fortement renommées offrent à la base des sommes plus que conséquentes aux vainqueurs de la course. Principalement, la grande boucle, le Giro ou la Vuelta. Je vous propose ainsi de découvrir les primes des grands vainqueurs en 2019 :

• 115 668 euros pour le premier jusqu’à 2 863 euros pour le dernier
• le gagnant touche 11 010 euros
• le deuxième reçoit 5 508 euros
• le troisième perçoit 2 753 euros
• Gain du champion : 150 000 euros.
• 500 000 euros pour le premier
• 200 000 euros pour le deuxième
• 100 000 euros pour le troisième
• 1 000 euros pour le dernier
• maillot vert : 25 000 euros
• maillot blanc : 20 000 euros
• maillot jaune : 500 euros/jour

Primes des classiques

En parallèle de ces compétitions majeures, des épreuves à étapes sont organisées durant la saison. C’est le cas notamment du Paris-Roubais (reconnue comme étant la reine des classiques) ou le Milan-San Remo. Les primes proposées sont toutefois moins conséquentes.

• Vainqueur : 20 000 euros,
• Second : 10 000 euros,
• Troisième : 5 000 euros.
• Gagnant : 30 000 euros
• Dauphin : 22 000 euros
• Troisième : 15 000 euros

Au final, les coureurs participent essentiellement pour la renommée de Paris-Roubais en raison de ses 257 km de parcours. Comme ils sont déjà rémunérés par leur écurie, la coutume veut que la prime soit partagée entre les membres de l’équipe.

Prime du Critérium du Dauphiné 2020

À côté des grands tours, des compétitions du Critérium du Dauphiné font partie des rencontres sportives qui proposent des primes. Malheureusement, cette année en raison des circonstances, il a revu ses gains à la baisse. Habituellement, la récompense avoisine les 100 000 euros, mais en 2020 elle a été révisée à 82 700 euros.

Les primes se décomposent en :

• Classement général,
• Prime des étapes,
• maillot vert
• maillot à pois
• maillot blanc
• classement général par équipe.

Quelle est la grille de salaire du cycliste professionnel français ?

D’après Pascal Chanteur, président de l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP), les membres d’un peloton professionnel français touchent en moyenne 5 400 euros nets. Il a souligné au passage que le salaire d’un cycliste en France équivaut à plus de 15 % du SMIC règlementaire fixé par l’UCI.

Salaire minimum en fonction des divisions

D’après les différentes sources, je suis en mesure de vous affirmer que la plupart des membres de peloton sont payés au SMIC. Toutefois, leur salaire brut/an varie sensiblement selon leur division. Il n’est pas facile de retrouver des informations précises à ce sujet. À titre indicatif, voici les données recueillies en 2014.

• Première division : 34 336 euros,
• Deuxième division : 29 347 euros,
• Troisième division : 20 900 euros.
• Première division : 41 532 euros,
• Deuxième division : 34 882 euros,

Un système de rémunération au mérite

D’une manière générale, les coureurs sont payés à l’année par leur équipe. En principe, pour le monde du cyclisme comme dans toute autre discipline sportive, le système de rémunérations se fait en fonction de l’expérience de chacun. Je vous propose ainsi de découvrir la grille qui se présente comme suit en termes de revenus bruts annuels :

• Débutant : 30 000 euros – 40 000 euros
• Expérimentés : 60 000 euros – 80 000 euros
• Haut niveau : 100 000 euros – 150 000 euros

Un statut hors catégorie pour les meilleurs

À partir du moment où un professionnel a le potentiel de décrocher un titre au cours d’une compétition majeure, sa prime annuelle avoisine les 300 000 euros. S’il fait partie des meilleurs parmi les spécialistes français, il peut gagner entre 500 000 euros à 800 000 euros. Les gagnants des classiques touchent environ 1 million d’euros et les champions sur les grands tours obtiennent jusqu’à 1,5 million d’euros.

Classement national

En se référant au classement des meilleurs coureurs en France, 3 professionnels se distinguent :

• Julian Alaphilippe (considéré comme le cycliste français le mieux payé) : 2,3 millions d’euros.
• Thibault Pinot de la FDJ Groupama : 2 millions d’euros.
• Romain Bardet chez AG2R La Mondiale : 1,7 million

Pour revenir au leader français, voici ses gains lors du Tour de France classés par étapes :

Au final, il a gagné 34 150 euros de prime, sans parler de ses 14 jours de rente en maillot jaune. À laquelle s’ajoutent les 20 000 euros en tant que « Super combatif » et les 50 000 euros encaissés pour la cinquième place. Rien que pour cette année, Julian Alaphilippe a recueilli un total de 111 150 euros, au terme de la grande boucle.

Certes, la rémunération des superstars en vélo est moins vertigineuse comparée à celle de nombreuses disciplines sportives. Malgré tout, différemment des autres univers, il n’est pas évident d’obtenir des données chiffrées précises. Toutefois, le mode de calcul se fonde sur le même principe que celui de l’ensemble des activités professionnelles. Autrement dit, elle est indexée sur des critères basiques tels que :

• Indicateurs de performance
• Expériences
• Capacité de s’intégrer à l’équipe

De la même manière, il y a ceux qui gagnent des salaires mirobolants, tandis que d’autres restent des smicards. Toutefois, il est essentiel de noter que certains individus n’hésitent pas à partager leur prime avec l’ensemble de leur formation. Une tradition propre au monde du cyclisme compte tenu de l’importance de la contribution des membres du peloton dans la victoire. Une formidable cohésion d’équipe qui reste dans une logique d’esprit sportif, bien au-delà de l’intérêt individuel.

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1 réflexion sur “combien gagent les cyclistes professionnels ”.

C’est une misère, si les salaires des coureurs sont comparés à ceux d’autres athlètes de disciplines sportives différentes… Des millions pour les uns et des miettes pour les cyclistes , c’est toujours le même débat. Il y a même des sportifs qui sont beaucoup moins payés que les cyclistes. Nos gouvernants de droite ou de gauche ne semblent pas se soucier de ces problèmes. IL y a qu’à voir le budget consacré aux sports chaque année par le gouvernement, c’est désolant… Bref, l’argent tue le sport et peut même dans certains cas être le vecteur de certaines dérives. Mais que faire ? Face aux très puissants , les petits seront toujours les petits…

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Quel est le salaire des coureurs du Tour de France?

Alors que le tour de france 2023 démarre le samedi 1er juillet prochain du pays basque espagnol, lavenir.net répond à vos questions sur la grande boucle..

• Publié le 29-06-2023 à 04h00

Les revenus des cyclistes professionnels sont connus pour être moins élevés que dans d’autres sports, comme le football. Le salaire varie évidemment en fonction des coureurs, mais voici quelques indices qui devraient vous aider à vous faire une idée.

Il faut déjà savoir que l’Union Cycliste Internationale (UCI) a mis en place un salaire minimum selon le niveau de l’équipe. Le Tour de France, course par étapes la plus prestigieuse du calendrier, est de niveau World Tour , la première division du cyclisme, même si quelques équipes de niveau inférieur sont invitées chaque année.

En World Tour, le salaire minimum est de WorldTour : 38 115 € brut par an , alors qu’il est de 30 855 € brut, en Pro Continental.

Les équipes peuvent toutefois proposer des salaires bien plus élevés pour attirer des coureurs de renom. Ainsi fin 2022 le site spécialisé Total Vélo estimait que Tadej Pogacar était le cycliste le mieux payé du monde, avec 6 millions d’euros par an . Suivaient Chris Froome (5,5 millions d’euros) et Peter Sagan (4 millions d’euros), le premier Belge du classement étant Wout van Aert, 5e avec un salaire brut annuel de 3,2 millions par an.

À cela, il faut cependant encore ajouter les potentiels contrats de sponsoring et les primes de course : celles du Tour de France sont particulièrement intéressantes.

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Tour de France : combien gagnent les coureurs ?

Le 05/07/2021 à 16h37

par La Rédaction

Crédits photos : Capture France 2

Le Tour de France bat son plein. S’ils ne sont pas aussi bien payés que les footballeurs, les cyclistes empochent toutefois un pactole bien mérité pour les efforts qu’ils fournissent. Mais les sommes touchées ne finissent pas complètement dans leur poche.

On ne va pas se mentir. Voir des sportifs parcourir des centaines de kilomètres par jour, à vélo, dans des conditions parfois extrêmes ne fait pas forcément très envie. Si les efforts fournis semblent bien plus importants que les footballeurs, les cyclistes sont pourtant moins payés qu’Antoine Griezmann ou Olivier Giroud . Chaque coureur appartient à une équipe, dans laquelle il est considéré comme salarié. Roselyne Dubois a expliqué dans le Live Toussaint le fonctionnement des salaires sur le Tour de France et chaque détail a son importance. Le vainqueur n’est pas le seul joueur à gagner de l’argent. Sur une étape par exemple, le premier arrivé se voit attribuer la somme de 11 000 euros, 5 500 euros pour le second et ce, de manière dégressive jusqu’au vingtième arrivé, récompensé avec 300 euros. Cette somme peut parfois être gonflée en fonction du type d’épreuve. S’il s’agit d’une épreuve de montagne, franchir un col peut faire gagner entre 150 euros et 800 euros aux coureurs, suivant la difficulté.

500 000 euros pour le gagnant des Champs-Elysées

La couleur des maillots a aussi son importance. Passer une journée avec le maillot jaune fait gagner 500 euros quand le maillot vert et le maillot à pois, caractéristique du meilleur grimpeur, bénéficient de 300 euros. Chaque jour, un classement pour la combativité est également établi. Le vainqueur remporte alors 2000 euros .

L’arrivée sur les Champs-Elysées, ultime étape du Tour de France , est la plus cruciale en terme de salaire. Ce ne sont pas moins de 500 000 euros que le vainqueur se voit attribuer. Les deux suivants gagnent respectivement 200 000 et 100 000, jusqu’à 1000 euros. Le détenteur du maillot vert et celui du meilleur grimpeur obtiennent aussi une prime de 25 000 euros à l’issue de la compétition, celui du maillot blanc, « meilleur jeune de moins de 25 ans », gagne 20 000 euros. Le coureur le plus combatif remporte aussi une prime de 20 000 euros.

Au total, près de 2,3 millions d’euros sont distribués durant le Tour de France . Mais chaque coureur est salarié de son équipe, ce qui signifie que la somme qu’il récolte appartient à l’équipe qu’il représente. L’argent gagné est ensuite redistribué à tous les membres plutôt que de finir dans sa seule poche. On n’en doute pas, ça doit quand même valoir le coup de mouiller le maillot !

• Tour de France

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Quel est le salaire des coureurs du Tour de France?

Alors que le tour de france 2023 démarre le samedi 1er juillet prochain du pays basque espagnol, lavenir.net répond à vos questions sur la grande boucle..

• Publié le 28-06-2023 à 15h00
• Mis à jour le 28-06-2023 à 15h21

Les revenus des cyclistes professionnels sont connus pour être moins élevés que dans d’autres sports, comme le football. Le salaire varie évidemment en fonction des coureurs, mais voici quelques indices qui devraient vous aider à vous faire une idée.

Il faut déjà savoir que l’Union Cycliste Internationale (UCI) a mis en place un salaire minimum selon le niveau de l’équipe. Le Tour de France, course par étapes la plus prestigieuse du calendrier, est de niveau World Tour , la première division du cyclisme, même si quelques équipes de niveau inférieur sont invitées chaque année.

En World Tour, le salaire minimum est de: 38.115€ brut par an , alors qu’il est de 30.855 € brut, en Pro Continental.

Les équipes peuvent toutefois proposer des salaires bien plus élevés pour attirer des coureurs de renom. Ainsi fin 2022 le site spécialisé Total Vélo estimait que Tadej Pogacar était le cycliste le mieux payé du monde, avec 6 millions d’euros par an . Suivaient Chris Froome (5,5 millions d’euros) et Peter Sagan (4 millions d’euros), le premier Belge du classement étant Wout van Aert, 5e avec un salaire brut annuel de 3,2 millions par an.

À cela, il faut cependant encore ajouter les potentiels contrats de sponsoring et les primes de course : celles du Tour de France sont particulièrement intéressantes.

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Les vrais salaires des coureurs du Tour de France

Néo-pros, équipiers, leaders confirmés du Tour de France : la grille des salaires des cyclistes oscille entre 30.000 euros annuels et plusieurs millions.

Par Nicolas Richaud

Le peloton a certains rites et codes qui lui sont propres. Mais comme dans n’importe quelle profession, il existe une grille des salaires. Et ceux-ci sont indexés sur la performance des coureurs, mais aussi sur leur ancienneté ainsi que leur expérience. En bas de l’échelle, on retrouve ceux entrés récemment sur le marché du travail : les néo-pros qui font leurs gammes et « débutent avec un salaire brut annuel compris entre 30.000 et 40.000 euros selon le niveau de l’équipe », confie un observateur du cyclisme, qui préfère rester anonyme, le sujet étant sensible dans le milieu.

Au-dessus, il y a des coureurs qui commencent à avoir de l’expérience et sont de bons équipiers. C’est-à-dire des cyclistes qui remontent les bidons d’eau, protègent leur leader du vent, les replacent en tête du peloton. Ces routiers émargent à des salaires bruts annuels compris entre 60.000 et 80.000 euros.

« Leaders à la française »

Dans la tranche supérieure, gagnant entre 150.000 euros et 180.000 euros, on retrouve des « équipiers confirmés, voire de niveau UCI WorldTour* », et qui sont capables de jouer le même rôle mais sur les plus grandes courses du monde où le niveau est particulièrement relevé. Dans le documentaire, « Le prix de l'échappé » – diffusé fin juin sur France 2 et réalisé par feu Pierre-Henri Menthéour - le coureur français d'AG2R-La Mondiale, Steve Chainel, qui réalise sa 7eme saison chez les professionnels, confie ainsi gagner «  entre 130.000 euros et 180.000 euros annuels (...) suivant les primes  ».

A partir de 300.000 euros bruts par an, ce sont des « coureurs capables de gagner des courses de haut niveau et de peser sur la course », poursuit notre expert. Les coureurs pouvant prétendre à des salaires situés entre 500.000 et 800.000 euros bruts par an sont des « leaders à la française », tels que Sylvain Chavanel ou Thomas Voeckler (qui touchait 750.000 euros par an, contrat d’image compris en 2012, selon le « JDD » ).

Les figures montantes que sont Thibaut Pinot, Romain Bardet, Nacer Bouhanni ou Arnaud Démare - ces deux derniers qui ne font pas encore partie du « Big Four » du sprint mondial (constitué par Marcel Kittel, André Greipel, Mark Cavendish, Peter Sagan) mais collectionnent près d’une dizaine de bouquets par saison - ne devraient pas tarder à faire partie de cette catégorie salariale.

1 million d’euros pour les vainqueurs de classiques

A compter d’un million d’euros et jusqu’à deux millions, se trouvent les coureurs en capacité de gagner des « classiques », des courses d’un jour extrêmement cotées telles que Paris-Roubaix, Milan-San Remo ou Liège-Bastogne-Liège.

Il y a quelques semaines Roberto Amadio - directeur sportif de Cannondale - qui était alors en pourparlers avec Nacer Bouhanni pour discuter de la venue du coureur français dans son équipe., a déclaré : «  De Geyter (ndlr : un agent de coureur) réclame un million d'euros (ndlr : montant annuel brut), plus les charges, soit 1,5 million à l'année (ndlr : dans certains pays les cyclistes ont un statut d’indépendant alors qu’en France, ils sont considérés comme des salariés) pour Bouhanni (…) Le tarif d'un vainqueur de classiques. Nous étions prêts à mettre 700.000 à 800.000 euros mais pas davantage.  »

En 2011, Tom Boonen – quadruple vainqueur de Paris-Roubaix et triple vainqueur du Tour des Flandres – touchait ainsi 1 million d’euros, « mais vu son palmarès depuis, ses revenus actuels doivent plutôt tourner de 1,5 million d’euros par an », précise notre source.

Grands tours

Enfin, à partir de deux millions d’euros et plus, on retrouve Fabio Cancellara, coureur polyvalent au palmarès extrêmement fourni - trois Paris-Roubaix à son actif, huit étapes du Tour de France, trois Tour des Flandres, un Milan-Sanremo - avec 2 millions d’euros d’émoluments par an. Il y a aussi les vainqueurs potentiels de grands Tours. A l'image de Vincenzo Nibali, qui a déjà remporté le Tour d’Italie et d’Espagne et fini troisième d’un Tour de France, et qui percevrait un salaire annuel de 4 millions d’euros .

Comptant cinq grands tours - dont deux Grandes Boucles - sur son CV, Alberto Contador touche 2,8 millions d’euros par an, sans compter son contrat avec un fabricant de cycles qui le paie 2 millions d’euros chaque saison. Pour Chris Froome, dernier en date à avoir rallié les Champs-Elysées avec le maillot jaune sur le dos, le site spécialisé « Cycling Weekly » avançait l’an dernier la somme de 4 millions d’euros par an.

Se trouvent aussi, à ce niveau de salaire des coureurs qui, en plus d’être très performants, sont très médiatisés tels que Peter Sagan ou encore Mark Cavendish. Ce dernier touche 2,4 millions d’euros par an, alors que le Slovaque était en négociations, ces derniers mois, avec plusieurs équipes pour un salaire annuel allant de 3,3 millions d’euros à 4 millions par an.

5.400 euros nets en moyenne pour un coureur français

Mais ces niveaux de salaires, astronomiques, ne concernent qu’une minorité de coureurs. En 2012, l’Union cycliste internationale (UCI) estimait que les coureurs des équipes constituant « l’UCI WorldTour »** percevaient en moyenne 264.000 euros bruts par an. Un montant tiré vers le haut par les salaires des hauts dignitaires du peloton qui courent tous sous le maillot d’équipes classées dans cette catégorie.

« E n France, le salaire moyen dans le peloton professionnel français est de 5.400 euros nets », confie Pascal Chanteur président de l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP). A titre de comparaison, le salaire moyen des footballeurs de Ligue 1 tourne autour de 35.000 euros nets par mois , soit près de 540.000 euros bruts annuels. Pascal Chanteur rappelle que « le salaire minimum réglementaire des coureurs français est de 15% plus élevé » que le SMIC du peloton dont le montant a été fixé par l’UCI.

Des « smicards » sur le Tour de France

Dans le détail, un néo-pro français percevra au minimum 34.336 euros bruts par an dans une équipe de première division, 29.347 dans une équipe de deuxième division, et 20.900 dans une équipe de troisième division. Un coureur bénéficiant lui du statut professionnel touchera respectivement 41.532, 34.882, et 20.900 euros bruts annuels dans ces mêmes catégories.

Dans certaines équipes, l’intégralité des cyclistes est payée à ce niveau-là. « C hez nous, tous les coureurs sont au SMIC », confie Jean-Charles Canonne, président de Roubaix Lille Métropole (RLM), club professionnel de niveau « Continentale » (équivalent de la troisième division).

D’après notre source, la grande majorité des coureurs d’une équipe comme Bretagne-Séché Environnement (classée en deuxième division et qui participe au Tour de France) touche le salaire minimum. Fin novembre, le grimpeur Brice Feillu (vainqueur d’une étape de la Grande Boucle en 2009 et qui y participe cette année), s’était engagé dans cette équipe pour une année, " avec un salaire de néo-professionnel ", selon les dires du directeur sportif Emmanuel Hubert qui confiait, début juillet, au « Parisien » que dans son équipe, l’échelle des salaires est comprise entre 3.000 et 10.000 euros mensuels.

Des « smicards » font donc partie du peloton sur la Grande Boucle. Le fait n’est pas neuf, loin de là. Comme le rapporte Fabien Conord dans son livre « Le Tour de France à l’heure nationale »***, Charles André Chaumont (un militant socialiste) écrivait déjà en 1973 : « Pour un Bobet, un Anquetil ou un Poulidor pour qui le vélo fut un instrument de réussite sociale, combien de travailleurs au rabais terminant le Tour avec 500 ou 1.000 francs en poche ? ».

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*Catégorie comprenant les courses les plus prestigieuses et où le niveau est donc le plus relevé. Parmi elles, on retrouve notamment le Tour de France, d’Italie et d’Espagne. Mais aussi des courses par étapes (Dauphiné Libéré, Paris-Nice, Tour du Pays basque, Tour de Romandie), ainsi que des courses d’un jour (Milan-San Remo, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Grand Prix cycliste de Montréal).

** Il existe plusieurs catégories dans lesquelles sont classées les équipes. La première étant l’UCI WorldTour où on compte les principales écuries parmi lesquelles les équipes françaises Europcar, Fdj.fr et AG2R la Mondiale. En dessous, se trouve la catégorie « Continentale Pro » où on compte notamment les teams français Cofidis et Bretagne-Séché Environnement. Puis la catégorie « Continentale » avec notamment les équipes françaises que sont Roubaix Lille Métropole, La Pomme Marseille, ou BigMat-Auber 93 qui ont un statut professionnel.

***Editions Presses universitaires de France (PUF)

**** Article s’intitulant « La Grande Boucle, société de classes » paru en 1973 dans « L’Unité », périodique socialiste.

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Le salaire des coureurs cyclistes, leaders et équipiers du Tour de France

Vous seriez surpris de savoir à quel point les salaires ne sont pas égaux en cyclisme. Les leaders du peloton perçoivent un salaire parfois bien plus élevé que la majorité des autres coureurs cyclistes professionnels. On passe en revue le salaire des coureurs cyclistes du Tour de France.

Un salaire en fonction de critères

Comme partout ailleurs, le salaire d’un coureur cycliste est calculé en fonction de plusieurs facteurs. Aussi bien l’ ancienneté , que les indicateurs de performances et autres capacités . Bien sûr, il existe des coureurs cyclistes qui sont de véritables stars (à l’image de Christopher Froome ou Vincenzo Niballi pour ne citer qu’eux). Ces derniers touchent, respectivement, 5 et 4 millions d’euros bruts chaque année . Vient ensuite des coureurs qualifiés de potentiels vainqueurs de grands tours et autres classiques, qui gagnent, en moyenne plus d’un million d’euros bruts à l’année .

Le rapport de force entre coureurs professionnels et équipes

Comme dans un travail des plus classiques, le niveau de salaire est calculé grâce à ce rapport de force entre les coureurs et les employeurs . Cela se porte donc au mieux lorsque de nouvelles équipes sont créées, ou que de nouveaux sponsors s’affichent fièrement. Parfois les salaires des coureurs cyclistes peuvent être multipliés par deux dans ces conditions. Mais malheureusement pour les plus grandes stars, l’inverse peut également être vrai. Un coureur de renom, s’il venait à perdre son équipe, peut rester sur la touche . Sans nouvelle équipe pour l’accueillir.

Une moyenne de 5 700 euros de salaire pour un cycliste professionnel

Un coureur cycliste touche, en France, une moyenne de 5 700 euros nets, chaque mois . À noter également que ce sont les équipiers capables de faire basculer une course pour son leader qui sont les mieux rémunérés. Un coureur capable de gagner des courses quand il n’aide pas son leader sera également rémunéré plus qu’à l’accoutumer. Un tel coureur vaut, au minimum, 300 000 euros bruts par an.

En vidéo, une analyse des salaires des cyclistes pros :

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Tour de France: combien les coureurs sont-ils payés?

Actualité . tous les coureurs qui arrivent jusqu'à paris touchent une prime de 1600 euros. mais combien gagne le vainqueur du tour de france et quel est le cycliste le mieux payé du peloton.

TOUR DE FRANCE - Thomas Voeckler est le coureur français le mieux payé.

L'Express

Pendant que les salaires des nouveaux joueurs du PSG animent l'actualité, entraînant des réactions d'hommes et de femmes politiques souvent indignés, les coureurs du Tour de France pédalent toute la journée sans s'arrêter. Dur métier.

Si les cyclistes professionnels ne touchent pas autant que les footballeurs, certains gagnent bien leur vie. D'autres, moins. Les rémunérations de ceux qui pratiquent ce sport si exigeant physiquement, mentalement et tactiquement sont souvent méconnues. Alors, combien sont-ils payés?

Partage des primes

Pour 21 jours de course et 3497 kilomètres parcourus, le vainqueur du Tour de France touche un chèque de 450 000 euros. La prime pour le deuxième est de 200 000 euros, celle pour le troisième de 100 000 euros. Si Pierre Rolland , premier français au classement général , conserve sa huitième place jusqu'à Paris, il gagnera 7600 euros.

"Attention, ce n'est pas aussi simple, nuance Romain Feillu, maillot jaune pendant une journée en 2008. En cyclisme, un leader n'est rien tout seul. Alors il partage ses gains avec l'ensemble de son équipe. La prime est divisée en dix parts: neuf pour les coureurs, une pour le staff. Souvent, le vainqueur du Tour laisse même sa part, comme pour remercier ceux qui l'ont aidé à gagner."

Chaque jour, celui qui remporte l'étape est crédité de 8000 euros. La prime pour le meilleur sprinteur du Tour de France est fixée à 25 000 euros. Pareil pour le classement du meilleur grimpeur . Le meilleur jeune, lui, touche 20 000 euros. Des sommes qui seront elle aussi partagées. Ou quand le cyclisme, sport individuel, se met au service du collectif.

Cadel Evans, le mieux payé

En France, le salaire moyen des 168 coureurs professionnels est de 6300 euros. Un chiffre pipé quand on sait que les trois cyclistes tricolores les mieux payés ( Thomas Voeckler , Sylvain Chavanel et Pierrick Fédrigo ) touchent plus de 40 000 euros par mois. Beaucoup, donc, gagnent à peine plus que le Smic.

"Un leader peut toucher dix ou vingt fois plus que son coéquipier, raconte Pascal Chanteur, président du syndicat des coureurs français. Mais globalement, les coureurs du Tour de France gagnent bien leur vie. Ce sont pour les autres que c'est plus difficile. Ils doivent travailler après leur carrière."

Certains peuvent en revanche prendre des vacances à durée indéterminée. L'Australien Cadel Evans, vainqueur du Tour de France l'été dernier , est le cycliste le mieux payé avec plus de trois millions d'euros par an. Loin, très loin de Zlatan Ibrahimovic, la nouvelle recrue du Paris Saint-Germain ...

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Sondage - 67 % des français soutiennent l'expulsion des clandestins vers un pays tiers tel que le rwanda, grande-synthe : la mère d’un des suspects du meurtre de philippe demande de « stopper les représailles », les millionnaires et les smicards du peloton.

Les coureurs gagnent de mieux en mieux leur vie. Surtout les stars: Contador (5 millions d'euros annuels), Schleck (2 millions d'euros) ou Gilbert (1,2 million euros)

Autant l’évacuer d’emblée puisque cela tourne à l’obsession quand on aborde le sujet: les salaires des cyclistes n’ont "rien à voir" avec ceux des footballeurs. À titre d’exemple, la masse salariale globale des 18 équipes ProTour (489 coureurs) est inférieure à celle de la vingtaine de joueurs de l’Olympique lyonnais. Mais cette posture est aussi une arme de défense. Une manière de dire que le peloton conserve ses distances avec le sport business même s’il se convertit doucement à ses mœurs: ruptures de contrat, transferts (du 1erau 15 août) et surtout revenus à la hausse. Selon l’UCI, le salaire moyen de l’élite internationale a plus que doublé en dix ans. Il s’établit aujourd’hui à 218.000 euros brut par an.

+ 22 % en un an

Entre 2010 et 2011, le budget moyen des équipes du ProTour est passé de 10 à 12 millions d'euros. Les salaires ont suivi : + 22 %. "Les coureurs gagnent de mieux en mieux leur vie. La plupart se sont entourés d’agents pour défendre leurs intérêts", dit Paul De Geyter, qui s’occupe notamment du Belge Tom Boonen. Ça n’empêche pas les disparités entre la base – qui gagne entre 40.000 et 100.000 euros par an – et les stars, principales bénéficiaires de cette évolution. Une vingtaine de coureurs toucherait aujourd’hui plus de 1 million d'euros par an : les leaders et les coureurs dont la présence garantit le succès dans les classiques ou sur un grand Tour.

Greg Lemond a donné le ton en 1990 en signant "le contrat du siècle" (1,8 million d'euros) selon Roger Legeay, son directeur sportif chez Z. Vingt ans plus tard, Alberto Contador figure au sommet : il gagnait 4 millions d'euros chez Astana, Saxo lui offrirait 5 millions d'euros aujourd’hui. Les frères Schleck auraient, eux, né- gocié un contrat annuel de 2 millions d'euros chacun dans la nouvelle équipe Leopard. La tendance devrait s’accentuer en 2012 : Philippe Gilbert (1,2 M€ chez Omega) est très courtisé, comme Mark Cavendish (HTC) à qui Sky promet jusqu’à 2 millions d'euros.

Derrière ces chiffres se cache une réalité plus nébuleuse avec des contrats de droit d’image intégrés aux salaires mais non déclarés à l’UCI. Et des revenus additionnels difficiles à déchiffrer : primes d’objectifs fluctuantes d’une équipe à l’autre, contrats personnels (casques, lunettes), participation lucrative à des critériums… Selon une règle tacite du milieu, ces cagnottes sont redistribuées aux équipiers. Sur le Tour, le prize money se monte à 3,2 millions d'euros, dont 450.000 pour la victoire finale.

Il n’y a aucun "millionnaire" dans l’Hexagone. D’abord parce que le peloton français n’a plus de star depuis Richard Virenque, dont les émoluments chez Festina étaient estimés à 1,5 million d'euros. Ensuite, parce que les équipes peinent à s’aligner sur leurs concurrentes étrangères avec des budgets plus serrés et une fiscalité plus contraignante. Dans un marché limité, elles se battent parfois pour arracher un coureur prometteur au risque de le surévaluer, comme pour l’espoir Pierre Rolland (Europcar) il y a trois ans. Au final, la tête d’affiche est moins payée qu’à l’étranger mais le coureur moyen mieux loti. "Beaucoup sont surpayés. Quand ils partent à l’étranger, les équipes essaient de les remettre à leur juste valeur", estime d’ailleurs Anne-Sophie Pescheux, agent de Brice Feillu (Leopard).

750.000 euros pour Voeckler et Chavanel

Deux Français sortent du lot : Thomas Voeckler et Sylvain Chavanel. Le leader d’Europcar, qui a refusé une offre de 800.000 euros de Cofidis l’an dernier, est resté avec Jean-René Bernaudeau pour 420.000 euros mais avec un contrat d’image et divers bonus qui lui permettent d’égaler les 750.000 euros annuels de Chavanel (Quick Step). Derrière ces locomotives, on trouve Pierrick Fédrigo, Sandy Casar (400.000 euros chacun à la FDJ) et JeanChristophe Péraud (350.000 euros chez Ag2r).

Ces salaires peuvent être réajustés selon les performances. "Un coureur peut multiplier son salaire par dix d’une année sur l’autre. Mais j’ai aussi vu l’inverse après une saison sans résultats", raconte Paul De Geyter. Grâce à son bon Giro (4e ), John Gadret (Ag2r) sera aligné sur Péraud. Ré- compense pour un coureur qui a préféré prolonger en France alors que Katusha et Liquigas lui proposaient plus.

"Le Tour à 2.000 euros par mois!"

La moyenne du peloton français s’établit à 7.000 euros brut par mois (contre 45.000 euros en Ligue 1). C’est moins que le salaire moyen du ProTour (12.300 euros), mais plus que celui pratiqué en Continental Pro (5.100 euros), deuxième division dans laquelle les principales écuries nationales évoluent (seule Ag2r a la licence ProTour). En France, les coureurs bénéficient du statut de salariés alors qu’ils sont le plus souvent indépendants à l’étranger. Pas forcément un avantage sur le bulletin de paie, mais la garantie d’un certain confort. "Ils bénéficient des conventions collectives, de mutuelles qui n’existent pas dans les autres pays", explique Pascal Chanteur, président de l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP).

Chaque année, le syndicat des coureurs et les représentants des équipes réajustent les minima. Et ils sont supérieurs à ceux mis en place par l’UCI depuis 2009 : 32.300 euros par an en Continental Pro, 38.500 euros en ProTour. "Ça va dans le bon sens, mais ce n’est pas assez, juge Christophe Moreau, un des Français les mieux payés avant sa retraite en 2010. Le salaire minimum devrait au moins doubler. Ce serait valorisant pour les jeunes et ce ne serait pas scandaleux au vu des sacrifices. Certains font quand même le Tour à 2.000 euros par mois!"

Source: JDD papier

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Tour de France 2023 : les prix versés aux coureurs, une affaire de gros sous à partager

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M ercredi prochain, le coureur qui franchira en premier le col de la Loze marquera 20 points dans la course pour le maillot à pois de meilleur grimpeur. Mais il fera aussi une bonne opération financière : il touchera 5000 euros au titre du prix du souvenir Henri-Desgranges (décerné quand le point culminant de la course est atteint) ; il se rapprochera de la victoire finale au classement de la montagne, qui rapporte 25 000 euros quand le Tour de France est terminé ; et il sera en bonne position pour la...

M ercredi prochain, le coureur qui franchira en premier le col de la Loze marquera 20 points dans la course pour le maillot à pois de meilleur grimpeur. Mais il fera aussi une bonne opération financière : il touchera 5000 euros au titre du prix du souvenir Henri-Desgranges (décerné quand le point culminant de la course est atteint) ; il se rapprochera de la victoire finale au classement de la montagne, qui rapporte 25 000 euros quand le Tour de France est terminé ; et il sera en bonne position pour la victoire d’étape, valorisée à 11 000 euros.

Le Tour de France est la plus grande course cycliste au monde grâce à son plateau prestigieux de coureurs, à l’affluence sur le bord des routes, à son histoire, mais aussi par sa dotation financière. Comme l’an dernier, 2,3 millions d’euros sont distribués pendant trois semaines, soit 800 000 euros de plus que pour le dernier Giro. À titre de comparaison, le vainqueur du Tour touche une prime de 500 000 euros, contre 265 000 euros au vainqueur du Giro et 150 000 euros à celui de la Vuelta.

Saveur collective

Durant ces 21 étapes, tout compte. Ce jeudi, entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais, le coureur qui passera en premier la ligne du sprint intermédiaire empochera 1500 euros. Celui qui passera en tête au sommet du col de la Croix-Rosier recevra 750 euros, comme pour toutes les ascensions de deuxième catégorie. Il y aura aussi un chèque pour les porteurs des maillots distinctifs ou celui qui aura reçu le prix de la combativité.

Tour de France prize money after first week. As ever, NB pro cyclists are salaried so cash prizes are the cherry on top and not the cake. Instead the numbers below can be a proxy for activity/visibility during the race so far... pic.twitter.com/nVMAysD37V — the Inner Ring (@inrng) July 9, 2023

Tous ces chiffres sont publics et, lors des deux journées de repos, l’organisateur ASO fait un point sur ce que chaque équipe a gagné depuis le départ. On parle bien d’équipe, car en réalité, un coureur ne perçoit pas lui-même la prime à laquelle il a droit. La somme est en effet versée au pot commun de sa formation. L’usage veut que lui et ses sept coéquipiers se partagent le pactole amassé tout au long de la course. Les primes et les victoires ont donc aussi une saveur collective.

« C’est une sorte d’usage, une tradition. Ce n’est inscrit dans aucun règlement, explique un agent de coureurs bien implanté. L’esprit consiste à dire que tout le monde participe à la réussite : le train pour un sprinteur, le lieutenant de montagne pour un grimpeur… Souvent, la somme n’est pas partagée en huit mais en neuf, avec la neuvième part qui est dévolue aux assistants et aux mécanos. Les directeurs sportifs et les managers ne sont pas concernés. Les médecins non plus, pour ne pas qu’on puisse dire qu’un docteur a dopé un coureur parce qu’il y trouvait un intérêt financier. »

Les amendes aussi

Cette pratique permet aussi à un leader de s’assurer une forme de loyauté de ses « domestiques », qui triment pour lui permettre de briller. D’ailleurs, une autre coutume prévoit que le vainqueur du Tour de France reverse l’intégralité de son prix à ses équipiers. D’abord parce qu’il touche déjà un gros salaire de la part de sa formation, mais aussi parce que son contrat prévoit souvent des primes et/ou des augmentations selon ses résultats, et que ses succès lui permettront de signer des partenariats bien valorisés avec des sponsors.

Ce sujet de la répartition est généralement abordé en tout début de saison par les coureurs, qui se réunissent et décident de la formule choisie : dans certaines équipes, toutes les primes récoltées durant l’année sont partagées équitablement, même avec les coureurs qui ont été longtemps blessés ; chez d’autres, les primes du Tour de France sont réservées aux coureurs qui ont pris part à l’épreuve. Cette deuxième option est souvent choisie au sein des formations françaises. À l’issue des discussions, les directions sportives et managements des formations sont informées.

Depuis deux ans, une plateforme, mise en place conjointement par l’UCI et le syndicat des coureurs, permet de centraliser les formules choisies par les équipes, les données bancaires des coureurs, et d’effectuer les versements selon les particularités fiscales et sociales de chaque pays. Cette plateforme concerne aussi… les amendes : si un coureur est sanctionné pour avoir jeté un bidon en dehors des zones prévues à cet effet, c’est sur le pot commun de son équipe que 500 euros seront prélevés.

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• Tour de France

Bouhanni réclame 2,7 millions d'euros au Tour de Turquie

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 27 avril 2024 à 10h42

Deux ans après sa chute sur le Tour de Turquie, provoquée par un piéton, qui a failli le paralyser à vie, Nacer Bouhanni, désormais retraité, a décidé de porter plainte contre les organisateurs de la course. Avec son équipe d'alors, Arkéa-Samsic, ils réclament six millions d'euros.

Ce dimanche se termine le Tour de Turquie, et il y a peu de chances que Nacer Bouhanni soit devant sa télévision pour suivre la conclusion de cette course UCI ProSeries. Le coureur retraité depuis la fin de la saison dernière et en effet en guerre contre les organisateurs de la course, à qui il réclame, avec son ancienne équipe Arkéa-Samsic, six millions d'euros au total. La raison de ce conflit judiciaire ? Le 11 avril 2022, alors qu'il participait au Tour de Turquie, le Vosgien avait été victime d'une terrible chute lors de la 2eme étape. Une chute qui n'était pas due à un simple aléa dans le peloton, mais à un piéton présent sur la route et renversé plusieurs coureurs, dont Bouhanni. Dans les colonnes de L'Equipe , l'avocat du coureur et de l'équipe bretonne, Jérémie Assous, assure que l'accident aurait pu être évité. « Sur les images, on constate que le passant déambulait sur la route depuis une dizaine de mètres, bien avant le passage des coureurs et que ni les agents de sécurité ni les véhicules de reconnaissance ne lui ont demandé de se placer sur le trottoir. La piste n'était délimitée par aucune barrière ou ruban, en totale violation du règlement. Cet accident n'aurait jamais eu lieu si l'organisateur avait respecté les normes de sécurité imposées par l'UCI. »

Bouhanni aurait pu se retrouver tétraplégique

Victime d'une fracture de la vertèbre C1 ("à un centimètre près, j'étais tétraplégique", assure-t-il), Nacer Bouhanni a dû porter un corset intégral pendant un mois, et n'a pu reprendre la compétition que neuf mois et demi plus tard. Mais il n'a jamais retrouvé le niveau qui a fait de lui un vainqueur de 70 courses (dont six étapes de Grands Tours), multipliant les abandons et les mauvais résultats, ce qui a conduit à sa retraite fin 2023, à 33 ans. « Cette chute a détruit ma carrière au moment où j'étais de retour presque à mon meilleur niveau , explique l'ancien sprinteur dans le quotidien sportif. Je n'ai ensuite plus jamais été le même psychologiquement et même physiquement sur un vélo. Je n'ai jamais pu retrouver mon niveau après des mois d'arrêt à ne rien pouvoir faire. » C'est pourquoi Nacer Bouhanni et Arkéa-Samsic veulent obtenir une compensation financière. Le coureur réclame 2,7 millions d'euros à la Fédération turque de cyclisme, organisatrice de la course, pour « les souffrances endurées et l'incidence professionnelle », et l'équipe bretonne (devenue Arkéa-Bamp;B Hotels cette année) 4,2 millions d'euros. La formation s'estime en effet lésée car elle a dû payer un salaire conséquent à un coureur qui n'était pas en mesure de faire son métier, et avec un coureur en moins, elle a perdu la possibilité de gagner des points UCI, et donc des places au classement des équipes. Les sommes demandées sont en cours d'analyse par un expert. Affaire à suivre...

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Heureux comme un coureur du Tour de France sur les Champs-Elysées

Inspiration

Paris Côte d’Azur Activités sportives Vélotourisme Villes En famille

Temps de lecture: 0 min Publié le 6 mars 2024, mise à jour le 15 avril 2024

Pour le sprint final du Tour de France, il faut bien la plus belle avenue du monde ! Cependant, cette année, la dernière étape de la célèbre course cycliste se terminera en apothéose le 21 juillet, sur la Promenade des Anglais, à Nice quelques jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Découvrons ensemble ce Tour de France exceptionnel tout en nous attardant sur les arrivées traditionnelles des éditions précédentes.

On vous raconte, comme si vous y étiez ! 3 492 kilomètres dans les mollets et quelque 403 000 coups de pédales donnés en trois semaines… Participer au Tour de France n’est pas une sinécure !

Entre Florence et Nice le 21 juillet prochain, en vue de l’arrivée de la 21e et dernière étape de la grande boucle, le peloton devrait pourtant redoubler d’énergie. Avant de parader sur la Côte d'Azur, les coureurs en auront bavé pour gravir les 27 cols de l’édition 2024, dansant sur leur selle pour se donner de l’élan et serrant ensuite les dents dans les vertigineuses descentes.

La Promenade des Anglais en majesté

De l'Italie aux Alpes, de la Bourgogne à la Champagne, des Pyrénées à l’Occitanie, concentrés sur leur performance, à peine auront-ils profité des si photogéniques paysages de la France, filmés par 100 chaines de télévision.

Mais au bout de l’effort, quelle récompense ! La Promenade des Anglais en majesté, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco. Qui dit mieux ?...

Pour monter sur le podium, avec le soleil couchant et la mer Méditerranée en toile de fond, le gagnant du Tour aura auparavant, comme l’ensemble des coureurs, accompli le traditionnel contre-la-montre .

Long de 34 km, ce dernier demande aux coureurs de parcourir la Corniche reliant Monaco à Nice.

Habitués aux décors de l'Arc de Triomphe et de l'Arche de la Défense, coureurs et spectateurs apprécieront certainement ce nouvel environnement pour une édition d'exception.

Passage dans des paysages inédits pour le Tour

Vu du ciel, le spectacle du peloton s’enroulant tel un long ruban chamarré sur les routes sera magique. Depuis les trottoirs et les bords de route, le long du parcours, l’enthousiasme du public galvanise les coureurs. Nous découvrirons, pour la première fois sur la route du Tour de France, les paysages de Colombey-les-Deux-Eglises, Gruissan ou encore Saint-Vulbas et bien d'autres.

Voir cette publication sur Instagram The Yellow Jersey, a dream for everyone! Le Maillot Jaune, un rêve pour chacun ! #TDF2019 Une publication partagée par Tour de France™ (@letourdefrance) le 17 Mai 2019 à 3 :13 PDT

Habituellement, lors de l'étape finale, les coureurs passent devant le Louvre à Paris. Quasi couchés sur leur guidon, ils filent à une allure folle se moquant des pavés comme des monuments et prestigieuses enseignes alentour. Louis Vuitton, Guerlain, Ladurée et même les Galeries Lafayette au 60 de l’avenue, font partie, entre autres, du décor incroyable de l'arrivée sur les Champs-Elysées.

Parmi le public ou derrière votre écran, c’est vous qui profitez de toutes ces beautés… Heureux comme un spectateur du Tour de France !

En savoir plus :

Tour de France

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Par Redaction France.fr

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Cyclisme : quelles sommes les coureuses du Tour de France 2023 peuvent-elles gagner ?

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Dimanche 23 juillet, 144 coureuses s’élanceront de Clermont-Ferrand pour le Tour de France Femmes 2023. Il est doté d’environ 250 000 euros de primes. C’est environ 9 fois moins que l’ensemble des primes versées aux coureurs du Tour de France 2023, pour une durée seulement trois fois moindre. La gagnante du Tour touchera, quant à elle, au minimum 50 000 €.

Primes versées à l’occasion du Tour de France Femmes 2023

  144 coureuses participeront au Tour de France Femmes 2023 du 23 au 30 juillet 2023. En fonction de leurs performances sur l’ensemble du Tour et au cours de chaque étape, elles pourront se partager 246 380 euros de primes .

La dotation globale du Tour de France Femmes est donc égale, à quelques euros près, à celui de l’année dernière , mais environ 9 fois moins élevée que celui dévolue aux coureurs du Tour de France . Il faut, toutefois, souligner que le Tour de France compte 21 étapes, contre 8 pour sa version féminine.

Les primes les plus importantes récompensent les coureuses les mieux placées au classement général. Ainsi, la gagnante du Tour de France  recevra 50 000 euros. Les deux autres coureuses complétant le podium final le 30 juillet à Pau recevront respectivement 25 000 et 10 000 euros. Les primes versées aux vingt premières coureuses du Tour de France Femmes 2023 sont les suivantes :

• 1 ère  : 50 000 euros
• 2 e  : 25 000 euros
• 3 e  : 10 000 euros
• 4 e  : 8 000 euros
• 5 e  : 4 000 euros
• 6 e  : 3 000 euros
• 7 e  : 2 000 euros
• de la 8 e  à la 10 e : 1 500 euros
• de la 11 e  à la 20 e  place : de 1 000 à 1 200 euros.

Toutes les primes mentionnées dans cet article constituent des minimums : elles peuvent, en effet, se cumuler . Par exemple, une coureuse vainqueure de deux étapes et porteuse du maillot jaune à l’arrivée touchera 58 000 euros.

Les coureuses les mieux placées aux classements des maillots vert et à pois , récompensant respectivement les meilleures sprinteuses et grimpeuses, empochent également des primes.Celles-ci sont les mêmes. Dans ces deux classements, la première empoche, en effet, 3 000 euros, la deuxième coureuse remporte 1 500 euros, et la troisième 1 000 euros.

Le classement du maillot blanc, récompensant la meilleure coureuse de moins de 25 ans, donne, quant à lui, lieu au versement des primes suivantes : 3 000 euros pour la première, 2 000 euros pour la deuxième et 1 000 € pour la troisième coureuse.

Le classement établi à l’issue de chaque étape donne également lieu à des gratifications, allant de 100 à 4 000 euros. Les primes versées en fonction de l’ordre d’arrivée de chaque étape sont les suivantes :

• 1 ère : 4 000 euros
• 2 e : 2 000 euros
• 3 e : 1 000 euros
• 4 e : 500 euros
• 5 e : 400 euros
• 6 e : 300 euros
• 7 e : 240 euros
• 8 e à 10 e : 170 euros
• 11 e à 15 e : 110 euros
• 16 à 20 e : 100 euros

À combien s’élèvent les salaires des coureuses professionnelles ?

Outre les primes versées à l’occasion des épreuves, chaque coureuse professionnelle reçoit un salaire versé par son équipe , ainsi que des revenus liés à divers partenariats. Le détail de la rémunération totale des coureuses professionnelles n’est pas connu, mais certains éléments permettent de la préciser.

L’Union cycliste internationale (UCI) impose, tout d’abord, aux 15 équipes composant le « World Tour », l’élite du cyclisme féminin, de verser aux coureuses un salaire minimum de 32 102 euros par an.

De plus, selon une étude de The Cyclists’ Alliance, une organisation syndicale représentant les cyclistes professionnelles, 24 % des coureuses du World Tour déclaraient gagner, en 2022, entre 60 000 et 100 000 euros et 13 % d’entre elles assuraient toucher plus de 100 000 euros par an.

Hors du World Tour, seules 15 % des coureuses professionnelles déclaraient disposer d’un revenu d’au moins 20 000 euros, ce qui témoigne des écarts de rémunération au sein même du monde du cyclisme féminin professionnel. Enfin, seule une coureuse professionnelle sur deux peut compter sur ses revenus générés par le cyclisme pour vivre .

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