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Tour de France : comment la vitesse des coureurs a évolué depuis 1903

Tour de france 2023.

Le Tour de France 2023 débutera ce samedi 1er juillet à Bilbao (Espagne). La célèbre course cycliste à étapes promet d'être le théâtre d'un nouveau duel entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, les vainqueurs des deux précédentes éditions et principaux favoris. L'an dernier, Jonas Vingegaard (qui avait fini deuxième derrière Pogacar en 2021) a remporté la "Grande Boucle" en affichant une vitesse moyenne de 42,03 km/h - battant le précédent record de 41,65 km/h, établi par un certain Lance Armstrong en 2005 (et depuis tombé en disgrâce).

Si la vitesse moyenne mesurée peut être influencée par la nature du parcours (le Tour était par exemple plus long au début du 20e siècle) ou les progrès en matière d'entraînement et d'équipements, de tels records ne manquent pas d'éveiller quelques soupçons, étant donné notamment la mauvaise réputation qui colle au cyclisme professionnel ces dernières décennies. En effet, de 1998 (année de l'affaire Festina) à aujourd'hui, les deux tiers des vainqueurs du Tour de France ont été impliqués dans des affaires de dopage, et environ la moitié des coureurs montés sur le podium.

Comme le montre notre graphique, des "années folles" du dopage (années 1990) à la décennie 2020, la vitesse moyenne du vainqueur du Tour n'a pas diminué, bien au contraire. Au cours des trente dernières années, on mesure un gain moyen d'environ 2 km/h sur des parcours variant de 3 300 à 3 600 km (en 21 étapes). Que cela soit dû à des facteurs techniques (vélos ultra-léger, entraînement, etc.), à des parcours favorisant davantage la vitesse ou à de nouvelles substances dopantes reste une question à laquelle seuls le dépistage et le temps pourront répondre.

Description

Ce graphique montre comment la vitesse moyenne des vainqueurs du Tour de France a évolué depuis 1903 (par décennie, en km/h).

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Tour de France féminin : Van Vleuten en démonstration, le film de la dernière étape

L'épreuve s'est achevée ce dimanche avec la redoutable montée vers la Super Planche des Belles Filles.

TERMINÉ : Fin du direct le 31 juillet 2022 à 18:06

L’essentiel de la dernière étape

Gagnante de l’étape : Annemiek van Vleuten Gagnante du Tour : Annemiek van Vleuten Maillot Jaune : Annemiek van Vleuten Maillot Vert : Marianne Vos Maillot à pois : Demi Vollering Maillot blanc (jeune) : Shirin van Anrooij Meilleure équipe : Canyon SRAM Racing

La Néerlandaise Annemiek van Vleuten a remporté le renaissant Tour de France Femmes, au sommet de la Super Planche des Belles dimanche, 33 ans après la dernière véritable Grande boucle féminine. Maillot jaune depuis son numéro en solo victorieux la veille au Markstein, la championne olympique du contre-la-montre a enfoncé le clou en s'adjugeant la 8e et ultime étape, en haut de la montée vosgienne.

Annemiek van Vleuten succède à Jeannie Longo au palmarès interrompu depuis 1989. Pour parfaire son sacre d'une deuxième victoire d'étape, la leader de Movistar s'est envolée à six kilomètres du haut de la Planche après une première partie de course incertaine, rythmée par les incidents mécaniques et trois changements de monture.

Signe de la suprématie de la quasi quarantenaire (en octobre), ses rivales de SD Worx et Trek-Segafredo en ont été réduites à accélérer quand la championne du monde 2019 a connu ces soucis avec son nouveau vélo, tout de jaune pour l'occasion, à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée.

Comme la veille, sa compatriote Demi Vollering a été la plus coriace de ses concurrentes. Deuxième de l'étape à trente secondes de la maillot jaune, elle a conforté sa deuxième place sur le podium final, inchangé par rapport à la veille.

La Française Juliette Labous, au pied du podium au départ de Lure, n'a pas été en mesure de boucher ses 49 secondes de retard sur la Polonaise Katarzyna Niewiadoma, troisième de ce Tour de France. Elle lui a même cédé quelques mètres dans le mur final dans la section gravelé de la Super Planche.

Le profil de l’étape

Fin du tour de france.

Toutes les coureuses en lice dans cette dernière étape ont passé la ligne d’arrivée au sommet de la Super Planche des Belles Filles. C’est officiellement la fin de cette première édition du Tour de France Femmes.

Merci de l’avoir suivi avec la rédaction Sport du Figaro.

Canyon SRAM Racing meilleure équipe du Tour de France

L’équipe de Katarzyna Niewiadoma, Pauliena Rooijakkers et Elise Chabbey termine avec le meilleur temps combiné par équipe du Tour de France avec 81h 27' 09''

Shirin van Anrooij meilleure jeune du Tour de France

A 20 ans, Shirin van Anrooij empoche le maillot blanc de la meilleure jeune du Tour de France

Demi Vollering maillot à pois du Tour de France

Avec 42 points, la Hollandaise Demi Vollering est la meilleure grimpeuse de cette première édition du Tour de France Femmes.

Marianne Vos maillot verte du Tour de France

Avec 172 points, la Hollandaise Marianne Vos termine en vert ce Tour de France.

Le dix premières places de l’étapes verrouillées

C.Ludwig, M.Garcia et L.Lippert concluent les dernières places du Top 10 de l’étape au sommet de la Planche.

Evita Muzic deuxième française du Top 10

En plus de Juliette Labous, la Française Evita Muzic termine à la huitième place de ce Tour de France

Les coureuses rejoignent le sommet

E. Longo Borghini et V. Ewers rejoignent aussi le Top 5 à la ligne d’arrivée.

Le Top 5 de cette étape connu

1. Annemiek van Vleuten (Movistar) 2. Demi Vollering (SD Worx), 3. Silvia Persico (Valcar-Travel & Service) 4. Kasia Niewiadoma (Canyon//Sram) 5. Juliette Labous (Team DSM)

Le groupe Labous passe la ligne d’arrivée

K. Niewiadoma (Canyon / SRAM Racing) J. Labous (Team DSM) S. Persico (Valcar) E. Longo Borghini (Trek Segafredo) V. Ewers (EF Education -Tibco) terminent aussi cette dernière étape au sommet de la Super Planche des Belles Filles.

La Française termine 5e de l’étape et 4e du Tour de France.

Annemiek van Vleuten remporte l’étape et le Tour de France

Imprenable depuis hier, la Hollandaise Annemiek van Vleuten (Movistar) termine en tête de cette dernière étape entre Lure et la Super Planche des Belles Filles avec un temps de 3h37'24''.

33 ans après la dernière édition, elle remporte le Tour de France Femmes après deux dernières étapes où elle a dominé tous les débats.

With an average speed of 15.9km/h over the final 1km of La Super Planche des Belles Filles, @AvVleuten seals a second stage victory and the prestigious #MaillotJaune 💛 for the first @LeTourFemmes #TDFF #TDFFdata https://t.co/WPVbgiwPm5

Dernier kilomètre !

Bientôt la fin de cette dernière étape du Tour de France Femmes. Flamme rouge et moins d’un kilomètre de la ligne d’arrivée.

Labous s’accroche

Avec Niewiadoma, la Française tente de suivre le rythme pour garder sa 4e place au général. Le podium se joue dans ce groupe.

Van Vleuten domine les derniers kms

A 3 km de l'arrivée, la Maillot Jaune compte 25 secondes d'avance sur sa compatriote Vollering et plus d'une minute sur le groupe Niewiadoma-Labous.

Moins de 5 km

Il ne reste plus que 4,6 km avant la fin du Tour de France. Van Vleuten accélère dans un petit groupe maillot jaune

Van Vleuten en tête sur la Planche

Elle est inarrêtable ! La Maillot Jaune est en tête sur la Planche des Belles Filles. Garcia tente de s’accrocher

Les coureuses arrivent sur la Planche

La Planche des Belles Filles attend les coureuses avec 1140 mètres.

Moins de 10 km de l’arrivée

Le groupe maillot jaune est à 10 secondes du groupes des poursuivantes.

Les écarts à 16 km

L’échappée possède 55 secondes d’avance sur les poursuivantes.

Le Groupe Maillot Jaune pointe derrière à 01'25"

4 poursuivantes avec Neylan

Bredewold, Buijsman, Demay et Guazzini suivent Neylan et sortent du peloton alors que la dernière ascenscion du Tour se rapproche

Nouvelle attaque de Neylan

L’Australienne de Cofidis retente une nouvelle attaque alors que le peloton se rapproche avec un écart de 55 secondes

L'échappée perd du rythme

Composition de la tête : Garcia, Chabbey, Rooijakkers, R. Markus, Kastelijn, Brown, Lippert, Patiño, Doebel-Hickok et Thomas. Plus que 55 secondes d’avance.

Vollering en tête pour la descente

Comme hier sur le Petit Ballon, la maillot à pois fait la descente en tête après avoir guidé le groupe du maillot jaune pendant une grande partie de l'ascension

Classement du Ballon d'Alsace

Garcia, 10 pts

Rooijakkers, 8 pts

Brown, 6 pts

Markus, 4 pts

Patiño, 2 pts

Chabbey, 1 pt

L’échappée suit Garcia

Le groupe maillot jaune pointe à plus d’une minute. Il ne reste plus que 650m d'ascension sur le Ballon d’Alsace. Mavi Garcia guide l’échappée en faisant le rythme du groupe.

L’attaque de Vollering

Plus qu’un kilomètre avant le sommet et Demi Vollering enchaîne les attaques.

Labous dans le peloton réduit

Elles ne sont plus qu’une petite quinzaine de coureuses dans ce groupe maillot jaune. Toutes les favorites sont en course et bataillent ensemble sur le Ballon d’Alsace, notamment Juliette Labous.

4e changement de vélo pour Van Vleuten

La Maillot Jaune enchaîne les problèmes mécaniques aujourd’hui. C’est son quatrième changement de vélo de la journée.

Evita Muzic accélère le tempo

La 8e du général relance l'allure en tête de peloton. L'échappée compte encore 53 secondes d'avance.

Van Vleuten retrouve le peloton

La Maillot Jaune a repris sa place dans les premières positons du peloton. Il n'y a plus qu'environ 25 coureuses dans le peloton guidée par l’équipe Valcar - Travel & Service.

Place au Ballon d’Alsace

Les coureuses entament les premiers mètres du Ballon d'Alsace.

Vos certaine d’être en vert

Marianne Vos est assurée d’avoir le maillot vert si elle termine cette dernière étape.

Changement de vélo pour Van Vleuten

La maillot jaune est de retour dans le peloton après un changement de vélo

Le peloton se renforce à l’arrière

Un groupe avec maillot vert Marianne Vos et Audrey Cordon-Ragot vient d'opérer la jonction. Son retard sur la tête de course est désormais à 1 seconde et 42 à 58km de l'arrivée. Les coureuses entament une descente au pied du Ballon d'Alsace.

Une première échappée prend forme

Voici le groupe de tête, qui compte une vingtaine secondes d'avance sur le peloton à 66 km de l'arrivée : Leah Thomas (Trek-Segafredo), Paula Patiño (Movistar), Grace Brown (FDJ Suez Futuroscope), Riejanne Markus (Jumbo-Visma), Liane Lippert (Team DSM), Elise Chabbey, Pauliena Rooijakkers (Canyon//Sram), Mavi Garcia (UAE Team ADQ), Yara Kastelijn (Plantur-Pura) et Coralie Demay (St Michel Auber 93)

Classement Côte d'Esmoulières

1. Vollering, 5 pts

2. Rooijakkers, 3 pts

3. Guazzini, 2 pts

4. Neylan, 1 pt

5 points pour Vollering

La maillot à pois, Demi Vollering, qui est passée en tête. La Néerlandaise assoie son leadership dans le domaine. Elle prend 6 points d'avance sur Van Vleuten au classement de la montagne.

De Baat en difficultés

K. De Baat (Plantur - Pura) peine à suivre le rythme du peloton et commence à se faire dangereusement distancée. La championne de Belgique est en difficultés et se retrouve à plus d’une minute.

Pas de prise de risque de la maillot verte

Marianne Vos (Jumbo-Visma) n'a pas pris part au sprint face à l’Italienne Maria Giulia Confalonieri (Ceratizit-WNT).

Attaque de Rachel Neylan

Rachel Neylan (Cofidis) attaque déjà dès les premières pentes de la côte d'Esmoulières (2e catégorie, 2,3km à 8,5%). Plus de 15 secondes d'avance pour la coureuse australienne.

Confalonieri assurée d’être 3ème

Maria Giulia Confalonieri (Ceratizit-WNT) est la seule coureuse à avoir joué le sprint intermédiaire, situé au km 47,4, peu avant le pied de la côte d'Esmoulières. L'Italienne est désormais en tête de l’étape et s'assure de terminer 3e au classement par points.

Les distancées déjà de retour

Le groupe des 22 distancées à l’arrière a déjà rattrapé son retour. Elles sont à nouveau dans le peloton, profitant d’une portion plus plate.

La météo toujours bonne

Il fait très chaud aujourd’hui en Haute-Saône (70) avec près de 30 degrés.

FDJ fait le rythme du peloton

Au km 38, la formation FDJ continue de guider le peloton, tout comme la Maillot Jaune Annemiek van Vleuten (Movistar).

De nombreuses coureuses lâchent déjà

Pas moins de 17 coureuses ne parviennent plus à suivre le rythme haut mis par le peloton. Elles se retrouvent désormais distancées de 40 secondes à 91km de l’arrivée.

Le peloton ralentit la cadence

A quelques kilomètres du sprint intermédiaire, le peloton commence à ralentir avec une vitesse moyenne à 38,8 km/h désormais.

🏁 102 km After 25km, the peloton is still riding together despite numerous attacks. Après 25km, le peloton roule toujours groupé malgré de nombreuses attaques. #TDFF #WatchTheFemmes pic.twitter.com/k2dzvKdmqu

Le rythme continue de croître

Avec la vitesse imposée par l’équipe FDJ, le peloton reste groupé et aucune échappée n’est possible à ce jour.

42,6 km/h de moyenne pour ce début d’étape

Toujours pas d’échappée après une dizaine de kilomètres parcourues. Les 109 coureuses roulet à une vitesse moyenne de 42,6km/h.

Pas d’échappée dans ces premiers kms

Le peloton reste groupé et compact dans ces premiers kilomètres. On a eu le droit à quelques tentatives d’échappées mais rien de bien régulier. Le début d’étape est pour le moment assez calme.

Deux coureuses absentes

Ashleigh Moolman (12e au classement général) est malade et n’a donc pas pris le départ de cette ultime étape du Tour de France. Même constat pour Anna Henderson. Il reste donc 109 coureuses sur les 144 initiales, ce qui fait 25% d'abandons.

C’est parti pour la dernière étape

Les 24 équipe s’élancent dans cette dernière étape du Tour de France reliant Lure à La Super Planche des Belles Filles

Départ fictif

C’est parti pour la dernière étape du Tour de France Femmes. Départ réel prévu à 14h05

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur le Figaro.fr pour suivre le direct commenté de la huitième étape entre Lure-Super Planche des Belles Filles.

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Alain de Mont Chamelly

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Tour de France Femmes : Présentation, programme, parcours et athlètes à suivre

La première édition du Tour de France Femmes sur route a lieu du 24 au 31 juillet, pour huit dont cinq étapes à travers l’Est de la France. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la course.

Après plusieurs éditions sous des noms différents, le Tour de France Femmes a lieu cette année pour la première fois dans sa nouvelle formule, du 24 au 31 juillet.

Le jour de la dernière étape du Tour de France Hommes , dont l’arrivée se situe sur les Champs-Élysées, les femmes se sont élancées de la Tour Eiffel pour la première étape, avant d’arriver également sur les Champs-Élysées, un peu avant les hommes.

Au total, 26 équipes de 6 coureuses tentent de poser leur nom au palmarès de cette épreuve inaugurale.

Olympics.com vous explique tout ce que vous devez savoir sur le Tour de France Femmes.

Le parcours du Tour de France Femmes

Le Tour de France Femmes compte 8 étapes pour 1 033,6 km parcourus au total.

La première étape est la plus courte (81,6 km) et se déroule uniquement dans Paris, avec un départ donné à la Tour Eiffel et une arrivée sur les Champs-Élysées après avoir réalisé 12 tours, un format similaire à la fin de la dernière étape du Tour de France Hommes.

Ensuite, les coureuses se dirigent vers l’Est de la France avec deux étapes de plat, trois étapes au parcours accidenté avec un passage par les Chemins blanc de Champagne , et deux étapes de montagne pour terminer, avec l’ascension de la Super Planche des Belles Filles (7 km de montée à 8,7 %, après 123,3 km de course) comme juge de paix du Tour de France Femmes.

Le programme du Tour de France Femmes

• Étape 1, dimanche 24 juillet, 82 km, plat : Paris Tour Eiffel - Champs-Élysées - Vainqueur : Lorena Wiebes (NED)
• Étape 2, lundi 25 juillet, 136,5 km, plat : Meaux - Provins - Vainqueur : Marianne Vos (NED)
• Étape 3, mardi 26 juillet, 134 km, accidenté : Reims - Épernay - Vainqueur : Cecilie Uttrup Ludwig (DEN)
• Étape 4, mercredi 27 juillet, 127 km, accidenté : Troyes - Bar-sur-Aub e - Vainqueur : Marlen Reusser (SUI)
• Étape 5, jeudi 28 juillet, 176 km, plat : Bar-le-Duc - Saint-Dié-des-Vosges - Vainqueur : Lorena Wiebes (NED)
• Étape 6, vendredi 29 juillet, 129 km, accidenté : Saint-Dié-des-Vosges - Rosheim
• Étape 7, samedi 30 juillet, 127,5 km, montagne : Sélestat - Le Markstein Fellering
• Étape 8, dimanche 31 juillet, 123,5 km, montagne : Lure - Super Planche des Belles Filles

Voir plus de détails sur le parcours du Tour de France Femmes

Les coureuses à suivre sur le Tour de France Femmes

Après une troisième victoire sur le Giro Donne en 2022 (Tour d’Italie Femmes, depuis 1988), Annemiek van Vleuten (Movistar Women) fait figure de grande favorite à la victoire finale. Championne olympique du contre-la-montre à Tokyo 2020 après une terrible chute cinq ans plus tôt aux JO de Rio , la Néerlandaise de 39 ans est toujours au sommet de sa discipline. Cette saison, elle a également remporté Liège-Bastogne-Liège et pointe largement en tête du classement mondial. Surveillez aussi la double championne olympique Marianne Vos , qui a remporté deux étapes sur le Giro cette année.

Si la légende Anna van der Breggen (championne olympique, double championne du monde, quadruple vainqueur du Giro Donne) a pris sa retraite en 2021, sa compatriote de 25 ans Demi Vollering (SD Worx) permet de maintenir les Pays-Bas au rang de nation dominante du cyclisme sur route femmes. Victorieuse sur La course by Le Tour de France (voir plus bas) et Liège-Bastogne-Liège en 2021, ainsi que sur la Flèche brabançonne cette année, elle a prouvé qu’elle était à l’aise sur les courses à étapes avec une victoire sur le Women’s Tour (Royaume-Uni) en 2021 et sur le Tour du Pays Basque en 2022.

L’Italie est l'autre nation forte, avec la numéro 2 mondiale Elisa Balsamo (Trek-Segafredo). Championne d’Italie en 2022 et victorieuse de Gand-Wevelgem , la jeune coureuse de 24 ans a également remporté le titre de championne du monde 2021 et arborera le maillot arc-en-ciel sur les routes du Tour. Elle semble monter en puissance cette saison et sera à surveiller. Marta Cavalli , 24 ans également, deuxième du général du Giro Donne 2022 avec la Flèche wallonne et l'Amstel Gold Race remportées cette saison, sera elle aussi une candidate à la victoire.

Leur aînée italienne Elisa Longo Borghini , 31 ans et 4e mondiale, est une habituée du circuit et désirera accrocher son nom au palmarès de la première édition du Tour Femmes. Cette saison, la médaillée de bronze de la course en ligne de Tokyo 2020 a remporté Paris-Roubaix et le Women’s Tour .

Côté français, Juliette Labous (Team DSM) pourrait créer la surprise et s’inviter dans le top 5 du classement général. Voire un podium ? Pourquoi pas, tant la coureuse de 23 ans affiche une progression fulgurante. Elle a remporté sa première course labellisée World Tour avec le Tour de Burgos en mai dernier (4 étapes), devant sa compatriote Évita Muzic (FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope), mais surtout Demi Vollering, qui a terminé troisième. À l’aise en montagne, la Bisontine a remporté la 7e étape du Giro Donne pour se hisser à la 9e place du classement général finale de l’épreuve.

Il faudra également suivre le parcours de la Belge Lotte Kopecky , qui s’est imposée sur les Strade Bianche et le Tour des Flandres cette saison, terminant également à la deuxième place de Paris-Roubaix.

Voir toutes les équipes du Tour de France Femmes

Comment regarder en direct le Tour de France Femmes

Le Tour de France Femmes est retransmis en direct par France Télévisions, sur RTBF et VRT en Belgique et sur SRG/SRR en Suisse. 

Retrouvez la liste complète des diffuseurs du Tour de France Femmes

Histoire du Tour de France Femmes

La première édition d’une course associée au Tour de France Hommes a lieu en 1955 sous le nom de Tour de France féminin. Une première qui n’est reproduite qu’en 1984 pour six éditions, dont trois remportées par la Française Jeannie Longo , quintuple championne du monde et championne olympique à Atlanta 1996. La course change ensuite de format et de nom pour s’appeler Tour de la CEE féminin, de 1990 à 1993.

Replongez dans le sacre de Jeannie Longo aux JO d'Atlanta 1996 en vidéo

En 1992, elle devient le Tour cycliste féminin, jusqu’en 1998. Puis elle est une nouvelle fois renommée en 1999 : la Grande Boucle féminine internationale. La course disparaît en 2009.

Puis en 2014, elle réapparaît sous le nom de La course by Le Tour de France, une course d’un jour qui intègre le circuit World Tour en 2016. La dernière édition est organisée en 2021.

Le Tour de France Femmes est ensuite créé en 2022, dont la direction de course revient à la championne de France 2012, Marion Rousse.

Les trois Grands Tours historiques ont tous une version femmes, avec le Giro Donne en Italie et le Ceratizit Challenge by la Vuelta en Espagne.

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PARCOURS 2024

TOTAL : 946.3km

Ce sera le premier Grand Départ depuis l'étranger.

Deux étapes en une journée (Dordrecht-Rotterdam puis un contre-la-montre individuel à Rotterdam) seront au programme du mardi13 août.

L’édition 2024 traversera trois pays: Pays-Bas, Belgique et France .

Ardennes, Vosges, Jura et Alpes seront les quatre massifs visités lors de cette édition 2024.

En kilomètres, la distance du contre-la-montre individuel disputé, le deuxième jour, dans les rues de Rotterdam.

Le nombre d’étapes, réparties entre /

• 3 de plaine,
• 2 accidentées,
• 2 de montagne et
• 1 contre-la-montre.

Meurthe-et-Moselle , Moselle, Vosges, Haute-Saône , Doubs, Jura, Ain, Haute-Savoie, Savoie et Isère (inclus dans trois régions: Grand Est, Bourgogne – Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes) seront l es dix départements français dont le peloton empruntera les routes.

Le nombre de coureuses au départ , réparties en 22 équipes de 7 coureuses.

En kilomètres, la distance de la plus longue étape , la 7e, entre Champagnole et Le Grand-Bornand.

En mètres, l’altitude du col du Glandon , franchi lors de la 8e et dernière étape, toit du Tour de France Femmes avec Zwift2024.

En mètres, le dénivelé positif de la 8e étape , celle qui proposera les plus dures ascensions lors de cette 3e édition.

En mètres, le dénivelé positif total de l’épreuve.

Au total 250 000 € seront attribués et mis en jeu pour les équipes et les coureuses dont 50 000 € à la vainqueure du classement général individuel final.

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Tour de France Femmes 2022 : notre présentation de la 1re édition

Le parcours

1 re étape – dimanche 24 juillet 2022 : paris/tour eiffel > paris/champs-élysées (81,6 km).

Alors que les hommes concluent par un critérium, les femmes démarrent leur Tour de France… par la même chose. Après un départ au pied de la Tour Eiffel pour faire chauffer les jambes, le peloton s’élancera sur le circuit traditionnel autour des Champs-Élysées pour onze tours de 6,8 kilomètres avec, comme principale difficulté, la montée pavée vers le rond-point de l’Étoile. Un long faux-plat montant qui fera même l’objet du premier grand prix de la montagne au bout du neuvième tour ! Deux sprints intermédiaires viendront également mettre du piment sur ce circuit que les femmes ont déjà parcouru lors des trois premières éditions de La Course by le Tour, le désormais ancêtre de ce Tour de France Femmes, version ASO. Les sprinteuses seront attendues au bout de ces 80 premiers kilomètres de course, avec un sprint en faux-plat montant et sur des pavés sur la plus belle avenue du monde.

Départ fictif : 13h30 sur la place de Varsovie à Paris Départ réel : 13h40 sur le rond-point des Champs-Élysées à Paris Arrivée : entre 15h27 et 15h37 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris

Les difficultés du jour : Km 62,4 – 4e cat. : Charles de Gaulle-Étoile

2 e étape – Lundi 25 juillet 2022 : Meaux > Provins (136,4 km)

Les sprinteuses seront à nouveau à l’honneur sur cette seconde étape à travers la Seine-et-Marne, sur les plateaux de la banlieue parisienne. L’étape ne dévoilera pas de grande difficulté, mais les plus rapides du peloton devront être attentives aux derniers kilomètres du circuit local prévu autour de Provins (à parcourir à une reprise). Les buttes de quelques centaines de mètres vont s’enchaîner dans les vingt derniers kilomètres et le dernier kilomètre sera même en faux-plat montant avec une pente qui atteindra jusqu’à 4%. Il faudra donc être costaude pour franchir la ligne d’arrivée en tête.

Départ fictif : 12h50 sur la route de Vareddes/D405 à Meaux Départ réel : 13h05 sur la D228 à Meaux Arrivée : entre 16h15 et 16h35 sur le Vieux Chemin de Paris à Provins

Les difficultés du jour : Km 16,9 – 4e cat. : Côte de Tigeaux (1,6 km à 4,4% de moyenne)

3 e étape – Mardi 26 juillet 2022 : Reims > Épernay (133,6 km)

Cette journée dans les monts de Champagne annoncent un feu d’artifice, tant les côtes abruptes vont s’enchaîner dans les soixante derniers kilomètres. Le peloton va enchaîner les petites routes sinueuses à chaque approche de difficulté, il faudra donc être attentive dans ce final détonnant. La côte de Mutigny avec ses 12,2% de moyenne fera mal durant près d’un kilomètre et risque de faire exploser le peloton, avant que les plus costaudes tentent de se faire la malle sur le Mont Bernon, au sommet duquel se trouvera un sprint de bonifications pour le classement général. Il restera ensuite trois kilomètres en descente avant le final en montée jusqu’aux hauteurs de Épernay. Cela fera chauffer les cuisses avec 500 m à 8% de moyenne pour conclure.

Départ fictif : 12h50 sur la rue de Mars à Reims Départ réel : 13h00 sur la D9 à Reims Arrivée : entre 16h15 et 16h37 sur la rue des Coteaux à Épernay

Les difficultés du jour : Km 21,6 – 4e cat. : Côte de Trépail (1,1 km à 4,8% de moyenne) Km 78,9 – 4e cat. : Côte de Vertus (750 m à 7%) Km 88,1 – 4e cat. : Côte du Mesnil-sur-Oger (1,6 km à 6,7%) Km 117,8 – 3e cat. : Côte de Mutigny (900 m à 12,2%) Km 129,7 – Sprint bonus : Mont Bernon (1 km à 4,6%)

4 e étape – Mercredi 27 juillet 2022 : Troyes > Bar-sur-Aube (126,8 km)

Le général risque encore d’être bousculé sur ces nouvelles routes vinicoles vers Bar-sur-Aube. Cette étape fera la part belle aux chemins de graviers dans les collines de l’Ource et de l’Aube. Au total, ce sont 12,9 kilomètres de chemins “blancs” qui seront à affronter dans les soixante derniers kilomètres de cette étape. Mais ce ne seront pas que des plateaux… Les côtes vont également s’enchaîner avec six ascensions au milieu de ces routes de campagne, dont un sprint de bonification au sommet de la côte des Bergères (1,7 km à 5,1% de moyenne) à onze kilomètres du but et la côte du Val Perdu (1,8 km à 4%) à seulement cinq bornes de l’arrivée. La suite sera une descente sinueuse jusqu’à Bar-sur-Aube, pour encore corser l’affaire en cas d’arrivée groupée.

Départ fictif : 13h00 sur la place Jean Moulin à Troyes Départ réel : 13h10 sur la route de Verrières/D49 aux Grévottes Arrivée : entre 16h15 et 16h35 sur l’avenue du Général Leclerc à Bar-sur-Aube

Les difficultés du jour : Km 68,1 – Chemin blanc 4 : Chemin blanc de Celles (2 300 m) Km 68,1 – 3e cat. : Côte de Celles-sur-Ource (1,1 km à 8,9% de moyenne) Km 77,3 – 3e cat. : Côte du Val des Clos (900 m à 8,8%) Km 77,4 – Chemin blanc 3 : Chemin blanc des Hautes Forêts (3 200 m) Km 89,3 – Chemin blanc 2 : Chemin blanc du plateau de Blu (4 400 m) Km 98,6 – 4e cat. : Côte de Maître Jean (1,8 km à 4,4%) Km 106,4 – Chemin blanc 1 : Chemin blanc de Vitry (3 000 m) Km 106,4 – 4e cat. : Côte de Vitry (900 m à 6,9%) Km 117,7 – Sprint bonus : Côte des Bergères (1,7 km à 5,1%) Km 121,7 – 4e cat. : Côte du Val Perdu (1,8 km à 4%)

5 e étape – Jeudi 28 juillet 2022 : Bar-le-Duc > Saint-Dié-des-Vosges (175,6 km)

Au vu du profil, les sprinteuses devraient obtenir une nouvelle chance de s’affronter du côté de Saint-Dié-des-Vosges. Cette étape ne sera toutefois pas simple : le peloton féminin parcourra plus de 175 kilomètres, une rareté dans le calendrier actuel. Cette longueur bien plus importante va-t-elle perturber les plans d’un peloton qui dispose de forces numériquement moins importantes ? L’expérience sera en tout cas intéressante.

Départ fictif : 11h45 sur la rue Salvador Allende à Bar-le-Duc Départ réel : 11h55 sur la D935 à Bar-le-Duc Arrivée : entre 16h12 et 16h40 sur le quai Jeanne d’Arc à Saint-Dié-des-Vosges

Les difficultés du jour : Km 61,4 – 4e cat. : Côte de Pagny-la-Blanche-Côte (1,4 km à 5,5% de moyenne) Km 105,5 – 4e cat. : Côte de Gripport (1,3 km à 5,3%) Km 155,2 – Sprint bonus : Col du Haut du Bois (1,5 km à 4,9%)

6 e étape – Vendredi 29 juillet 2022 : Saint-Dié-des-Vosges > Rosheim (129,2 km)

Le peloton file vers l’Alsace à l’occasion d’une étape vallonnée qui peut permettre à des échappées de s’offrir la victoire du jour. La route de Mollkirch, au sommet duquel se trouvera un sprint de bonifications à 28 kilomètres du but, et la côte de Boersch (2 km à 4,4% de moyenne), à moins de dix bornes de Rosheim, peuvent permettre aux explosives de tenter leur chance avant le final plus favorable à un regroupement au sein du peloton. L’arrivée s’annonce par ailleurs très rapide et risque de causer une certaine nervosité si un emballage massif se confirme dans la cité alsacienne.

Départ fictif : 13h00 sur la place Jules Ferry à Saint-Dié-des-Vosges Départ réel : 13h10 sur la Route de Saales/D420 à Remomeix Arrivée : entre 16h18 et 16h38 sur la rue de la Liberté à Rosheim

Les difficultés du jour : Km 19,2 – 4e cat. : col d’Urbeis (4 km à 3% de moyenne) Km 59,7 – 4e cat. : côte de Klingenthal (1 km à 6,1%) Km 67,7 – 3e cat. : côte de Grendelbruch (1,2 km à 8%) Km 101,5 – Sprint bonus : Route de Mollkirch (1 km à 6,4%) Km 120,1 – 4e cat. : côte de Boersch (2 km à 4,4%)

7 e étape – Samedi 30 juillet 2022 : Sélestat > Le Markstein/Fellering (127,1 km)

La première étape de montagne de ce Tour promet un sacré menu : tous les grands sommets des Vosges seront escaladés sur les 80 derniers kilomètres, avec un final en altitude pour compléter la journée. Cela commence par le Petit Ballon, plus abrupt avec ses 8% de moyenne et sa pente irrégulière qui dépasse les 10% dès le pied et à deux kilomètres du sommet. Place directement au moins connu Platzerwasel, qui propose un dernier kilomètre très pentu, à près de 11% de moyenne. Après un premier passage sur la ligne d’arrivée et une descente de près de 30 kilomètres, les grimpeuses affronteront l’ultime ascension du jour, le célèbre Grand Ballon, assez long et de plus en plus raide au fil des 14 kilomètres d’ascension. Après une légère descente, la ligne d’arrivée s’annonce à sept kilomètres du sommet du Grand Ballon. Il faudra donc en garder pour espérer la victoire au Markstein.

Départ fictif : 13h30 sur la rue du président Poincaré à Sélestat Départ réel : 13h40 sur la D35 à Kintzheim Arrivée : entre 17h16 et 17h50 sur la D430 au Markstein

Les difficultés du jour : Km 48,6 – 1re cat. : Petit Ballon (9,3 km à 8,1% de moyenne) Km 65,8 – 1re cat. : Col du Platzerwasel (7,1 km à 8,3%) Km 110,7 – Sprint bonus : Goldebach-Altenbach (4,5 km à 5,6%) Km 119,9 – 1re cat. : Grand Ballon (13,5 km à 6,7%)

8 e étape – Dimanche 31 juillet 2022 : Lure > La Super Planche des Belles Filles (123,3 km)

Voici l’étape-reine de ce premier Tour de France Femmes version ASO, et quelle étape ! Après une première journée montagneuse qui va user les jambes, cette ultime journée dans les Vosges risquent de créer de sacrés écarts. Après un apéritif costaud sur la raide côte d’Esmoulières (2,3 km à 8,5% de moyenne), les coureuses vont enchaîner un long faux-plat montant avant la descente au pied du Ballon d’Alsace (8,7 km à 6,9%), un col qui se veut tout de même régulier. La descente qui suit sera technique et pourra permettre à des spécialistes de prendre de la distance sur le reste du peloton, avant l’arrivée au pied de la Super Planche des Belles Filles, dernière montée du Tour. L’ascension irrégulière proposera un passage de près de 400 mètres à 20% avant le dernier kilomètre sur un chemin de graviers qui proposera également une pente proche des 20%. Les plus explosives, si elles ont gardé de l’énergie après huit étapes intenses, pourront cadenasser le classement général sur cet ultime mur.

Départ fictif : 13h55 sur l’Esplanade Général de Gaulle à Lure Départ réel : 14h05 sur la D18 à Lure Arrivée : entre 17h25 et 17h49 au sommet de la Super Planche des Belles Filles

Les difficultés du jour : Km 52,5 – 2e cat. : Côte d’Esmoulières (2,3 km à 8,5% de moyenne) Km 84,6 – 1re cat. : Ballon d’Alsace (8,7 km à 6,9%) Km 123,3 – 1re cat. : La Super Planche des Belles Filles (7 km à 8,7%)

Les favorites

Classement général.

Enfin, les femmes retrouvent le Tour de France. Après une première expérience en 1955, sur cinq étapes, rapidement avortée malgré les 40 participantes au départ. Après une relance en 1984 pour six éditions marquées par le double succès de l’Italienne Maria Canins et le triple maillot jaune de Jeannie Longo, lors d’étapes disputées avant les hommes. Après une vingtaine d’années sans ambition pour les cyclistes féminines, faute de soutien économique. Après huit éditions de La Course, un ersatz de Tour féminin imaginé grâce à la ferveur autour du cyclisme féminin et la détermination d’activistes désireuses d’enfin apporter une certaine égalité dans le peloton. Le premier Tour de France Femmes, version ASO, peut enfin s’ouvrir ce dimanche pour huit étapes de ce qui s’annonce déjà comme l’épreuve la plus suivie de l’année sur le plan médiatique. Car le Tour est une marque internationale qui porte au-delà des frontières, qu’elles soient physiques ou philosophiques. Tout le monde voit ce qu’est le Tour de France. Alors un Tour féminin, l’image marque directement. Et ce même si le calendrier féminin dispose depuis près de vingt ans du Giro Donne, un Tour d’Italie destiné aux coureuses, et depuis peu, d’une Vuelta qui grandit d’un modèle calqué sur La Course by le Tour à une épreuve par étapes plus complète avec plaine, contre-la-montre et montagne.

Ces épreuves existent, elles font du bien au cyclisme féminin, mais le Tour reste le Tour et offre une autre dimension à ces coureuses. La reconnaissance d’un maillot jaune, cela reste unique dans un sport forgé par les traditions. Alors, qui pour s’offrir ce premier sacre tant attendu ? Sur ce parcours tracé pour les coureuses complètes qui ont une appétence pour la montagne, la récente vainqueure du Giro Donne, qui s’est conclu voici deux semaines à peine, Annemiek van Vleuten (Movistar) fait office de favorite cinq étoiles. La Néerlandaise de 39 ans enchaîne les performances de choix malgré ses nombreuses années au sommet et les multiples blessures qu’elle a dû endurer. Même une fracture du poignet après son succès en avril sur Liège-Bastogne-Liège ne l’a pas empêché de dominer le Giro Donne, après une intense bataille sur les cols abruptes d’Italie. Van Vleuten est la n°1 mondiale et peut rêver d’un premier titre sur ces routes, surtout vu son tempérament offensif et sa capacité à se dépasser sur tous les terrains.

Sa principale rivale sera italienne : déjà deuxième sur le Giro Donne, Marta Cavalli (FDJ Suez Futuroscope) a les capacités pour faire craquer ses rivales en montagne. Il lui faudra maintenir le rythme sur les étapes plus piégeuses, mais cette année, elle semble avoir passé un cap dans la gestion de ces passages délicats. À 24 ans, elle est l’une des leaders du peloton pour ces courses de costaudes. Elle bénéficiera en prime de l’appui de la Danoise Cecilie Uttrup Ludwig , expérimentée et à l’aise en montagne, et de l’Australienne Grace Brown , spécialiste des offensives et capable de perturber les plans des autres formations en chasse du jaune. Autre Italienne attendue aux avant-postes, Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) a connu pour sa part un Giro Donne plus compliqué, piégée sur l’étape de Cesena, celle qui a creusé l’écart avec le podium final. Elle a pourtant su remonter la pente sur les dernières étapes de montagne, confirmant un retour en puissance qui la propulse parmi les favorites de ce Tour de France Femmes. Surtout avec Leah Thomas et Ellen van Dijk pour la suppléer.

Troisième du Giro Donne, la championne d’Espagne Mavi Garcia (UAE Team ADQ) sera attendue au rendez-vous grâce à son tempérament offensif et ses qualités sur les côtes abruptes. Elle aura fort à faire face aux collectifs présents, mais son statut d’outsider n’est pas volé vu ses qualités. Côté collectif, l’équipe SD Worx fera une nouvelle fois belle figure. La leader annoncée sera bien Demi Vollering , même si la Néerlandaise de 25 ans n’a pas de références encore claires en haute montagne. Elle a toutefois prouvé sur d’autres courses par étapes, comme le Tour du Pays Basque, en mai dernier, qu’elle peut gérer un enchaînement d’étapes très vallonnées. Et ses qualités au sprint seront un atout pour jouer le maximum de bonifications. Avec la grimpeuse Ashleigh Moolman , l’expérimentée Chantal van den Broek-Blaak et la rouleuse Marlen Reusser pour la placer en bonnes conditions, Vollering part avec un sacré avantage.

Au sein de l’équipe BikeExchange-Jayco, l’Australienne Amanda Spratt , éliminée du Giro Donne pour un contrôle positif au Covid-19, sera également une outsider sur ces chemins difficiles, du moins si elle a récupéré de ses symptômes contractés début juillet. Elle pourra compter sur les solides Alexandra Manly , vainqueure du Tour de Thuringe, et Kristen Faulkner , vainqueure de deux étapes du Giro, pour faire la différence sur les routes françaises. Parmi les autres concurrentes à signaler, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon//SRAM Racing) aura une place de choix, toujours battante et prête à l’offensive, avec notamment Elise Chabbey pour l’épauler. Même constat pour la Française Juliette Labous (Team DSM), vainqueure d’une étape de montagne sur le Giro Donne et prête à prendre du galon sur son tour national.

Les sprinteuses

Comme pour le classement général, il se confirme que les coureuses les plus rapides du plateau ont décidé de se donner rendez-vous sur ce Tour de France Femmes pour mener une bataille féroce. Surtout que les chances d’emballage massif ne manquent pas, à commencer par une première étape sur les mythiques Champs-Elysées. Double vainqueure d’étape sur le Giro Donne, la championne du monde Elisa Balsamo (Trek-Segafredo) aura à coeur de briller en arc-en-ciel sur ce Tour de France. Elle pourra compter sur la solide, même pour son jeune âge, Shirin van Anrooij . Son duel avec la Néerlandaise Lorena Wiebes (Team DSM) sera très attendu. Cette dernière a déjà remporté quatorze (!) sprints cette saison, sans compter sa victoire finale sur la RideLondon Classique (dont elle a remporté les trois étapes). Ses quatre récents succès sur le Baloise Ladies Tours confirment sa grande condition et son statut de sprinteuse à battre sur ce Tour.

Toujours à l’affût, Marianne Vos (Jumbo-Visma), 35 ans, aura un statut d’outsider sur ces routes, et pourtant, elle a confirmé avec ses deux succès d’étape sur le Giro Donne que son expérience peut lui permettre de dépasser la hiérarchie attendue. Elle a même renoncé à la fin du Giro, très montagneux, pour concentrer sa préparation sur cette première édition du Tour de France Femmes. La Belge Lotte Kopecky (SD Worx) n’a pas suivi cette même voie. Elle a semblé manqué de vitesse sur les routes italiennes, mais elle reste une concurrente redoutable en cas de sprint massif, plus particulièrement en cas de journée difficile dans les jambes. De même pour la Danoise Emma Norsgaard (Movistar), précieuse équipière de Van Vleuten qui sait se montrer redoutable à l’approche de la ligne dans un peloton lancé à pleine vitesse. Il lui manque un bon sens du placement pour lever encore plus souvent les bras. L’expérimentée Marta Bastianelli (UAE Team ADQ) sera également à suivre, tout comme l’Australienne Alexandra Manly (Team BikeExchange-Jayco), l’Italienne Rachele Barbieri (Liv Racing Xstra) ou encore la Chypriote Antri Christoforou (Human Powered Health).

La liste des partantes : cliquez ici pour découvrir la liste définitive des partantes

Le règlement

Classement général – maillot jaune.

Le classement général se calcule au temps et reprend l’addition des temps réalisés par chaque coureuse dans les 8 étapes, contenu tenu des pénalités et des bonifications en temps. La première de ce classement est récompensée chaque jour par le port du maillot jaune.

Outre ce classement de régularité au temps, des bonifications sont accordées sur les étapes :

• 10, 6 et 4 secondes pour les trois premières coureuses classées sur toutes les arrivées.
• 3, 2 et 1 seconde(s) pour les trois premières coureuses classées sur les sprints bonus situés sur les étapes 3, 4, 5, 6 et 7.

En cas d’égalité de temps, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape disputée.

Classement par points – Maillot vert

Le classement par points est calculé par l’addition des points enregistrés dans les classements de chaque étape. Les points sont distribués différemment selon la difficulté de chaque étape, définie grâce à un barème à découvrir ci-dessous. La première de ce classement porte le maillot vert.

Le barème des points :

• Étapes en ligne sans difficulté particulière (soit les étapes 1, 2, 5 et 6) : les 15 premières coureuses à l’arrivée reçoivent respectivement 50, 30, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points.
• Étapes en ligne de parcours accidenté (soit les étapes 3 et 4) : les 15 premières coureuses à l’arrivée reçoivent respectivement 30, 25, 22, 19, 17, 15, 13, 11, 9, 7, 6, 5, 4, 3 et 2 points.
• Étapes en ligne de grandes difficultés (soit les étapes 7 et 8) : les 15 premières coureuses à l’arrivée reçoivent respectivement 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point(s).
• Sprints intermédiaires (sur toutes les étapes en ligne) : les 15 premières coureuses sur chaque sprint intermédiaire reçoivent respectivement 25, 20, 17, 15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point(s).

En cas d’ex æquo dans un classement d’étape, les coureuses classées sont crédités des points qui leur seraient attribués, divisés par le nombre de concurrentes concernées. Les points ainsi obtenus sont arrondis au demi-point supérieur.

En cas d’égalité de points au classement général, les coureuses sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par points et enfin par le classement général individuel au temps.

Classement de la montagne – Maillot blanc à pois rouges

Le classement de la montagne est calculé par l’addition des points enregistrés au sommet de côtes et cols répertoriés par l’organisation. La première de ce classement porte le maillot blanc à pois rouges.

• Les cols et côtes de 1re catégorie : les 6 premières coureuses au sommet reçoivent respectivement 10, 8, 6, 4, 2 et 1 point(s).
• Les cols et côtes de 2e catégorie : les 4premières coureuses au sommet reçoivent respectivement 5, 3, 2 et 1 point(s).
• Les cols et côtes de 3e catégorie : les 3 premières coureuses au sommet reçoivent respectivement 3, 2 et 1 point(s).
• Les cols et côtes de 4e catégorie : les 2 premières coureuses au sommet reçoivent 2 et 1 point.

En cas d’égalité de points entre deux coureuses, la coureuse ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des cols ou côtes hors-catégorie sera déclarée vainqueure. En cas de nouvelle égalité, on regardera aux places de premier au sommet des cols ou côtes de 1re catégorie, puis de 2e catégorie, puis de 3e catégorie, puis de 4e catégorie. Enfin, éventuellement, on regardera à la place au classement général final au temps.

Classement des jeunes – Maillot blanc

Le classement du meilleur jeune se calcule au temps et reprend l’addition des temps réalisés par chaque coureuse né après le 1er janvier 2000 (soit âgées de moins de 22 ans) dans les 21 étapes. La première de ce classement est récompensé chaque jour par le port du maillot blanc.

Classement par équipes

Le classement par équipes se calcule au temps réalisé par les trois meilleures coureuses de chaque équipe au terme de chacune des 8 étapes de l’épreuve.

Au classement général, en cas d’ex æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipe, puis par leur nombre de places de deuxième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un nombre de places obtenues par l’une ou l’autre permette d’établir leur classement définitif. S’il y a toujours égalité, les équipes sont départagées par la place de leur meilleure coureuse au classement général individuel.

Les délais à l’arrivée

Toutes les coureuses au départ d’une étape du Tour de France doivent terminer chaque étape dans les délais prévus par l’organisateur selon deux critères prédéfinis par le règlement : la difficulté de l’étape et la vitesse moyenne du vainqueur. Voici les différents barèmes proposés :

• Soit le temps du vainqueur + 12% de ce temps
• Soit le temps du vainqueur + 15% de ce temps
• Soit le temps du vainqueur + 18% de ce temps

► Cliquez ici pour télécharger le règlement complet du Tour de France Femmes 2022 en PDF

Le programme TV

• Les six premières étapes en direct sur Tipik et RTBF Auvio dès 14h15 et les deux dernières étapes en direct dès 15h15 sur Tipik et RTBF Auvio
• La première étape en direct dès 13h15 sur France 2 puis les quatre étapes suivantes en direct dès 14h10 sur France 3 et les deux dernières étapes en direct dès 15h15 sur France 3
• Les six premières étapes en direct dès 14h15 sur Eurosport 1, Eurosport Player et GCN+ et les deux dernières étapes en direct dès 15h20 sur Eurosport 1, Eurosport Player et GCN+
• Les six premières étapes en direct sur Één et Sporza.be dès 14h15 et les deux dernières étapes en direct dès 15h15 sur Één et Sporza.be
• Tour de France
• Tour de France Femmes
• UCI Women's WorldTour

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Tour de France Femmes: Wiebes à toute vitesse

• le 28/07/2022 à 18:31

Lecture en 2 min.

Lorena Wiebes s'impose au terme de la 5e étape du Tour de France à Saint-Dié, le 28 juillet 2022

Le maillot jaune du Tour de France toujours sur les épaules de Marianne Vos après la 5e étape à Saint-Dié-des-Vosges, le 28 juillet 2022

Lorena Wiebes remporte le sprint massif de la 5e étape devant le maillot jaune Marianne Vos (3e) à Saint-Dié, le 28 juillet 2022

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Déjà deux étapes dans sa musette en cinq arrivées: Lorena Wiebes, sans rivale à très haute vitesse, a plié au sprint la 5e étape du Tour de France Femmes jeudi à Saint-Dié-des-Vosges pour signer un doublé après son succès inaugural à Paris dimanche.

La finisseuse n'a laissé aucune chance à la concurrence, ni la championne du monde italienne Elisa Balsamo (2e), ni la maillot jaune Marianne Vos (3e), incapables de la suivre dans l'emballage final.

"Je me suis sentie forte dans le sprint et je suis ravie de l'emporter après cette longue étape", a réagi la Néerlandaise de l'équipe DSM.

"C'était la plus longue course que j'aie jamais faite. Et en comptant le départ fictif, ça devait approcher les 180 kilomètres, a-t-elle calculé. Je n'ai même jamais fait de sortie pareille à l'entraînement."

Reste qu'après avoir remporté l'étape la plus courte sur les Champs-Elysées à Paris (81,6 kilomètres), Wiebes aura enlevé la plus étirée avec 175,6 kilomètres à avaler entre Bar-le-Duc et Saint-Dié jeudi, plus que lors des derniers Mondiaux (158 km).

Elle démontre, sur la plus grande scène, qu'elle est quasi imbattable en cas de sprint: seule Elisa Balsamo y est parvenue cette année, deux fois seulement. Wiebes affole les compteurs avec ce 17e succès cette saison, le 53e de sa courte carrière (23 ans).

Le maillot jaune du Tour de France toujours sur les épaules de Marianne Vos après la 5e étape à Saint-Dié-des-Vosges, le 28 juillet 2022 / AFP

"Quand Lorena a lancé son sprint, nous ne pouvions plus la revoir, c'était de la puissance brute, a soufflé Marianne Vos. Avec Balsamo derrière, nous sommes seulement battues pour la deuxième et la troisième places."

- Objectif maillot vert -

"Le but est de prendre le maillot vert", a affiché Wiebes, qui talonne Marianne Vos au classement par points. "Et de jouer le classement général avec Juliette (Labous) qui est en très bonne forme", a-t-elle ajouté.

Si Vos, qui a signé un cinquième top 5 en autant d'étapes (2e, 1re, 2e, 5e, 3e) était bien au rendez-vous, plusieurs sprinteuses n'ont pu défendre leur chance en raison d'une chute massive à 45 kilomètres de l'arrivée.

La Belge Lotte Kopecky, retardée puis ralentie par des ennuis mécaniques, a réintégré le peloton trop tardivement et après trop d'efforts. Quant à la Danoise Emma Norsgaard, prise dans l'amas de roues, de cadres et de coureuses transformées en pantins, elle a abandonné, touchée à l'épaule gauche, aux vertèbres et à la tête, selon son équipe.

Avant ces nouvelles images de chute d'une trentaine de coureuses dans le peloton, la journée a été animée par une échappée de quatre baroudeuses contrôlée par DSM et Trek-Segafredo qui ne leur ont laissé qu'un matelas de moins de quatre minutes au plus.

Lorena Wiebes remporte le sprint massif de la 5e étape devant le maillot jaune Marianne Vos (3e) à Saint-Dié, le 28 juillet 2022 / AFP

Les deux dernières rescapées, la Française Victoire Berteau et la Chypriote Antri Christoforou, ont été avalées à moins de trois kilomètres de la ligne après une centaine passée à l'avant.

S'il leur reste de l'énergie, elles pourront retenter leur chance vendredi, sans doute la dernière chance de celles qui ne visent pas le classement général. Le peloton repart de Saint-Dié-des-Vosges pour rejoindre Rosheim après 129 kilomètres d'un parcours pour puncheuses, dernière fenêtre avant le week-end vosgien.

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Tour de France Femmes : Cécilie Uttrup Ludwig remporte la 3e étape, Marianne Vos conserve le maillot jaune

• Rachel Noël ,
• Flavien Groyer
• France Bleu Champagne-Ardenne ,
• France Bleu ,
• France Bleu Poitou

La 3e étape ce mardi sur les routes de Champagne entre Reims et Epernay a été remportée par Cécilie Uttrup Ludwig. Au programme 133,6km et plusieurs côtes. Marianne Vos conserve le maillot jaune.

La championne du Danemark Cecilie Uttrup Ludwig s'est imposée au sprint devant la maillot jaune Marianne Vos dans la troisième étape du Tour de France Femmes mardi à Epernay. 

La Champagne était le théâtre de cette 3e étape du Tour de France Femmes 2022. Parmi les difficultés du jour, 4 côtes mais aussi un sprint à la toute fin de ce parcours de 133,6km entre Reims et Epernay. 

L'essentiel

• Cécilie Uttrup Ludwig remporte la 3e étape entre Reims et Epernay
• Marianne Vos conserve le maillot jaune
• L'Italienne Marta Cavalli a été contrainte à l'abandon la veille après une violente chute. Il y avait 136 coureuses au départ de cette 3e étape.
• Notre dossier Tour de France Femmes 2022

Les maillots à l'arrivée de la 3e étape 

• Maillot jaune : Marianne Vos (Jumbo Visma)
• Maillot à pois : F.Gerritse
• Maillot vert : Marianne Vos
• Maillot blanc (meilleure jeune) : J.De Wilde

Revivez la 3e étape

17h00 : Merci d'avoir suivi ce direct. On se retrouve demain mercredi pour la 4e étape de ce Tour de France Femmes entre  Troyes et Bas-sur Aube. Le parcours complet est à retrouver ici.

16h55 : Autre coureuse qui a le sourire, Marianne Vos qui est toujours en jaune. Elle a 16 secondes d'avance au classement général sur sa première poursuivante Silvia Persico. 

La première Française, Juliette Labous est 8e au général avec 1'05 de retard.

16h50 : La joie de Cécilie Uttrup Ludwig à l'arrivée : " Ça a une telle saveur de revanche après la journée de m... de la veille ", a lâché la Danoise, en larmes après cette douzième victoire de sa carrière. " Je n'arrive pas à y croire. J'ai gagné une étape du Tour de France ", a-t-elle ajouté très émue.

Quand on regarde le replay, il y a de quoi être impressionné.

16h35 : Le top 5 à l'arrivée

1. Cecilie Uttrup Ludwig (FDJ Suez Futuroscope) 2. Marianne Vos (Jumbo-Visma), +2'' 3. Ashleigh Moolman-Pasio (SD Worx) 4. Silvia Persico (Valcar-Travel & Service) 5. Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo)

16h29 : Victoire de la danoise Cécilie Utturp Ludwig. Marianne Vos conserve le maillot jaune.

16h27 : Passage sous la flamme rouge. Van Vleuten fait la jonction.

16h20 : Dans la côte, Faulkner attaque mais elle contrée. Finalmement c'est Longo Borghini qui passe en tête de ce sprint. La favorite Van Vleuten est distancée par cette accélération.

16h17 : A 7km de l'arrivée, le groupe maillot jaune est revenu sur le groupe de tête. A l'avant de la course, il y a donc un groupe composé de 11 femmes.

16h15 : Au sommet de la côte de la Mutigny, c'est Vollering qui est la plus forte. Elle devance Lippert et Longo Borhini.

16h10 : A l'avant, il reste un groupe de 5 coureuses : Van Vleuten, Moolman Pasio, Persico, Garcia et Longo Borghini.

16h06 : Chute de Vollering et Lippert ! Les deux coureuses qui menaient un groupe de 7 femmes qui s'étaient échappées sont tombées dans un virage. 

16h00 : Après le passage à Epernay les coureuses s'engagent sur l'une des difficultés du jour : la côte de Mutigny. Comme hier, il y a des chutes dans le peloton. Amialiusik est reprise juste à l'entame de la côte.

15h48 : A 24km de l'arrivée de cette 3e étape, les coureuses passent pour la première fois la ligne d'arrivée à Epernay. Les 18 derniers kilomètres sont identiques à ceux de l’étape remportée par Julian Alaphilippe en 2019 .

Il faudra gravir la côte de Mutigny (900m à 12,2%) puis le Mont Bernon (1km à 4,6% avec des passages à 14%). Enfin, il faudra enchainer avec les 500 derniers mètres : une pente à 8% de moyenne.

15h45  : Avant d'entamer la côte, le maillot jaune a virtuellement changé d'épaules.

15h38 : Pendant ce temps, la favorite du classement général Annemiek van Vleuten a eu des soucis mécaniques. Elle a compté jusqu'à une minute de retard sur le peloton, mais c'est désormais rattrapé. 

15h33 : A 36km de l'arrivée, Amialisuik compte 30 secondes d'avance sur les italiennes Confalonieri et Borghesi, 40" sur Lévénéez et une minute sur le peloton.

15h19 : La coureuse Alena Amialisuik de Canyon Sram Racing est sortie dans la descente. À 43 km de l'arrivée, elle compte 14" d'avance sur le peloton .

15h15 : Que dit le directeur de course à ses équipes ? Vous voulez le savoir ? Ecoutez les consignes d'un directeur sportif comme si vous y étiez.

15h11 : Du côté de la course, la championne de France Cordon-Ragot qui avait intégré une échapée de trois coureuses a été ratrappée. On est à 49 km de l'arrivée.

15h10 : Sur les routes aussi, nos reporters constatent qu'il y a du monde pour assister à ce Tour de France Femmes.

15h05 : Pendant ce temps à Epernay, où le public attend déjà l'arrivée, il y a déjà beaucoup d'ambiance sur la ligne d'arrivée.

15h00 : L'heure de la deuxième difficulté du jour : la côte de Vertus. La néerlandaise Gerritse récidive et devance Elise Chabbey (Canyon//Sram Racing) dans cette côte à 7%.

14h40 : Comme chaque jour, il y a des invités dans les voitures du Tour. C'est le cas de Jean Rottner, le président de la région Grand Est suit cette étape dans la voiture de la directrice de course, Marion Rousse.

14h30 : l'échappée s'est fait rattraper par le peloton. Le peloton roule à vive allure avec une vitesse moyenne de 41km/h.

14h15 : La course va bientôt arriver à Condé-sur-Marne, au sud-est de Reims. Les habitant de la commune ont mis le paquet sur la déco pour l'arrivée des coureuses. 

14h05 : En tête de la course, une échappée avec deux coureuses, dont la Française Pauline Allin, et Femke Markus.

13h50 : Abandon de la Française Maeva Squiban.  

La vice-championne d'Europe juniors Maeva Squiban avait chutée durant l'étape de lundi, et elle était blessée.

13h40 : C'est la néerlandaise Femke Gerritse qui franchit en tête la première difficulté à la côte de Trépail devant sa coéquipière Femke Markus.

13h25 : Les tentatives d'échappées se multiplient

13h15 : Il y a 136 coureuses au départ ce mardi. Suite à des chutes durant l'étape de lundi, Ally Wollaston (AG Insurance-NXTG) et Amanda Spratt (BikeExchange-Jayco) n'ont pas pris le départ.

13h10 : Si vous ne l'avez plus en tête voici le parcours du jour, avec ses 133km entre Reims et Epernay et ses 4 ascensions, il devrait y avoir du spectacle. 

Pour rappel, voici les 4 ascensions au programme du jour :

• Côte de Trépail (Km 21,6, 4e catégorie, 1km à 5%)
• Côte de Vertus (Km 78,9, 4e catégorie, 700m à 7%)
• Côte du Mesnil-sur-Oger (Km 88,1, 4e catégorie, 1,6km à 6,7%)
• Côte de Mutigny (Km 117,8, 3e catégorie, 900m à 12,

13h00 : Pas la peine de chercher la retransmission télévisée. Elle ne débute qu'à 14h10 sur France Télévision (alors que le Tour femmes part à 13h)🙄

Clic-Clac, on en profite pour faire une belle photo souvenir au pied de la cathédrale de Reims.

12h50 : C'est parti pour la 3e étape de ce Tour de France Femmes. Les coureuses débutent un défilé de 7,4 kilomètres vers la borne du Km 0.

12h45 : Voici le parcours de la journée 

"Je vais accrocher ce maillot jaune dans ma chambre, je vais le regarder, et peut-être que je réaliserai" - Marianne Vos

12h35 : La Néerlandaise Marianne Vos porte le maillot jaune pour ce départ. Ici sa joie après l'arrivée de la 2e étape.

12h30 : A chaque étape son anniversaire. Ce mardi, c'est la Danoise Emma Norsgaard qui fête ses 23 ans. 

12h15 : Le Tour de France Femmes passe quasiment exclusivement dans le Grand Est. A cette occasion, la région Grand Est en a profité pour présenter son plan vélo. Elle veut devenir la 1ère région cyclable de France .

12h00 : A moins d'une heure du départ, il y a du maillot à pois plein les rues de Reims !

11h30 : Sur le Tour, il y a aussi des cyclistes en culottes courtes !

11h00 : Le saviez-vous ? Parmi les évènement sportifs autour des étapes, à midi un parcours de 40 kilomètres autour de la ligne d'arrivée à Epernay dans la Marne. Portrait d'Eline Mairey, jeune cycliste de Montbéliard qui fait partie de la trentaine de jeunes cyclistes sélectionnées pour cette course.

10h55 : C'est le départ de la caravane du Tour ! Composée d’une trentaine de véhicules, la caravane s’arrêtera exclusivement à 8 endroits fixes :

• au départ de Reims à 10h55,
• à Trépail à 11h40,
• à Vertus à 13h13,
• au Mesnil-sur-Oger à 13h28,
• à Cramant à 13h42,
• à Chouilly à 13h53,
• à Épernay à 14h02.

10h30 : A trois heures du départ, il y a déjà du monde sur la ligne de départ à Reims.

9h30 : Sur France Bleu Champagne, le maire d'Epernay, fan de vélo a dit sa joie d'accueillir le Tour de France Femmes. Franck Leroy se souvient de l'édition de 2019 où un Français avait endossé le maillot jaune à l'arrivée. Lui le rappelle c'est un évènement majeur, suivi par le monde entier qui met un formidable coup de projecteur sur les territoires : " Le Tour de France qu’il soit masculin ou féminin, c’est toujours une fête. C’est un évènement populaire majeur, et qui rassemble tous les amoureux du vélo mais aussi des paysages. "

9h05 : Tout le quartier du Boulingrin à Reims est fermé à la circulation. Retrouvez dans cet article les restrictions de circulation.

9h : Bonjour, bienvenue dans ce direct pour vous faire vivre la fête du Tour et les coulisses du départ de la 3e étape à Reims.

Les maillots au départ de la 3e étape 

• Maillot à pois : Femke Markus (Parkhotel)
• Maillot blanc (meilleure jeune) : Maike van der Duin (Le Col-Wahoo)

Les cartes de l'étape

Les horaires de l'étape, le parcours complet du tour de france femmes, marne : l'info en continu, marne : les plus consultés.

Une association alerte sur l'installation d'un réacteur nucléaire dans la Marne

Un homme et une femme tués par balles dans une maison de Thiéblemont-Farémont dans la Marne

La cybersécurité mise en lumière lors de la 7e édition du Hack Secur Reims

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Paris-Roubaix : Kopecky, Wiebes, Berteau… Les favorites de la course féminine

Sous les pavés, la rage. Frustrées l'année dernière par la victoire imprévisible de la Canadienne Alison Jackson ( EF Education-Cannondale) , qui n'a plus levé les bras depuis, les étoiles du peloton féminin retrouvent les pavés du Nord avec les dents longues, samedi 6 avril. Pour sa quatrième édition féminine, l'Enfer du Nord a été rallongé de trois kilomètres (148,5), et empruntera 17 secteurs pavés (29,2 km), entre Denain et Roubaix.

Un terrain de jeu a priori favorable aux flèches de la SD Worx-Protime (Lotte Kopecky, Lorena Wiebes), mais aussi à la légende Marianne Vos (Visma-Lease a bike), sans oublier le collectif de la Lidl-Trek et la Tricolore Victoire Berteau (Cofidis) . Une course à suivre dès 15h15, sur France 3 et france.tv.

Lotte Kopecky : après la pluie...

Sacrée championne du monde en août dernier à Glasgow , après avoir passé une large partie du Tour de France femmes 2023 en jaune , et empilé les succès de prestige (Tour des Flandres 2022 et 2023, Strade Bianche 2022 et 2024, championne de Belgique...), Lotte Kopecky domine le cyclisme féminin depuis plus d'un an. A 28 ans, la Belge de la SD Worx-Protime sera la grande favorite de ce Paris-Roubaix 2024. Et elle l'assume.

" C'est la course que je veux le plus gagner" , a-t-elle annoncé au média belge RTL. Sacrée sur le Tour des Emirats Arabes Unis et les Strade Bianche cette saison, Lotte Kopecky a toutefois été en retrait sur le Tour des Flandres dimanche dernier, elle qui était double tenante du titre. Alors, véritable méforme ou simple accident ?

Lorena Wiebes : la foudre néerlandaise

Longtemps réputée pour sa pointe de vitesse irrésistible, la sprinteuse néerlandaise est en pleine mutation. A 24 ans, la fusée de la SD Worx-Pro Time affiche, depuis la fin de l'hiver, un visage qu'on ne lui connaissait pas : celle d'une chasseuse de classiques. Dernier exemple en date ? Sa victoire lors de Gand-Wevelgem, devant l'expérimentée Elisa Balsamo (Lidl-Trek) et la perle italienne Chiara Consonni (UAE Team ADQ).

Maillon essentiel de l'armada SD Worx-Pro Time, la Néerlandaise aura qui plus est l'avantage d'être moins observée que sa coéquipière Lotte Kopecky. En cas d'arrivée au sprint, Lorena Wiebes sera l'une des favorites sur le vélodrome André-Pétrieux. Mais la liste de sprinteuses de renom s'est allongée cette saison, avec  Chiara Consonni (UAE Team ADQ), Charlotte Kool (Team dsm-firmenich PostNL) ou Emma Norsgaard (Movistar Team), notamment.

Marianne Vos : une anomalie à réparer

Véritable légende du cyclisme féminin, Marianne Vos (Visma-Lease a bike) a un palmarès long comme le bras, avec 250 victoires à son compteur. La dernière date de fin mars, lors d'A travers la Flandre, que la coureuse de 36 ans a enlevée au sprint, devant Shirin van Anrooij (Lidl-Trek). "C'est toujours agréable de gagner une course pour la première fois. Au début du printemps, je n'osais pas rêver de commencer ma saison de cette manière " , a alors savouré la Néerlandaise.

Opérée de l'artère iliaque en août dernier, la triple championne du monde (2006, 2012, 2013) et double championne olympique (2008, 2012) a retrouvé son meilleur niveau, à l'image de son succès lors de l'Omloop het Nieuwsblad en février, course qu'elle disputait pour la première fois. La "Eddy Merckx du cyclisme féminin" arrive donc sur les pavés de Roubaix en pleine forme, elle qui a toujours été favorite dans le Nord, mais qui n'a jamais fait mieux qu'une deuxième place en 2021.

Victoire Berteau : l'espoir tricolore

Côté français, les espoirs reposent principalement sur Victoire Berteau (Cofidis). La championne de France en titre, native de Lambres-lez-Douai, évoluera sur ses terres, elle qui rêve de remporter Paris-Roubaix plus que toute autre course. Sur des pavés annoncés glissants et boueux, sur lesquels elle allait se défouler plus jeune, la Nordiste espère tirer son épingle du jeu avant de replonger dans son rêve olympique, avec l'or en cyclisme sur piste dans un coin de sa tête.

Lidl-Trek : la force du nombre

A l'image de l'équipe masculine, la Lidl-Trek fait figure d'équipe la mieux armée pour les courses d'un jour dans le circuit féminin. Difficile de sortir un seul nom de l'écurie américaine, qui sera emmenée par Elisa Balsamo dans l'Enfer du Nord, ce samedi. A 26 ans, l'Italienne, vainqueure de plusieurs classiques flandriennes dans sa carrière, a gagné en maturité. Récemment deuxième de Gand-Wevelgem, elle a déjà levé les bras deux fois cette saison (Trofeo Alfredo Binda-Comune di Cittiglio et Classic Bruges-La Panne).

A ses côtés, Ellen van Dijk réalise un retour à la compétition très prometteur, après une pause d'un an pour maternité. Il ne manque qu'une victoire à la lauréate du Tour des Flandres 2014 pour valider ce retour à la compétition. La Lidl-Trek pourra également compter sur Lucinda Brand, autre Néerlandaise expérimentée, et troisième à Roubaix en 2022.

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Tour de France 2023 | Avec 41,427 km/h de moyenne, le Tour 2023 est le troisième le plus rapide de l'histoire

Mis à jour 23/07/2023 à 22:46 GMT+2

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Facteur aggravant pour les chutes ou idée reçue? Comment la vitesse moyenne du peloton a évolué ces dernières années

A l’image de Remco Evenepoel , Jonas Vingegaard ou encore Primoz Roglic, plusieurs favoris du Tour du Pays basque ont été pris dans une terrible chute ce jeudi lors de la quatrième étape. Si tous ont échappé au pire, certains sont quand même victimes de plusieurs fractures qui vont bouleverser le calendrier de leur saison.

Au-delà des tracés relevés pour les courses ou de l’amélioration continue du matériel dans le peloton pour rechercher la performance, la vitesse constitue un facteur aggravant sur ces chutes. Et elle n’a eu de cesse d’augmenter depuis 1960 sur le circuit professionnel. En particulier sur les trois Grands Tours (Tour de France, Giro et Vuelta) ainsi que sur les cinq Monuments du cyclisme: Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie.

Philipsen, le plus rapide de l’histoire sur Milan-San Remo

Premier Monument de l’année, la course Milan-San Remo a couronné Jasper Philipsen le 16 mars dernier. Grâce à une vitesse moyenne de 46,11km/h, le Belge a pu devancer ses rivaux Michael Matthews et Tadej Pogacar pour la victoire. Surtout, le coéquipier de Mathieu van der Poel chez Alpecin-Deceuninck est le vainqueur avec l’allure la plus rapide de l’histoire de la classique italienne. Mieux donc, que le précédent record établi en 2023 par Van der Poel avec 45,77km/h en moyenne.

Depuis 1960, et n’oubliant pas les aléas (météo, chute, etc) qui ont pu favoriser la vitesse ou inciter à la prudence, on constate quand même une augmentation globale de l’allure moyenne pour le vainqueur de Milan San-Remo avec un écart, par exemple, de 8,56km/h entre le vainqueur de 2024 et celui de 1975 (Eddy Merckx avec une moyenne de 37,53km/h).

Un Tour des Flandres plus rapide que jamais mais l’écart reste faible

Successeur de Tadej Pogacar au palmarès du Tour des Flandres , Mathieu van der Poel a également battu l’allure du Slovène quand il a remporté son troisième sacre en cinq ans sur la prestigieuse course disputée le 31 mars dernier.

Là encore, les vitesses moyennes des vainqueurs des deux dernières éditions du Tour des Flandres sont les plus rapides de l’histoire. Et l’écart avec les années antérieures se fait lui aussi sentir même s’il reste limité à 5,79km/h de différence par rapport à la vitesse moyenne d’Arthur Decabooter (38,69km/h) lors de sa victoire en 1960.

Malgré les pavés, la vitesse presque toujours au rendez-vous de Paris-Roubaix

A l’heure où la chicane placée juste avant la Trouée d’Arenberg suscite la polémique pour l’édition 2024, Paris-Roubaix reste jusqu’ici le Monument le plus rapide du cycliste en termes de vitesse moyenne. Sauf les exceptions liées à la pluie ou à des chutes massives, l’Enfer du Nord voit le plus souvent les favoris se jouer la victoire à vive allure.

Dylan van Baarle et le toujours favori Mathieu van der Poel ont ainsi remporté le Monument français avec la plus grande vitesse moyenne de l’histoire de la course avec respectivement des allures à 45,79km/h et 46,84 km/h. Mais la différence avec leurs aînés ne semble pas aussi importante. En 1960, Pino Cerami l’emportait en courant déjà à 43,54km/h.

Evenepoel privé d’un triplé historique sur Liège-Bastogne-Liège mais une allure folle

Victime d’une fracture de l’omoplate et d’une fracture de la clavicule, Remco Evenepoel ne pourra pas tenter de remporter un troisième titre consécutif et n’imitera donc pas ses compatriotes Léon Houa et Eddy Merckx . Mais le phénomène de la formation Soudal-Quick Step pourra se réjouir d’avoir été le vainqueur avec la plus grosse vitesse moyenne lors de ses victoires en 2023 (41,21 km/h) et 2022 (41,41 km/h).

Avant lui, les allures sur la classique ardennaise oscillaient entre 38,63km/h et 40,55km/h ces dernières années. Un écart qui se fait encore plus sentir par rapport aux rythmes de course sur la 'Doyenne' des classiques dans le passé. Ainsi, en 1970, Roger De Vlaeminck s’imposait avec une allure de 33,41 km/h soit près de 8km/h de moins que le nouveau 'cannibale' belge du circuit.

Pogacar nouveau roi du Tour de Lombardie mais pas le plus rapide

Victorieux des trois dernières éditions du Tour de Lombardie, Tadej Pogacar est le nouveau roi du Monument italien. Mais le Slovène de l'équipe UAE-Emirates n'est pourtant pas celui qui roule le plus vite de l'histoire malgré ses 40,16km/h de moyenne en 2023.

Avant lui, le Danois Jakob Fulsang (41,63 km/h) et le Néerlandais Bauke Mollema (41,31 km/h) se sont révélés plus rapides que lui en 2020 et 2019. Même notre Thibaut Pinot national a fait mieux que 'Pogi' en 2018 avec ses 40,92km/h d'allure moyenne. Mais à l'arrivée, sur le Tour de Lombardie comme sur les quatre autres Monuments du cyclisme, on constate une augmentation de la vitesse moyenne (hormis faits de courses exceptionnels) de plusieurs kilomètres par heure au fil des décennies.

Les Grands Tours ne font pas exception, la vitesse augmente

Assez logiquement, compte-tenu de la maîtrise toujours plus poussée des gains marginaux et de l'amélioration du matériel, les trois principales courses à étapes de l'année ont connu une augmentation de la vitesse globale du peloton lors des dernières décennies.

Certes, l'écart entre les années 60-70 et les courses actuelles n'atteint jamais les dix kilomètres mais l'augmentation de l'allure est bien là. Et ce, malgré la volonté des organisateurs de rendre les Grands Tours de plus en plus difficiles avec des parcours de toujours plus relevés. Sur les routes italiennes, le Giro a ainsi oscillé entre 34,27km/h lors de l'édition 1965 et 40,83km/h de moyenne en 2020. Mais depuis trois ans, la tendance s'est légèrement inversée avec notamment 39,17km/h de moyenne en 2023.

Malgré les tracés compliqués des dernières années, la Grande Boucle continue de voir sa vitesse moyenne atteindre des sommets. Si le pic de 42,11km/h du Tour de France 2022 a de quoi impressionner, surtout en comparaison avec les 34,91 km/h de l'édition 1975, on constate une augmentation d'environ 4km/h de moyenne entre les années 60 à aujourd'hui.

• "Ça peut finir en château de cartes": le regard de Marc Madiot sur la chicane polémique de Paris-Roubaix
• Paris-Roubaix: pourquoi la chicane avant la trouée d'Arenberg divise tant le peloton
• "Des machines de guerre": après la chute, l'analyse alarmante de Julien Jurdie sur les vélos "optimisés à 110%"

Un écart encore plus important en Espagne où la Vuelta a vu l'allure du peloton gagner près de 7km/h entre l'édition1960 (34,58km/h) et celle de 2023 (41,10km/h). Là encore, l'évolution au fil des décennies a tendu vers cette hausse globale de la vitesse des coureurs.

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Vitesse, matériel, caféine… comment expliquer l’effroyable chute au Tour du Pays basque

Le terrible crash qui a envoyé à l’hôpital trois des favoris du prochain Tour de France n’est pas dû au hasard. Dans leur course effrénée vers toujours plus de vitesse, et dans un peloton à la nervosité accrue, les cyclistes paient les pots cassés.

Dans le cyclisme, on appelle les chutes collectives un strike. Mais celui qui vient d’arriver, ce jeudi 4 avril lors du Tour du Pays basque, va peut-être changer la face de tout le bowling. La chute, à 35,4 km de l’arrivée alors que la course était loin de son emballage, est terrifiante. Une glissade pour avoir pris un virage en descente trop vite et, en une fraction de seconde, les équilibristes du peloton quittent le bitume.

Certains finissent contre des rochers, d’autres dans un ravin en bitume, quand les derniers évitent des arbres par miracle. Et cette fois, les victimes ne sont pas ces anonymes du peloton. D’un coup, trois des quatre favoris du prochain Tour de France se sont écrasés sur le bitume : Jonas Vingegaard , Remco Evenepoel et Primoz Roglic.

Au vu du pedigree des trois stars, dix jours après le crash d’un autre cador, le Belge Wout Van Aert, l’impact est énorme auprès du peloton et du grand public. Le décès dans une descente du Tour de Suisse, en 2023, de l’anonyme Suisse Gino Mäder avait déjà suscité une vague d’émotions. Mais pas encore la réflexion indispensable qui semble émerger ce jeudi soir depuis la chute des ténors du peloton.

« Je ne veux pas risquer ma vie »

Il faut toujours un électrochoc pour marquer les esprits. Et paradoxalement, ce crash des meilleurs est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux au cyclisme. Car longtemps, le seul et immense péril qui a menacé ce sport était le dopage. On ne jurerait pas qu’il a disparu mais un autre danger le menace depuis des années : la vitesse excessive, avec un matériel de plus en plus performant.

Il y a quelques mois, un célèbre retraité du peloton nous prévenait : « Je m’arrête à temps. Cela va beaucoup trop vite et les mecs ne respectent rien. On dirait que la chute fait partie du spectacle. Je ne veux pas risquer ma vie. »

Cela fait au moins trois saisons que la course à la technologie est engagée. Saison après saison, les records de vitesse tombent sur presque toutes les épreuves. Tous dopés ? Non, tous suréquipés. En moyenne, on estime que les vélos en 2024 font gagner près de 5 km/h à chaque coureur. C’est énorme. Surtout quand on roule sans réfléchir. « Nous avons créé des monstres technologiques, s’alarme Pascal Chanteur, le patron du syndicat des coureurs français. Notre bêtise première a été d’accepter les freins à disques, qui sont parfaits pour le freinage d’anticipation mais pas pour s’arrêter en urgence. Et désormais les vélos sont de plus en plus rigides. »

Certes, ces derniers ne peuvent descendre sous le poids minimum de 6,8 kg imposé par la fédération internationale. Mais chaque équipementier a concocté des merveilles d’aérodynamisme en jouant sur la qualité des pneumatiques, la taille ou la composition des cintres. Résultat, les vélos sont de plus en plus profilés mais se révèlent compliqués à maîtriser en cas de dérapage ou d’écart. Et la chute est forcément au rendez-vous. « On se retrouve dans la position de la Formule 1 au moment des moteurs Turbo, poursuit Chanteur. À un moment, la F 1 a su légiférer et arrêter la course à la vitesse. On doit faire pareil et décider de brider les vélos. »

« Comme si vous conduisiez tout le temps avec le téléphone en main »

Longtemps, le peloton a tancé la qualité des routes ou l’absence de protections pour expliquer les chutes. Mais s’abriter derrière les manques des organisateurs serait un leurre. Ce ne sont pas eux qui demandent aux pelotons de rouler à tombeau ouvert. « On a un réseau routier qui évolue chaque année pour ralentir les voitures alors que nous, on va de plus en plus vite dans les courses, grince Marc Madiot le patron de Groupama-FDJ. On fait les choses à l’envers. Et n’oubliez pas les capteurs de puissance et les oreillettes. C’est comme si vous conduisiez tout le temps avec le téléphone en main. »

Adrien Petit, le Nordiste de Wanty-Intermarchés, à peine arrivé au vélodrome de Roubaix après sa reconnaissance des pavés, a vu les images du crash basque. « Cela fait froid dans le dos, mais j’avoue que je ne vois pas quelles seraient les bonnes solutions. Limiter les braquets ? Il y a aussi l’attitude des coureurs. Maintenant, à 150 bornes de l’arrivée, tout le monde est nerveux. Avant, il y avait un respect pour ne pas faire n’importe quoi. »

La caféine, une substance autorisée, mais…

Car même si leurs vélos posent problème, l’attitude des coureurs pose question. Les braquets sont de plus en plus élevés. « Avant, les jeunes ne passaient pas directement des juniors aux pros, lâche un patron d’équipe. Ils faisaient leurs gammes. Maintenant, ils sont lâchés dans le peloton et courent beaucoup trop vite. » On peut rajouter au dossier l’abus, dans les bus avant les départs, d’une substance autorisée mais qui ne contribue pas au calme : la caféine.

« Il y a un débat à avoir, reconnaît Julien Jurdie, le directeur sportif de Décathlon-AG2R. Notre stade, ce sont les routes et on ne peut pas tout sécuriser dès le kilomètre zéro . Notre matériel est formidable mais nous fait aller trop vite. Les chutes, il y en aura toujours mais comme maintenant presque toutes les équipes roulent en bloc devant, cela crée une nervosité incroyable. La chute au Pays basque est terrible à voir, mais je mentirais en disant que je suis surpris. Il va peut-être falloir que toutes les parties de notre sport se mettent autour d’une table. Cela va trop loin. »

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• Jeux olympiques de Paris 2024

Face à l’Irlande, l’équipe de France féminine démarre sa drôle de préparation olympique

Avant leur entrée dans le tournoi des Jeux de Paris 2024, le 25 juillet, contre la Colombie, les Bleues disputeront, en quatre mois, six rencontres qualificatives pour l’Euro 2025. Première d’entre elles vendredi soir, à Metz, face aux Girls in Green.

Par  Anthony Hernandez

Temps de Lecture 3 min.

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D’ici à son entrée en matière dans le tournoi olympique, face à la Colombie le 25 juillet à Décines-Charpieu (Rhône), l’équipe de France féminine de football n’a pas prévu de chômer. Au programme : six rencontres qualificatives pour l’Euro 2025 entre le 5 avril et le 16 juillet, dont deux doubles confrontations face à des cadors du Vieux Continent – la Suède et l’Angleterre. « C’est dur de se projeter sur les JO [Jeux olympiques] , la préparation est particulière. Elle se fera avec des matchs très intenses et déterminants , reconnaît la vice-capitaine des Bleues, Eugénie Le Sommer. On ne peut pas calculer et c’est plus compliqué d’essayer des choses. »

Vendredi 5 avril, les joueuses d’Hervé Renard reçoivent l’Irlande, à Metz (coup d’envoi à 21 h 10). Quatre jours plus tard, elles se déplacent chez les Scandinaves, troisièmes de la Coupe du monde 2023. Suivront deux affrontements de prestige, le 31 mai et le 4 juin, face aux Three Lionesses, championnes d’Europe en titre et finalistes du Mondial en Australie. Puis, elles retrouveront la Suède le 12 juillet, avant de clôturer la séquence, le 16, contre les Girls in Green à Dublin, moins de dix jours, donc, avant entrée en matière aux Jeux.

A ce calendrier bien chargé, nombre d’internationales françaises devront aussi ajouter des échéances cruciales en club. La Ligue des champions pour les joueuses du Paris Saint-Germain et de l’Olympique lyonnais, opposées en demi-finales les 21 et 28 avril , et dont la finale sera disputée le 25 mai. Mais aussi les tout nouveaux playoffs de la D1 Arkema, les 12 et 17 mai, pour les sélectionnées évoluant dans l’une des quatre meilleures équipes de la saison en championnat.

De quoi interloquer la Lyonnaise Le Sommer. « Je vous pose la question : les garçons ont-ils un double rassemblement déterminant au mois de juillet ? Ce qui me pose problème, ce sont ces deux matchs [contre la Suède, le 12, et contre l’Irlande, le 16] qui ne devraient pas être là. » Plus qu’un nombre considérable de rencontres, c’est leur date de programmation, au vu de leur importance, que déplore la meilleure buteuse de l’histoire de la sélection (avec 93 réalisations). « Pour moi, après une compétition, ce sont les vacances , explique-t-elle. Or, quand tu sais que quelques jours après ton retour, tu dois jouer la qualification à l’Euro… Ton corps et ta tête n’ont pas le temps de se reposer. »

« Savoir où l’on en est et progresser »

Les dix-huit sélectionnées pour les Jeux, épaulées de quatre suppléantes, auront tout de même quelques jours pour souffler au lendemain du deuxième match contre l’Angleterre, le 4 juin. Jusqu’au début du rassemblement olympique le 24 juin.

Pour préparer dans les meilleures conditions possibles l’échéance olympique, le staff des Bleues espère négocier au mieux le début des qualifications. « A nous de faire en sorte de cumuler un maximum de points sur les quatre premiers matchs pour arriver sur ceux de juillet avec un peu moins de stress » , développe Laurent Bonadei, l’adjoint d’Hervé Renard. Mais si la France n’a pas validé son billet pour l’Euro d’ici là, il ne sera pas question pour autant « de sacrifier » l’une des deux dernières rencontres qualificatives, insiste-t-il.

Même s’ils ne pourront pas faire l’objet d’autant d’expérimentations que s’il s’agissait d’amicaux, le deuxième acte des confrontations contre la Suède et l’Irlande « seront totalement intégrés dans la préparation » à Paris 2024, assure Laurent Bonadei. Ils seront l’occasion également d’effectuer quelques réglages. « Dans l’idée d’Hervé [Renard] , il est possible d’un match à l’autre d’avoir quelques petits ajustements pour voir les meilleures complémentarités entre les joueuses. »

Contre mauvaise fortune bon cœur, staff comme Bleues s’accordent sur un point : l’intérêt de se frotter aux meilleures équipes. Une manière de « savoir où l’on en est et progresser » , pour Eugénie Le Sommer. « On tombe sur de très grosses nations [en qualifications pour l’Euro] . Cela va nous permettre de nous mettre dans le bain pour les Jeux, où aucun pays ne sera plus faible que les autres » , abonde sa coéquipière Selma Bacha. «  Ce sont des matchs qui vont bien nous préparer à l’intensité des JO » , espère aussi Laurent Bonadei.

A Paris, les finalistes malheureuses de la Ligue des nations (défaite 2-0 face à l’Espagne) croiseront le gratin du football féminin, alors que le tournoi, réduit à douze équipes, réunira les meilleures joueuses au monde sans limite d’âge – contrairement à la règle en vigueur chez leurs homologues masculins. Un plateau tellement relevé que l’Angleterre ou encore la Suède ne sont même pas parvenues à se qualifier. C’est dire.

Retrouvez tous nos contenus sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 :

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Comment les JO se préparent au risque d’épidémies

La France face à une menace terroriste en hausse et multiforme

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Les entreprises d’Ile-de-France s’organisent en vue des Jeux olympiques et paralympiques

Faut-il craindre le pire dans les transports en Ile-de-France ?

Les transports pendant les JO 2024 à Paris : de l’euphorie des promesses au choc de la réalité

• Les chantiers

Le village olympique de Paris 2024 prend ses quartiers en Seine-Saint-Denis

Un contre-la-montre logistique au village olympique pour le Comité d’organisation

Bernard Thibault : « Pour les Jeux 2024, notre objectif est de démontrer que les grands événements ne sont pas incompatibles avec des droits sociaux élevés

• La préparation des athlètes

Inauguration et bain de foule pour Clarisse Agbégnénou avant la dernière ligne droite de sa préparation olympique

Le parcours du marathon chamboule les habitudes d’entraînement des athlètes

A quatre mois des JO de Paris 2024, tous les voyants sont au vert pour « le roi de la natation » Léon Marchand

Une simulation de tournoi de tir à l’arc olympique pour que les Bleus brillent aux Jeux

La France a-t-elle vraiment les moyens de briller au classement des médailles ?

La volleyeuse Lucille Gicquel, pionnière olympique d’une famille de champions

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La Russie et le CIO relancent une guerre froide du sport mondial

« Tous les ingrédients sont réunis pour rejouer un épisode de la longue histoire des boycotts olympiques »

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Le gouvernement a du mal à distribuer ses billets gratuits auprès des personnes en situation de handicap

Le Comité d’organisation assure avoir bouclé plus de 90 % du budget de ses recettes

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En quête d’économies, les organisateurs des Jeux sollicitent l’aide de collectivités partenaires

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Les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation ciblés par le PNF

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Certaines communes s’irritent des exigences et des coûts liés à l’accueil du relais de la flamme

• Les Jeux paralympiques

Le gouvernement appuie sur l’accélérateur pour combler les retards d’accessibilité

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La Courneuve entre enthousiasme et inquiétude vis-à-vis de la transformation du parc Georges-Valbon

Le Red Star Rugby de Saint-Ouen privé de stade à cause des Jeux

Une île, un maire écolo et « la chance » de bénéficier des Jeux

• Paris à l’heure des Jeux

À l’approche des Jeux, les associations de lutte contre la pauvreté craignent un « nettoyage social »

Inauguration enthousiaste pour l’Adidas Arena, la nouvelle salle de la porte de la Chapelle

• Les Jeux, ce n’est pas seulement Paris et la Seine-Saint-Denis

Marseille mise tout sur l’arrivée de la flamme olympique pour éveiller l’intérêt pour les Jeux

À la Martinique et à la Guadeloupe, la fièvre olympique monte à distance

En Polynésie, Teahupoo se réjouit d’accueillir les Jeux olympiques 2024 mais redoute le surtourisme

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