tour jean nouvel paris 13

“Le TOO Hôtel va à l’essentiel tout en cultivant l’extraordinaire. Il offre une pause céleste et inédite à nos vies exaltées, la sensation d’être si haut que tout Paris nous appartient.” Laurent Taïeb, concepteur du TOO Hôtel .

L’établissement s’installe dans un Paris 13 effervescent, au sommet d’une des Tours Duo de Jean Nouvel. Cette nouvelle adresse 4 étoiles accrochée aux nuages propose des chambres aux vues spectaculaires sur Paris, la Seine , la Tour Eiffel et tous les monuments de la capitale, un restaurant panoramique , un skybar doté d’une vaste terrasse ainsi qu’un spa en plein ciel et son jacuzzi extérieur .

« C’est l’histoire d’un château suspendu au-dessus de Paris. Ce château est rempli d’énergie, de rêves, d’amour, de désirs, d’intelligence et de rires. En ce moment, on dit qu’il est à Paris. Mais en fin de soirée, on peut y voir d’autres grandes villes du monde.»

Philippe Starck, Directeur Artistique & Architecte d’intérieur

Le TOO Restaurant offre un moment hors du temps en survol sur Paris. Niché dans un cube de verre de 6 mètres de hauteur, le restaurant panoramique insolite est ouvert du matin au soir, toute l’année et propose une cuisine du monde, contemporaine et cosmopolite.

Le TOO TacTac Skybar est un lieu festif à l’ambiance électrique qui domine Paris et fend les nuages à la proue du monde à plus de 120 mètres de hauteur. Depuis sa salle panoramique ou son immense terrasse suspendue, la ville change de couleurs au fil de la course du soleil et offre un spectacle hypnotique.

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Vivez l’expérience TOO Hôtel en plein ciel de Paris grâce aux offres exclusives pour des séjours réussis en amoureux, seul, entre amis ou en famille.

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Le spa TOO Chill offre une pause en apesanteur inoubliable à Paris. Avec sa vue sur la Seine et le lever du soleil, son sauna en cèdre atypique et son extraordinaire jacuzzi extérieur, il incarne à lui seul le sens de la démesure de cette adresse hors norme.

Au coeur du nouveau quartier d’affaires de Paris, l’espace TOO Meeting vous accueille toute l’année avec vos collaborateurs ou vos invités. Découvrez les 4 salles de réunion modulables, idéales pour des événements de 14 à 75 personnes.

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Visites insolites, visites des villages de paris, visites architecturales, les tours duo.

Les tours Duo

Le retour des Immeubles de grande hauteur à Paris

Les tours Duo marquent le retour des immeubles de grande hauteur à Paris. En effet, depuis 2010, la Ville a autorisé le déplafonnement des hauteurs d’immeuble dans plusieurs quartier situés à la périphérie de Paris. Après le Tribunal de Paris (culminant à 160m) et avant la tour Triangle (qui culminera à 180m si son chantier démarre un jour), les tours Duo s’élèvent au rang de 2e tour habitée la plus haute de Paris après la   tour Montparnasse (210m actuellement, voir également la rénovation de la tour Montparnasse ).

Deux tours en V

Livré en grande partie en décembre 2021 (inauguration officielle prévue au printemps 2022), ce projet gigantesque a été conçu par l’atelier Jean Nouvel . Il est composé de deux tours asymétriques : Duo 1 (hauteur 180m et 39 étages) et Duo 2 (122m et 27 étages) .  La première s’incline doublement vers l’avenue de France et vers le périphérique. La deuxième s’écarte de la première par des retraits successifs formant des terrasses arborées. Grâce à cette inclinaison (7 façades sur 8 présentent des inclinaisons toutes différentes), les deux bâtiments jouent avec les reflets et multiplient par des jeux d’optique les images en mouvement, notamment avec le traffic du périphérique qui se reflète dessus. Plus spectaculaire encore, la partie supérieure de Duo 1 constitue visuellement un volume indépendant donnant une sensation visuelle d’équilibre périlleux et de mouvement .

Un programme mixte

Le programme est mixte : il comprend 97.000 m² de bureaux déjà occupés par le siège du groupe BPCE (l’intégralité de Duo 1 et une partie de Duo 2), ainsi qu’ un hôtel 4 étoiles et restaurant-bar panoramique (groupe Laurent Taïeb et aménagement confié à Philippe Starck) situé dans les dix derniers étages de Duo 2. En outre, 1.800 m2 sont destinés à des commerces. Les tours Duo ont déjà été récompensées par plusieurs prix. Le projet a obtenu les certifications WELL platinium, LEED Platine, HQE et Effinergie+, et Wired certification.

Les tours Duo sont commentées au cours de la visite guidée du quartier de la Bibliothèque François Mitterrand .

Pour l’architecte Jean Nouvel , voir également l’Institut du Monde Arabe , la fondation Cartier , le musée du quai Branly , l’institut Imagine , la Philharmonie .

Adresse : rue Bruneseau

Métro : Bibliothèque François Mitterrand

Arrondissement : 13e

Téléphone :

VISITES GUIDÉES

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Le Too TacTac, le nouveau rooftop qui surplombe tout Paris 

Par Blanche Marcel

Il est le nouveau “the place to be” de la capitale. Situé dans le 13 ème arrondissement de Paris, au sommet de la Tour Duo réalisée par l’architecte Jean Nouvel, le sky bar du Too Hôtel baptisé Too Tactac offre une parenthèse hors du temps, loin du stress parisien. Prêt pour le décollage ? Si l’arrivée au 27 ème étage se fait tout en douceur, elle est plutôt très rapide. En quelques secondes seulement, vous voilà au-dessus des rues encombrées du grand Paris. Très lumineux la journée grâce à ses très nombreuses baies vitrées, le bar de l’hôtel offre une ambiance tamisée lorsque la nuit tombe. 

Côté boissons, l’atmosphère est à la fête. À la carte, il est possible de siroter des cocktails orignaux avec et sans alcool, tous compris entre 10 et 16 euros. Les plus gourmands peuvent accompagner leur boisson de tapas végétariennes ou non. Du skybar, nous découvrons la même vue que depuis le restaurant et il est possible de s’approcher encore davantage de l’immensité du ciel en sortant sur l’immense terrasse de près de 150 m 2 en surplomb de la Seine. Et le spectacle est impressionnant. De nuit, les lumières de la ville ne font que croitre le potentiel de ce nouveau panorama à couper le souffle. Une fois à l'extérieur, la magie du Too TacTac opère aussitôt. L’ambiance évolue au fur et à mesure de la soirée, faisant du bar le lieu idéal pour boire un verre en after work, profiter d’un apéritif entre amis qui s’éternise ou pour faire la fête sous les étoiles dans une atmosphère survoltées de lives et DJ sets. 

Le bar de l’hôtel est ouvert tous les jours de 17h à 2h du matin et cerise sur le gâteau : la réservation n’est pas nécessaire. L’espace peut également se privatiser pour une soirée unique, complètement hors du temps.

Retrouvez ici toutes les informations sur le Too TacTac

© Too Hôtel 

Par Adèle Thiéry

Par Bryan Ferreira

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TOO, l’hôtel le plus perché de Paris signé Philippe Starck

Par Céline Baussay

Aux abords de l’avenue de France, dans le XIII e arrondissement, Paris dévoile un nouveau visage : arty, créatif, tech, mais surtout ultra contemporain par son architecture. Une autre rive gauche, aux antipodes de l’historique Saint-Germain des Prés , où le TOO Hôtel, 4 étoiles membre de la collection MGallery d’Accor dont l’ouverture le 20 octobre est très attendue, trouve naturellement sa place. Pour ce projet hors normes, l’entrepreneur Laurent Taïeb à qui l’on doit déjà le luxueux hôtel Madame Rêve inauguré l’an dernier dans la Poste du Louvre, a investi le sommet de l’une des deux tours Duo dessinées par Jean Nouvel et choisi Philippe Starck pour séduire une clientèle internationale.

Par Fanny Guénon des Mesnards

Par Anne Swynghedauw

Par Annabelle Dufraigne

Du 17 e au 27 e étage, le plus célèbre des designers français a délibérément laissé la vedette à Paris, en version grand angle. Ainsi, dans les 139 chambres et suites, dont six avec terrasse , le lit est toujours orienté vers la meilleure vue, quitte à être déplacé de son axe central. De grands miroirs renvoient l’image animée du paysage urbain et une assise au bord de la fenêtre invite à s’installer pour contempler la tour Eiffel , la Seine, le bois de Vincennes, Notre-Dame, le dôme des Invalides, les gratte-ciels de la défense et la butte Montmartre au loin : un panorama époustouflant, sous une lumière qui évolue sans cesse au fil de la journée. Même les tours voisines des Pyramides, pourtant bien peu esthétiques, deviennent féeriques quand elles s’éclairent à la tombée de la nuit. La magie opère.

Sans doute inspiré par la proximité du ciel et des nuages, Philippe Starck a créé et mis en scène un univers onirique, délicat et chaleureux, mariant les matières brutes, béton, bois et métal, et une palette de couleurs douces, notamment le rose poudré. Une poésie qu’il a déclinée aussi dans tous les espaces communs : le TOO Restaurant avec ses impressionnantes baies vitrées de six mètres de hauteur et ses œuvres de Pierre Monestier et Ara Starck, le spa TOO Chill avec son jacuzzi extérieur et bien sûr le TOO TacTac Skybar au sommet de la tour avec sa vaste terrasse, comme suspendue dans les airs. À 122 mètres de hauteur ! Pointe alors l’étrange impression de ne plus du tout être à Paris, mais plutôt dans une ville verticale à des milliers de kilomètres de là, à Bangkok, Tokyo ou encore New York.

65, rue Bruneseau, 75013 Paris, https://all.accor.com

Par Noelann Bourgade

Par Alberto Piernas Medina

Par Pratyush Sarup

Consulter le journal

• Architecture

Les tours Duo à Paris, des monuments à contretemps

Les deux colosses signés Jean Nouvel, hautement énergivore, incarnent tout ce qu’il faut éviter si on veut viser la neutralité carbone à moyen terme.

Par  Isabelle Regnier

Temps de Lecture 6 min.

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Comment inaugurer un bâtiment hautement énergivore, générateur d’un formidable îlot de chaleur, en ces temps où les prix de l’énergie explosent et où l’on se demande si on va pouvoir se chauffer cet hiver ? Maître d’ouvrage des tours Duo, ces colosses qui imposent leurs silhouettes siamoises à des kilomètres à la ronde depuis la bordure du périphérique parisien où ils sont implantés, entre la Seine et les rails de la gare d’Austerlitz, le groupe immobilier québécois Ivanhoé Cambridge a choisi de mettre les pieds dans le plat : la date de la cérémonie a été fixée au 21 septembre, jour de la fin de cet été 2022 dont il a été établi qu’il fut le deuxième plus chaud depuis le début du XX e  siècle.

Hautes de 120 et 180 mètres respectivement, ces tours penchées incarnent, de fait, tout ce qu’il faut éviter si on veut un tant soit peu faire mine de viser la neutralité carbone à moyen terme : des matériaux au bilan carbone désastreux (verre, acier, béton) en quantité astronomique, qui réchauffent l’atmosphère autour d’eux et créent à l’intérieur un effet dit « fournaise ».

Assemblage de grandes plaques de verre et de cadres en aluminium, les murs rideaux isolent mal de la chaleur qui grimpe très haut sous l’effet des rayons du soleil, générant des besoins en air conditionné d’autant plus affolants qu’à quelques exceptions près, les fenêtres n’ouvrent pas. Les panneaux solaires installés sur le toit, les techniques qui ont valu au bâtiment quelques labels de haute qualité environnementale (systèmes de récupération de l’énergie des ascenseurs, de recyclage des eaux grises…) sont loin de compenser la consommation d’énergie de l’ensemble.

Le 21 septembre, Anne Hidalgo n’était pas disponible. La maire de Paris était à New York, où se tenait la quatorzième édition de la Semaine du climat. Elle fut pourtant à l’origine du projet au début des années 2010, lorsqu’elle était encore première adjointe de Bertrand Delanoë chargée de l’urbanisme parisien. A la manœuvre dans la révision du plan local d’urbanisme qui a conduit, en 2012, à porter de 50 à 180 mètres le plafond des immeubles de grande hauteur, elle présida, la même année, le jury du concours lancé pour clôturer l’opération d’aménagement Paris Rive gauche qui sélectionna le projet de l’architecte Jean Nouvel.

« Bâtiments phares »

Les mots d’Emmanuel Grégoire, actuel premier adjoint chargé de l’urbanisme à la Mairie de Paris, qui remplaçait Anne Hidalgo le soir de l’inauguration, ont mieux résumé l’ambition initiale de la ville que le résultat qui s’impose aujourd’hui : un « objet signature » , motif de « fierté » , « le signe de l’attractivité de Paris et de son dynamisme » .

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jean nouvel's 'tours duo' nears completion in paris, defined by leaning posture

photographer jad sylla documents jean nouvel’ s leaning ‘tours duo’ as they near completion in paris. the two towers host a mixed-use program and rise above a former industrial site along the edge of the seine in the french capital’s rive gauche district. soon to become a ‘top business real estate destination,’ the work will introduce an eight-story hotel, office space, retail, a top floor restaurant-bar, gardens and green terraces, as well as a new point of access to the river. the pair of towers are defined by their shifted posture, subtly shifted volumes, and rippling facade.

jean nouvel ‘s ‘tours duo’ lean to suggest an asymmetrical V. the taller of the two towers rises 180 meters (590 feet) and 39 stories while the other rises 122 meters (400 feet) and 27 stories. jad sylla captures the progress of the nearly completed towers and their dynamic, shifted stances. the posture echoes that of SHoP architects’ american copper buildings along new york city’s east river, which have been realized with a similar gesture. 

the design team at ateliers jean nouvel comments on its tours duo, and the spirit of the design: ‘ eastern paris is slowly coming into focus, building up and taking form, completing and modifying an unfinished context. this project is about building its summit, its culminating point for the beginning of the century. it is also about creating a character, a singularity that is in relation with the reality of the site, that reveals its particular beauty, that relies on it to invent and strengthen the attractiveness of the place .’

project info:

project title:  tours duo

architecture: atelier jean nouvel

location:  paris, france

client: ivanhoé cambridge and the BPCE group

developer: @ivanhoecambridge , @hines

construction: @vinci.group , @vinciconstruction

aluminum: @cortizoarch , @cortizoaluminium

glass: cricursa

photography: © jad sylla photography | @jfsylla

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The creatives, a group of french men and women working together to rethink the hekla experience.

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Tours Duo, Paris, France

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Museum of Art Pudong (MAP) – 浦东美术馆, Shanghai, China

Tencent Tower 腾讯大厦, Guangzhou, China

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Jean Nouvel’s twin angled Tours Duo skyscrapers open in Paris adding a bold, unsettling silhouette to the skyline visible from the River Seine, the Périphérique and other landmarks

• Global Design News
• September 23, 2022
• 4 minute read

Paris, France

“Eastern Paris is slowly coming into focus, building up and taking form, completing and modifying an unfinished context,” states Jean Nouvel.

“This project is about building its summit, its culminating point for the beginning of the century. It is also about creating a character, a singularity that is in relation with the reality of the site, that reveals its particular beauty, that relies on it to invent and strengthen the attractiveness of the place.”

Jean Nouvel and his design team at Ateliers Jean Nouvel have completed the Tours Duo–two leaning skyscrapers designed as an immediate landmark in eastern Paris for developers SEMAPA, Hines, Ivanhoé Cambridge, and Natixis Assurances.

The project features a pair of colossal towers containing 97,000 square meters of office space and a 139-room hotel with interiors designed by French designer Philippe Starck.

Built alongside the Périphérique ring road and a large railway siding, the pair of skyscrapers both bend away from a central plaza.

A true continuum between the cities of Paris and Ivry, they create a new urban landmark for one of the major districts of Greater Paris. 

The towers rise above the Paris ring road at the entrance to the Bruneseau neighborhood in the 13th arrondissement, close to leading universities, the Bibliothèque Nationale de France, and the Station F start-up campus. 

At 180 meters high, Tour Duo 1 is the second tallest skyscraper in Paris after the Tour Montparnasse. 

The 39-story building contains offices on its upper levels with an auditorium and shops on its ground floor.

The 29-story neighboring tower contains office space along with a hotel on its upper floors. It is topped with a restaurant and bar that has a terrace with views across Paris.

According to Nouvel, this project is about building a summit, a culminating point for the beginning of the century in the City of Paris.

It is also about creating a character, a singularity that is in relation with the reality of the site, that reveals its particular beauty, that relies on it to invent and strengthen the attractiveness of the place.

Three parameters were taken into account by Nouvel to orient the project: 

The perspective of the Avenue de France; the location adjacent to the river of rails that lead into the heart of the city; the location adjacent to the Paris ring boulevard, from which the project can be seen as an identifying landmark.

The site does not have landmark status in the perspective of the Avenue de France. 

It is not visible from the sidewalk of the Bibliothèque Nationale de France. 

A slight inclination easily made the towers come into view while enabling the architectss to play a game with the reflections of the railway landscape in the south façade, which would be very visible from the ring boulevard and the boulevard du Général Jean-Simon. 

Placing the tower nearer the ring boulevard increased its presence in the perspective of the Avenue de France. 

It became most expressive when placed directly adjacent to the ring boulevard, its inclination giving a very visible dynamic seen from the boulevard. 

The consequence of positioning the first tower in this way is that the second tower is then situated along the boulevard du Général Jean-Simon. 

In this position it became more urban, more human. It can have shops at ground level, accessible terraces, and operable windows shielded from the sound and dust pollution of the ring boulevard.

The essential principle of the urban program—the transverse fracture and the creation of a central plaza between the two buildings that preserves views toward the Berliet industrial building—is respected and accentuated by the inclined buildings which cooperate to form an open “V” of sunlight.

These are urban buildings; at ground level, the public balcony overlooking the railway faces Ivry; along its edge is a large brasserie with a terrace. 

The terrace gives access to the hotel and the office tower and accommodates shops in the form of kiosks that rhythm the large space at the intersection of the avenue de France and the boulevard du Général Jean-Simon.

These two buildings aim at increasing the pleasure of being in this place. 

They seek out views and accommodate vegetation on their terraces. 

The hotel offers a panoramic restaurant and a large roof-covered terrace facing the Seine and historic Paris. 

The summit of the office tower features a panoramic meeting space as part of the development program. 

The tall buildings of past decades are headless; their roof terraces are not accessible. ” By contrast, Nouvel proposed a summit and even two summits. 

A summit has a head and an identifiable profile. 

That is why the heads of these two actors are expressive and alive, and why they speak to one another and also to their friendly neighbors.

Project: Tours Duo  Architect: Ateliers Jean Nouvel Lead Architect: Jean Nouvel Studio Manager: Didier Brault Project Managers (Competition): Marie-Hélène Baldran and Ingrid Menon Project Managers: Vincent Chaigneau, Laure Frachet, and Kirsi Marjamaki Mas Competition Team: Romain Caillon, Vincent Chaigneau, Chen Chen, Laetitia Degroote, Freddy Laun, Athina Lazaridou, Kirsi Marjamaki Mas, Anita Peboeck, Rui Pereira, Cristina Perez, Marianne Prouve, Nathalie Sasso, Maximilian Schlechtingen, and Martin Tegaldo Project Design Team: Romain Caillon, Vincent Chaigneau, Chen Chen, Laetitia Degroote, Freddy Laun, Athina Lazaridou, Kirsi Marjamaki Mas, Anita Peboeck, Rui Pereira, Cristina Perez, Marianne Prouve, Nathalie Sasso, Maximilian Schlechtingen, and Martin Tegaldo Construction Team: Lydie Bot, Lily Bouchez, Lucie Calzada, Sophie Catalano, Valeria Colavita, Laetitia Degroote, Ana Gutierrez Diez, Tristan Israël, Jérôme Leclerc, Bianca Nenciu, and Marianne Prouve Interior Design Team: Sabrina Letourneur and Marie Orhon  Landscape Design Team: David Euvrard, Isabelle Guillauic, Laura Giulian, and Chloé Eckert Interior Architects: Philippe Starck Landscape Architects: Technivert Structural Engineers: Egis + Aedis Façade Engineers: Eppag General Contractors: Bateg, Groupe Vinci, and Construction France Co-contractors: Vinci Energie (Building Services), Perma Steelisa (Facades), and Otis (Vertical Circulation) Developer: SEMAPA Associate Developer: Hines France Investors: Ivanhoé Cambridge Europe and Natixis Assurances Photographers: Roland Halbe

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Les tours Duo de Jean Nouvel, à Paris : trop grandes et mal placées ?

Les tours duo de jean nouvel remodèlent le sud-est parisien. un geste architectural, certes. mais au vu de leur coût énergétique et de leur impact sur l’urbanisme, ces constructions démesurées ont-elle encore un sens .

Les tours Duo de Jean Nouvel : 105 000 mètres carrés de béton et de verre. Jad_Sylla_Photography

Par Luc Le Chatelier

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Publié le 29 mars 2022 à 12h17

Mis à jour le 04 avril 2022 à 09h18

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P aris, 13 e arrondissement. Tout juste livrées, les tours Duo, dernier gros chantier des Ateliers Jean Nouvel , se dressent, solitaires et déhanchées, au seuil de la banlieue. De loin, ces deux immeubles de grande hauteur (IGH) ne peuvent que frapper les esprits. Siamois à la base, ils partent chacun de leur côté, en travers, selon une pente à 5 %. Le plus petit, coiffé d’une casquette, va vers l’ouest et l’avenue de France. Le plus grand penche vers le sud, dans l’axe du périphérique, sur les trois quarts de sa hauteur, puis se brise net et bascule sa tête en arrière, vers le nord-ouest…

Une prouesse technique et une silhouette unique (si ce n’est la tour de Pise) qui entendent, selon Jean Nouvel, son concepteur, et Didier Brault, l’architecte de son agence qui a mené le chantier, « créer des façades dynamiques, toutes différentes, et dont les teintes et les reflets changent suivant le ciel, les mouvements de la ville, l’heure du jour ou de la nuit ». Avec l’ambition d’ « amplifier le plaisir d’être là », dixit le starchitecte. Vraiment ? Tout dépend d’où l’on se place…

Les tours Duo à Paris, un nouveau penchant architectural ?

De là-haut, sur le plateau qui occupe tout le 39 e étage, à 180 mètres – soit 30 mètres de moins que la tour Montparnasse, mais autant que la future tour Triangle à la Porte de Versailles –, le visiteur, au bord du vertige, est happé par le panorama sur la grande ville, réduite à l’état de maquette géante. Au pied des tours, côté banlieue, deux flots contraires de voitures hoquettent à touche-touche sur le périphérique. Côté Paris, sur le boulevard des Maréchaux, le tram, comme un jouet, enjambe le va-et-vient des trains et RER sur les voies de la gare d’Austerlitz, file bientôt par le pont National au-dessus de la Seine, des péniches, de l’autoroute A4…

On élargit la focale, voilà les tours des Olympiades et celles du quartier Italie, le Panthéon rondouillard, Montparnasse bien seule, la skyline hérissée de la Défense à l’horizon, puis, au loin, les collines de Meudon, le mont Valérien. Et, partout, à 360 degrés, l’immensité urbaine – le fameux Grand Paris – sous le ciel de l’Île-de-France.

D’ici quelques mois, cet horizon exceptionnel et l’essentiel des surfaces de ces deux immeubles perchés-penchés réuniront 9 000 salariés du groupe BPCE-Natixis (Banque populaire, Caisse d’épargne)… sur seulement 6 500 postes de travail. Le Covid, le télétravail et le flex office (fini le bureau attribué) permettent désormais ce type d’économies d’échelle très prisé des gestionnaires.

Urbanisme : un bilan accablant pour la ville de Paris

À l’automne, dans les dix étages du haut de la plus petite des deux tours (120 mètres), le groupe Laurent Taïeb ouvrira un hôtel 4 étoiles de 139 chambres et un restaurant panoramique griffés par le designer Philippe Starck . S’y ajouteront un auditorium, quelques boutiques, une brasserie, deux halls imposants, une terrasse donnant sur les voies de chemin de fer, quelques arbres hors sol, et plusieurs niveaux de parking souterrain…

Devant tant de béton, d’acier, de verre, d’euros et de génie, on s’interroge. Est-il raisonnable de construire encore des bureaux, alors que Paris en compte 4 millions de mètres carrés vacants ? Les chambres d’hôtel de luxe, donc chères, plantées au bord du périphérique, dans un quartier peu attrayant la nuit et moyennement desservi par les transports en commun trouveront-elles preneur ?

Depuis le 30e étage de la tour 1, vue sur le quartier des Olympiades (Paris 13e). Jad Sylla pour Télérama

“L’immeuble de grande hauteur cumule tous les défauts : économiques, écologiques, paysagers, humains, sociaux.” Thierry Paquot, philosophe de l’urbain

Depuis l’asphalte, la question se pose différemment. Thierry Paquot , philosophe de l’urbain et observateur assidu de ses contemporains, vit à Choisy-le-Roi mais vient souvent à Paris à vélo. Il passe inévitablement au pied des tours Duo et peste : « Elles me gênent parce qu’elles sont trop grosses et pas à leur place. Mais elles me gênent surtout par principe. L’immeuble de grande hauteur cumule tous les défauts : économiques, écologiques, paysagers, humains, sociaux. Il s’agit d’abord d’un pur objet de spéculation qui fonctionne uniquement sur l’ego d’assureurs, de banquiers et de patrons du CAC 40. »

Autre écueil, la tour a des effets délétères sur l’urbanité alentour. « On prétend que la hauteur permet la densité, mais la règle d’urbanisme dite « des prospects » – qui oblige à ménager le soleil des voisins – crée d’immenses vides à ses pieds. Pour mémoire, le coefficient d’occupation des sols est de 2,5 à la Défense, contre 5 à 7 dans un îlot haussmannien. »

Urbanité, diversité, altérité : la devise de la cité idéale ?

En ces temps de réchauffement climatique, aussi, même les tours de dernière génération sont des monstres énergivores. Combien a-t-il fallu de milliers de tonnes de ciment, de sable, d’acier, de verre – qui sont autant de ressources non renouvelables – pour la construction des Duo ? Combien de camions, de grues, de trains, de bateaux pour charrier ces matériaux ? Combien de déchets évacués au cours des travaux ?

“Produire 1 tonne de béton coûte 1 tonne de CO2. Et pour monter si haut, il en faut des quantités astronomiques.” Christine Nedelec, présidente de France Nature Environnement Paris

« Produire 1 tonne de béton coûte 1 tonne de CO 2 , rappelle Christine Nedelec, de France Nature Environnement. Et pour monter si haut, il en faut des quantités astronomiques ! » Voilà pour le chantier. Quelles dépenses d’énergie faudra-t-il ensuite, une fois les tours occupées, pour éclairer jour et nuit la soixantaine d’étages, actionner les 48 ascenseurs, réchauffer, rafraîchir, climatiser ces 105 000 mètres carrés ?

Les quelques centaines de panneaux solaires installés sur le toit de la plus haute n’y suffiront évidemment pas. « Et impossible d’ouvrir la fenêtre . D’abord, parce que ce n’est pas prévu, ensuite, parce que ces immeubles sont plantés au pire endroit qui soit, le long du périphérique, juste au-dessus de l’incinérateur d’ordures ménagères d’Ivry, en zone inondable, dans un des coins les plus pollués de Paris… Bravo pour cette hérésie environnementale ! »

“De quel droit un architecte, un promoteur, un élu se permet-il d’imposer un tel objet pour des décennies à la vue de millions de gens ?” Thierry Paquot, philosophe de l’urbain

Et puis il y a l’impact paysager d’un tel objet dressé, solitaire, quatre à cinq fois plus haut que tous ses voisins. « Jean Nouvel parle de “s ignal ” dans la ville, comme les clochers, beffrois et donjons d’autrefois. Quelle outrecuidance !, lâche encore Thierry Paquot. De quel droit un architecte, un promoteur, un élu se permet-il d’imposer un tel objet pour des décennies à la vue de millions de gens qui n’ont rien demandé ? Une tour de plus à la Défense, passe encore. Mais un machin tout seul comme Duo, ou cette stupide tour Montparnasse, non merci ! » Il soupire, notre adepte du « ménagement du territoire » qu’il appelle de ses vœux. Soit « une heureuse combinaison d’urbanisme, d’altérité, de diversité, à échelle humaine : au-dessus de quatre étages, on perd ses repères… »

Tout le monde ne semble pas avoir la même vision. Surtout à l’Hôtel de Ville de Paris où, en 2007, sous l’impulsion du maire Bertrand Delanoë (2001-2014), est née l’idée alors perçue comme brillante et moderne de crever le plafond parisien – figé jusque-là par Valéry Giscard d’Estaing à 25 mètres de hauteur dans le centre et 37 mètres au pourtour. Objectif affiché de Delanoë, maintenu dur comme fer par sa successeuse Anne Hidalgo : marquer différentes entrées de Paris – « ville monde ».

Avec une mini-Défense de quatre ou cinq gratte-ciel dans le 13 e arrondissement (réduite depuis l’hiver 2021 sous la pression des alliés Verts aux seules tours Duo déjà construites) ; un bouquet d’IGH à la Porte de Charenton (passé récemment à la trappe sous la pression des mêmes écolos) ; le tribunal de Paris, 160 mètres, construit et livré en 2018 Porte de Clichy par Renzo Piano ; et la future tour Triangle, immense part de brie de 180 mètres, dressée pointe en haut par les architectes suisses Herzog et De Meuron, dont le chantier à la Porte de Versailles vient de démarrer. Malgré des dizaines de recours, de pétitions et d’alertes sur l’absurdité terriblement XX e siècle de cette opération.

« C’est une erreur. Une erreur que j’ai soutenue », concède Pierre Mansat, ancien adjoint de Bertrand Delanoë, chargé des relations avec les collectivités territoriales d’Île-de-France et instigateur du projet Paris Métropole, prémices du Grand Paris. Aujourd’hui retiré de la politique et du Parti communiste, les pieds dans l’eau froide de la Rance, à Dinard, il se désole.

« Jusqu’en 2010, je croyais aux tours, à leurs vertus foncières – elles étaient supposées limiter l’étalement urbain – et à leur efficacité structurelle pour organiser le territoire. Indépendamment du fait qu’on puisse ou pas les trouver belles – j’aime beaucoup la manière dont le tribunal de Renzo Piano réagit avec le ciel –, ces objets surdimensionnés plantés à l’intérieur du périphérique ne font finalement qu’enfermer encore plus le “ petit” Paris intra-muros. Plutôt que de créer des ponts avec la banlieue, comme on l’imaginait, ils constituent autant d’obstacles, de murs, de frontières. Pire, parfois : à l’instar de la plus grosse des tours Duo qui semble brandir un poing vengeur, ils peuvent être perçus comme autant de bras d’honneur du centre riche et puissant à la périphérie prolétaire… » Tout ce que le Grand Paris est censé éviter.

• réchauffement climatique
• Architecture
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• Architecture News

Jean Nouvel Wins Approval for Leaning "Tours Duo" Project in Paris

• Written by Karissa Rosenfield
• Published on September 25, 2015

Jean Nouvel has won approval for "Tours DUO" in Paris . The mixed-use project, planned to rise on a former industrial site on the edge of the Seine in the Paris Rive Gauche district, aims to become a "top business real estate destination" and neighborhood amenity. Its two towers will house an eight-story hotel, office space, retail, a top floor restaurant-bar, gardens and green terraces, as well as a "renewed access" to the Seine.

Leaning to form an asymmetrical "V," DUO 1 will rise 180 meters and 39 stories; DUO 2 will be 122 meters and 27 stories tall. Both are expected to achieve "exceptional energy performance" with LEED® Platinum, HQE® and Effinergie+ certifications.

Nouvel was originally commissioned the project by winning an international competition. He is expected to break ground on Tours DUO in 2016, and complete it in 2020. 

News via Ivanhoe Cambridge

• Sustainability

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Street art : la Tour 13 se visite en ligne !

La Tour 13 n'est plus, mais son mythe flotte toujours au-dessus du street art parisien. Folie artistique imaginée et orchestrée par la galerie Itinerrance de Mehdi Ben Cheikh, ce projet avait réuni en octobre 2013 108 street artistes du monde entier, invités à investir neuf étages – et un sous-sol – d'un immeuble du 13e arrondissement… Avant de voir la bâtisse détruite après 30 jours de visite.

Si le sel et l'aura de cette Tour 13 résident dans son aspect éphémère, tous ceux qui l'ont ratée vont pouvoir se consoler ! Accessible sur la plateforme Google Arts & Culture – comme l'expo Frida Kahlo ou le musée Van Gogh –, cette Tour 13 numérique se visite pièce par pièce et étage par étage. Pas la peine de citer des noms d'artiste tant la dimension collective prédomine au sein de cette initiative. Vous noterez aussi l'absence de queue à l'entrée : c'est aussi ça, le luxe de la visite virtuelle.

Pour la visite, c'est ici .

• La Rédaction

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