• Tours Génoises

Les Tours Génoises en Corse

Prévenir les incursions barbaresques.

tour genoise cagnano corse

Les tours génoises ont été construites sur le littoral insulaire en tant que fortifications destinées à donner l'alarme suite à la vue de navires barbaresques au large. Des invasions qui déferleront notamment à partir du XVe siècle après à la prise de Constantinople par l'empire Ottoman marquant le début des razzias sur les côtes méditerranéennes semant mort et désolation, réduisant en esclavage les populations.

La majorité des tours du littoral corse ont été édifiées sous l'impulsion de la république de Gènes entre la fin du 13e siècle et la déclaration d'indépendance de 1735, d'où leur appellation généralisée de tours génoises.

Suite à ces attaques et la montée de l'inquiétude insulaire, la république de Gènes prit la décision de bâtir plusieurs dizaines de tours fortifiées.

Tours de guet

Il s'agissait à proprement parler plus de prévention que de protection. Malgré les mâchicoulis et la possible présence de canons, les tours s'apparentaient à des logements fortifiés sur un promontoire dominant la mer et dans lesquelles une garnison de 2 à 6 hommes "i torregiani" relativement peu armés, se relayaient comme sentinelles 24h sur 24 les yeux rivés sur la mer, redoutant l'apparition de navires pirates.

Signal d'alarme

L'alerte était immédiatement donnée depuis la terrasse, via des signaux visuels ou sonores (feux, fumée, colombu) d'un autre point plus à l'intérieur des terres, à la vue de navires ennemis. Ce système d'alerte permettant aux villageois de gagner du temps, de se réfugier et d'être mieux préparés face aux incursions barbares. Certaines tours furent parfois le théâtre de combats entre torregiani et envahisseurs.

Postes douaniers

Les tours revêtaient également un tout autre rôle, puisqu'elles servaient aussi de postes douaniers pour les échanges commerciaux.

Combien de tours génoises compte la Corse?

La plupart des tours fortifiées ont été construites sous l'occupation génoise, alors que certaines comme la Tour Paoline de Nonza l'ont été sous un autre commandement. Le nombre de tours fortifiées toujours présentes sur l'île est de 83 (47 en Haute-Corse et 36 en Corse du Sud) avec une concentration plus importante sur le Cap Corse. Près de 8 tours sur 10 sont restées dans un bon état, alors que d'autres ont été partiellement voir totalement détruites au cours de l'Histoire comme la Tour de Padulella (à San Nicolao) construite au milieu du XVIe siècle et dont il ne subsiste plus de trace. Au XVIIIe siècle au plus fort des incursions ennemies, l'île en dénombrait près de 120 dont un quart rien que dans le Cap Corse.

Caractéristiques d'une tour Génoise

Remarquables par leur position et leur structure, parfois classées monuments historiques comptent parmi les plus célèbres d'entre elles, la tour de la Parata à Ajaccio aux îles Sanguinaires.

Positionnées stratégiquement, chacune des tours possède son Histoire. La pierre utilisée pour ces édifices varie selon la géologie des lieux. Ainsi, on trouvera dans le Cap Corse, des Tours en pierres de schistes , alors qu'on trouve dans le sud, les Tours sont plutôt en pierres de granit .

Les Tours génoises du Cap Corse

Le Cap Corse compte la plus forte concentration de tours génoises de l'Île, on en dénombre 29, dont 18 sur la côte Est, et 11 sur la côte Ouest. Il faut dire que les cap corsins ont payé un lourd tribu dans les razzia perpétrées par les turcs qui massacraient, pillaient et réduisaient en esclavage les populations locales.

La région naturellement ouverte sur l'Europe, était une terre de viticulture, céréalière, et commerçante, passée de la prospérité à la pauvreté après les assauts répétés. En 1530, l'Evêque du Nebbiu Monseigneur Agostino Giustiniani fait état d'une perte de 80 navires sur les six dernières années, de famine et d'un appauvrissement généralisé de la population cap-corsine. Le gouverneur Pietro Giovanni Salvago écrivit également le coût pour les villageois qui devaient par la suite racheter la liberté des membres de leur famille, réduits en esclaves par les troupes ottomanes. (1)

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HISTOIRE DE LA CORSE

TOURS GENOISES, CITADELLES ET MAISONS FORTES

histoire des tours genoises

En 1531, l'Office va envoyer en Corse deux commissaires avec mission d'inspecter les défenses de l'île et au vu de leur rapport, il va demander à Sebastiano Doria de faire élever des tours littorales.

Au nombre de 85, bâties tout le long du littoral et parfois dans des villages, par ordre du gouvernement de Gênes, entre le XVème et le XVIIème siècle, la construction de ces tours a été financée par l'augmentation des impôts sur le sel dont l'argent récolté était avancé à des entrepreneurs privés, soit à des communautés d'habitants. L'Office concédait en outre certaines terres du littoral à des patriciens génois à charge pour eux d'y élever des tours.

L'érection des ces tours servaient à signaler aux habitants de l'île la présence des corsaires barbaresques qui s'approchaient régulièrement des côtes. La population venait alors se réfugier dans ces tours tenues par des garnisons s'ils n'avaient pas le temps de se réfugier à l'intérieur des terres.

Ces frais d'édification constituaient une charge onéreuse pour les pievi qui cherchaient souvent à l'éviter ; c'est ainsi qu'en 1597, le gouverneur ayant eu le dessein de construire une tour alla Porragia près de l'embouchure du Golo, les procureurs des pièvi de Casinca, Orezza, Ampugnani et Casaconi le supplièrent de renoncer à ce projet, alléguant la pauvreté des habitants qui peuplaient ces villages.

Au gouverneur seul appartenait le droit d'autoriser la construction des tours. Le chapitre X des Statuti criminali dell'isola di Corsica défend à toute personne de construire ou de faire construire des maisons-fortes, des tours ou forteresses quelconques sans sa permission écrite, sous peine d'une amende de cent écus et de la destruction de la tour.

De forme ordinairement ronde, rarement carrée, généralement construites sur trois niveaux, leur hauteur totale varie de 12 à 17 mètres, sur 10 mètres de diamètre à la base et 7 mètres de diamètre à la hauteur du cordon ou au niveau de la plate-forme, à l'intérieur des mâchicoulis, elles descendent ensuite en plan légèrement incliné jusqu'au sol.

Avec un premier étage voûté et un second abritant un logement pour la garde, elles ne possèdent qu'une seule entrée à laquelle on accède par une échelle mobile.

Ces tours génoises se terminent par une terrasse crénelée. Le dernier étage présente un chemin de ronde avec mâchicoulis. C'est une plate-forme garnie d'artillerie où deux ou trois gardiens veillent. La nuit, après l'Ave Maria, ils allument un ou plusieurs feux qui se communiquent de tours en tours pour prévenir ou rassurer les populations voisines. Parfois, dans le sous-sol, un souterrain a été creusé dans le roc pour le stockage des armes et des poudres. L’architecture des tours est à la fois minimaliste (répondant à un besoin particulier et édifiées rapidement sans superflu) et très représentative de l’architecture militaire défensive génoise des XVIème et XVIIème siècles.

Le Sénat de Gènes, par lettres du 17 mai 1612, avait promulgué le règlement suivant à appliquer strictement sous peine de deux ans de galères :

1- Défense de sortir plus d'un homme à la fois pour un laps de temps qui ne doit pas dépasser deux jours et seulement pour des causes urgentes, telles que pour aller chercher des approvisionnements ou la solde.

2- Obligation de monter quotidiennement sur la plate-forme avant et après le coucher du soleil pour examiner sil n'y n pas de corsaires en vue et, dans ce cas, faire les signaux accoutumés.

3- Défense de se faire remplacer ; ceux qui sont payés pour la garde des tours doivent remplir personnellement leur mission.

4- Obligation de renseigner immédiatement les navigateurs qui les interrogeraient sur la sécurité de la route qu'ils suivent.

5° Chaque soir, les tours doivent communiquer entre elles par les signaux conventionnels faits par le feu.

Les capitaines commandants de ces tours de guet étaient nommés pour deux ou trois ans par les gouverneurs et avaient sous leurs ordres entre deux et quatre hommes.

Beaucoup de ces tours sont encore intactes ou en cours de restauration; mais trop souvent hélas, il s'agit d'une restauration à la chaux, barbare et de très mauvais goût, un véritable massacre de notre parimoine dont nos élus se félicitent !

Certaines de ces tours ont été vendu à des particuliers qui les ont transformées en habitations à l'instar de la Tour de La Calanca à Propriano.

Les tours génoises : patrimoine insulaire

La Corse demeure bien mystérieuse, pour toute personne qui y débarque afin d’y passer les vacances. On y parle français, on s’y sent en France, mais il y a une étrange impression d’ailleurs, une identité culturelle forte qu’on ne retrouve pas facilement dans les autres régions de la métropole. Et si cette identité singulière provenait de l’histoire de la Corse, longtemps dissociée de celle de la France ? Le patrimoine insulaire nous révèle bien des aspects de cette singularité historique : et parmi ce patrimoine propre à la culture corse, les tours génoises figurent en bonne place.

Une protection contre les pirates

Si vous vous êtes rendus sur l’île de beauté, vous n’avez pas pu ne pas remarquer le réseau de tours qui ceinture tout le littoral. La plupart ont une forme similaire, ronde et massive. Et d’une tour, une autre est toujours visible. Ces tours témoignent de l’occupation de l’île par la République de Gênes, qui très tôt et à la demande du pape, à laquelle l’île est à l’origine inféodée, a pris en charge l’administration de ce territoire… Ce qui ne s’est pas fait sans heurts avec les seigneurs locaux.  Mais à quoi servaient ces tours ? Quels envahisseurs redoutaient les habitants ? Et bien, ils craignaient simplement les pirates ! Pas ceux qui ont une jambe de bois et un bandeau sur les yeux, non, ceux là viendront un peu après… Mais au XVIème siècle, ce sont les barbaresques qui, venus des côtes d’Afrique du Nord, pillaient les villages et capturaient les habitants pour les revendre comme esclaves.

Un grand chantier

En tout en 1730, on comptait 120 tours génoises, et 67 ont résisté aux outrages du temps et sont toujours visibles aujourd’hui. Les travaux, décidés en 1531, se prolongeront sur des décennies et des décennies. Certaines tours se visitent encore, comme celle de Capo di Muro au sud d’Ajaccio.

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Historique des tours génoises

Découvrir les tours génoises en corse, à la découverte des tours génoises.

histoire des tours genoises

La Corse est réputée pour ses tours génoises qu’on peut observer un peu partout sur l’île. Par ailleurs, elles symbolisent l’Ile de Beauté, témoignant d’une présence paisible et calme à l’ensemble du paysage local. Mais quelle est l’origine de ces tours, à quoi servaient-elles ? Pour en savoir davantage sur ces monuments d’exception, découvrez l’historique des tours génoises en Corse.

La construction des tours génoises corses remontent au 15 ème siècle lorsque la population voulait se protéger des ennemis. Ainsi, elle servait a priori à la défense de l’île, suivi du commerce maritime liée à la perception des taxes douanières. On distingue environ une centaine de tours génoises vers l’an 1730, soit un total de 120 dénombrées à cette époque. Elles furent édifiées dans tous les styles, et se situaient à des endroits stratégiques pour mieux cerner l’adversaire. On appelait torregiani les gardiens des tours, ceux-ci veillaient à la sécurité de l’île dans leur rôle.

Sur le littoral, de nombreuses tours sont implantées de façon stratégique afin de relayer la communication d’une tour à une autre. Pour se faire, les torregiani utilisaient des signaux lumineux, de la fumée ou du son des colombu. Ce dernier est un coquillage de conque que l’on utilisait en cas de danger. Dès qu’une alerte au colombu résonnait, une chaîne se formait autour de l’île et la totalité de la population était avertie : un signal qui pouvait leur prévenir d’un danger imminent. En plus d’alerter les habitats, les torregiani avaient pour mission de percevoir les taxes sur l’agriculture et le commerce maritime.

Le recrutement des torrigiani s’adressait à la population, et le paiement se faisait à partir des taxes locales. Dans leur mission, ils ne pouvaient en aucun cas quitter la tour où ils étaient assignés. Dans chaque tour génoise, une équipe de deux à six hommes pouvait occuper les lieux. Ils devaient garder un œil vers l’horizon à tout moment. Sur le mois, ils avaient uniquement droit à 2 jours de sortie pour la paie et le ravitaillement. Des conditions extrêmement difficiles qui ont fini par affecté le moral des torregiani, au point de les déserter et les abandonner avec le temps.

À ce jour, on compte près de 67 tours génoises sur le littoral, dont la plupart sont classés monuments historiques bénéficiant ainsi des travaux de restauration. Il est possible d’observer l’organisation intérieure des tours lors des visites. Pour se prémunir des intrusions indésirables, la porte est située à plusieurs mètres du sol. Les tours sont réparties en 3 étages, dont le premier était réservée aux munitions, l’eau et la nourriture, ces provisions furent rangées dans un cellier.

Au deuxième étage, il y avait la chambre de l’équipage de 6 gardiens, tandis que le sommet était l’endroit pour guetter les arrivées. Pour passer d’un étage à un autre, les torregiani utilisaient des échelles et des trappes. Etant donné que les tours génoises furent construites en pierres, essentiellement de granite, de schiste et de calcaire, elles mesurent entre 12 et 17 mètres de hauteur et 8 et 10 mètres de diamètre. Elles peuvent avoir de forme ronde ou carrée, parfois à créneaux ou en mâchicoulis.

De nos jours, les tours génoises ont été restaurées de manière à ce que les visiteurs puissent accéder à l’étage, par des sentiers aménagés et balisés. Au Cap Corse, la Tour de Nonza, la Tour de Negru et la Tour de Farinole sont habitées. Il en va de même dans la cité d’Ajaccio pour la Tour de Paratala, la Tour de Capo di Moro et la Tour de Campomoro. Dans la commune de Bonifacio, les tours restaurées et habitées concernent la Tour d’Olmelto. À croire que ces édifices couronnent le pourtour de l’île et réservent un accueil authentique aux potentiels visiteurs. Faisant partie intégrante du paysage Corse, il est difficile de passer à côté d’une tour, sans s’arrêter pour l’admirer de plus près.

Noi Tutti, association dédiée à la mémoire d'hier et d'aujourd'hui de Speloncato

HISTOIRE DE LA CORSE TOURS GENOISES, CITADELLES ET MAISONS FORTES

Source : https://www.corsicamea.fr/histoire/tours-genoises.htm

histoire des tours genoises

Les tours génoises sont sans conteste l’un des symboles forts de la Corse.

En 1531, l’Office va envoyer en Corse deux commissaires avec mission d’inspecter les défenses de l’île et au vu de leur rapport, il va demander à Sebastiano Doria de faire élever des tours littorales.

Au nombre de 85, bâties tout le long du littoral et parfois dans des villages, par ordre du gouvernement de Gênes, entre le XVème et le XVIIème siècle, la construction de ces tours a été financée par l’augmentation des impôts sur le sel dont l’argent récolté était avancé à des entrepreneurs privés, soit à des communautés d’habitants. L’Office concédait en outre certaines terres du littoral à des patriciens génois à charge pour eux d’y élever des tours.

L’érection des ces tours servaient à signaler aux habitants de l’île la présence des corsaires barbaresques qui s’approchaient régulièrement des côtes. La population venait alors se réfugier dans ces tours tenues par des garnisons s’ils n’avaient pas le temps de se réfugier à l’intérieur des terres.

Ces frais d’édification constituaient une charge onéreuse pour les pievi qui cherchaient souvent à l’éviter ; c’est ainsi qu’en 1597, le gouverneur ayant eu le dessein de construire une tour alla  Porragia  près de l’embouchure du Golo, les procureurs des pièvi de Casinca, Orezza, Ampugnani et Casaconi le supplièrent de renoncer à ce projet, alléguant la pauvreté des habitants qui peuplaient ces villages.

Au gouverneur seul appartenait le droit d’autoriser la construction des tours. Le chapitre X des  Statuti criminali dell’isola di Corsica  défend à toute personne de construire ou de faire construire des maisons-fortes, des tours ou forteresses quelconques sans sa permission écrite, sous peine d’une amende de cent écus et de la destruction de la tour.

De forme ordinairement ronde, rarement carrée, généralement construites sur trois niveaux, leur hauteur totale varie de 12 à 17 mètres, sur 10 mètres de diamètre à la base et 7 mètres de diamètre à la hauteur du cordon ou au niveau de la plate-forme, à l’intérieur des mâchicoulis, elles descendent ensuite en plan légèrement incliné jusqu’au sol.

Avec un premier étage voûté et un second abritant un logement pour la garde, elles ne possèdent qu’une seule entrée à laquelle on accède par une échelle mobile.

Ces tours génoises se terminent par une terrasse crénelée. Le dernier étage présente un chemin de ronde avec mâchicoulis. C’est une plate-forme garnie d’artillerie où deux ou trois gardiens veillent. La nuit, après l’Ave Maria, ils allument un ou plusieurs feux qui se communiquent de tours en tours pour prévenir ou rassurer les populations voisines. Parfois, dans le sous-sol, un souterrain a été creusé dans le roc pour le stockage des armes et des poudres. L’architecture des tours est à la fois minimaliste (répondant à un besoin particulier et édifiées rapidement sans superflu) et très représentative de l’architecture militaire défensive génoise des XVIème et XVIIème siècles.

Le Sénat de Gènes, par lettres du 17 mai 1612, avait promulgué le règlement suivant à appliquer strictement sous peine de deux ans de galères :

1- Défense de sortir plus d’un homme à la fois pour un laps de temps qui ne doit pas dépasser deux jours et seulement pour des causes urgentes, telles que pour aller chercher des approvisionnements ou la solde.

2- Obligation de monter quotidiennement sur la plate-forme avant et après le coucher du soleil pour examiner sil n’y n pas de corsaires en vue et, dans ce cas, faire les signaux accoutumés.

3- Défense de se faire remplacer ; ceux qui sont payés pour la garde des tours doivent remplir personnellement leur mission.

4- Obligation de renseigner immédiatement les navigateurs qui les interrogeraient sur la sécurité de la route qu’ils suivent.

5° Chaque soir, les tours doivent communiquer entre elles par les signaux conventionnels faits par le feu.

Les capitaines commandants de ces tours de guet étaient nommés pour deux ou trois ans par les gouverneurs et avaient sous leurs ordres entre deux et quatre hommes.

Beaucoup de ces tours sont encore intactes ou en cours de restauration; mais trop souvent hélas, il s’agit d’une restauration à la chaux, barbare et de très mauvais goût, un véritable massacre de notre parimoine dont nos élus se félicitent !

Certaines de ces tours ont été vendu à des particuliers qui les ont transformées en habitations à l’instar de la Tour de  La Calanca  à Propriano.

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Le guide de cuisine méditerranéene

Les tours génoises, gardiennes silencieuses du littoral Corse depuis 6 siècles

histoire des tours genoises

On ne peut pas imaginer l’Ile de Beauté sans ses fameuses « Tours Génoises », symboliques du paysage Corse. On en voit sur tout le pourtour de l’île et en particulier dans le Cap Corse : rondes, carrées, à créneaux ou à mâchicoulis, construites en granite, en calcaire ou en schiste… il y en a dans tous les styles. Certaines surplombent des panoramas impressionnants, comme celle d’Arone.

Partons ensemble découvrir le passé de ces torri militaires qui ponctuent le littoral Corse.

Surveiller la côte : la mission des tours

Tour Génoise, Erbalunga, Corse.

Aux 15ème et 16ème siècles, les Génois n’ont pas eu la main légère sur la construction des tours littorales. Une centaine de tours a été érigée… et 67 tiennent encore debout actuellement.

Les torregiani (gardiens des tours) veillaient à la sécurité de l’île. Ils scrutaient donc l’horizon – jour et nuit – à la recherche de la moindre menace. Heureusement, ils étaient entre 2 et 6 hommes pour remplir cette dure mission. Malgré ça, ils ne pouvaient quitter leur tour que 2 jours maximum : on comprend mieux pourquoi les désertions étaient courantes.

En cas de danger, les torregiani allumaient de grands feux ou faisaient sonner le colombu (sorte de conque) pour prévenir les tours suivantes. Une chaine se formait alors. On dit qu’en une heure, toute l’île était avertie du danger. Les habitants avaient alors le temps de se mettre à l’abri.

Ces tours avaient aussi une 2ème fonction : celle de poste de douane. Les gardiens percevaient donc différentes taxes sur le commerce maritime et l’agriculture. Mais au fil du temps, les gardiens ont déserté leurs tours, les laissant alors à l’abandon… d’où l’état de délabrement de certaines.

Visitons les tours Génoises...

la tour génoise d'agnello

Les torri étaient construites sur 3 étages, avec la porte d’entrée à plusieurs mètres du sol… rôle défensif oblige ! Au 1er étage, vous trouviez le cellier avec les réserves en eau, en nourriture et en munition. Le 2ème étage était la pièce à vivre (pour tous les 6 !) et tout en haut, les gardiens faisaient leur tour de garde.

Pour passer d’un étage à l’autre, il fallait emprunter des trappes et des échelles. Rustique, la vie de gardien de tours Génoises :-).

tour génoise campomoro

Aujourd’hui, vous pouvez découvrir la plupart des tours Génoises de Corse en empruntant des sentiers (parfois escarpés). Voici quelques torri à visiter lors de votre passage en Corse :

  • Cap Corse : Tour de Nonza / Tour de Negru / Tour de Farinole
  • De Porto à la Balagne : Tour de Porto / Tour de Spano
  • Deux Sevi : Tour de Sagone / Tour d’Orchinu
  • Région d’ Ajaccio : Tour de la Parata / Tour de Capitello / Tour de Capo di Moro / Tour d'Isolella / Tour de Campomoro
  • Vers Bonifacio : Tour de Senetosa / Tour de Roccapina / Tour d’Olmeto
  • Côte orientale : Tour de Fautea / Tour de Pinareddu / Tour de l’Osse / Tour d’Agnello

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Les Tours Génoises

Les tours génoises, emblèmes du Cap Corse, ponctuent la côte. Construites pour se protéger, elles offrent aujourd’hui des vues spectaculaires. Chacune raconte une histoire unique, ajoutant une touche d’histoire à ce paysage côtier exceptionnel.

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Les Tours Génoises : un peu d’histoire de la Corse

histoire des tours genoises

Au cours de votre visite avec le bateau Mare Bellu des excursions en mer à  Tiuccia , vous découvrirez non loin de Cargèse et du Capo Rosso , la tour d’Omigna . Et il y aura d’autres tours génoises , comme la tour de Turghiu au sommet du Capo Rosso à l’entrée du golfe de Porto . Celle de la réserve naturelle Scandola , sur l’îlot de Gargalo ainsi que la tour d’Elbo . Une fois arrivé dans le golfe de Girolata , le petit village possède un Fortin . Et si vous ne l’avez pas remarqué au départ vous verrez de retour à Tiuccia , village du départ des balades en mer Mare Bellu , la tour de Sagone et enfin les tours du Capigliolo et celle de Ancone dans le golfe de la Liscia .

Le littoral corse est constellé de Tours Génoises : un peu d’histoire de la Corse (en corse Torre), devenues un des symboles de l’île et de notre patrimoine architectural. Bien que toutes ne soient pas d’origine Génoise, on les appelle généralement « Tours Génoises », sans distinction.La construction de ces tours est la conséquence de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453. Les îles prennent alors une importance énorme en Méditerranée. Les Barbaresques commencent des razzias sur les côtes et le feront pendant trois siècles.

Le peuple Corse, paysans, bergers sont victimes d’un harcèlement oppressant. Les familles s’enfuient dans les montagnes pour se réfugier à l’abri des envahisseurs du littoral. Des villages entiers furent attaqués et capturés en 1539, Lavasina dans le Cap et Palasca en Balagne, plusieurs centaines de prisonniers et dizaines de morts.

Dragut, corsaire de l’Empire Ottoman, semait à cette époque la terreur en Corse. Capturé à Girolata, par la flotte d’Andréa Doria (Général de la marine Génoise), il fut relâché par la suite avec des accords entre puissants de l’époque et reprit ses razzias en Méditerranée. La situation a continué de se dégrader pour les Corses. Au XVIIe siècle, les corsaires sont partout autour de l’île. Des centaines de Corses sont capturés et réduits en esclavage.

Une tour était donc construite pour prévenir et protéger le littoral de l’île contre les barbares. Il y avait des gardiens de Tour les « Torregiani » qui scrutaient l’horizon, et lorsqu’ils apercevaient des bateaux ennemis, ils montaient vite sur le toit de la tour et allumaient un grand feu. Le panache de fumée donnait alors le signal d’alerte pour la population aux alentours.

En 1530, à la demande des communautés villageoises pour se protéger des pirates, la république de Gênes dépêche deux commissaires extraordinaires, Paolo Battista Calvo et Francesco Doria, pour inspecter les tours et fortifications chargées de défendre l’île des invasions barbaresques. En 1530 la Corse a 23 tours dont 10 au Cap. Dès 1531, l’édification de quatre-vingt-dix tours est décidée sur le littoral corse, dont trente-deux dans le Cap Corse. Les travaux commencent sous la supervision de deux nouveaux commissaires extraordinaires génois : Sebastiano Doria et Pietro Filippo Grimaldi Podio. Il s’agissait d’étendre à la Corse le système de vigilance déjà en vigueur sur le pourtour méditerranéen. Ces vigies placées en avant-poste prévenaient et défendaient des attaques des Barbaresques et de tous les dangers venant de la mer. En 1730 l’île a 120 tours dont 30 au Cap.

Les Génois avaient construit beaucoup de tours sur chaques pointe avancée en mer tout autour de l’île. De sorte qu’une Tour Génoise soit toujours en vue d’une autre, comme cela si besoin le message d’alerte se transmettait de tour en tour et faisait le tour de la Corse en moins de deux heures. Ces tours aujourd’hui sont appelées les tours génoises rondes à cause de leur architecture. Il existe aussi des tours carrées, comme le fortin de Girolata ou la tour de la Marine de Porto. Celles-ci étaient construites dans un but différent, c’étaient des tours de défense, armées et fortifiées pour attaquer les navires ennemis. Construites du coup, à l’intérieur du golfe près du village et du port à défendre.

La Cinarca, région de notre village, départ des promenades en mer avec le bateau Mare Bellu à Tiuccia, est un endroit très sensible de la piraterie à cette période médiévale. Au XVIIe siècle, une nouvelle piraterie s’installe en Méditerranée et en Corse. La piraterie Française, de la même manière que les turcs sur les navires de commerce uniquement. Gênes laisse aller petit à petit la gestion des tours pour des raisons financières, qui sont octroyées à de gros propriétaires, et finit par délaisser celles-ci au profit de la révolution Corse. Aujourd’hui il ne reste qu’une trentaine de tours en état.

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Calanques de Piana

Les Tours Génoises en Corse

30/11/2021 | Que visiter dans les Calanques de Piana ? | 0 commentaires

Tour Génoise en Corse

Les tours génoise rythment le littoral de la Corse du Cap Corse à Bonifacio. Construite par les génois pour la défense de l’île. Elles constituent de nos jours un patrimoine historique unique en méditerranée.

Il existe actuellement 84 tours génoises en Corse. Si certaines sont en ruines, de nombreuses ont bénéficié d’une rénovation.

Visiter une tour génoise en Corse :

Les tours génoises sont désormais un véritable symbole du littoral Corse. Si certaines tours sont en ruines de nombreuses tours génoises peuvent être visitées, certaines d’entre elles sont même devenues des musées ou des salles d’exposition.

Notre conseil, c’est depuis la mer que les tours génoises sont les plus belles. Retrouvez notre sélection d’excursions en bateau pour découvrir les tours génoises.

Les génois ayant pris grand soin du choix des emplacements des tours, vous aurez depuis toutes les tours de l’île une vue à couper le souffle sur la méditerranée.

Ci-dessous notre sélection des plus belles tours génoises: 

La tour génoise de Porto-Ota: 

Une des rares tours carrées en Corse. Entièrement rénovée afin de préserver le patrimoine historique, la tour génoise de Porto a été transformée en salle d’exposition sur l’histoire de la Corse. Vous pourrez admirer une vue unique sur le golfe de Porto depuis la terrasse de la tour génoise de Porto.

La tour génoise de Turghiu – Capo Rosso

La tour génoise de Turghiu est située sur la commune de Piana au sud de la Corse. Surplombant le Capo Rosso, en plein cœur du massif de Bavella, la tour génoise du Capo Rosso avait pour mission de surveiller le sud du golfe de Porto.

La tour génoise de Turghiu est toujours en bon état. Il est possible de monter sur la terrasse de la tour après une randonnée sur le Capo Rosso.

La vue depuis la terrasse de la tour est incroyable. 400 mètres de falaise, les roches rouges des calanques de Piana et le golfe de Porto vous offrent un panorama unique.

La tour génoise de la Punta d’Omigna – Cargèse.

La tour génoise de Cargèse a une histoire unique. Construite pour défendre le golfe de Cargèse, elle fut le refuge de la colonie grecque de Cargèse lors de sa fuite. 

Le village de Cargèse à en effet été construit à son origine pour accueillir une colonie grecque en fuite après la prise de Constantinople par les turcs. 

La tour de la Punta d’Omigna est accessible par une petite randonnée au départ de Cargèse.

La tour de Sénèque – Luri Corse

Situé sur la commune de Luri dans le Nord de la Corse. La tour de Sénèque porte le nom de son plus illustre occupant. En effet la légende veut que, bien avant les génois, le poéte Romain fut exilé dans le Cap Corse après avoir séduit la femme de l’empereur. La tour Génoise aurait été construite à l’emplacement de l’ancienne tour Romaine.

La tour génoise de Sénèque est accessible après une petite randonnée dans la montagne Corse. Perchée à 523 mètres d’altitude, la tour offre une vue magnifique sur le cap corse.

La tour génoise de Fautea – Corse

Située sur la commune de Zonza à quelques minutes en voiture de porto vecchio, la tour génoise de Fautea est facilement accessible en quelques minutes par toute la famille. Depuis la tour vous aurez une très belle vue sur la magnifique plage de Fautea située juste au pied de la tour.

  • La tour de Poggio – Ersa Corse
  • La tour génoise d’Erbalunga – Erbalunga Corse
  • La tour génoise de Penta, en ruine – Corse

Histoire des tours Génoises en Corse :

Après la prise de Constantinople par les Turcs au 15ème siècle, les incursions barbaresques se multiplient et frappent durement la Corse. 

Pour protéger son île durement acquise la république de Gênes se lance dans un système défensif d’ampleur en construisant un réseau de tours protégeant tous les golfe de Corse.

Si certaines tours génoises sont de véritables bastions, la plupart des tours n’ont pas de vocation défensive. Les tours sont les yeux de la république Gènes. Lorsque une invasion est repérée, le réseau de tours permet d’ avertir toute l’île en donnant le temps aux populations de se réfugier dans les montagnes de l’île. C’est ainsi que pendant des siècles les corses désertent les côtes pour se réfugier dans les montagnes. 

Pendant deux siècles les tours génoises défendent les côtes Corse. Si l’entretien des tours à toujours poser problèmes aux Génois, c’est uniquement au 17éme siècle que la plupart des tours seront abandonnées. 

Cependant certaines d’entre elles sont conservées et fortifiées par l’armée française.

Les gardiens des tours Génoises:

Constitués en petite garnison de 5 à 6 personnes, le groupe chargé de la défense de la tour ne sont pas des soldats. Ils sont recrutés sur place par la république de Gênes et sont payés pour occuper leurs postes.

Le règlement qui régit la vie des tours génoise à partir du 15 ème siècles est très documentés. 

Les gardiens n’ont pas le droit de s’absenter plus de deux jours de marche et seulement un par un.

Ils doivent monter chaque jour sur la terrasse pour transmettre les messages de bases et guider les navires dans les différents golfes de Corse.

Malgré un règlement très strict, l’entretien des tours est difficile pour Gênes. Leur situation, leur éloignement, rend difficile l’application d’un règlement strict dans toute l’île. 

La conception d’une tour génoise

Le rez-de-chaussée est utilisé comme réserve de nourriture. Une citerne d’eau est relié à la toiture pour fournir de l’eau aux hommes en charge de la tour.

Le premier étage est la salle de vie. Cuisine, chambres, le premier étage est le lieu de vie de la tour Génoise.

Le deuxième étage est une salle de garde. La tour Génoise à une fonction défensive. Bâtis sur des promontoires, les gardiens des tours ont depuis la salle de garde une vue sur le périmètre à surveiller.

Le troisième étage de la tour génoise est la terrasse. Chaque jour, les gardiens doivent monter sur la terrasse pour guider les navires et passer les communications. En cas d’alerte les gardiens de la tour allument un feu sur la terrasse. 

Chaque tour reprenant  le signal, en quelques heures toute l’île est au courant du danger.

Construites dans une optique de défense, les tours génoises reprennent de nombreux éléments de l’architecture militaire. Mâchicoulis, salle de garde pour la garnison, certaines tours sont de véritables bastions.

Les génois n’ont pas construit des tours qu’en Corse. Il existe en effet des tours génoises sur l’île d’elbe, sur l’île de Capri, mais aussi en Turquie. Cependant c’est en Corse que les tours génoises sont les mieux conservées et les plus nombreuses.

Il existe maintenant une réelle volonté de la région Corse de faire des tours génoises des monuments historiques. Au même titre que le drapeau Corse , les tours génoise sont un des symboles de la Corse.

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Corse : "La tour génoise de Tomino mérite mieux que d’abriter des touristes pour quelques semaines", François Orlandi

  • Roland Frias ,
  • Patrick Vinciguerra
  • France Bleu RCFM

Le conseil municipal de Tomino, unanime, s'oppose, au nom de la défense du patrimoine historique de la Corse, à la transformation en meublé de tourisme de la tour génoise qui domine la commune depuis plus de 300 ans. Mais les moyens d'actions sont limités. Un soutien de la CdC est espéré.

François Orlandi, maire de Tomino

Sauvegarder une tour génoise de la transformation en hébergement touristique, un défi de taille pour le petit village de Tomino, dans le Cap Corse. Emblématique de son patrimoine, cette bâtisse, qui date du XVIe siècle et domine le village depuis plus de 300 ans, est actuellement la propriété privée d’une famille à qui elle a été octroyée à l’époque de Pascal Paoli.  Invité de la rédaction de France Bleu RCFM, ce mardi 16 avril, François Orlandi, maire de Tomino , a exprimé ses préoccupations. “ Il est choquant qu’un bâtiment militaire, resté en l’état depuis sa construction, soit destiné à devenir un simple lieu de vacances ” , a-t-il déclaré, avant de souligner l’importance de préserver la tour "non seulement en tant que bâtiment mais aussi comme un morceau vivant de l’histoire de Corse" .

Le conseil municipal de Tomino, unanime, s'oppose au projet, au nom de la défense du patrimoine historique de la Corse. Mais les moyens d'action sont limités. Par le passé, du fait que les propriétaires n’aient pas manifesté une intention particulière de vendre, la commune n'a pas tenté de faire l'acquisition de la tour. "Lorsqu’ils l’ont fait en revanche" , poursuit François Orlandi, "le prix demandé était exorbitant : 215 000 euros. Aujourd’hui, nos moyens financiers sont très restreints et les priorités sont ailleurs ” .

"Il faut une volonté politique"

“Peut-être que la Collectivité de Corse pourrait se porter acquéreur, comme elle l'a fait pour des objets d'arts religieux, et ainsi nous aider à faire tomber ce bien dans le domaine public. Nous pourrions le transformer en lieu de mémoire ” , estime le maire de Tomino, ancien président du Conseil départemental de Haute-Corse. Un intervention espérée qui pourrait donc prévenir la transformation de la tour en hébergement touristique, un phénomène témoignant d'une réalité bien prégnante, celle qui transforme les villages de l'île en hôtels et fait flamber les prix du foncier, au détriment des résidents à l'année. Sur cette question, François Orlandi appelle à une régulation plus stricte de la croissance du meublé touristique. Le plan d’aménagement et de développement durable de la Corse (PADDUC), voté en 2014, pourrait être un outil en ce sens. “ Mais il faut une volonté politique pour réguler et également pour soutenir nos jeunes qui veulent s’installer dans le rural ” , conclut-il.

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Découvrir Séville en 3 jours

  • 16 mars 2018

Chaleureuse, vivante, contrastée, presque toujours ensoleillée, Séville est une ville qui ne manque pas d’attraits.  Se perdre dans les ruelles de Santa Cruz, découvrir la splendeur de ses monuments anciens et plus récents, s’extasier devant la beauté de son architecture d’influence arabe, s’immerger dans son ambiance et sa culture sont autant d’expériences que j’ai adorées.  Une destination qui mérite bien 3 jours sur place mais si vous en avez l’occasion n’hésitez pas à rester un peu plus longtemps. 

Compte rendu de mes visites dans la capitale andalouse

Le quartier de santa cruz.

Le quartier de Santa Cruz est le quartier historique de Séville et le point de chute idéal pour rayonner dans la ville. C’est un quartier plein de vie et plein de charme. Très touristique aussi. Il faut dire qu’on y trouve des monuments incontournables comme la cathédrale, la Giralda et l’Alcazar.

Ses ruelles étroites et tortueuses m’ont donné du fil à retordre pour me repérer mais s’y balader est un vrai plaisir. Il y a partout quelque chose à voir:  de belles façades, des azulejos, des places bordées d’orangers, de jolis patios envahis de végétation … Sans compter les nombreux cafés et restaurants remplis à toute heure.

Beaucoup d’hôtels et d’hébergements sont proposés dans le quartier. Si vous venez en voiture, je vous conseille de réserver un logement avec parking, c’est plus pratique. On pose la voiture en arrivant, puis, on l’oublie le temps du séjour. Tout se fait très facilement à pied et si besoin, il y a les taxis et les transports en commun. Il peut être sympa aussi de réserver un logement ayant un accès à un toit-terrasse donnant sur la cathédrale pour une vue imprenable au coucher du soleil!

Quartier Santa Cruz, Séville

La Cathédrale et la Giralda

Au cœur du quartier de Santa Cruz, la cathédrale de Séville (cathédrale Notre-Dame du siège) s’impose comme un monument incontournable . Tout y est gigantesque et impressionnant: sa taille, sa hauteur sous plafond, son retable, son ostensoir, ses richesses…  Il faut bien sûr monter au sommet de la Giralda pour profiter du magnifique point de vue sur la ville.

★ Pour en savoir plus sur cette visite, voir mon article complet: la cathédrale de Séville et la Giralda

la cathédrale de Séville

Dissimulé derrière des murailles à deux pas de la cathédrale, l’Alcazar (Réal Alcázar) est un ensemble de palais et de jardins plus fabuleux les uns que les autres . Le palais islamique d’origine, construit au 8ème siècle, a été transformé et agrandi au cours des siècles par les différents souverains pour laisser place à un ensemble d’édifices de styles architecturaux différents. Une partie du palais sert de lieu de résidence à la famille royale quand elle séjourne à Séville. Il est d’ailleurs possible de visiter les appartements royaux (Cuarto Real Alto) en supplément du prix d’entrée.

Le ciel était un peu tristounet lors de ma visite et pourtant j’ai trouvé les lieux enchanteurs. Orangers, citronniers, palmiers et fontaines agrémentent les nombreux jardins où plusieurs paons se baladent librement. La galerie du Grotesque (Galería del Grutesco) qui surplombe le jardin central permet d’admirer les lieux en hauteur. Il manquait juste un peu de fleurs pour donner une touche de couleur aux jardins mais c’est peut-être une question de saison (j’y suis allée en février).

Le palais mudéjar construit par Pierre 1er (Palacio del Rey Don Pedro) est une vrai merveille. C’est une succession de patios, de bassins et de pièces dont le raffinement et la finesse des ornements nous transportent dans les contes des Milles et Une Nuits. Mention spéciale pour  La Cour des demoiselles (Patio de las Doncellas) particulièrement photogénique. N’oubliez pas d’aller voir les bains sous le palais gothique. La visite de l’ensemble m’a pris 2h30 mais on peut facilement y rester plus longtemps.

★ Infos pratiques

– N’hésitez pas à prendre vos billets sur internet (1€ plus cher) pour réduire le temps d’attente à l’entrée.

– Entrée gratuite le lundi de 17h à 18h d’octobre à mars et de 18h à 19h d’avril à septembre.

– Tarif: adultes: 11,50€ – de 17 à 25 ans: 3€ – moins de 16 ans: gratuit – Site web:   www.alcazarsevilla.org

l'Alcazar de Séville

La Place d’Espagne

Voilà encore un endroit à ne pas manquer à Séville! Pour s’y rendre, compter 20 minutes à pied depuis la cathédrale. Une petite balade qui donne l’occasion de découvrir d’autres bâtiments remarquables comme l’université, le palais de San Telmo et le théâtre Lope de Vega . Suivant l’heure de la journée, la place peut être noire de monde ou au contraire très tranquille.

Construite pour l’exposition ibero-américaine de 1929, la Place d’Espagne (Plaza de España) est aussi belle qu’immense. Elle est bordée par un fabuleux édifice en arc de cercle tout en briques et en céramique . Les deux grandes tours à chaque extrémité se voient de loin dans Séville. Tout le long du bâtiment, des scènes en azulejos représentent un épisode de l’histoire de chacune des provinces espagnoles. Possibilité de faire un petit tour en barque sur le canal qui traverse la place (payant). Pour une belle vue d’ensemble, emprunter l’escalier sur la droite qui mène à un balcon à l’étage supérieur.

la Place d'Espagne, Séville

Le Parc Maria Luisa

La Place d’Espagne fait partie du parc Maria Luisa, il suffit donc de quelques enjambées pour se retrouver dans ses allées arborées. Le parc est un petit havre de paix où l’on peut se poser et se ressourcer un moment. On y retrouve les éléments décoratifs des jardins andalous: fontaines, bassins, jets d’eau et azulejos . Dans les arbres, on peut voir de jolies perruches verte. Si vous ne les voyez pas au premier abord, vous les entendrez sûrement! Après la Place d’Espagne, il faut aussi se rendre à  la Place d’Amérique, à l’extrémité sud du parc. Là aussi, il y a quelques beaux bâtiments à ne pas manquer: le pavillon royal, le musée archéologique et le musée des Arts et des Coutumes Populaires de style mudéjar, tous trois construits à l’occasion de l’exposition ibéro-américaine de 1929.

Parc de Maria Luisa, Séville

Les Rives du Guadalquivir

En sortant du parc Maria Luisa, on peut se rendre sur les bords du Guadalquivir pour une petite balade sympa . On y croise joggeurs, cyclistes et promeneurs qui viennent se poser un moment au soleil. Les bateaux de croisière passent à un rythme régulier sur les flots paisibles du fleuve. J’ai particulièrement aimé la partie qui va du pont San Telmo au pont de Triana, bien aménagée et très agréable.  Je m’y suis quand même promenée 2 fois en 3 jours, c’est dire!  C’est aussi l’occasion de voir la Tour de l’Or et de se rendre au quartier de Triana.

les bords du Guadalquivir, Séville

La Tour de l’Or

La Tour de l’Or (Torre del Oro) est une ancienne tour d’observation du 13ème siècle qui servait à protéger Séville des invasions par le fleuve. Elle se trouve le long du Gualdalquivir, au niveau du pont San Telmo. Cette tour est aujourd’hui un  petit musée maritime . La visite du musée est plutôt rapide: quelques maquettes, objets et cartes anciennes. Son intérêt majeur réside dans la possibilité de monter au sommet de la tour où la vue sur le fleuve et la cathédrale est vraiment sympa.

– Tarif: adultes: 3€ – enfants, étudiants et plus de 65 ans: 1,5€ – Gratuit le lundi et pour les moins de 6 ans – Site web: www.visitasevilla.es

la Tour de l'Or, Séville

Le quartier de Triana

Ce quartier se trouve de l’autre côté du Guadalquivir. Il ne m’a pas particulièrement séduite mais j’ai bien aimé le marché couvert et la petite Chapelle du Carmel (Capilla de la Virgen del Carmen ) tous deux situés à droite juste après le pont Isabel II. Tout en briques rouges et en céramique, la chapelle rappelle le style de l’édifice de la Place d’Espagne. En longeant le fleuve entre le pont San Telmo et le pont Isabel II, on peut voir des maisons aux façades colorées. Il s’agit de la rue Betis bordée de cafés et de restaurants et donc très animées. Quartier à voir si on reste suffisamment longtemps à Séville, mais ne fait pas partie selon moi des incontournables. Aller quand même jusqu’au pont Isabel II, ça vaut le coup pour la vue sur les deux rives du Guadalquivir et sur le fleuve lui même.

le quartier du Triana, Séville

Les arènes 

Les arènes de Séville (Plaza de Toros de la Maestranza) se trouvent près du pont Isabel II, face au Guadalquivir. Je n’ai pas fait la visite guidée mais l’extérieur vaut vraiment le coup d’œil. On peut s’engager dans les petites ruelles qui l’entourent pour admirer l’ensemble de l’édifice. Puisque vous êtes là, profitez en aussi pour allez voir la belle façade de l’hôpital de la Charité situé juste à côté.

– Tarif: adultes: 8€ – 5€: étudiants et plus de 65 ans: 5€ – de 7 à 11 ans: 3€ – moins de 7 ans: gratuit – Gratuit le lundi de 15h à 19h – Site web:  www.realmaestranza.com

les arènes de Séville

La Casa de Pilatos

La maison de Pilate (Casa de Pilatos) est un exemple typique des palais et demeures nobles qui existaient au 16ème siècle à Séville . Son architecture d’influence multiple est un mélange de style mudéjar, gothique et Renaissance. La visite, s’articule autour d’un patio central qui donne sur quelques pièces et 2 jardins.

Les salles qui entourent le patio au rez de chaussée sont richement décorées. On y découvre des plafonds incroyables et des murs tapissés de magnifiques azulejos . L’étage se visite uniquement sur visite guidée (en anglais et espagnol). Un conseil: même si comme moi vous ne visitez pas l’étage, vous pouvez emprunter le très bel escalier jusqu’au palier supérieur, son plafond et ses murs sont magnifiques.

Quelques points négatifs : le prix d’entrée est plutôt élevé par rapport à la durée de la visite surtout si l’on compare avec l’Alcazar. On ne peut pas marcher dans les allées des jardins, juste les regarder derrière des barrières. Un peu dommage quand même! L’audioguide (compris dans le prix) est peu intéressant. Trop de détails inutiles et ennuyeux à moins d’être féru d’histoire. Pour conclure, une très belle demeure qui mérite une visite mais avec le sentiment mitigé de payer cher pour ce que c’est . Une bonne option serait d’y aller le lundi de 15h à 18h30 lorsque c’est gratuit!

– Tarif: 8€ pour le rez de chaussée seul – 10€ avec l’étage (visite guidée) – Gratuit pour les moins de 10 ans et le lundi de 15h à 18h30 – Site web:  www.fundacionmedinaceli.org

La casa de Pilatos, Séville

Metropol Parasol 

Très différent des autres lieux visités jusqu’à présent, Metropol Parasol est une immense structure moderne  qui dénote au milieu de tous les monuments anciens de Séville. Située sur la place de la Encarnación, la structure, inaugurée en 2011, se compose de 6 “parasols” reliés entre eux pour former une balade au-dessus des toits de la ville. Son aspect peut surprendre, on aime ou on n’aime pas.

Pour monter au sommet il faut tout d’abord se rendre au niveau -1. C’est la même entrée que l’antiquarium, un musée qui présente des vestiges romains découverts lors de la construction de la structure. La montée se fait par un ascenseur. Une fois tout en haut, il ne reste plus qu’à se promener au sommet tout en admirant la ville et ses nombreux édifices religieux dont la fameuse cathédrale que l’on aperçoit au loin. Surement très sympa à faire au coucher du soleil. Pour moi, Metropol Parasol fait partie des incontournables à Séville et pour le prix, je le recommande vraiment. Le billet d’entrée donne droit à 1€ de réduction sur les boissons proposées au bar au sommet.

– Tarif: 3€ – gratuit pour les moins de 6 ans – Site web:  https://setasdesevilla.com

Metropol Parasol, Séville

J’ai adoré Séville et ses nombreux monuments riches en histoire. Si vous envisagez de partir en Andalousie, ne manquez pas d’y faire un tour, vous ne le regretterez pas. Fin février, j’ai eu la chance d’avoir du beau temps, mais cela n’a pas été le cas sur la totalité de mon road trip en Andalousie. Un conseil, il peut être intéressant de se trouver à Séville un lundi, la plupart des monuments proposant des visites gratuites ce jour-là.

Bonjour Freddie, et merci pour ce beau partage ! Pourriez-vous me dire comment aller à l’essentiel si je dois visiter la ville en une journée ? D’avance, Merci !

Bonjour Alice, en 1 journée à Séville vous pouvez choisir de faire les deux monuments incontournables que sont l’Alcazar et la cathédrale mais vous ne pourrez pas faire grand chose d’autres et risquez de passer pas mal de temps en file d’attente suivant la période. Sinon, vous pouvez ne faire que l’un des 2 au choix en fonction de vos centres d’intérêts ce qui vous laissera le temps de vous balader dans le quartier de Santa Cruz et de voir la place d’Espagne vraiment très belle. Si vous avez encore du temps et l’envie vous pouvez vous rendre en fin de journée au Metropol Parasol pour une vue sympa sur les toits de la ville. Après, si vous souhaitez en voir le maximum en un minimum de temps vous pouvez aussi emprunter un bus à étage qui fait le tour des principaux sites touristiques de la ville. Je ne suis pas fan en général mais en une journée ça peut être pratique. Il existe aussi des tours de calèche et de segway sur le même principe. Voilà, j’espère avoir pu vous aider…

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Tour de Tollare à Ersa

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Cantons concernés : Capubiancu

Tour de Tollare à Ersa

La tour génoise de Tollare est une tour de guet. Elle se situe sur une pointe rocheuse à la marine de Tollare à Ersa . Elle communiquait avec les tours en vue de Poggiu, de la Giraglia et d'Agnello. Elle a été restaurée (enduit au ciment), louée à un particulier.

Elle comporte deux niveaux intérieurs et une terrasse. Une carte postale datant du début des années 1900 la montre en intégralité, coiffée de mâchicoulis et équipée d'une guardiole aménagée sur la terrasse. Elle révèle une tour d'une hauteur significative, aux proportions harmonieuses. Seuls quelques mâchicoulis semblent s'être effondrés. On retrouve cette même forme sur une photographie prise dans les années 1930.  C'est précisément peu après que cette photo ait été prise que les mâchicoulis et la guardiole, menaçant ruine et constituant danger, ont été purement et simplement démolis. Toutes les photos prises dans les années 1950-60 révèlent une forme étêtée, assez disgracieuse dans ses proportions. Cependant l'aspect des vieilles pierres était demeuré intact. C'est dans les années 1970 que la Tour de Tollari, concédée en maison d’habitation, a fait l’objet d’une rénovation qui ne s’avère pas du meilleur goût.  Crépie purement et simplement au ciment, sans que sa partie supérieure n’ait été reconstituée, elle n’a pas retrouvé son aspect d’antan, au grand désespoir des habitants de cette marine, très attachés au patrimoine de leur hameau. 

Source : Odyssea

Contribution :  Pierre Bona. Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir.

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People viewing the giant refractor telescope at Lick Observatory

San Jose History Tour

Fun fact for the history buffs traveling to San Jose: the city predates California and was the first civilian settlement in what was then known as Nueva California. When the state of California was founded in 1850, San Jose became the first capital and has been an important place in California history since the city was founded in 1777. You’ll be delighted by the the vast historic experiences and sights waiting to be discovered, as San Jose’s vibrant past is celebrated by people, places and events throughout the city.

lick observatory

Lick Observatory

Grab coffee and a French or German pastry at La Lune Sucree before heading to enjoy a day of sightseeing. After breakfast, it’s time for the first stop on your historical tour of San Jose: Kelley Park . Here, you can travel back in time to learn about San Jose’s origins. Nineteen different organizations, including History San Jose, the Portuguese Historical Museum and the Viet Museum , tell the story of San Jose through different cultural perspectives.

Continue your tour at San Pedro Square , the oldest district in San Jose. Here, you can explore the many stalls of vendors serving food and beverages from across the globe. This is the perfect place to relax, have a drink and enjoy the afternoon. San Pedro Square is adjacent to the Victorian-era Fallon House , which was owned by Thomas Fallon, one of San Jose’s early mayors, elected in 1859. Explore the fascinating history of Fallon, who was a frontiersman, and his wife, Carmelita, who was a daughter of prominent Spanish landowners. 

Cap off your day with beautiful sunset views from The GrandView Restaurant and enjoy seasonal cocktails, charcuterie, steaks and pastas, all made, cured and grown on their farm garden adjacent to the restaurant. After dinner, once the stars to come out, climb a little further up the mountain and spend a memorable night at the Lick Observatory . Since 1888, Lick has been at the forefront of astronomical research. During the summer, Lick features nighttime telescope viewings paired with live music and astronomy lectures, and daytime tours are offered year-round.  

Cathedral Basilica of St. Joseph

Cathedral Basilica of St. Joseph

Put on your walking shoes, because this morning is all about exploring the history within downtown San Jose. Before your first stop on this historical walking tour, start your morning with coffee and a freshly baked pastry from Bijan Bakery & Cafe . After fueling up, it’s time to walk across the street to Plaza de Cesar Chavez , the oldest public open space in California, and the site of California’s first state capitol. After exploring the park, it’s time for the next stop: the Cathedral Basilica of St. Joseph . This beautiful historic landmark wows downtown visitors with its angelic stained-glass windows and towering domes. Free tours are offered to guests during the day.

Just a block over, you’ll find the Bank of Italy building. This landmark is the one of the oldest skyscrapers in Silicon Valley, and until 1970, it was the tallest building between San Francisco and Los Angeles. The last stop of the morning is Peralta Adobe , one of the oldest remaining structures in San Jose. Its interior is decorated just as you would have found it centuries ago.  

winchester mystery house

Be sure to spend an afternoon on a visit to one of San Jose’s most iconic buildings: The Winchester Mystery House . Dubbed the “house built by the spirits,” the mansion is the former home of Sarah Winchester, heiress of the Winchester Rifle fortune. This beautifully made, eerie home was built to confuse the spirits that Sarah said were the victims of her family’s business. A tour of the home and its beautiful grounds may leave you feeling in awe and slightly spooked.

The pioneers of the California wine industry were enamored by the vast microclimates in the Santa Cruz Mountains and Santa Clara Valley. They settled here and these regions have become two of California’s oldest wine producing regions. This valley brought Pinot Noir vines to California, made sparkling wine famous and claims the state’s fourth oldest continuously operating winery. Silicon Valley’s wine region has been touted by Wine Spectator as the “most underappreciated appellation in the world.” The history of this area’s wine industry is best experienced at The Mountain Winery , which was made famous by Paul Masson’s adage “sell no wine before its time,” and is credited with coining the term sparkling wine. Here you can enjoy concerts in a historic and serene setting in the Santa Cruz Mountains overlooking Silicon Valley.  

Downtown Walking Tour Map

Download walking tour map here .

San Pedro Square Market

48 Hours in San Jose

So much to see, so little time! Make the most of your short stay in San Jose with this checklist of must-see places and must-try restaurants.

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Americans using teleprinters, World War II

Telex messaging network comes on line

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Like the Volkswagen Beetle and modern freeway systems, the Telex messaging network comes out of the early period of Germany’s Third Reich. Telex starts as a way to distribute military messages, but soon becomes a world-wide network of both official and commercial text messaging that will persist in some countries into the 2000s. Telex uses teleprinters, which date back to the 1910s for use in telegraphy. But instead of using pricey dedicated telegraph lines, the telex system connects those teleprinters to each other over voice telephone lines, routed by modified telephone switches. Wireless versions of Telex soon connect remote regions of the developing world.

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  1. Tour génoise

    Les tours génoises sont des édifices en pierre de 12 à 17 m de haut sur 8 à 10 m de diamètre. Parfois carrées, le plus souvent circulaires, elles sont toujours construites sur quatre niveaux : la réserve, au sous-sol de la tour ; une niche servait à ranger les vivres ; on y stockait également les munitions.

  2. Tour Génoise Corse

    Ainsi, on trouvera dans le Cap Corse, des Tours en pierres de schistes, alors qu'on trouve dans le sud, les Tours sont plutôt en pierres de granit. Les Tours génoises du Cap Corse. Le Cap Corse compte la plus forte concentration de tours génoises de l'Île, on en dénombre 29, dont 18 sur la côte Est, et 11 sur la côte Ouest.

  3. Tours génoises, citadelles et maisons fortes de Corse

    HISTOIRE DE LA CORSE. TOURS GENOISES, CITADELLES ET MAISONS FORTES Vous pouvez écouter sur cette page un extrait de la chanson "Un'isula cusi" interprétée par FELÌ Votre navigateur ne supporte pas la balise AUDIO. Les tours génoises sont sans conteste l'un des symboles forts de la Corse.

  4. Genoese towers in Corsica

    Genoese tower of Capu di Muru. The Genoese towers in Corsica (French: tours génoises de Corse, Corsican: torri ghjenuvesi di Corsica, singular : torre ghjenuvese di Corsica, also torra-; Italian: torri genovesi di Corsica) are a series of coastal defences constructed by the Republic of Genoa between 1530 and 1620 to stem the attacks by Barbary pirates.

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    Mais au XVIème siècle, ce sont les barbaresques qui, venus des côtes d'Afrique du Nord, pillaient les villages et capturaient les habitants pour les revendre comme esclaves. Un grand chantier. En tout en 1730, on comptait 120 tours génoises, et 67 ont résisté aux outrages du temps et sont toujours visibles aujourd'hui.

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    Origine. Il s'agit des tours de guet ou des maisons fortes construites principalement entre 1520 et 1630 durant l'occupation génoise ; cependant des édifices postérieurs comme la tour de Nonza (1757) ou celle de Castelluccio (v.1770), assimilées à des tours génoises, figurent dans cette liste.. Dans un rapport à son ministre faisant suite à la visite d'inspection qu'il fit en Corse, en ...

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    Historique des tours génoises. La construction des tours génoises corses remontent au 15 ème siècle lorsque la population voulait se protéger des ennemis. Ainsi, elle servait a priori à la défense de l'île, suivi du commerce maritime liée à la perception des taxes douanières. On distingue environ une centaine de tours génoises ...

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  10. Les Tours Génoises

    Les tours génoises, emblèmes du Cap Corse, ponctuent la côte. Construites pour se protéger, elles offrent aujourd'hui des vues spectaculaires. Chacune raconte une histoire unique, ajoutant une touche d'histoire à ce paysage côtier exceptionnel. landscape map.

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