Ambiance de gala pour les deux premières étapes de ce Tour de France dans le Pays basque. (E.Garnier/L'Equipe)

La ferveur du public basque pour le grand départ du Tour de France

Ambiance de gala pour les deux premières étapes de ce Tour de France dans le Pays basque. (E.Garnier/L'Equipe)

Le grand départ du Tour de France 2023 au Pays basque a été un véritable succès populaire samedi et dimanche. Le public a répondu présent et est venu en nombre pour encourager les coureurs.

(F.Faugçre/L'Equipe)

Dès la présentation des coureurs, le public basque est venu nombreux pour les acclamer.

(E.Garnier/L'Equipe)

Les drapeaux basques sont de sortie le long des routes.

(E.Garnier/L'Equipe)

Les amateurs du Tour de France se massent sur plusieurs rangs pour apercevoir les coureurs.

(B.Papon/L'Equipe)

Les nombreux spectateurs sont dispersés sur plusieurs kilomètres.

(E.Garnier/L'Equipe)

Les Basques sont venus en famille, avec de nombreux enfants présents sur le bord de la route.

(E.Garnier/L'Equipe)

Les amateurs de la Grande Boucle cherchent les meilleures positions pour voir les coureurs et tenter de faire des belles photos.

(E.Garnier/L'Equipe)

Même aux balcons, le public se pousse pour voir passer le peloton.

(E.Garnier/L'Equipe)

Dans les ascensions, les coureurs peinent à se frayer un chemin.

(E.Garnier/L'Equipe)

Malgré des difficultés plutôt courtes, on assiste à des scènes dignes des grandes étapes alpestres ou pyrénéennes.

(F.Faugere/L'Equipe)

Dans l'ascension mythique du Jaizkibel, l'ambiance était électrique.

(E.Garnier/L'Equipe)

Les Basques ont accroché plusieurs banderoles pour encourager leur héros local Pello Bilbao. Mais ils n'oublient pas Gino Mäder, tragiquement décédé lors du Tour de Suisse.

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Tour de France : le peloton des 176 coureurs s'élance ce samedi du Pays basque

Le départ du Tour de France 2023 est donné ce samedi 1er juillet pour trois semaines de course jusqu'au 23 juillet.

La 110e édition du Tour de France débute ce samedi 1er juillet de Bilbao, dans la ferveur du Pays basque espagnol, avec comme principale interrogation l'état de forme de Tadej Pogacar, le seul à paraître en mesure de priver Jonas Vingegaard du doublé.

Si les rivalités font le sel de tout sport, la Grande Boucle est particulièrement bien servie cette année avec le duel que tout le monde attend entre le Slovène et le Danois.  Vainqueurs des trois dernières éditions, ils évoluent à un voire plusieurs crans au-dessus de la concurrence qui, sauf énorme surprise, se battra pour la troisième place.

De tout temps, le Tour de France a été transcendé par les grands mano a mano, Anquetil/Poulidor, Hinault/Lemond ou Schleck/Contador.

Les hostilités d'entrée ?

Le match entre Tadej Pogacar (vainqueur en 2020 et 2021, deuxième en 2022) et Jonas Vingegaard (deuxième en 2021, vainqueur en 2022) entre dans cette catégorie depuis leur formidable bataille l'année dernière dans le Galibier et le Granon, l'une des plus belles étapes de montagne de l'histoire de l'épreuve.

Samedi, on pourrait les retrouver au coude-à-coude d'entrée lors de la première étape la plus difficile de ces cinquante dernières années , selon Thierry Gouvenou, le traceur du parcours.

De fait, avec ses 3.300 mètres de dénivelé, les côtes de Vivero et de Pike en juges de paix, elle sera déjà un rendez-vous pour hommes forts. Des coureurs de classement général, mais aussi des puncheurs de la trempe de Mathieu van der Poel, Wout Van Art ou Julian Alaphilippe qui rêvent de se parer de jaune d'entrée.

Deux ans après, Julian Alaphilippe doit retrouver le Tour de France samedi avec une étape inaugurale qu'il "adore" à Bilbao et "rêve" toujours d'enfiler le maillot jaune \ud83d\udc47 https://t.co/8ndfJZ37kY — Midi Libre Sports (@MidiLibreSports) June 29, 2023

30 cols, un record

La suite est à l'avenant. Avec 30 cols , un record, la traversée des cinq massifs de l'Hexagone et un seul contre-la-montre, de 22,4 km et en côte, le Tour 2023 est un appel du pied assumé aux grimpeurs.

Marie-Blanque, Aspin et Tourmalet dans les Pyrénées, le fantasmé Puy de Dôme dans le Massif Central, de retour 35 ans après, le Grand Colombier dans le Jura un 14 juillet, le col de la Loze dans les Alpes et une étape à cinq ascensions dans les Vosges à la veille de l'arrivée à Paris : c'est une orgie de montagne qui attend les coureurs.

A lire aussi : Tour de France 2023 : des Pyrénées aux Champs-Elysées, découvrez les 21 étapes de la Grande boucle

Et les grimpeurs français comme David Gaudu, Romain Bardet et Thibaut Pinot , dont ce sera le dernier Tour, voudront en faire leur miel.

En l'absence de Geraint Thomas, Remco Evenepoel et Primoz Roglic, Gaudu et Bardet font partie des nombreux prétendants au podium, avec les Espagnols Enric Mas et Mikel Landa , les Australiens Ben O'Connor et Jay Hindley , les Sud-Américains Richard Carapaz et Daniel Martinez ou encore le Danois Mattias Skjelmose .

Pogacar et Vingegaard se renvoient la balle

À l'étage au-dessus, les deux aigles s'épient déjà.  "Jonas est le favori", insiste Pogacar qui s'applique, interview après interview, à coller l'encombrante étiquette sur les frêles épaules de son concurrent.  "Je pourrais dire la même chose de lui", réplique Vingegaard, dont la capacité à résister à la pression du tenant du titre sera l'une des clés de ce Tour.

Mais la principale interrogation porte sur l'état de forme de Pogacar. Hormis une apparition victorieuse lors de Championnats de Slovénie de faible niveau, il n'a plus fait de courses depuis sa fracture au poignet lors de Liège-Bastogne-Liège le 23 avril, pendant que Vingegaard ratatinait la concurrence au Dauphiné.

A lire aussi : Tour de France : Vingegaard, Pogacar, Gaudu, Hindley... qui sont les favoris et outsiders cette année ?

Or comme le dit l'adage : rien ne remplace la course. Pogacar lui-même dit ne pas savoir dans quel état il sera. Dans le doute, le manager de son équipe UAE, Mauro Giannetti, a bombardé le Britannique Adam Yates en position de "co-leader".

Rafal Majka , sherpa fidèle de Pogacar, ne se fait cependant pas de souci. "Il est jeune et tellement doué que je suis sûr qu'il répondra présent. Parfois, un peu de repos te rend même plus fort", dit-il à l'AFP.

Une dernière chance pour Cavendish de dépasser Merckx

Ce qui paraît acquis, c'est que Pogacar aura à son service une équipe mieux armée que l'an passé, alors que Vingegaard pourra toujours compter sur le 4x4 belge Wout Van Aert mais devra faire sans Primoz Roglic.

"Pogacar va arriver avec zéro pression, ça le rend encore plus dangereux", tranche Mathieu Van der Poel.

Loin de la lutte pour le classement général, un enjeu historique servira de fil rouge à cette 110e édition où Mark Cavendish tentera de battre le record de victoires d'étape qu'il détient avec Eddy Merckx (34).

A lire aussi : Tour de France 2023 : classement final, vainqueurs d'étapes, porteurs de maillots... combien gagnent les coureurs ?

À 38 ans, le Britannique n'est plus le meilleur sprinteur du peloton, un statut que revendiquent Fabio Jakobsen, Jasper Philipsen et Dylan Groenewegen . Mais le "Cav" a promis de laisser sa peau sur le bitume pour entrer définitivement dans la légende du Tour, alors qu'il prendra sa retraite sportive en fin de saison.

Le Britannique sera le premier maillot jaune de ce Tour.

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Il vaut rien ce parcours

Vu la température sociale caniculaire en France, ne vaudrait-il pas mieux modifier le parcours, et courir plutôt le "Tour de LA France", en dehors des frontières à 100% ???

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Tour de France 2023 : le Pays basque, terre de cyclisme

Tour de France 2023 : le Pays basque, terre de cyclisme

Raffut

Le geste technique, pas si évident à réaliser, est devenu une spécialité nationale : réussir à montrer l’ikurriña (le drapeau basque, NDLR) à la télévision lors d’un événement sportif d’envergure, de préférence planétaire. En vélo, le défi va plus loin, virant à l’obsessionnel : de l’Artic Race au Tour d’Oman, pas une épreuve ou presque, même confidentielle, sans voir surgir la bannière vert-blanc-rouge dans la petite lucarne. Cette quête effrénée de visibilité dit la fierté d’exister d’un peuple, tout autant que son amour immodéré pour la bicyclette. Les 1, 2 et 3 juillet, originalité, les porte-drapeaux n’auront plus besoin de filouter pour s’inviter sur les écrans. Les caméras seront toutes à eux.

Trente et un an après le premier Grand Départ dans la région, le Pays basque accueille le lancement du Tour de France 2023. À Bilbao d’abord, pour un ongi etorri (« bienvenue », en euskara) musclé autour de la capitale biscayenne. À Saint-Sébastien ensuite, d’où s’était élancée la Grande Boucle 1992, et qui proposera également un circuit vallonné. Le peloton franchira la frontière le 3, pour finir en sprint à Bayonne. Tout au long de ces trois jours et des routes, les étendards locaux se mêleront aux encouragements, dans une ambiance incandescente. L...

Trente et un an après le premier Grand Départ dans la région, le Pays basque accueille le lancement du Tour de France 2023. À Bilbao d’abord, pour un ongi etorri (« bienvenue », en euskara) musclé autour de la capitale biscayenne. À Saint-Sébastien ensuite, d’où s’était élancée la Grande Boucle 1992, et qui proposera également un circuit vallonné. Le peloton franchira la frontière le 3, pour finir en sprint à Bayonne. Tout au long de ces trois jours et des routes, les étendards locaux se mêleront aux encouragements, dans une ambiance incandescente. L’endroit a notamment été choisi pour cela : « Le public basque est l’un des meilleurs du monde pour le vélo », assumait le patron de l’organisation, Christian Prudhomme, lors de la présentation officielle du parcours en octobre dernier.

Du « roi Miguel »…

Il aurait pu remplacer « public » par « pays », tant ce petit territoire du nord de l’Espagne, rempli d’à peine 3 millions d’habitants, a enfanté des champions cyclistes. Les trois jours seront aussi un hommage à ces légendes. Les plus anciennes s’écrivent en noir et blanc. Et difficilement. Francisco Gabikagogeaskoa – n’essayez même pas –, opportunément raccourci en « Gabica » pour faciliter la vie des speakers, a cumulé les top 15 du Tour avant de remporter la Vuelta en 1966. Le sillon avait été tracé avant-guerre par Federico Ezquerra, vainqueur d’étapes sur le Tour (1936) et la Vuelta (1941). Et surtout par Jesús Loroño, premier lauréat basque de l’épreuve ibérique (1957). Un peu plus tard, Domingo dit « Txomin » Perurena allait coiffer le classement français de la montagne (1974).

Pas encore de vainqueur du Tour. Des candidats valeureux, mais limités par leurs physiques aux ascensions courtes et abruptes, chères aux montagnes pyrénéennes du Pays basque. « Des super grimpeurs, mais moins solides (sur plusieurs semaines, NDLR) que les coureurs du sud de l’Espagne, les Bahamontes, Ocaña, Arroyo, Jimenez, Delgado », égrène Francis Lafargue, l’ancien manager-traducteur de Miguel Indurain. Jusqu’à l’arrivée du phénomène navarrais. « Lui, ce n’est pas pareil, c’est une autre catégorie, c’est Dieu », vénère l’ami de toujours. Le taiseux pamplonais ouvre en 1991 le compteur basque et une ère impitoyable, jusqu’à l’écœurement pour ses adversaires – et le spectacle. Il entre en 1995 dans le club très fermé des quintuples lauréats (Anquetil, Merckx, Hinault).

… à l’épopée Euskaltel

La fin du « roi Miguel », loin de clore un chapitre, annonce l’apothéose du cyclisme basque, porté par les performances d’Abraham Olano (vainqueur de la Vuelta 1998) et Joseba Beloki (3e en 2000 et 2001, 2e en 2002), mais aussi l’avènement d’une équipe détonante, Euskaltel-Euskadi. Elle n’est pas la première du coin, Fagor, Kas ou la Banesto l’ont précédée. Mais, sur le modèle de l’Athletic, le club de football de Bilbao, la formation mise sur pied en 1994 se veut uniquement composée de coureurs d’ascendance basque ou issus d’un club des sept provinces d’Euskal Herri. Une première singularité, à l’heure du professionnalisme et de l’internationalisation triomphants. La deuxième : elle arbore un maillot à l’éclatant orange, couleur de son sponsor de téléphonie.

Mikel Landa a été formé chez Euskatel-Euskadi mais porte aujourd’hui le maillot de l’équipe Barhain victorious.

Les supporteurs s’identifient, d’autant que les résultats suivent sur le Tour. Les héros s’appellent Roberto Laiseka, premier vainqueur d’étape (1999), Haimar Zubeldia (deux fois 5e au classement général), Iban Mayo (6e en 2003). Le plus brillant et régulier restera Samuel Sanchez, 2e en 2010, meilleur grimpeur en 2011. Entre autres. La « marea naranja » (marée orange) déferle chaque année sur les Pyrénées et fraye avec les ikurriña, pour un patchwork télégénique. Les fans en transe adulent leurs idoles, dans une symbiose collective. « Ils n’encourageaient pas que les leaders. Ils nous connaissaient tous par cœur et nous poussaient, les 26 coureurs ! » se souvient Romain Sicard, l’un des trois cyclistes du Pays basque français passé là-bas (2010-2013).

« Semi-déclin »

La belle histoire s’interrompt brutalement en 2014, faute de sous. Euskaltel se retire. L’opérateur revient en 2020, mais sans investir autant d’argent. Le renouveau se fait attendre et le couperet tombe il y a quelques mois. Malgré le Grand Départ de Bilbao, Euskaltel-Euskadi ne fait pas partie des deux formations invitées par l’organisation sur ce Tour 2023. Une déception immense pour son essaim de suiveurs. Une décision logique au regard des insuffisants résultats de l’équipe, qui évolue en 2e division mondiale. Comme le reste des autres écuries basées au Pays basque (Caja Rural, Kern Pharma), à l’exception de la Movistar (siège à Pampelune), toutefois largement internationalisée en son sein. Façonnés chez Euskaltel-Euskadi, les frères Gorka et Ion Izagirre, Pello Bilbao et surtout Mikel Landa (cinq tops 5 (1) dans les Grands Tours, deux fois sur le podium du Giro) font le bonheur d’armadas étrangères. Mais ils ont 33 ans ou plus et n’ont pas de successeurs déclarés. De quoi nourrir l’idée d’un déclin du cyclisme basque ? « Un semi-déclin », tempère Vincent Vierge, codirecteur sportif d’une nouvelle équipe junior côté français, la Team Iparralde.

Rare photo de Miguel Indurain en danseuses.

Ce connaisseur du panorama régional cite les frères Enekoitz et Xabier Azparren, ou Unai Iribar, comme pépites en devenir. Le trio s’aguerrit pour l’heure chez Euskaltel-Euskadi et a moins de 23 ans. Dernier Basque sur le podium du Tour, Joseba Beloki constate une concurrence désormais mondialisée, au-delà du cercle européen habituel, compliquant la tâche des siens. Il reste néanmoins optimiste : « Entre les 17-22 ans, il y a de gros potentiels. La nouvelle génération est prête, il n’y a plus qu’à la développer. »

L’argent manque

Revient la question des moyens, nerf de la guerre. C’est eux qui ont accompagné le goût naturel des Basques pour la bicyclette et permis la pratique de masse, au cœur du XXe. « Avant même la guerre d’Espagne (1936-1939), beaucoup de courses (2) se sont développées dans le nord de l’Espagne, où il y avait de l’industrie et de l’argent, resitue Francis Lafargue. C’est comme pour le sud-ouest de la France avec le rugby : plus le niveau global (des courses) est élevé, plus il va sortir de champions. » Au Pays basque, d’anciennes manufactures d’armes se recyclent dans la fabrication de vélos, aujourd’hui réputée, telles Orbea et BH. Les autres grandes entreprises du secteur suivent le mouvement, parrainant petits et grands clubs. « Une culture vélo » se forge.

Victoire d’étape de Samuel Sanchez à Luz-Ardiden en 2011.

Est-elle assez entretenue ? La part d’investissement des grands groupes dans le cyclisme professionnel semble moindre, du moins comparativement aux grosses écuries. Francis Lafargue cible aussi le rôle des institutions : « Le gouvernement basque a mis 12 millions pour ce Grand Départ, mais il faudrait qu’il donne aussi aux organisateurs de courses amateurs, qui ont de plus en plus de contraintes financières. Cette année, pour la première fois, certaines ont été annulées. Cela commence à gronder. » Un début de controverse, qui ne devrait pas altérer l’enthousiasme autour de ce Grand Départ. Mais qui invite peut-être à une révision générale.

(1) Top 5 : les 5 premiers (2) Un journal basque, « El Correo español-El Pueblo basco », a même organisé le Tour d’Espagne de 1955 à 1979.

Clins d’œil au Grand Sud-Ouest

Raymond Poulidor et Luis Ocana en 1973.

Bayonne, deux décennies plus tard

La dernière arrivée dans la sous-préfecture basque remonte à 2003 et elle avait été épique. L’Américain Tyler Hamilton s’était imposé sur les allées Paulmy, au bout d’une échappée solitaire de 142 km et… la clavicule fracturée ! Vingt ans plus tard, la ligne a été déplacée de quelques hectomètres, juste après le stade Jean-Dauger. L’occasion d’un salut amical aux rugbymen de l’Aviron, dont l’enceinte rénovée servait autrefois de terminus. Les huit précédentes étapes avaient ainsi été jugées sur feu le vélodrome de Saint-Léon (ex-appellation de Jean-Dauger), démoli en 2003. Avec plusieurs victoires mémorables, dont celle de Marcel Quéheille, acclamé en 1959 par 20 000 personnes après avoir court-circuité les sprinteurs. Le grimpeur souletin s’était fait la belle grâce à une attaque dans une côte, à 20 km du but. Le fameux duel Anquetil-Poulidor de 1964 s’était également en partie décidé à Bayonne, épilogue d’un contre-la-montre parti de Peyrehorade. « Poupou » avait crevé, Anquetil gagné, et endossé le maillot jaune.

Darrigade et Ocaña, légendes à l’honneur

Les 4e et 5e étapes s’élanceront des Landes et seront un concentré de légendes. On ne sait d’où André Darrigade suivra la première (Dax-Nogaro), mais l’ancien champion de 94 ans sera bien présent sur le parcours, au moins symboliquement. À la sortie de la cité thermale, le peloton passera par le rond-point de Narrosse, sa ville de naissance, où lui était érigée en 2017 une statue monumentale, de près de 7 mètres. À l’image de son palmarès : ce sprinteur hors pair, champion du monde en 1959, totalise 22 succès sur le Tour.

L’arrivée à Nogaro (Gers) et le départ de Mont-de-Marsan le lendemain offriront un double hommage à Luis Ocaña, pour les 50 ans de son triomphe dans le Tour (1973). Espagnol de naissance mais le cœur ancré dans le Sud-Ouest, le grimpeur a fini sa vie à Caupenne-d’Armagnac, à côté de Nogaro. Il avait fait ses classes au Stade Montois cycliste. « L’Espagnol de Mont-de-Marsan » restera aussi dans l’histoire comme le premier à avoir mis à mal le « Cannibale » Eddy Merckx, lors du Tour 1971. 

Bordeaux et Pau, les classiques

Treize ans que Bordeaux n’avait plus accueilli une arrivée d’étape du Tour. La cité du vin revient en grâce, destination finale d’un parcours tout plat et réservé aux sprinteurs. En 2010, c’est le plus titré d’entre eux sur la Grande Boucle (34 victoires, record partagé avec Merckx), le Britannique Mark Cavendish, qui avait d’ailleurs levé les bras, succédant à d’autres illustres de sa catégorie : l’Allemand Erik Zabel, l’Ouzbek Djamolidine Abdoujaparov, le Néerlandais Jean-Paul Van Poppel, pour ne citer qu’eux, et un certain… André Darrigade, prophète en sa région pour le dernier de ses 22 succès dans l’épreuve, en 1964. Comme le Landais, d’autres coureurs de la région se sont imposés dans la capitale aquitaine, à l’image de Francis Campaner en 1974 et Pierre-Raymond Villemiane en 1982, tous les deux natifs de Gironde.

Ville-étape pour la 81e fois, Bordeaux reste, malgré ces douze dernières années d’éloignement, la ville la plus visitée par le Tour depuis sa première édition en 1903, après Paris et devant Pau. La cité béarnaise vit, en effet, depuis 1930 une grande histoire d’amour avec la Grande Boucle, qui y fera halte pour la 74e fois cette année, pour un départ cette fois.

Rendez-vous avec Poupou

Difficile d’imaginer hommage plus appuyé que celui rendu par la 9e étape à l’immensément populaire Raymond Poulidor, coureur célèbre pour avoir terminé huit fois sur le podium du Tour de France en 14 participations, de 1962 à 1976, sans jamais l’avoir remporté. 

L’étape démarre de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), dont « Poupou » a fait la notoriété et où il s’est éteint en 2019, pour arriver au puy de Dôme (dans le département… du Puy-de-Dôme), dont les pentes ont servi de décor à son célèbre duel franco-français avec Jacques Anquetil en 1964. Le Limousin avait réussi à y distancer le Normand, mais avait manqué le maillot jaune pour 

14 petites secondes au sommet

Pour ce Tour 2023, le patron de l’organisation du Tour, Christian Prudhomme, a sauté sur la réouverture du secteur routier d’Auvergne pour revisiter la légende. L’étape s’achèvera avec les mythiques 13,3 km au-dessus de Clermont-Ferrand. Les cinq derniers kilomètres affichent des pentes jusqu’à 12 %. Émotion et spectacle garantis.

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Tour de France : le cyclisme basque à un tournant

Grâce à Pello Bilbao et Ion Izagirre, les coureurs basques ont marqué ce Tour de France. Problème : il s’agit d’une génération vieillissante, issue des derniers feux d’Euskaltel.

Avec une victoire d'étape et une sixième place au classement général, Pello Bilbao a réussi son meilleur Tour de France.

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A Bilbao, le Tour de France 2023 cherche ses Basques

Comme une danseuse étoile, un vieil homme, pas grand, la nuque blanchie par ses cheveux, des culs-de-bouteille qui lui entament la moitié de son visage riant, joint ses mains au-dessus de sa tête, s’étire, à gauche, à droite, et entame son œuvre : recouvrir un petit barnum de drapeaux basques, dans le centre de Bilbao, où il en vend lui-même, 2,50 euros pièce. Les acheteurs se pressent. Le juillettiste de la bicyclette a forcément déjà aperçu un jour l’étoffe rouge-blanc-vert, l’ikurrina, au Tourmalet, dans l’Aubisque ou tout autre sommet pyrénéen, de la moitié des années 90 à 2013, quand l’équipe 100 pur sang basque Euskaltel-Euskadi chevauchait le Tour de France. Tous les coureurs de la formation venaient alors de la région, qu’elle soit espagnole ou française, ce qui logiquement enflammait la fibre patriotique et indépendantiste des supporteurs basques. Le drapeau a-t-il des propriétés magiques ? «Seul non , essaie le vieil homme, mais à plusieurs, c’est sûr.» Derrière ses lunettes, ses yeux roulent. Au total, 120 000 fanions doivent être distribués.

Après Copenhague l’année dernière et Florence l’année prochaine, le Tour de France débouchonne son cru 2023 ce samedi 1er juillet dans la capitale de la Biscaye, avec en préambule trois jours dans le Pays basque espagnol. Bilbao ronronne et l’ambiance, que l’on annonce électrique, devrait se libérer dans les premières ascensions. Le dernier grand départ donné sur ce territoire de vélo et de grands coureurs, mais d

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Remco Evenepoel ‘progressing well’ after Basque Country fractures with Tour de France still the goal

T wo weeks after a high-speed crash in the Basque Country that left Remco Evenepoel with a fractured broken collarbone and shoulder blade, the Belgian rider is reportedly recovering well and will apparently head to an altitude training camp in May, with the Tour de France still a major goal for the summer.

Evenepoel won Liège-Bastogne-Liège in 2022 and 2023 but has been unable to ride any of the Ardennes Classics this week and so will not clash with Tadej Pogačar , Mathieu van der Poel and Tom Pidcock on Sunday. 

According to Het Laatste Nieuws , the Belgian has been limited to riding on the home trainer but is expected to begin more serious training in two weeks time, prior to heading to altitude and to then the Dauphiné Libére and then onto the Tour de France.

In Evenepoel's absence Soudal Quick-Step have selected a young team for Liège-Bastogne-Liège that includes Mauri Vansevenant, James Knox, Fausto Masnada, Pieter Serry, Louis Vervaeke and neo-pros Gil Gelders and William Junior Lecerf, the latter a stage winner at the Tour du Rwanda and runner-up at the AlUla Tour this year.

During his recovery time, Evenepoel has been doing ambassador work for an NGO, Tous á Bord , an association that works for the inclusion of disabled people in sport.

The association is currently putting together a major 400 kilometre running project, from Brussels to Paris for both non-disabled people and those with a series of health conditions or impairments.

Although Evenepoel will not be able to take part in the event in late May because it is too close to the Tour de France, he emphasised at a presentation of the Brusseles-Paris project that “More than the sporting challenge, it is the spirit [of it] that matters to me." He also promised that if another similar event was held in October, he’d take part.

As for his own health following the Itzulia crash, Evenepoel said he was “already doing a little better,” and although subject to confirmation from the team, he is expected to step up his preparation for his debut in the Tour de France very shortly.

After the training camp in Sierra Nevada, in early June Evenepoel is expected to race the Criterium du Dauphiné, Het Laatste Nieuws reported, although the Tour de Suisse, which starts a week later is always a possible Plan ‘B’. 

Evenepoel’s final race prior to the Tour de France will be the Belgian National Championships on June 23, where he will defend the road race title he took last summer. He is not expected to ride the Belgian time trial championships due to is focus on peaking for the Tour de France. 

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Remco Evenepoel

Vendredi 19 avril Fête des Emma

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Tour de France 2023 : les coureurs français à suivre et les grands favoris de cette 110e édition

  • Victor Tribot Laspière
  • France Bleu ,
  • France Bleu Pays Basque ,
  • France Bleu Belfort-Montbéliard

Top départ pour le Tour de France 2023 ce samedi depuis Bilbao, au Pays Basque espagnol. Les coureurs français ont-ils des chances au classement général ? Qui a le potentiel pour déstabiliser Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar ? France Bleu passe en revue les troupes.

Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, les deux grands favoris du Tour de France 2023

Les coureurs Français réussiront-ils à enflammer cette 110e édition du Tour de France ? Le duel Jonas Vingegaard - Tadej Pogacar aura-t-il bien lieu ? Quel coureur a le potentiel pour tirer son épingle du jeu ? Alors que la Grande Boucle débute samedi à Bilbao au Pays Basque espagnol, France Bleu passe les effectifs en revue.

Bardet et Gaudu visent le podium, Pinot et Alaphilippe les étapes

Avec cinq équipes et 31 coureurs, la France a largement de quoi animer ce Tour de France 2023. Mais pour rêver de Maillot jaune sur les Champs-Élysées, il faudra sans doute attendre encore. Sauf improbable exploit et coup du sort, le maillot le plus convoité du cyclisme atterrira sur les épaules d'un étranger le 23 juillet à Paris.  Cela fait 38 ans désormais que la France attend un héritier à Bernard Hinault, dont le nom revient comme une ritournelle à chaque mois de juillet, comme celui de Yannick Noah avant Roland-Garros.

Deux coureurs français semblent avoir les ressources nécessaires pour grimper sur le podium. À commencer par David Gaudu (Groupama - FDJ), 4e du Tour l'an dernier pour sa première en tant que leader de son équipe. Depuis un an, le Breton a progressé, comme en témoigne sa belle deuxième place sur le dernier Paris-Nice. Il a su tenir tête à Pogacar et se montrer parfois supérieur à Vingegaard. Le tracé de cette 110e édition est taillé pour convenir à David Gaudu, comme l'unique contre-la-montre en montagne, et l'objectif est clairement un podium à Paris le 23 juillet.

L'autre Français qui vise clairement un podium, c'est Romain Bardet (Team DSM). A 32 ans, l'Auvergnat va disputer son 10e Tour de France. Avec deux podiums (2e en 2016 et 3e en 2017), il fait partie des Français les plus réguliers dans le Tour ces dernières années. Le leader de l'équipe DSM a, depuis, connu des saisons plus compliquées. Sa belle 6e place l'an dernier peut laisser espérer du mieux cette année. Le parcours très montagnard de l'édition 2023 lui va comme un gant.

Pour Julian Alaphilippe , c'est un grand retour. Absent de la Grande Boucle l'an passé, trop juste après une grosse chute sur Liège-Bastogne Liège, le chouchou du public semble déterminer à tenter quelque chose sur le Tour. S'il ne vise pas le classement général, le puncheur rêve d'ajouter des victoires d'étape à son beau palmarès (six victoires) et pourquoi pas quelques jours en Jaune.

Idem pour Thibaut Pinot , désormais équipier de son leader David Gaudu. Pour son dernier tour avant de raccrocher, il compte bien frapper un grand coup pour décrocher une ou plusieurs victoires d'étape. On se souvient de ses exploits à l'Alpe d'Huez en 2015, dans le Tourmalet en 2019 et son podium, 3e, en 2014.

Les autres Français en mesure d'animer le Tour

D'autres Français promettent d'ambiancer la course comme Christophe Laporte , coureur de la grosse écurie Jumbo-Visma, celle de Vingegaard, le tenant du titre. Certainement l'un des Français les plus en forme actuellement, il a réussi un très beau début de saison avec le doublé Gand-Wevelgem - À travers les Flandres. Il s'est offert deux victoires lors du Critérium du Dauphiné.

Il faudra aussi garder un œil sur  le nouveau champion de France Valentin Madouas , équipier de Gaudu et Pinot, Bryan Coquard lors des arrivées massives,  Warren Barguil,   Guillaume Martin , Aurélien Paret-Peintre, Quentin Pacher ou encore Tony Gallopin .

Les grands favoris : Vingegaard - Pogacar, duel au sommet

Deux coureurs, vainqueurs des trois dernières éditions, sortent clairement du lot. Jonas Vingegaard , deuxième en 2021 avant de gagner son premier Tour l'an dernier. Et Tadej Pogacar , lauréat en 2020 et 2021, puis deuxième en 2022. Les deux restent sur un début de saison époustouflant. Vingegaard vient de survoler le Dauphiné. Pogacar a lancé son année sur des bases dignes d'Eddy Merckx, avec des victoires à Paris-Nice et au Tour des Flandres, notamment.

Mais le Slovène a connu un coup d'arrêt important en se brisant le poignet le 23 avril pendant Liège-Bastogne-Liège. Il a fait un retour rassurant ce week-end dans son championnat national. Sera-t-il totalement prêt pour reconquérir le Tour ? Vingegaard ne pourra, lui, compter sur Primoz Roglic, au repos après sa victoire au Giro, mais aura toujours le couteau suisse belge Wout Van Aert à ses côtés. Pour le timide Danois, l'interrogation porte d'abord sur sa capacité à résister à la double pression d'être leader unique et tenant du titre.

Les outsiders en embuscade

Si le duo Vingegaard - Pogacar devrait survoler le Tour 2023, d'autres coureurs sont en embuscade pour chasser les étapes ou pour profiter du moindre faux pas des deux favoris. On peut penser à l'Australien Jay Hindley , vainqueur du Giro 2022 ou Ben O'Connor , leader d'AG2R-Citroën, quatrième du Tour en 2021.

Les Espagnols Enric Mas  et Mikel Landa seront aussi sur le coup. Il faudra également garder un oeil sur l'Equatorien Richard Carapaz et les Colombiens Daniel Martinez et Egan Bernal , qui fait son grand retour trois ans après sa dernière participation.

Enfin, on surveillera avec attention les performances du Britannique Mark Cavendish , 38 ans, qui espère remporter une 35e victoire d'étape afin de battre le record qu'il partage avec Eddy Merckx.

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Amstel Gold Race 2024 : le Britannique Tom Pidcock vainqueur au terme d'une course où Mathieu van der Poel n'a pas existé

La victoire était promise à l'ogre Mathieu van der Poel, mais le Néerlandais est resté bien au chaud dans le peloton pendant toute la course . L'Amstel Gold Race 2024 a souri aux audacieux, dimanche 14 avril. Parti en contre à 28 km de l'arrivée et plus fort au sprint que Marc Hirschi et Tiesj Benoot, Tom Pidcock (Ineos Grenadiers) a levé les bras à Berg en Terblijt. Une libération pour celui qui avait terminé deuxième de l'épreuve en 2022 et troisième en 2023. 

Tom Pidcock remporte l'Amstel Gold Race pour la première fois de sa carrière. L'Anglais a réglé Marc Hirschi et Tiesj Benoot au sprint.

Trois Français sont présents dans le top 10 final. Vainqueur d'étape sur le Tour du Pays basque, Paul Lapeira (Décathlon-AG2R) a impressionné avec une cinquième place. Les deux Groupama-FDJ Valentin Madouas et Quentin Pacher ont terminé respectivement 6e et 8e. Derrière, Mathieu van der Poel n'a même pas participé au sprint du peloton et s'est contenté de la 22e place. Il aura économisé quelques forces à une semaine de Liège-Bastogne-Liège , un des deux seuls Monuments qu'il n'a pas encore conquis en carrière.

Lapeira s'est battu jusqu'au bout

La physionomie de la course est longtemps restée la même, avec un petit groupe de coureurs en tête et un peloton en gestion, d'abord, avec Tosh Van der Sande, Enzo Leijnse, Alexander Hajek et Zeb Kyffin. Une fois ces quatre coureurs rattrapés à 75 km de l'arrivée, un trio est sorti, composé du Français Paul Lapeira (Décathlon-AG2R), Mikkel Honoré (EF) et Louis Vervaeke (Soudal Quick-Step). Les deux premiers cités ont tenu le choc et ont été rejoints par un groupe de contreurs sortis à 35 km de l'arrivée, si bien qu'ils se sont retrouvés à 11 en tête de course avec trois autres Français : Kévin Vauquelin (Arkea Samsic), Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et Quentin Pacher (Groupama-FDJ).

Les quatre plus forts de ce groupe ont fait le trou à 10 km de la ligne : Tom Pidcock (Ineos Grenadiers), Tiesj Benoot (Visma-Lease a Bike), Marc Hirschi (UAE Team Emirates) et Mauri Vansevenant (Soudal Quick-Step). Malgré quelques attaques et un quasi-retour de Paul Lapeira, ils sont restés groupés jusqu'à la ligne d'arrivée. Le Britannique a pris les commandes du sprint et résisté au retour de Marc Hirschi.

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Pourquoi Mathieu van der Poel ne peut pas gagner le Tour de France

Impressionnant en 2024, le coureur néerlandais et petit-fils de Raymond Poulidor a-t-il les épaules pour prétendre un jour à une victoire sur la Grande Boucle ?

Par Adrien Mathieu

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Il n'a fini qu'une seule fois le Tour, à la 57 e place

À l'image de Wout van Aert, qui est devenu un protagoniste majeur du Tour de France , la suite pose forcément question pour van der Poel. Son rival belge, qui vient lui aussi du monde du cyclo-cross , a su remporter le maillot vert du meilleur sprinteur. Maillot jaune pendant six jours avec une victoire d'étape en 2021, le petit-fils de Raymond Poulidor a perpétué la tradition familiale sur la Grande Boucle. Mais son meilleur classement sur le Tour reste une 57 e place l'an dernier, le seul qu'il ait terminé à ce jour.

Mathieu van der Poel makes it 6️⃣ Monument wins! �� 2020 Tour of Flanders �� 2022 Tour of Flanders �� 2023 Milan-San Remo �� 2023 Paris-Roubaix �� 2024 Tour of Flanders �� 2024 Paris-Roubaix @mathieuvdpoel | #ParisRoubaix pic.twitter.com/XyREv1uFCB — Eurosport (@eurosport) April 8, 2024

Luc Leblanc, champion du monde en 1994 , revient pour Le Point sur le rapport entre MDVP et l'épreuve reine du cyclisme , pour l'instant distant. « Il s'est fait à l'idée que ce n'était pas un coureur de grands tours. Les objectifs restent à ce jour les classiques et les grands monuments. Après, peut-être que ça viendra pour Mathieu, on peut toujours être surpris. Il a le potentiel pour bien figurer, mais est-ce qu'il a le petit truc en plus pour le remporter ? Je ne suis pas sûr. »

Si se glisser à la lutte pour la plus haute marche du podium avec Vingegaard, Pogacar ou encore Roglic semble utopique, MDVP a d'autres atouts dans sa manche pour bien figurer sur le Tour. « Pourquoi pas remporter un jour un maillot vert comme van Aert, affirme Luc Leblanc. C'est un passe-partout, il peut marquer des points facilement, se montrer à l'aise dans des étapes de moyenne montagne et se distinguer des sprinteurs plus traditionnels. C'est un objectif dans ses cordes. »

« Il est déjà dans la légende du cyclisme »

Faut-il pour autant voir la carrière d'un coureur uniquement par le prisme des grands tours ? Avec ses onze succès sur les classiques à l'aube de ses 30 ans, van der Poel continue d'engranger les trophées. Le coureur d'Alpecin-Deceuninck est même bien parti pour continuer sa moisson de victoires. La concurrence a du mal à le suivre, à l'image de son dernier succès sur Paris-Roubaix qu'il a remporté avec trois minutes d'avance sur ses premiers poursuivants. Pour Luc Leblanc, Mathieu van der Poel n'a pas forcément besoin de succès sur les grands tours pour faire partie du Panthéon de son sport. « Certains se demandent s'il va rentrer dans la légende. C'est simple, pour moi, il y est déjà. Il gagne sur des monuments, mais pas seulement, il a été aussi remarquable en cyclo-cross et en VTT. Ce palmarès compte aussi. C'est un monstre de travail qui ne compte pas ses heures d'entraînement, à l'image de son grand-père Raymond, il a eu les mêmes gênes, c'est un acharné, un têtu. Il sait ce qu'il veut et il fera tout pour l'obtenir. »

Avec l'objectif olympique également en tête, le Néerlandais peut faire de cette année 2024 une véritable razzia. Pour le moment, il ne sait toujours pas sur quelle épreuve il s'alignera entre la course sur route, le VTT, voire les deux. Van der Poel aura à cœur d'effacer la déception des derniers JO, où il avait chuté et abandonné à Tokyo. Trois ans après, son statut et ses capacités ont bien changé : il sera à coup sûr l'une des vedettes de Paris 2024.

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Cinq fois où poulidor a fait mieux que deuxième, 16 juillet 1961. le jour où anquetil gagne le tour sans enlever le maillot jaune, cyclisme : le tour de france de napoléon.

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Tu peux gagner un GP moto ou de F1 et échouer au Bol d'Or ou aux 24 heures du Mans. Ce n'est pas le même sport, ce qui n'enlève rien à ta valeur.

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En forme de revanche

Si tous les coureurs du Tour de France ont eu droit à un béret basque immédiatement avant la présentation des équipes, certains en ont déjà gagné un à la force des mollets à l’occasion de leur victoire sur la Clasica San Sebastian. Il se trouve que l’étape du jour, la plus longue de l’édition 2023 avec 208,9 km au programme, propose dans le final la montée du Jaizkibel, qui sera certes empruntée par le versant opposé de la classique d’après Tour, mais devrait tout de même faire office de juge de paix pour sélectionner les prétendants à la victoire. Le premier Maillot Jaune du Tour, Adam Yates, a justement triomphé à Saint-Sébastien en 2015, tandis qu’un des autres acteurs majeurs de la journée d’hier, le maillot à pois Neilson Powless, s’y est imposé en 2021. Tony Gallopin en 2013, Michal Kwiatkowski en 2017 et Julian Alaphilippe en 2018, ont également inscrit leurs noms au palmarès de la classique basque et feront peut-être valoir leur connaissance du terrain. En toute logique, sur un profil presque aussi exigeant que celui d’hier, il est probable que la route de Saint-Sébastien prenne des allures de revanche. Avec 16 kilomètres à parcourir après avoir franchi le Jaizkibel, le groupe des rescapés comprendra peut-être quelques déçus de leur entrée en matière comme Wout van Aert, mais aussi Dylan Teuns, Tom Pidcock ou encore Mathieu Van der Poel. Enfin, c’est déjà la dernière chance pour les coureurs basques d’aller conquérir un morceau de gloire à domicile. Mikel Landa, Alex Aranburu, Pello Bilbao ou Ion Izagirre donneront tout pour tenter leur chance.

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