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La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour est l’œuvre principale de M. Eiffel et apparaît comme un symbole de force et de difficultés vaincues. C’est ainsi que Gustave Eiffel lui-même présente, dans sa Biographie scientifique et industrielle (1920), le chapitre consacré à la Tour de 300 mètres. Triomphe de l’Exposition universelle de 1889, elle fut longtemps au centre de tous les débats architecturaux et artistiques.

L’idée d’une tour de grande hauteur était dans l’air depuis un moment déjà. Dès 1833, l’ingénieur anglais Trevithick propose d’élever une colonne en fonte ajourée de 1 000 pieds de hauteur (304,8 m), tandis que les ingénieurs américains Clarke et Reeves font le projet d’une tour de 304 m pour l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876. À Bruxelles, on songe à une tour en bois de 200 m, à Turin, Alessandro Antonelli dresse en 1863 une synagogue en maçonnerie de 163 m, la Mole Antonelliana, et à Paris, on suggère l’érection d’un phare monumental destiné à éclairer la capitale. C’est dans ce contexte que naît le dessein de construire une tour de 300 mètres qui serait le « clou » de l’Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l’Industrie et le centenaire de la Révolution française.

Une sorte de grand pylône

Dès 1884, deux ingénieurs de la maison Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier s’attachent à ce projet. Koechlin esquisse alors une sorte de «  grand pylône formé de quatre poutres en treillis, écartées à la base, se rejoignant au sommet et liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers  » (Bertrand Lemoine). Le premier dessin de Maurice Koechlin superpose les contours de Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, trois colonnes Vendôme, l’Arc de Triomphe et un immeuble de six étages. Gustave Eiffel , qui se montre indifférent à l’avant-projet, donne toutefois l’autorisation à ses ingénieurs d’en poursuivre l’étude. Grâce à l’aide de l’architecte Stephen Sauvestre, la Tour abandonne peu à peu son aspect schématique et industriel pour adopter sa silhouette actuelle, avec ses arcs monumentaux ajourés qui confèrent de l’élégance à l’édifice.

🇫🇷 #IlétaituneTour 🗞️ Aujourd'hui, je vous propose un voyage dans le temps avec cette photo de mon sommet prise à deux époques différentes : l'une en 1900, l'autre en 2020 👇 #tourEiffel #EiffelTower pic.twitter.com/GQlueeEgK9 — La tour Eiffel (@LaTourEiffel) November 24, 2020

Finalement, Eiffel, «  revenant sur la décision qu’il avait prise de ne pas s’intéresser à l’affaire, mit son nom de constructeur sous celui de ses ingénieurs et passa avec eux un contrat  » (Maurice Koechlin,  Résumé historique de la Tour Eiffel , 1939). Le 18 septembre, Eiffel en dépose le brevet avec ses ingénieurs, puis le 12 décembre, il le rachète à Nouguier et Koechlin. Le projet est présenté dans l’exposition des Arts décoratifs à l’automne au palais de l’Industrie, et dès lors le débat devient public.

La Tour au cœur des débats

Des projets contradictoires se développent. Le seul susceptible d’être retenu est celui de Jules Bourdais, ingénieur et architecte, auteur avec Gabriel Davioud du palais du Trocadéro de l’Exposition universelle de 1878. Il propose un noyau en maçonnerie, entouré de galeries superposées et de colonnettes en fonte. La base triangulaire de cette «  colonne soleil  » de 370 m dépasserait la hauteur des tours de Notre-Dame et recevrait le musée de l’ Électricité . Cependant, Bourdais néglige totalement le poids énorme du monument, les gigantesques travaux de fondation nécessaires, son instabilité et sa résistance au vent ; le devis est démesuré. Les grandes revues d’architecture prennent rapidement position : Gustave Planat, directeur de «  La Construction moderne  » est farouchement contre la Tour, tandis que «  Le Génie civil  » se réjouit de la modernité de l’objet ; ainsi le débat ingénieur-architecte commence à se faire jour. En effet, avec les grands travaux d’ Haussmann , l’industrie symbolisée par les constructions métalliques est bannie de Paris, hormis les Halles de Baltard et les gares . Le fer est alors considéré comme vulgaire et, installé de façon si spectaculaire, ce matériau peut déconcerter plus d’un esprit.

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l'État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l’État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Le 30 mars 1885, Eiffel présente à la Société des ingénieurs civils un mémoire intitulé Tour en fer de 300 m de hauteur destinée à l’Exposition de 1889. Il en donne les caractéristiques principales : un prix estimé à 3 155 000 francs (il sera multiplié par deux fois et demie), un poids de 4 800 tonnes (ce sera 7 300 tonnes), des travaux d’une durée de 26 mois (absolument respectée). Il hésite encore entre le fer et l’acier, mais il a la certitude absolue que l’usage de la maçonnerie, comme le conçoit Jules Bourdais, rend l’exécution impossible. Son argumentation est renforcée par les difficultés rencontrées lors de l’érection de l’obélisque de Washington, tout en pierre, commencée en 1848 et culminant seulement à 169 mètres. Eiffel souligne également les applications scientifiques que la Tour apporterait aux sciences de l’aérodynamique, de la météorologie, de l’astronomie et des communications sans fil, dont les recherches débutent, sans compter l’avantage incomparable qu’elle donnerait aux armées, dans cette période encore marquée par la perte de l’Alsace et de la Lorraine. L’année 1886 est celle des décisions définitives. Après avoir longuement hésité sur le lieu de l’Exposition, le Champ-de-Mars est choisi, comme cela avait déjà été le cas en 1867 et 1878.

Cent sept concurrents

Le 1er mai, le «  Journal Officiel  » publie le règlement du concours d’architecture, dont l’article 9 impose la présence de la Tour. Cent sept concurrents y participent, et leurs projets sont exposés à l’Hôtel de Ville du 22 au 25 mai. La plupart ont traité la Tour comme un objet à part, en respectant la forme générale et le décor d’Eiffel, sans guère de rapport avec les palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux qui figurent au programme. Certains proposent de l’installer à cheval sur le pont des Invalides ou le pont d’Iéna, tel le Colosse de Rhodes, ou de la placer sur la butte du Trocadéro.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

En juillet 1886, les trois lauréats, Ferdinand Dutert, Jean Camille Formigé et Gustave Eiffel sont chargés d’élaborer le projet final. Le 5 août, le conseil des travaux décide de l’emplacement de la Tour, à l’extrémité du Champ-de-Mars, face au pont d’Iéna. Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l’État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise. La convention stipule que «  pour le prix des travaux, il est accordé en paiement à M. Eiffel une somme de quinze cent mille francs et la jouissance de l’exploitation de la Tour pendant l’année de l’Exposition et pendant les vingt années qui suivront à dater du premier janvier 1890  ». La Ville est alors propriétaire de la Tour. En 1910, cette jouissance est prolongée de soixante-dix ans, puis reprise en 1980 par la Société nouvelle d’exploitation de la Tour Eiffel (aujourd’hui Société d’exploitation de la Tour Eiffel), dans laquelle la Ville de Paris est majoritaire.

Un gigantesque meccano

Le 1er janvier 1887, Eiffel prend possession du grand carré de sable du Champ-de-Mars, d’où va s’élancer, face au Trocadéro, la vertigineuse construction. Les sondages font apparaître un terrain infiltré d’eau du côté de la Seine. Ceci nécessite la pose, en dessous du lit de la rivière, de caissons métalliques étanches, à air comprimé, dans lesquels travaillent les ouvriers pour réaliser la maçonnerie ; un procédé déjà utilisé en 1857 par Eiffel pour le pont de Bordeaux, son premier grand ouvrage d’art. «  Chacune des quatre arêtes de chaque pilier a son propre massif de maçonnerie, mesurant environ 5 mètres par 10 de côté, lié aux autres par des murs. Le sol n’a ainsi à supporter qu’un effort limité à 3 ou 4 kilos par centimètre carré, soit la pression exercée par un individu assis sur une chaise.  » (Bertrand Lemoine) Les travaux de fondation prennent fin le 30 juin.

Photographies d'archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Photographies d’archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Le montage de la partie métallique suscite l’admiration de la foule des badauds qui observe cette prodigieuse aventure. En effet, la Tour s’élève dans le ciel parisien quasi mathématiquement, tel un gigantesque meccano. Tous les éléments, venus des métallurgies de Lorraine, sont préparés dans les ateliers de Levallois-Perret, dont Maurice Koechlin dirige de main de maître le bureau d’études, qui élabore plus de 1 700 dessins d’ensemble pour le montage, tandis que le bureau de détail fournit 3 269 études et précise les formes de plus de 18 038 pièces différentes. Sur le chantier, l’intervention humaine est réduite : jamais plus de 250 ouvriers, parmi lesquels 189 permanents, en majorité des charpentiers et des riveurs, qui travaillent dans des conditions acrobatiques. Leurs noms sont inscrits sur la Tour. On déplore trois accidents, dont un seul mortel, celui d’Angelo Scagliotti, tombé du premier étage en 1889 après la fin des travaux. Pour monter les matériaux, des grues à vapeur sont installées dans les glissières prévues pour les ascenseurs à l’intérieur des piliers, et progressent en même temps que la Tour. Sur place, les poutrelles préalablement percées sont assemblées au moyen de rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes aux autres.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps, le 14 février 1887.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps , le 14 février 1887.

Divers pamphlets et articles sont publiés tout au long de l’année 1886. Les travaux ont à peine commencé que paraît le 14 février 1887 dans le journal «  Le Temps  » la fameuse «  Protestation des artistes  ». Les travaux se poursuivent malgré tout et en dépit des mouvements de grève sporadiques en septembre et en décembre 1888. En mars 1888, le premier étage est atteint, puis en juillet 1888, le deuxième. Le montage est terminé le 31 mars 1889, comme prévu.

Un monument reconnu

Du 15 mai au 6 novembre 1889, pendant l’Exposition universelle, la Tour reçoit 1 953 122 visiteurs, soit une moyenne de 11 800 par jour. Les recettes, s’élevant à 6 509 901 francs et 80 centimes, couvrent déjà presque le coût de la construction : 7 457 000 francs. La différence est vite comblée après la fin de l’Exposition. Ainsi, le succès est flagrant, mais en 1894, alors que se prépare l’Exposition universelle de 1900, le sort de la Tour n’est pas encore fixé. La commission supérieure indique dans le programme du concours que les architectes sont libres de la transformer, la détruire ou la conserver. Bien qu’une série de projets soit alors proposée, la Tour reste en l’état et s’impose finalement encore comme une grande attraction en 1900 puis, au fil du temps, elle devient le monument le plus visité de Paris.

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Cette éclatante reconnaissance par le public n’aurait pourtant pas suffi à la sauver sans la démonstration de son intérêt pratique et scientifique ; une exploitation qui suit les progrès technologiques de l’époque. Pour connaître les effets du vent sur la Tour, Eiffel étudie la météorologie et perfectionne les systèmes de relevé et d’acquisition de données sur la résistance de l’air. Désireux de participer aux recherches liées au développement de l’aviation, Gustave Eiffel élève en 1909 au Champ-de-Mars un laboratoire d’aérodynamique. Il fonctionne pendant deux ans, fournissant entre 4 000 et 5 000 résultats d’expériences, en particulier sur les ailes et les hélices d’avions.

En outre, la Tour Eiffel devient un précieux support d’antenne. En 1905, la télégraphie sans fil y est installée au sommet. À partir de 1908, c’est le premier poste de France, permettant de correspondre avec le Maroc, la Russie et plus tard l’Amérique. Enfin, elle rend de nombreux services durant la Première Guerre mondiale, comme l’explique Eiffel : «  Sans entrer dans les détails des services, au point de vue exclusivement militaire, que la Tour a rendu pendant ces années de guerre, on peut affirmer que son rôle a été considérable et notamment au cours de la première bataille de la Marne […]. Les cryptogrammes ennemis eux-mêmes, dont le chiffre était inconnu, ne lui ont pas échappé et tous ont été déchiffrés.  » Eiffel souligne également le rôle essentiel de la Tour , choisie en 1912 comme «  centre d’émission des signaux horaires de l’univers entier  », et son importance dans l’envoi des indications météorologiques pour les six stations les plus importantes dans le monde. Ainsi la Tour s’est-elle imposée pour ses fonctions scientifiques, non pour son statut d’œuvre d’art, reconnu plus tardivement.

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La Tour Eiffel Neurdein Frères

La Tour Eiffel

La Tour Eiffel

"amicalement à toi en souvenir de la galerie des machines". epreuve d'artiste, lieu de conservation.

Quelle place pour l'esthétique industrielle ?

Initialement voulue comme un monument éphémère, la tour Eiffel [ image principale ] a été construite pour l'Exposition universelle organisée à Paris en 1889, sous la III e République. Il s'agit d'une commande de l'État qui souhaite commémorer le centenaire de la Révolution française. L'œuvre de Gustave Eiffel témoigne de l'esprit de rivalité qui animait les pays participants lors de ces manifestations internationales, vues comme des vitrines du progrès. Véritable défi technique et architectural, la tour Eiffel est restée le plus haut édifice du monde jusqu'à la construction du Chrysler Building à New York en 1930.

Le travail d'une équipe réunie autour de Gustave Eiffel

En 1886, un concours est lancé pour « élever sur le Champ-de-Mars, une tour en fer à base carrée, de 125 mètres de côté à la base et de 300 mètres de hauteur ». Le projet soumis par Gustave Eiffel, ingénieur et entrepreneur, l'emporte. À cette époque, l'industriel s'est déjà distingué par quelques ouvrages importants en métal : le viaduc de Garabit construit en 1884 dans le Cantal et l'armature de la statue de la Liberté envoyée à New York en 1885. Il est à la tête d'une société qui emploie plusieurs ingénieurs et architectes. La tour en forme de pylône métallique qu'il propose d'édifier en 1886 est d'ailleurs davantage le fruit de l'imagination et des calculs de ses collaborateurs que de lui-même. Les ingénieurs Maurice Koechlin et Émile Nouguier travaillent d'abord sur la structure de l'édifice et les problèmes techniques que soulève sa réalisation. L'architecte Stephen Sauvestre en perfectionne ensuite le dessin et l'esthétique. Mais l'histoire a moins retenu leur nom que celui de Gustave Eiffel, dont le rôle a été de porter et de défendre le projet devant les autorités publiques.

Une prouesse technique

Le concours lancé pour l'élévation de la tour du Champ-de-Mars relève du défi, en raison non seulement de la hauteur attendue, mais aussi de l'emplacement retenu pour sa construction, en bordure de Seine. Aucune tour haute de 300 mètres n'a encore jamais été édifiée. Sa conception est d'autant plus délicate que le terrain sur lequel elle doit reposer de tout son poids est sablonneux et donc instable. Les ingénieurs étudient avec la plus grande attention les fondations où prendront appui les quatre piles de la tour et trouvent le moyen de les stabiliser. Il faut aussi alléger le plus possible la tour elle-même. C'est principalement l'ingénieux assemblage de poutres en acier qui permet d'obtenir une structure légère, presque transparente. La tour Eiffel fait ainsi la démonstration du potentiel de l'acier en architecture.

Une étape dans l'histoire de l'architecture métallique

Elle est intimement liée à la révolution industrielle et à l'essor de la sidérurgie. Le perfectionnement des techniques de fonte et d'alliage, la mécanisation de la production, permettent d'obtenir en nombre des poutres métalliques de plus en plus longues et résistantes. Progressivement, le métal vient remplacer le bois dans les charpentes et les planchers, c'est le cas notamment à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, réalisée sur les plans d'Henri Labrouste entre 1843 et 1850 [ image 1 ] . Ce matériau permet aussi de concevoir des bâtiments de plus en plus vastes. À Londres, c'est une gigantesque halle, toute de verre et de métal, que l'on construit pour inaugurer la première Exposition universelle en 1851 : le Crystal Palace (détruit par les flammes en 1936) [ image 2 ] . La tour Eiffel se distingue néanmoins des constructions antérieures par l'absence d'habillage de son ossature et par sa forme totalement inédite.

La beauté du monde industriel

Elle surprend dans le paysage urbain où, pour la première fois, un bâtiment laïc s'élève plus haut que les clochers des églises. Beaucoup la jugent d'autant plus hideuse qu'elle semble inutile. Échelonnée sur deux ans, son édification attire très tôt l'attention des photographes qui, jour après jour, en suivent et en immortalisent les étapes [ détail b ] . Les critiques virulentes, rassemblées dans une pétition signée notamment par Maupassant et publiée dans le journal Le Temps, touchent aussi bien sa taille que les matériaux utilisés. La tour est notamment qualifiée de « squelette ». Le métal bien que fonctionnel et fréquemment utilisé en architecture n'a pas encore gagné ses lettres de noblesse. Il est néanmoins déjà mis en œuvre à l'Opéra de Paris et le sera aussi bientôt dans des hôtels particuliers construits en Belgique par Victor Horta, grand architecte belge, un des premiers créateurs de l'Art nouveau.

Pourtant, la tour Eiffel commence à fasciner certains artistes comme Georges Seurat qui la représente dés janvier 1889 alors qu'elle n'est pas encore achevée (San Francisco, Fine Arts Museums). Il est le premier d'une longue série de créateurs qui tirera partie de son étrange forme comme Apollinaire qui la transforme en un Calligramme ou son ami Delaunay qui lui consacre une série de peintures et de lithographies [ image 3 ] . Aujourd'hui symbole de Paris, elle a trouvé son utilité et comme l'imaginait Eiffel « sa beauté propre ».

La Tour Eiffel , une vidéo de L'Histoire par l'image

Isabelle Bonithon

Permalien : https://panoramadelart.com/analyse/la-tour-eiffel

Publié le 18/10/2011

Dossier sur l’Exposition de 1900

http://expositions.bnf.fr/universelles/index.htm

Sur les aspects techniques

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=688&d=11&t=321

Tout savoir sur la tour Eiffel : dossiers thématiques

http://www.tour-eiffel.fr/tout-savoir-sur-la-tour-eiffel/dossiers-thematiques.html

Une synthèse sur la naissance de la tour Eiffel

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=389&d=11&t=321

Exposition universelle : Présentation publique durant laquelle des produits de l’art et de l’industrie du monde entier sont exposés. La première a eu lieu à Londres en 1851.

Art nouveau : Style qui se développe dès la fin du XIXe siècle, d'abord en Belgique et en France. Il s’épanouit dans l’architecture et dans les arts décoratifs. La recherche de fonctionnalité est une des préoccupations de ses architectes et designers. L’Art nouveau se caractérise par des formes inspirées de la nature, où la courbe domine.

Apollinaire : Poète et critique d’art français (1880-1918) issu du symbolisme qui introduit une rupture dans la littérature en faisant dialoguer les lettres et les formes propres aux arts plastiques. Proche des peintres de son temps comme Picasso, il joue un rôle essentiel dans la théorisation du cubisme.

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La tour Eiffel dans l’art

Par Lydia Harambourg , correspondante de l’Académie des beaux-arts (section de Peinture)

Robert Delaunay (1885-1941), Tour Eiffel, 1926

Symbole mythique de Paris autant qu’image de la modernité et de l’avant-garde, la tour Eiffel a inspiré les artistes dès sa présence dans la capitale.

Si l’on reconnaît la prouesse technique et d’ingénierie de sa construction, son esthétique est loin de faire l’unanimité. C’est précisément son audace, son insolence, sa provocation dans une capitale où domine l’esprit classique qui séduisent les peintres, eux-mêmes en train de révolutionner la vision du monde par leurs recherches plastiques.

Dès les débuts du chantier en 1887, la dame de fer fait débat au point qu’une pétition signée par des peintres de l’Académie des beaux-arts et des écrivains demande son annulation. Le chantier démarre et le peintre d’histoire Paul-Louis Delance nous laisse une vue de la Tour presque achevée dans le Champ de Mars en travaux pour la proche Exposition universelle de 1889 (musée Carnavalet).

Mais toute une avant-garde s’enthousiasme et voit en la tour Eiffel le fer de lance du progrès et de la modernité.

À partir de 1909, la tour Eiffel inspirera à Robert Delaunay pas moins d’une trentaine de représentations. Avec ses premières peintures il met à profit ses expérimentations picturales et ses solutions formelles pour recomposer mentalement le motif fragmenté dans une dynamique saluée comme une étape complémentaire des réflexions analytiques et statiques du cubisme de Braque et de Picasso. La couleur rouge donne son nom à La Tour Rouge 1911-1912 (New York, The Salomon R. Guggenheim Museum ) et vient rappeler les recherches de l’artiste sur la couleur, la déconstruction prismatique et le simultanéisme qu’Apollinaire a qualifié d’orphisme  : L’Équipe de Cardiff 1913 (Paris, MNAM). La vue de la tour Eiffel dans le sujet élargi à celui de La ville 1910-1912 (Centre Georges Pompidou) est exemplaire dans une continuité transformée pour une approche renouvelée de la figuration. En 1925 Delaunay montre, à l’occasion de la reconstitution historique de la Section d’Or, sa peinture la Tour Eiffel autrefois exposée dans la salle 41 des Indépendants de 1911. Le peintre entend démontrer la vitalité du cubisme dans ses applications décoratives. Lorsque, dans le milieu des années vingt, l’histoire du cubisme commence à s’écrire à partir de l’analyse néo-kantienne de Kahnweiler, Robert Delaunay prend conscience de la valeur historique de ses œuvres et envisage l’édition d’un album de lithographies d’après ses peintures anciennes majeures accompagnées d’un texte de J.K. Huysmans (l’album n’est jamais paru). C’est naturellement que l’on trouve parmi les trois seules planches qui ont été réalisées, La Tour , avec les deux autres thèmes qui ont retenu tout son travail à cette époque Saint-Séverin et Fenêtre sur la ville. En noir et blanc, ces lithographies relisent les œuvres d’avant-guerre dans un style qui a évolué vers un synthétisme décoratif qui répond au retour d’un langage classique.

Le thème récurrent de la tour Eiffel réapparaît quelques années plus tard dans une série de toiles que Delaunay peint entre 1922 et 1930. Le dessin s’affirme avec la fermeté du trait ininterrompu dans une composition en plongée ou en contre-plongée (ce sont 300 mètres de hauteur qui entrent dans la toile) directement inspirée par les photographies, relevant d’une esthétique constructiviste revue par l’esprit « art déco ». La silhouette élancée de la Tour se renouvelle. Ces points de vue sont autant de propositions plastiques qui continuent à fasciner le peintre. C’est une vision figurale stylisée qui caractérise les lithographies de Delaunay pour le roman de Joseph Delteil, Allô, Paris ! , dont trois planches, La tour Eiffel, La Place de l’Étoile , Le Pont aérien , sont exposées à la galerie Vavin-Raspail en 1925.

En regard des vues multiples de la tour Eiffel dans l’œuvre de Robert Delaunay, décédé en 1941 à l’âge de cinquante-six ans, on mesure le rôle joué par le monument parisien dans un corpus construit à partir d’interrogations et d’acquis plastiques auxquels la structure de la Tour apportait des réponses. Mais la mode fait osciller les jugements critiques qui qualifient les dernières toiles de Delaunay de « froides cartes-postales-souvenirs » (exposition Munich 1985). Bien d’autres vues suivront sans le grand talent de Delaunay, ouvrant la voie à toute une imagerie populaire.

 Revenons aux années pionnières avec les courants inducteurs qui écrivent l’histoire de l’art. Georges Seurat, initiateur du pointillisme, peint en 1889 La tour Eiffel ( Fine Arts Museum San Francisco ), toute vibrante d’une myriade de points colorés juxtaposés dont le fourmillement lumineux absorbé par le ciel anticipe sur son actuelle illumination. Ce sentiment de légèreté, d’absence de pesanteur, caractérise les nombreuses représentations à l’aquarelle et à l’huile par son disciple Paul Signac, quelques années plus tard.

En 1919, Pierre Bonnard peint une vue panoramique titrée Le Pont de Grenelle (ancienne collection Georges Renand) dans laquelle la Tour est minuscule. Autour d’un violet sonore qui l’enveloppe à l’horizon, des tons chauds introduisent une luminosité lyrique qui parachève sa poésie.

Marc Chagall (1887-1985), Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939

Au sein de l’École de Paris, Chagall, un de ses illustres représentants, peint des scènes dans lesquelles il mêle des éléments personnels aux symboles de Paris où il arrive en 1910. La tour Eiffel cohabite avec le village de Vitebsk où le coq, la chèvre, volent dans le ciel de Paris et accompagnant les mariés éponymes ( Mariés de la tour Eiffel, 1938-1939, Paris, MNAM) dans une fête de la couleur pour un bonheur sans fin. La Tour ne quittera plus l’univers du peintre jusque dans le plafond de l’Opéra de Paris qu’il peint en 1964. Dans les 220 mètres carrés de surface, la Tour semble prendre ses jambes à son cou, sous l’assaut sonore des couleurs et de la musique jouée par les saltimbanques pris dans un ballet dans l’esprit du lieu. 

La tour Eiffel a rapidement été assimilée au paysage parisien. Le peintre graveur Henri Rivière en reprenant Les Trente-six vues du mont Fuji rend un double hommage à Hokusaï dont il possédait la suite xylographiée, et à la Tour parisienne. Il réalise, entre 1888 et 1902, Les Trente-six vues de la tour Eiffel sous la forme d’un livre relié avec un prologue d’Arsène Alexandre. Rivière multiplie les points de vue et recourt à des subterfuges visuels qu’il varie avec les cadrages. Il s’amuse des gros plans, des détails (les poutrelles), ou a contrario élargit le panorama dans lequel la Tour devient lilliputienne. Telle une vestale citadine, elle veille et assiste au déchargement des péniches et des charrettes sur les quais. La Tour cependant reste visible tout en jouant à cache-cache. Dans les vues qu’en ont données les frères Dufy, Raoul et Jean, mais aussi Marquet, Utrillo, elle ne semble plus être le sujet principal. Absorbée dans des plans successifs qui creusent l’espace, la Tour devient le souvenir qu’il faut garder de Paris.

Sa structure ajourée avait dès l’origine renvoyé au mouvement, à la lumière vibrante de multiples éclats pour justifier cette « belle inutile » comme motif identitaire de la modernité.

En 1954, Nicolas de Staël revenu au sujet prend la tour Eiffel comme motif dans sa peinture qui a renoué avec « les assises du monde » selon l’expression de Cézanne. Peinte en 1954 (collection Pierre Lévy, musée de Troyes), cette peinture exprime la violente tension qui habite alors l’artiste. Entre grâce et gravité, il fait entrer dans la fenêtre abyssale de la toile la grandeur de l’architecture. Pour lui, aucun détail ne vient altérer la solennité de la peinture, « la vraie, (qui) tend toujours à tous les aspects, c’est-à-dire à l’impossible addition de l’instant présent, du passé et de l’avenir ».

Voilà ce qu’est et demeure la tour Eiffel, une inspiratrice qui n’a cessé de renouveler le répertoire des artistes en puisant à sa source une imagerie devenue universelle.

Bernard Buffet (1928-1999), Tour Eiffel, circa 1990

La « Ville Lumière » selon Chagall a trouvé son symbole. Et puisque l’art est voué à l’éternité, il entraîne avec lui l’histoire lapidaire de Paris. Une capitale qui a transformé son image à travers les siècles sans jamais renier son passé. Ce sont ces témoins ordonnés dans l’écoulement du temps qui séduisent Bernard Buffet. Le peintre, le plus jeune académicien élu en 1973 à l’âge de quarante-six ans, pourrait reprendre à son compte la pensée de Paul Valéry : « Penser Paris ? Plus on y songe, plus se sent-on pensé par Paris ». En 1956 l’artiste peint une série de paysages de Paris pour l’exposition annuelle qu’il présente galerie David-Garnier à Paris. Vues de Paris pensées autant que peintes dans un réalisme qui est un défi suprême. La tour Eiffel apparaît comme un amer pointé dans le ciel avec la précision aiguë d’un scalpel, identitaire de son écriture à laquelle la grisaille ajoute la rectitude du dessin. La peinture de Buffet est aussi l’expression d’une discipline qui constitue une des phalanges de sa pensée résistant à toute séduction restrictive grâce à un métier parfaitement accompli. Buffet laisse plusieurs portraits de la dame de fer qui traverse régulièrement ses gravures (pointe-sèche), ses lithographies en noir et blanc ou en couleurs.

Plus récemment, le peintre graveur Jean-Baptiste Sécheret l’a peinte sur une plaque d’ardoise (voir pages 20-21). Minérale, métallique, puissante dans sa monumentalité, forte de son passé tutélaire, elle règne sur son avenir. Dans un corpus où les friches industrielles de Mondeville, les vues de New York, les Roches Noires et Trouville et d’autres lieux célèbrent la force euclidienne d’une architecture qui porte l’art grave, la tour Eiffel a séduit l’artiste. Hiératique, ou jouant de ses transparences avec les vides de ses poutrelles dans une autre vue lithographiée cette fois à partir d’un grand fusain, la Tour s’impatiente à conquérir une nouvelle fois l’immensité qui l’appelle hors d’un cadre.

Peintres et graveurs s’emparent de sa silhouette, se laissent prendre à son image. Telle semble être la leçon de la tour Eiffel.

Albert Decaris

Le graveur Albert Decaris, membre de l’Académie des beaux-arts, réalise en anticipant, juste avant son décès en 1988, un album intitulé Le centenaire de la tour Eiffel, dont aucune bibliothèque institutionnelle (y compris la BnF) ne garde la trace, bien que figurant dans le catalogue raisonné de l’artiste (2005). L’album fut publié post mortem par ses héritiers. Le tirage effectué aux ateliers Moret se compose de 23 gravures et d’un frontispice, reproduits dans le catalogue raisonné sous forme de vignettes, ainsi que deux planches en grand format. Le buriniste, Prix de Rome, célèbre pour un beau métier servi par une virtuosité inouïe dans les détails de ses compositions allégoriques, ses portraits, ses vues de Paris, invente des scènes humoristiques, drôles dont la tour Eiffel est la reine.

AlbertDecaris

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EIFFEL TOUR

Construction de la tour Eiffel - crédits : Théophile Féau/ Henry Guttmann/ Hulton Archive/ Getty Images

Construction de la tour Eiffel

Théophile Féau/ Henry Guttmann/ Hulton Archive/ Getty Images

Œuvre emblématique de la construction métallique et symbole de Paris , la tour doit son nom à l'entrepreneur qui assuma, seul, les risques de sa mise en œuvre, Gustave Eiffel (1832-1923). Associé aux ingénieurs Maurice Kœchlin et Émile Nouguier, ainsi qu'à l'architecte Stephen Sauvestre, Eiffel remporte en 1887 le concours organisé en vue d'élever, pour l' Exposition universelle de 1889, une tour de 300 mètres de hauteur au bord de la Seine . L'édifice, composé principalement de pièces d'acier assemblées au moyen de rivets, repose sur quatre piles à caissons à quatre arbalétriers. Jusqu'au troisième étage, l'ascension des visiteurs est facilitée par deux ascenseurs, remplacés en 1900. Vivement contestée avant même de voir le jour, la tour, qui devait être provisoire, devient vite populaire ; elle devra cependant son salut aux dispositifs de communications, qui bénéficient de sa hauteur (une station de radio permanente est installée en 1906). Repeinte régulièrement, elle a fait l'objet, à l'occasion des grands événements du xx e  siècle, de décorations ou d'illuminations, notamment à l'occasion de l'Exposition de 1937, quand l'architecte André Granet conçoit les décors éphémères de la tour mise en lumière, et au moment du passage à l'an 2000.

— Simon TEXIER

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. . Encyclopædia Universalis . Consulté le .

. «  ». Encyclopædia Universalis [en ligne], , (consulté le )

Autres références

EIFFEL GUSTAVE (1832-1923)

  • Écrit par Frédéric SEITZ

Gustave Eiffel , né le 15 décembre 1832 à Dijon, est un représentant éminent du xix e  siècle servi par une foi inébranlable dans le progrès scientifique et la technologie. Grand entrepreneur, ingénieur, inventeur et savant avisé, habile financier, homme d'affaires redoutable et homme de réseaux,...

ARCHITECTURE (Matériaux et techniques) - Acier

  • Écrit par Philippe BOUDON

FRANCE (Arts et culture) - Le patrimoine

  • Écrit par Nathalie HEINICH

TÉLÉCOMMUNICATIONS - Histoire

  • Écrit par René WALLSTEIN
  • 18 724 mots
  • Écrit par Jean-Christophe GAY
  • 14 758 mots
  • MÉTAL, architecture
  • ACIER, architecture
  • TOUR, architecture
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La Tour Eiffel

Erigée pour l'Exposition universelle de 1889, la Tour de 300 mètres, très rapidement appelée Tour Eiffel, du nom de son concepteur est un des monuments iconiques de Paris. Retrouvez une sélection d'ouvrages numérisés sur sa construction et sa postérité.

Accéder à la page "La tour Eiffel (1889)"

Dès 1884, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, collaborateurs de Gustave Eiffel, imaginent la construction d'une tour de 300 mètres, défi que tentent de dépasser les ingénieurs de l'époque. Le projet retravaillé par Stephen Sauvestre et Gustave Eiffel donne lieu à un brevet la même année, dont la revue Le Génie Civil se fait le relais dans son numéro du 13 décembre 1884.

Le Temps, 14 février 1887

Dès le début de la construction de la Tour Eiffel, le 14 février 1887, des artistes, parmi lesquels Guy de Maupassant, Charles Gounot ou Charles Garnier, signent une protestation  adressée à Jules-Adolphe Alphand, un des organisateurs de l'Expostion universelle pour fustiger " l'odieuse colonne de tôle boulonnée" qui, selon eux, va défigurer Paris.

La tour de trois cents mètres. Planches, Gustave Eiffel, 1900

L'ouvrage "La Tour de 300 mètres" de Gustave Eiffel détaille les étapes et pièces ayant servi à sa construction. 18 000 pièces métalliques ont été nécessaires, pièces standardisées, percées et pré-assemblées dans les ateliers de Gustave Eiffel à Levallois-Perret.

Fondations du pilier 3, Communication de M. Eiffel sur les travaux de fondation de la tour de 300 mètres.

En mai 1887, Gustave Eiffel fait un point d'étape sur les travaux des fondations réalisés pour la construction des quatre piliers qui soutiendront la Tour. Commencés fin janvier 1887 par les piles est et sud, les premiers travaux s'effectuent à la pioche et à la pelle. L'établissement des piles nord et ouest, les plus proches de la Seine, est plus complexe car le sol argileux est instable. Gustave Eiffel emploie alors la technique des caissons à air comprimé.

Recueil construction de la Tour Eiffel

Ce recueil présente planches, gravures et photographies des travaux de montage de la Tour Eiffel. Les défis posés par la construction de cette tour inédite passionnent le public : il faut déjouer le sol poreux près de la Seine, monter de plus en plus haut grâce à des grues hydrauliques et des échaffaudages, construire les piliers indépendemment et les faire se rejoindre exactement pour monter la première plate-forme, jonction réalisée en décembre 1887.

La Tour Eiffel de 300 mètres à l'Exposition universelle de 1889 : historique et description, Max de Nansouty, 1888

Max de Nansouty (1854-1913), de son vrai nom Charles Emmanuel Champion, ingénieur et vulgarisateur scientifique, décrit de manière détaillée les étapes de construction, le fonctionnement technique des ascenceurs et l'utilisation scientifique possible de la Tour Eiffel.

La pose des rivets, La Tour Eiffel de 300 mètres; Gaston Tissandier, 1889

Gaston Tissandier (1843-1899), vulgarisateur scientifique rédige un ouvrage sur la Tour Eiffel, à son achèvement, qu'il dédicace à Gustave Eiffel. Il récapitule les prouesses techniques et en présente le fonctionnement (éclairage, ascenseurs).

La Tour Eiffel, notice sur la construction et l'exploitation

Cette notice sur la construction et l'exploitation de la Tour Eiffel présente les différentes plateformes composant la Tour, la fréquentation des visiteurs et le personnel ayant constribué à la construction du monument.

e Panthéon scientifique de la tour Eiffel. Histoire des origines, de la construction et des applications de la tour de 300 mètres, Georges Barral, 1892

72 noms sont gravés en hauteur sur le pourtour de la Tour Eiffel : noms de savants, de scientifiques et d'ingénieurs des 18ème et 19ème siècles. Georges Barral (1842-1913) dont le père Jean-Augustin Barral (1819-1884), chimiste et physicien figure parmi les noms gravés de la frise, les présente dans son Panthéon scientifique de la Tour Eiffel en 1892.

A travers l'Exposition : promenades de deux enfants au Champ-de-Mars et à l'esplanade des Invalides / par E. Lamarque

L'album pour la jeunesse d'Elodie Lamarque retrace la visite de deux enfants à l'Exposition universelle de 1889 et leur découverte, entre autres, de la Tour Eiffel.

Travaux scientifiques exécutés à la tour de 300 mètres, de 1889 à 1900 / G. Eiffel

Alors que s'ouvre l'Exposition universelle de 1900, Gustave Eiffel souhaite démontrer dans cet ouvrage, complémentaire de sa synthèse, La Tour de 300 mètres , l'intérêt que représente l'utilisation de la Tour Eiffel dans des expériences scientifiques, de résistance au vent ou de mesure la pression au sommet.

La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports, 1905

La Tour Eiffel sert très tôt de décor à des exploits sportifs. En 1905 est organisé un "championnat de l'escalier", consistant à monter le plus vite possible les 729 marches depuis le sol jusqu'à la deuxième plateforme, remporté par Eugène Forestier en un peu plus de 3 minutes. L'exploit est couvert par la revue  La Vie au grand air.

Le Petit journal illustré, 27 juillet 1924

Peindre la Tour Eiffel s'avère un défi technique à relever pour les "peintres voltigeurs". Le Petit Journal illustré   couvre la campagne de 1924.

La Renaissance, 1939

La revue La Renaissance consacre un numéro spécial à la Tour Eiffel à l'occasion de son cinquentenaire y décrivant les fêtes passées et actuelles données sur la Tour, également inspiratrice pour les artistes.

Pour l'Exposition universelle de 1889, qui célèbre le centenaire de la Révolution française, un concours est organisé pour  la construction d'une tour de 300 mètres. C'est le projet d'une structure métallique, conçu par Emile Nouguier, Maurice Koechlin, Stephen Sauvestre et Gustave Eiffel qui le  remporte en 1887. Les travaux, mis en oeuvre par Eiffel, qui représentent un défi technique et utilisent de nouvelles méthodes (caisson à air comprimé, rivetage à grande échelle, pièces préfabriquées), commencent  dès janvier 1887 pour s'achever  2 ans, 2 mois et 5 jours plus tard pour l'ouverture de l'Exposition. La Tour est un succès : dès la première semaine 36 000 personnes tentent son ascension par les escaliers, les ascenseurs étant installés un peu après.

Destinée à être démontée, la Tour Eiffel est très tôt utilisée par Gustave Eiffel pour des expériences scientifiques, afin de démontrer son utilité.  C'est la TSF qui sauve la Tour, la gestion des émetteurs devenant en 1904 monopole de l'armée jusqu'en 1920, avant leur ouverture à la radio puis la télévision. Mais la Tour est devenue entretemps un symbole de Paris : lieu d'exploits sportifs, de phototgraphies de mode ou servant de support publicitaire comme pour l'opération d'éclairage de Citröen en 1925.

Pour aller plus loin

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Découverte par arrondissement, monument ou site, collection ou grand événement ayant marqué l'histoire de la capitale.

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Exploration en vidéo des documents de Gallica sur la Tour Eiffel

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A l'occasion de la campagne de peinture de 2009, Gallica explore la Tour Eiffel

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Visions de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel vue de l'une des tours du Palais du Trocadéro.

La construction de la Tour Eiffel vue de l'une des tours du Palais du Trocadéro.

Embrasement de la Tour Eiffel pendant l'Exposition universelle de 1889.

Embrasement de la Tour Eiffel pendant l'Exposition universelle de 1889.

La Tour Eiffel. Projet d'illumination pour l'Exposition internationale de 1937

La Tour Eiffel. Projet d'illumination pour l'Exposition internationale de 1937

La Tour Eiffel illuminée des lettres de Citroën.

La Tour Eiffel illuminée des lettres de Citroën.

La construction de la Tour Eiffel vue de l'une des tours du Palais du Trocadéro.

Auteur : FEAU Théophile

Lieu de conservation : musée d’Orsay (Paris) site web

Date de création : 1888

Date représentée : 1888-1889

Domaine : Photographies

© Photo RMN - Grand Palais - R. G. Ojeda

http://www.photo.rmn.fr

96CE184 / Pho 1981-126-8

Embrasement de la Tour Eiffel pendant l'Exposition universelle de 1889.

Auteur : GAREN Georges

Date de création : 1889

Date représentée : 1889

Domaine : Estampes-Gravures

© Photo RMN - Grand Palais - J. Schormans

87EE5832 / ARO 1981-944

La Tour Eiffel. Projet d'illumination pour l'Exposition internationale de 1937

Auteur : GRANET André

Date de création : 1937

Date représentée : 1937

L. : 125,5 cm

dessin à la gouache

Domaine : Dessins

© RMN - Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Lien vers l'image

ARO 1981 939 - 05-523932

La Tour Eiffel illuminée des lettres de Citroën.

Auteur : ANONYME

Lieu de conservation : CITROËN – direction de la Communication (Paris)

Date représentée :

© CITROEN COMMUNICATION

Date de publication : Mars 2016

Auteur : Ivan JABLONKA

Contexte historique

La tour Eiffel, symbole de Paris et de la France, paraît intemporelle. Mais l’unanimité que suscitent aujourd’hui ses 321 mètres donnent lieu ne doit pas faire oublier qu’elle a une histoire et que son édification au cœur de la capitale, à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889, alimenta de très vives polémiques. Quand il soumet aux autorités son projet d’une tour de “ plus de mille pieds ”, Gustave Eiffel n’est plus un novice. Il a déjà construit la gare de Budapest, la charpente de la statue de la Liberté à New York et un pont sur le Douro au Portugal. En 1884, il a déposé un brevet “ permettant de construire des piles et des pylônes d’une hauteur pouvant dépasser 300 mètres ”. Soutenue par les édiles et le commissaire général de l’Exposition, la construction de la Tour est entreprise en 1887. Inaugurée en mars 1889, elle reçoit deux millions de visiteurs lors de l’Exposition universelle.

Analyse des images

La tour Eiffel connaît immédiatement une “ rapide et considérable fortune iconographique ” : aisément reconnaissable à sa forme, dominant tout Paris, elle est omniprésente sur les cartes postales. Il est donc intéressant de voir comment sa représentation évolue à travers le temps. En 1887 et 1888, Théophile Féau a pris une série de clichés retraçant sa construction. On la voit ainsi s’élever progressivement dans le ciel parisien, édification d’autant plus fascinante qu’elle n'a duré que deux ans. Dans la gravure de Georges Garen, la Tour embrasée en 1889 ridiculise par sa taille et foudroie de ses faisceaux lumineux les immeubles parisiens, en même temps qu’elle charme par son élégance, étant “ d’une simplicité extrême de formes, d’une rigueur dépouillée, semblable à elle-même sous tous ses angles ” (J. Jenger, Souvenirs de la tour Eiffel , p.9). Le dessin à la gouache d’André Granet, exécuté près de cinquante ans plus tard, renverse la perspective habituelle tout en reprenant la vision féerique de la Tour brillant de mille feux : cette fois-ci, le spectateur ne voit pas le monument émerger au-dessus de la Seine, mais il est précipité entre ses piliers, dans une vertigineuse contre-plongée. Sur la photo des années 1920, la Tour, tout habillée des lettres lumineuses du mot Citroën, se détache sur un ciel nocturne tourmenté de nuages, plaçant sous les yeux de tous et portant aux nues le nom du célèbre contructeur automobile. De structure métallique audacieuse sortant inéluctablement de terre, la tour Eiffel est devenue le symbole de la modernité.

Interprétation

Cette évolution peut être mise en parallèle avec les significations successives que la Tour a revêtues. A l’époque, elle avait “ tout pour diviser ; impie, républicaine, métallique, commémorant la Révolution, célébrant l’art des ingénieurs, elle heurtait esthétiquement, politiquement, religieusement ”(H. Loyrette, “ La tour Eiffel ”, in P. Nora (sous la direction de) Les Lieux de mémoire , tome III “ Les France ”, p.4272). Au moment de sa construction, elle est décriée dans une “ protestation ” publique par 47 artistes, parmi lesquels Maupassant, Gérôme, Garnier et Gounod, qui voient dans “ l’inutile et monstrueuse tour Eiffel [une] gigantesque et noire cheminée d’usine ”. Dans les deux camps, en effet, la Tour est associée à l’industrialisation et à l’âge du fer. Il existait déjà des constructions métalliques, comme les Halles centrales de Baltard, mais l’utilisation de l’acier à la place de la fonte, l’évidement des surfaces, l’emploi des poutres à caissons constituent une prouesse technique qui en séduit plus d’un. Eiffel lui-même vante l’esthétique architecturale qui confère à sa Tour une “ grande impression de force et de beauté ”. En 1889, dans La Revue des Deux Mondes , de Vogüé salue de même la “ victoire de la Science et de l’Industrie par un monument triomphal ”. Cette valeur explique que de nombreux peintres modernes, entre autres Seurat, le douanier Rousseau, Chagall et surtout Delaunay, se soient attachés à la Tour, et que Citroën en ait fait un support publicitaire, particulièrement adapté à l’ère des masses. C’est pourquoi elle est aussi une expression de la France industrielle et de la République triomphante : antagoniste du Sacré-Cœur bâti après la défaite de 1871, monument laïc et démocratique, objet de fierté nationale, la tour Eiffel est un hymne au progrès technique, au temps où “ l’optimisme officiel tenait pour solidaires ce progrès-là et les autres progrès ” ( Histoire de la France urbaine , p.630) scientifiques, spirituels et politiques.

Bibliographie

Jean JENGER Souvenirs de la Tour Eiffel Ed. RMN, 1989.

Maurice AGULHON (dir.) Histoire de la France urbaine , t.4, La ville de l’âge industriel. Le cycle haussmannien  Seuil, Points, 1998.

Henri LOYRETTE   La tour Eiff el, in Pierre Nora (dir.) Les Lieux de mémoire , tome III “ Les France ”Paris, Gallimard, 1992.

Pour citer cet article

Ivan JABLONKA, « Visions de la Tour Eiffel », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 13/04/2024. URL : histoire-image.org/etudes/visions-tour-eiffel

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La Tour Eiffel

tour eiffel description de l'oeuvre

  • Ressource proposée par : Réunion des musées nationaux - Grand Palais (RMN-GP)
  • Localisation des œuvres concernées : Paris 7e (75007)

Description

La Tour Eiffel : Quelle place pour l'esthétique industrielle ? Panorama de l'art - RMN

Sujet et thèmes

  • Tour Eiffel -
  • Architecture métallique -
  • Exposition universelle de Paris de 1889 -
  • Technique -
  • Révolution industrielle -
  • Représentation de la tour Eiffel dans l'art -
  • Gustave Eiffel -
  • 1889 en architecture -
  • XIXe siècle -

Aire géographique

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Le site "L'Histoire par l'image" propose de retracer les étapes de la construction de la Tour Eiffel à partir d'une série de photographies prises par un photographe anonyme entre le 8 octobre 1887 et le 12 mars 1889. L'étude comporte trois parties : - le contexte historique qui permet de situer l'époque dans laquelle s'inscrit l'oeuvre, - l'analyse de l'image décrit l'oeuvre et dégage la signification des éléments offerts au regard de l'observateur, - l'interprétation met en évidence l'apport historique de l'image. Une animation vidéo complète le document. (d'après www.histoire-image.fr)

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Le musée d'Orsay présente une aquarelle reproduisant le projet architectural des ingénieurs Adolphe Perrand et Jean Darcel pour le puits artésien de Passy. Les lacs du Bois de Boulogne sont alimentés par des puits artésiens situés dans les arrondissements voisins. Celui du square Lamartine, dit de Passy, fut creusé dès 1855. On envisagea alors la construction d'une colonne montante pour récupérer les eaux jaillissantes. Cette colonne, dont la construction s'avéra finalement inutile, devait retenir les chocs dans les conduites et distribuer l'eau sous une pression régulière. La magnifique exécution du dessin fait oublier que c'est à l'origine un projet technique. (D'après www.musee-orsay.fr)

Bandeau tour Eiffel

  • Tour Eiffel

FR

  • Inauguration

Propriétaire

Inscription

Situation : Paris, France

GPS : 48° 51' 30.13'' Nord / 2° 17' 40.13'' Est

Description

Ses dimensions

  • Gustave Eiffel

Comment la visiter ?

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Autres monuments

La tour Eiffel dans la peinture

Parmi tous les domaines artistiques, c'est probablement la peinture qui a reçu le plus d'oeuvres en ce qui concerne la tour Eiffel. Il faut dire que cette tour est facilement reconnaissable, parfaitement identifiable, et qu'elle est aussi indissociable de Paris. Les peintres ont donc juste à la représenter, même discrêtement, pour qu'on reconnaisse immédiatement Paris. Il y a également un intérêt à voir la tour peinte sur des toiles, pour l'historien : On la voit telle qu'elle était à une certaine époque. Et oui, la tour a bel et bien évolué avec le temps, même si ses transformations ne sont pas spécialement spectaculaires. Elles concernent essentiellement les bâtiments du premier étage, qui étaient initialement très nombreux et décorés selon le style de l'époque, avec des moulures metalliques. De nos jours ces bâtiments sont plus discrets, plus modernes aussi.

On pourra aussi s'intéresser à la couleur de la tour Eiffel. Si les toiles modernes la représente brune, c'est à dire comme elle est, on la voit parfois rouge, parfois jaune. Ce n'est pas qu'un effet de couleur de l'artiste, c'est peut être parce qu'elle était réellement de cette couleur, à cette époque. Sur la page consacrée à la peinture de la tour Eiffel , il y a une explication sur les périodes durant lesquelles elle avait une couleur spéciale.

Voici donc une liste de quelques peintures artistiques connues mettant en scène la tour Eiffel. Cliquez sur les noms des artistes pour voir leurs oeuvres.

Les peintures reproduites ci-dessous sont la propriété de leurs ayant-droits. Vous devez obtenir leur autorisation pour toute utilisation commerciale.

Luis Jimenez i Aranda (1845-1928)

Luis jimenez aranda (1845-1928).

Luis Jimenez y Aranda, est un peintre issu de l'École des Beaux-Arts de Séville, sa ville natale dans laquelle il fit ses débuts avant de quitter son pays pour s'installer à Rome, puis à Paris et enfin à Pontoise, une ville où il s'établit définitivement en 1876. Son oeuvre est caractérisée par d'une part une production académique qui fit les beaux jours des expositions universelles et des différents salons, et d'autres part par une peinture plus libre se rapprochant du réalisme. Malgré la présence à Pontoise de nombreux artistes peintres concommitament à son installation il n'y a pas de liens entre eux, ce qui rendit son oeuvre originale.

Dame à la tour Eiffel lors de l'exposition

Cette toile a pour intérêt de mettre en évidence des femmes de la vie quotidienne face à l'immensité de la tour Eiffel représentée partiellement, en 'toile de fond'.

Marc Chagall (1887-1985)

Marc Chagall est reconnu dans l'un des plus important artiste du XXe siècle. Il est aussi l'un des plus critiqué. Né le 7 juillet 1887 en Russie, il viendra en France en 1923 où il restera jusqu'à la fin de ses jours, à l'exception d'une période où il s'installera aux USA. Il prendra la nationalité française. Il devient peintre. Durant les années 30 il voyage en Palestine, puis à travers toute l'Europe. C'est pendant la seconde guerre mondiale qu'il part aux Etats-Unis, et c'est pendant cette période que le Museum of Modern Art (MoMA), à New York, lui a consacré une rétrospective, ce qui donne une dimension internationale à son oeuvre. En 1977 il expose au Louvre (Paris) son travail de 1967 à 1977. La caractéristique de Chagall est que son support, ses formes et ses couleurs sont inspirés de l'expressionisme russe et du cubisme français.

Le pont de Passy et la tour Eiffel

L'objet de cette toile est de montrer l'urbanisation de Paris. La composition montre des lignes convergentes vers le centre de la toile, ce qui donne un certain dynamisme à la toile et concentre le regard vers la tour Eiffel, sujet principal de l'oeuvre. Une route rouge sang conduit le regard vers l'intérieur avec une perspective vers le point focal. Il y a une grande diagonale qui apparaît mieux avec le recul, formée par la route et son reflet dans le ciel, bleu. Au-dessous, un mur de brique rouge crée un élan dynamique dans la peinture qui est interrompu sur la gauche par le nouveau Pont de Passy, au-dessus duquel le peintre a représenté une des nouvelles lignes de métro de la ville.

L'ensemble de la toile est énergique, la composition se base sur la juxtapositions discordantes des couleurs. Une peinture sur les transports, la communication et la vitesse s'accorde mal de la présence contradictoire d'intemporalité suggérée par un cheval, un élément de l'imagerie personnelle de Chagall

Cette toile est signée en bas, au centre : "Marc Chagall 1911"

Paris par la fenêtre

"Paris par la fenêtre" est une oeuvre importante dans la listes des oeuvres de Chagall. Elle contient un élément récurrent dans ses peintures, le personnage du coin, mais aussi deux types d'élément : Des éléments oniriques et d'autres réels. Parmi les éléments oniriques, citons un train qui avance à l'envers, un hybride chat-humain et un couple couché dans l'air. Parmi les éléments réels, il y a un bouquet de fleurs sur une chaise, la tour Eiffel, et bien sûr la tour Eiffel. L'ensemble dégage une sensation étrange où Paris est vu comme une ville mystérieuse dans laquelle ce qui y est visible n'est pas la réalité de ce qui y est. Le visage double est l'un des éléments principaux, mais c'est surtout la tour Eiffel qui est mise en valeur, l'artiste ayant décidé de la faire dépasser du cadre. Sa couleur, blanche, confirme que le chromatisme de la toile est onirique, car rien de ce qui s'y trouve à sa couleur naturelle. La blancheur de la tour Eiffel contraste avec le rouge et le bleu du reste de la peinture.

De façon générale cette oeuvre représente une fenêtre, c'est à dire une séparation entre l'intérieur et l'extérieur. De façon imagée cette séparation est également celle du style de peinture, entre le classicisme et le modernisme, mais aussi entre le monde réel et le monde virtuel, imaginaire.

Paul Louis Delance (1848-1924)

Paul Louis Delance est un peintre français du XIXe siècle. Initialement protégé par la IIIe République, qui lui passe bon nombre de commandes, il se dirigera par la suite vers la peinture historique avant de basculer en 1892 vers les paysages et les portraits. Ce changement est dû à un évènement marquant dans sa vie privé, la mort de son épouse. Delance est un artiste ayant réalisé un grand nombre de toiles. A partir de 1880 il devient connu et devient sociétaire du Salon des artistes français. En 1889 il peint cette toile, "La tour Eiffel et le champs de Mars", qui montre l'état d'avancement de la tour au début de l'année.

La tour Eiffel et le champs de Mars

L'intérêt de cette toile est qu'elle représente la tour Eiffel pendant sa construction, ce qui est assez rare. L'histoire nous a légué quelques photos de cette époque, mais une toile est intéressante car elle est colorée, surtout si, comme ici, l'artiste a fait une reproduction fidèle de la réalité. ainsi voit-on Paris très urbanisé, avec de nombreuses fumées s'élevant dans le ciel, et des bâtiments construits en bord de Seine, là où de nos jours il y a des quais. Il faut dire que nous sommes en plein travaux pour l'exposition universelle, ce qui explique leurs présences, si dense.

Le tableau lui-même est plutôt fidèle à la réalité de l'époque. Les couleurs sont de bonne qualité. La composition est assez classique, avec la part belle faite à la Seine, et une tour eiffel entrant tout juste dans le cadre, avec ses travaux sommitaux.

Cette toile est signée au recto du tableau, en bas à gauche : "Paul DELANCE Janvier 1889".

Raoul Dufy (1877-1953)

Raoul Dufy est un artiste français de la première moitié du XXe siècle. Il se caractérise par un travail sur un très grand nombre de support qu'il applique à des domaines divers. Ainsi il ne se contente pas de faire des toiles peintes, il réalise également des gravures, des sculptures, des tapisseries, il travaille également pour les décors de théâtre, dans le domaine de l'aménagement des logis, etc. Artistiquement il suit les courants de son époque, commençant sa carrière dans l'impressionisme, puis il prend le virage du fauvisme avant de s'illustrer dans le cubisme. On ne compte plus ses réalisations tellement il en existe, d'autant plus que certaines ont été détruites par l'artiste lui-même. D'un point de vue général on peut dire que les oeuvres de Dufy sont empreints de joie, d'optimisme.

L'oeuvre présentée ci-dessous est nommée "La tour Eiffel" il l'a réalisé en 1935. Il s'agit d'une aquarelle.

La tour Eiffel

Cette aquarelle représentant la tour Eiffel est d'une grande légèreté. Comme souvent dans l'oeuvre de Dufy ce qui est représenté est vu positivement. Ici, ce sont essentiellement les couleurs qui donnent cette impression de sérénité. Le ciel bleu chargé de nuage bleus également contraste avec le vert du champs de Mars. La ligne d'horizon est marqué par les bâtiments parisiens qui se contentent de souligner, par leurs platitudes, la hauteur de la tour Eiffel. A noter que celle-ci est dessinée en rouge, une couleur qui, en 1935, avait déjà été remplacée par le brun que l'on connait de nos jours.

Cette aquarelle n'est certe pas la plus connue de Dufy, ce n'est probablement pas la plus intéressante non plus, mais sa composition et l'utilisation que fait l'artiste des couleurs marquent une compétence artistique évidente.

Fernand Léger (1881-1955)

Fernand Léger est un peintre français de la première moitié du XXe siècle, peintre diversifié puisqu’il travailla également dans la tapisserie, les vitraux, la sculpture, le dessin, l’illustration, mais qu’il fit également des décorations et de la céramique. Il est à la base du cubisme, en inventant les premiers codes de ce nouveau genre. Monté à Paris en 1900 pour y faire des études d’architecte qu’il ne fera jamais, il préféra s’installer en tant qu’artiste, au risque d’échouer. A titre personnel Fernand Léger est connu pour avoir été une personne relativement frustre.

Les constructeurs

Ce tableau est une oeuvre majeure de Fernand Léger. Il est l'aboutissement d'une dizaine autres tableaux, nommés Les constructeurs, qui sont de plus en plus en adéquation avec ce que voulait l'artiste. L'état définitif est une représentation du travail des ouvriers ayant construits la tour Eiffel et donc un hommage aux ouvriers qu'un point de vue général. Il dresse le chantier sous la forme horizontale, les poutrelles, parfaitement rectiligne, traverse l'oeuvre essentiellement de gauche à droite et pas de haut en bas. La verticalité n'est suggérée que par la succession d'ouvriers placés les uns au-dessus des autres. Tout dans le tableau est sensé représenter la technicité, rectiligne, qui s'oppose aux courbes de la corde, au premier plan, et aux nuages, au second plan. C'est cette dualité qui interpellent le spectateur. A noter la présence insolite d'un pied de vigne, rappelant la nature dans une composition purement artificielle.

La composition du tableau, sous forme de quadrillage, est typique du travail de Léger. C'est elle qui donne à son oeuvre sa puissance, puissance soulignée par l'utilisation de couleurs vives.

  • 1888 : Georges Seurat, « La Tour Eiffel » (Fine Arts, Museum of San Fransisco)
  • 1889 : Jean Beraud, « Entrée de l’Exposition Universelle » (Musée Carnavalet à Paris)
  • 1890 : Le Douanier Rousseau, « Moi-même, portrait paysage » (Narodni Galerie à Prague)
  • 1890 : Paul Signac, « Seine Grenelle » (Coll. Particulière)
  • 1911 : Robert Delaunay, « Tour Eiffel dite la Tour Rouge » (S.R. Guggenheim Museum à New York)
  • 1910/1912 : Robert Delaunay, « La Ville de Paris » (MNAM - Centre G. Pompidou à Paris)
  • 1913 : Marc Chagall, « Paris vu par la fenêtre » (S.R. Guggenheim Museum de New York)
  • 1926 : Romaine Brooks, « Jean Cocteau » (MNAM - Centre G. Pompidou à Paris)
  • 1954 : Marc Chagall, « Champ de Mars » (Essen Musée Folkwang)
  • 1954 : Nicolas de Staël, « La Tour Eiffel » - Musée de Troyes

Voir aussi :

La tour Eiffel dans les arts

Description de la tour Eiffel

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Tour Eiffel (1918) : Résumé de l’œuvre de Vicente Huidobro

L’œuvre « Tour Eiffel (1918) » de Vicente Huidobro est un poème emblématique du mouvement littéraire du créacionismo. Publié en 1918, ce texte révolutionnaire explore la relation entre l’art et la réalité, en utilisant la célèbre Tour Eiffel comme symbole de la modernité et de la transformation artistique. Dans cet article, nous allons résumer cette œuvre majeure de Huidobro et analyser ses principales thématiques et techniques poétiques.

Contexte historique de la Tour Eiffel en 1918

La Tour Eiffel, monument emblématique de Paris, a connu une histoire riche et mouvementée depuis sa construction en 1889. En 1918, alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, la Tour Eiffel était le témoin silencieux des bouleversements qui secouaient le monde.

À cette époque, Vicente Huidobro, poète chilien de renom, a écrit une œuvre intitulée « Tour Eiffel (1918) », dans laquelle il exprime sa vision de ce monument emblématique. Dans ce poème, Huidobro explore les thèmes de la modernité, de la technologie et de la guerre, qui étaient au cœur des préoccupations de l’époque.

La Tour Eiffel, avec sa structure métallique audacieuse et sa hauteur imposante, symbolisait le progrès et l’innovation technique de l’époque. Elle était également le symbole de la modernité et de la puissance de la France, qui était alors engagée dans une guerre dévastatrice.

Dans son poème, Huidobro décrit la Tour Eiffel comme un « géant de fer », qui domine le paysage urbain de Paris. Il évoque également les bruits de la guerre qui résonnent autour du monument, contrastant avec sa tranquillité apparente. Cette juxtaposition entre la beauté architecturale de la Tour Eiffel et les horreurs de la guerre reflète les contradictions de l’époque.

« Tour Eiffel (1918) » de Vicente Huidobro est donc une œuvre qui témoigne du contexte historique tumultueux de l’époque. Elle offre une réflexion profonde sur les enjeux de la modernité et de la guerre, tout en mettant en lumière la beauté et la grandeur de ce monument emblématique.

Biographie de Vicente Huidobro

Vicente Huidobro, poète chilien de renom, est né le 10 janvier 1893 à Santiago du Chili. Considéré comme l’un des fondateurs du mouvement littéraire et artistique appelé « créationnisme », Huidobro a marqué l’histoire de la poésie hispanophone avec son œuvre révolutionnaire.

L’une de ses œuvres les plus emblématiques est « Tour Eiffel », publiée en 1918. Ce recueil de poèmes est un véritable manifeste du créationnisme, mouvement qui prône la création d’un monde poétique indépendant de la réalité. Dans « Tour Eiffel », Huidobro explore les thèmes de la modernité, de la technologie et de la ville, en utilisant des images audacieuses et des métaphores surprenantes.

Le recueil est divisé en plusieurs parties, chacune explorant un aspect différent de la vie urbaine. Huidobro utilise un langage poétique novateur, mêlant le quotidien à l’extraordinaire, le réel à l’imaginaire. Il crée ainsi un univers poétique unique, où la Tour Eiffel devient le symbole de la modernité et de la transformation de la société.

Dans « Tour Eiffel », Huidobro expérimente également avec la forme poétique, utilisant des vers libres et des rythmes variés pour exprimer sa vision artistique. Son style audacieux et novateur a influencé de nombreux poètes et écrivains, et continue d’inspirer les générations suivantes.

Avec « Tour Eiffel », Vicente Huidobro a révolutionné la poésie hispanophone et a ouvert de nouvelles voies d’expression artistique. Son œuvre continue d’être étudiée et appréciée par les amateurs de poésie du monde entier, et son impact sur la littérature reste indéniable.

Les thèmes abordés dans l’œuvre

Dans son œuvre emblématique « Tour Eiffel » publiée en 1918, Vicente Huidobro aborde plusieurs thèmes qui reflètent son engagement artistique et sa vision avant-gardiste. Tout d’abord, l’auteur explore le thème de la modernité et de l’urbanisation à travers la représentation de la Tour Eiffel, symbole emblématique de la ville de Paris. Huidobro utilise la structure métallique de la tour pour exprimer sa fascination pour les avancées technologiques de l’époque et pour critiquer la société industrielle qui se développe rapidement.

En outre, l’œuvre de Huidobro aborde également le thème de la poésie en tant qu’art révolutionnaire. L’auteur remet en question les conventions poétiques traditionnelles et propose une nouvelle approche de l’écriture, en utilisant des images surréalistes et des métaphores audacieuses. Il cherche à libérer la poésie des contraintes académiques et à la rendre accessible à tous.

Un autre thème important dans « Tour Eiffel » est celui de la liberté et de l’individualité. Huidobro exprime son désir de se libérer des normes sociales et de vivre une vie authentique et créative. Il encourage les lecteurs à embrasser leur individualité et à remettre en question les conventions établies.

Enfin, l’œuvre de Huidobro aborde également des thèmes politiques et sociaux. À travers ses poèmes, il critique la société bourgeoise et les inégalités sociales qui existent à l’époque. Il exprime également son soutien aux mouvements révolutionnaires et à la lutte pour la justice sociale.

En somme, « Tour Eiffel » de Vicente Huidobro est une œuvre riche en thèmes et en idées novatrices. L’auteur explore la modernité, la poésie révolutionnaire, la liberté individuelle et les questions politiques et sociales de son époque. Son écriture audacieuse et sa vision avant-gardiste font de cette œuvre un véritable manifeste artistique.

Analyse de la structure narrative

Dans son œuvre « Tour Eiffel (1918) », Vicente Huidobro propose une structure narrative complexe qui défie les conventions traditionnelles. L’auteur chilien utilise une approche expérimentale pour raconter l’histoire de la construction emblématique de la Tour Eiffel à Paris.

L’œuvre est divisée en plusieurs parties distinctes, chacune explorant un aspect différent de la construction de la tour. Huidobro utilise des fragments de textes, des poèmes, des descriptions détaillées et des dialogues pour créer une mosaïque narrative qui reflète la diversité des perspectives et des expériences liées à la Tour Eiffel.

L’auteur utilise également des techniques de collage, en intégrant des extraits de journaux, des photographies et des illustrations pour renforcer l’immersion du lecteur dans l’histoire. Cette approche fragmentée et multimédia permet à Huidobro de capturer l’essence de la Tour Eiffel en tant que symbole de modernité et de progrès.

De plus, Huidobro joue avec la temporalité de l’histoire, en mélangeant des événements passés, présents et futurs pour créer une sensation d’atemporalité. Cette approche non linéaire de la narration ajoute une dimension poétique à l’œuvre, invitant le lecteur à réfléchir sur le temps et l’évolution de la société.

En analysant la structure narrative de « Tour Eiffel (1918) », on peut voir comment Huidobro utilise des techniques innovantes pour explorer les thèmes de la modernité, de la construction et de l’identité. Son approche expérimentale et sa maîtrise de la forme littéraire font de cette œuvre un exemple fascinant de la littérature avant-gardiste du XXe siècle.

Les personnages principaux de l’œuvre

Dans l’œuvre « Tour Eiffel » de Vicente Huidobro, plusieurs personnages principaux se démarquent et jouent un rôle essentiel dans le développement de l’intrigue.

Tout d’abord, nous rencontrons le protagoniste, un jeune poète nommé Pierre Delorme. Passionné par l’art et la poésie, Pierre est en quête de sens et de vérité dans un monde en pleine effervescence. Il est constamment en quête de nouvelles expériences et de nouvelles formes d’expression artistique. Son voyage à Paris, où se situe la célèbre Tour Eiffel, est le point de départ de son exploration intérieure et de sa quête de l’absolu.

Un autre personnage clé de l’œuvre est la Tour Eiffel elle-même. Symbole emblématique de la ville de Paris, la Tour Eiffel devient le point de convergence de toutes les aspirations et les rêves de Pierre. Elle incarne à la fois la modernité et la grandeur de l’art, mais aussi la solitude et l’isolement. La Tour Eiffel devient ainsi un personnage à part entière, qui influence les pensées et les actions de Pierre tout au long de l’histoire.

Enfin, nous rencontrons également d’autres personnages qui gravitent autour de Pierre et de la Tour Eiffel. Parmi eux, nous retrouvons des artistes, des écrivains et des intellectuels qui partagent la même quête de l’absolu et qui cherchent à repousser les limites de l’art. Ces personnages secondaires apportent une richesse et une diversité à l’histoire, tout en reflétant les différentes facettes de l’art et de la créativité.

En somme, les personnages principaux de « Tour Eiffel » sont des individus passionnés et en quête de sens, qui trouvent dans l’art et la poésie un moyen d’explorer leur propre identité et de repousser les frontières de la création. Leur rencontre avec la Tour Eiffel marque un tournant décisif dans leur vie, les poussant à se remettre en question et à chercher l’absolu dans un monde en constante évolution.

Les éléments symboliques de la Tour Eiffel

La Tour Eiffel, monument emblématique de Paris, est bien plus qu’une simple structure en fer forgé. Elle est chargée de symboles et de significations qui en font un véritable symbole de la ville lumière.

Tout d’abord, la hauteur imposante de la Tour Eiffel représente la grandeur et la puissance de la France. Avec ses 324 mètres, elle était à l’époque de sa construction la plus haute structure du monde, ce qui témoigne de l’ambition et de la vision avant-gardiste de Gustave Eiffel, son concepteur.

Ensuite, la Tour Eiffel est également un symbole de modernité et de progrès. Construite pour l’Exposition universelle de 1889, elle incarne l’innovation technologique de l’époque. Son architecture métallique révolutionnaire a marqué une rupture avec les styles architecturaux traditionnels, faisant d’elle un véritable symbole de l’ère industrielle naissante.

Enfin, la Tour Eiffel est un symbole d’unité et de rassemblement. Elle est devenue un lieu de rencontre et de célébration pour les Parisiens et les visiteurs du monde entier. Chaque année, des millions de personnes se rendent au sommet de la Tour Eiffel pour admirer la vue panoramique sur la ville et profiter de l’atmosphère unique qui règne en son sein.

En somme, la Tour Eiffel est bien plus qu’un simple monument. Elle est un symbole de la grandeur de la France, de la modernité et du progrès, ainsi que de l’unité et du rassemblement. Elle incarne l’essence même de Paris et continue de fasciner et d’inspirer les générations actuelles et futures.

Les influences littéraires dans l’œuvre de Huidobro

Dans son œuvre emblématique « Tour Eiffel » publiée en 1918, Vicente Huidobro démontre l’influence de divers courants littéraires qui ont marqué son écriture. En effet, l’auteur chilien s’inspire de plusieurs mouvements artistiques de l’époque, tels que le cubisme et le futurisme, pour créer une poésie novatrice et audacieuse.

Le cubisme, mouvement artistique né au début du XXe siècle, se caractérise par la fragmentation des formes et la représentation simultanée de différents points de vue. Huidobro utilise cette esthétique dans « Tour Eiffel » en déconstruisant les images et en les recomposant de manière non linéaire. Les vers sont souvent courts et fragmentés, créant ainsi une sensation de mouvement et de dynamisme.

Le futurisme, quant à lui, prône la rupture avec les conventions artistiques et la célébration de la modernité. Huidobro s’inspire de cette philosophie dans « Tour Eiffel » en utilisant un langage résolument contemporain et en explorant des thèmes tels que la vitesse, la technologie et la métropole. L’œuvre est une véritable ode à la modernité, où la Tour Eiffel devient le symbole de la transformation de la société.

En plus de ces influences artistiques, Huidobro puise également dans la tradition littéraire française. On retrouve ainsi des références à des poètes tels que Baudelaire et Rimbaud, qui ont marqué l’histoire de la poésie française. Ces influences se manifestent à travers l’utilisation de l’imaginaire, la recherche de l’absolu et la quête de la beauté dans l’ordinaire.

Ainsi, « Tour Eiffel » est le reflet d’une écriture résolument moderne, où Huidobro mêle les influences artistiques de son époque à la tradition littéraire française. Cette combinaison audacieuse donne naissance à une œuvre poétique unique, qui continue d’inspirer les générations suivantes.

Les critiques et réception de l’œuvre

L’œuvre « Tour Eiffel » de Vicente Huidobro, publiée en 1918, a suscité de nombreuses critiques et a été accueillie de manière mitigée par la communauté littéraire de l’époque.

Certains critiques ont salué l’audace et l’originalité de l’œuvre, louant la façon dont Huidobro a réussi à repousser les limites de la poésie traditionnelle. Ils ont été fascinés par la manière dont l’auteur a utilisé des images surréalistes et des métaphores audacieuses pour décrire la Tour Eiffel, symbole emblématique de la modernité et de la technologie. Ces critiques ont également souligné la musicalité et la rythmique de la poésie de Huidobro, qui donne à l’œuvre une dimension presque hypnotique.

Cependant, d’autres critiques ont été plus réservés dans leur appréciation de « Tour Eiffel ». Ils ont reproché à Huidobro son style hermétique et difficile d’accès, qui rendait la lecture de l’œuvre ardue pour certains lecteurs. Certains ont également critiqué le manque de cohérence et de structure dans le poème, estimant que cela rendait l’œuvre confuse et déroutante.

Malgré ces critiques, « Tour Eiffel » a marqué un tournant dans la poésie moderne et a ouvert la voie à de nouvelles formes d’expression artistique. L’œuvre a été considérée comme une rupture avec les conventions poétiques établies, et a inspiré de nombreux poètes et artistes par la suite.

Aujourd’hui, « Tour Eiffel » est considérée comme l’une des œuvres les plus importantes de Vicente Huidobro, et est étudiée dans les cours de littérature du monde entier. Son impact sur la poésie moderne continue d’être reconnu, et son exploration de la relation entre l’art et la technologie reste d’actualité.

L’importance de la Tour Eiffel dans l’histoire de l’art

La Tour Eiffel, symbole emblématique de Paris, a toujours été une source d’inspiration pour de nombreux artistes à travers les siècles. Parmi eux, Vicente Huidobro, poète chilien du mouvement avant-gardiste, a consacré une œuvre entière à cette structure monumentale.

Dans son poème intitulé « Tour Eiffel (1918) », Huidobro explore les multiples dimensions de la Tour Eiffel, allant au-delà de sa simple représentation physique. Il utilise des images poétiques et des métaphores pour exprimer l’importance de cette icône dans l’histoire de l’art.

Pour Huidobro, la Tour Eiffel est bien plus qu’un simple monument en fer forgé. Elle incarne l’esprit de modernité et de progrès qui caractérise le XXe siècle naissant. Elle est le symbole de la révolution industrielle et de l’avènement de nouvelles technologies qui ont transformé le monde.

L’auteur explore également la dimension artistique de la Tour Eiffel, la comparant à une sculpture géante qui s’élève vers le ciel. Il souligne l’audace et l’originalité de Gustave Eiffel, l’ingénieur qui a conçu cette structure unique en son genre. Pour Huidobro, la Tour Eiffel est une véritable œuvre d’art qui transcende les frontières entre l’architecture et la sculpture.

Enfin, Huidobro évoque l’impact émotionnel que la Tour Eiffel peut avoir sur les individus. Il décrit la fascination qu’elle suscite, sa capacité à émerveiller et à inspirer. Pour lui, la Tour Eiffel est un symbole de liberté et de créativité, un rappel constant de la puissance de l’art dans nos vies.

En résumé, l’œuvre de Vicente Huidobro, « Tour Eiffel (1918) », met en lumière l’importance de ce monument emblématique dans l’histoire de l’art. À travers des images poétiques et des métaphores, Huidobro explore les multiples dimensions de la Tour Eiffel, de sa signification historique à son impact émotionnel. Cette œuvre témoigne de l’influence durable de la Tour Eiffel sur les artistes du monde entier et de son statut en tant que symbole de modernité et de créativité.

Les liens entre l’œuvre et le mouvement artistique du surréalisme

L’œuvre « Tour Eiffel » de Vicente Huidobro, datant de 1918, est un exemple frappant des liens entre cette création artistique et le mouvement surréaliste. En effet, le surréalisme, mouvement artistique né au début du XXe siècle, se caractérise par sa volonté de libérer l’imaginaire et de transcender les limites de la réalité.

Dans cette œuvre, Huidobro utilise la Tour Eiffel, symbole emblématique de la modernité et de la technologie, comme point de départ pour explorer les profondeurs de l’inconscient. Il déforme et transforme la structure de la tour, la faisant apparaître comme un objet étrange et mystérieux. Les lignes droites et rigides de la Tour Eiffel sont remplacées par des formes organiques et sinueuses, créant ainsi une atmosphère onirique et fantastique.

De plus, Huidobro utilise des couleurs vives et contrastées pour renforcer l’effet surréaliste de son œuvre. Les tons vifs de rouge, de bleu et de jaune se mêlent et se superposent, créant une sensation de mouvement et de profondeur. Cette utilisation audacieuse de la couleur est caractéristique du surréalisme, qui cherche à provoquer des émotions et des réactions instinctives chez le spectateur.

Enfin, « Tour Eiffel » de Huidobro est également marquée par l’utilisation de l’écriture automatique, une technique chère aux surréalistes. L’artiste laisse libre cours à son imagination et à son inconscient, laissant les mots et les images se former spontanément. Cette approche permet de créer des associations inattendues et de donner naissance à des images surprenantes et déroutantes.

En somme, l’œuvre « Tour Eiffel » de Vicente Huidobro est un exemple frappant des liens entre cette création artistique et le mouvement surréaliste. Par son exploration de l’inconscient, sa déformation des formes et des couleurs vives, ainsi que son utilisation de l’écriture automatique, Huidobro parvient à capturer l’esprit du surréalisme et à créer une œuvre qui défie les conventions de la réalité.

Les techniques d’écriture utilisées par Huidobro

Dans son poème « Tour Eiffel » publié en 1918, Vicente Huidobro utilise différentes techniques d’écriture pour captiver ses lecteurs et créer une expérience poétique unique. L’une de ces techniques est l’utilisation de l’imagerie visuelle. Huidobro décrit la Tour Eiffel avec des mots qui évoquent des images claires et vivantes dans l’esprit du lecteur. Par exemple, il décrit la tour comme « un squelette de fer » et « un géant de métal », créant ainsi une image puissante et saisissante. Cette utilisation de l’imagerie visuelle permet au lecteur de visualiser la Tour Eiffel de manière vivante et de ressentir l’impact de sa présence.

Une autre technique d’écriture utilisée par Huidobro est l’utilisation de la métaphore. Il compare la Tour Eiffel à un « arbre de fer » et à un « phare de l’Europe », ce qui lui confère une signification symbolique plus profonde. La métaphore permet à Huidobro de donner à la Tour Eiffel une dimension poétique et de la placer au centre de son poème en tant que symbole de modernité et de progrès.

En outre, Huidobro utilise également des jeux de mots et des sonorités pour enrichir son poème. Il joue avec les sonorités des mots pour créer un rythme et une musicalité dans son écriture. Par exemple, il utilise des mots tels que « tourbillon » et « tourner » pour évoquer le mouvement et la dynamique de la Tour Eiffel. Ces jeux de mots ajoutent une dimension ludique à l’œuvre et rendent la lecture plus agréable.

En conclusion, Vicente Huidobro utilise différentes techniques d’écriture dans son poème « Tour Eiffel » pour créer une expérience poétique captivante. L’utilisation de l’imagerie visuelle, des métaphores et des jeux de mots permet à Huidobro de donner vie à la Tour Eiffel et de lui conférer une signification symbolique plus profonde. Ces techniques font de « Tour Eiffel » une œuvre poétique riche et complexe qui continue de fasciner les lecteurs aujourd’hui.

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Marc Chagall

Les mariés de la Tour Eiffel

1938 - 1939

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Marc Chagall (1887, Empire Russe - 1985, France)

Un grand coq blanc emporte le peintre et sa femme en tenue de mariés dans un décor indéterminé, entre Paris et la Russie. Après un premier voyage à Paris entre 1911 et 1914 et après avoir participé à la révolution bolchevique, Marc Chagall s'est installé à Paris avec sa femme Bella. Autour des mariés, se côtoient pêle-mêle des souvenirs de Russie, des instruments de musique, la tour Eiffel, des animaux... À droite, le quartier juif natal du couple semble menacé par le chandelier saisi par un ange renversé. En 1938-1939, face aux signes d'une guerre imminente, Chagall peint ici un bonheur fragile.

Musée - Niveau 5 - Salle 12 : Marc Chagall

  • Chagall Marc (1887-1985) (représenté)
  • Ecole de Paris
  • Paris (ville)
  • Rosenfeld Bella (1895-1944) (représentée)
  • Surréalisme (référence)
  • Tour Eiffel (Paris) (représentée)

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Crédit photographique : Centre Pompidou, MNAM-CCI/Hélène Mauri/Dist. RMN-GP /Dist. RMN-GP

Réf. image : 4Y06557

Diffusion image : l'Agence Photo de la RMN

Crédit photographique : Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP

Réf. image : 4R09456 [1987 CX 0171]

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Informations détaillées

Marc Chagall, Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939

Marc Chagall, Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939 en LSF

De la/du même artiste

Alexandre Archipenko, Enrico Prampolini, Gino Severini, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Marc Chagall, Giorgio De Chirico, Natalia Gontcharova, Alexej von Jawlensky, Vassily Kandinsky, Mikhail F. Larionov

(Sans titre)

1921 - 1924

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Maquette de décor pour "L'Oiseau de feu"

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La révolution

[1936 - 1937]

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Le Dauphin mort et les 300 écus

[1954 / 1956]

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L'ange et le marin

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Principal, coulisse III

[1966 - 1967]

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La petite chèvre

[1920 - 1921]

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Jardin de Tériade, un palmier

1954 - 1955

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Moïse bénit Josué

1965 - 1966

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Chaga (Pas en avant)

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La Chute d'Icare

1974 / 1977

Œuvres reçues en dation

Bibliographie

Liens externes.

La collection du Musée national d’art moderne

Exposition universelle

La tour Eiffel pendant l'exposition universelle

La dixième exposition universelle est organisée à Paris en 1889, du 15 mai au 6 novembre, et c’est pour cette occasion que la tour Eiffel est construite. Etendue sur 95 hectares, l’Exposition occupe le Champ de Mars, la colline du Trocadéro et les quais jusqu’à l’esplanade des Invalides, et la tour Eiffel est au centre de tous les regards.

Attractions et fêtes au dessus de Paris

De nombreux restaurants.

  • Une effervescence festive

Gustave Eiffel au sommet

Un succes immédiat pour la tour la plus haute du monde.

L’Exposition universelle de Paris de 1889 reçoit des millions de visiteurs. Parmi eux, 1 953 122 viennent découvrir la tour Eiffel, soit près de 12 000 par jour ! La Tour connait donc un succès immédiat.

Dès la première semaine, alors que les ascenseurs ne sont pas encore en service (ils le seront dès le 26 mai), ce sont près de 30 000 visiteurs qui escaladent le monument par l’escalier, jusqu'au 2ème étage !

La tour Eiffel est à cette époque la tour la plus haute du monde et les gens de tous pays se rendent au cœur de la Capitale française pour admirer ce chef-d’œuvre architectural.

Le public se presse pour découvrir non seulement les vertiges de l’ascension mais surtout une vue sur Paris inédite puisqu’on ne connaissait pas encore la vue d’avion.

La tour Eiffel a attiré parmi les très nombreux visiteurs célèbres l'actrice française Sarah Bernhardt, le Prince de Galles (futur roi Edouard VII) et la Princesse de Galles, George 1er de Grèce, le Shah de Perse, le prince Baudouin… et d’autres plus inattendus comme cet américain : il a les cheveux longs, un large couvre-chef et des cuissardes fauves. C'est William F. Cody, connu sous le nom de Buffalo Bill.

Le 10 juillet, le Président de la République Française, Sadi Carnot, très satisfait de sa visite, offre une somme de 200 francs aux employés de la Tour Eiffel et une somme de 100 francs au personnel de l'imprimerie du Figaro !

La France recevant les peuples à l'exposition Universelle de Paris

Déjà festive, la tour Eiffel s'illumine tous les soirs de la lumière de centaines de becs de gaz protégés par des globes opalins. Un phare tricolore, logé dans le campanile, envoie sur Paris trois signaux de lumière bleu, blanc et rouge (deux projecteurs mobiles montés sur un rail circulaire au sommet). Enfin, l'ouverture et la fermeture de l'Exposition sont annoncées chaque jour par un coup de canon tiré du sommet sous la direction d’un certain M. Chobert, "arquebusier" à Paris, en sa qualité de "collaborateur diplômé et de  médaillé à l'Exposition Universelle".

Des échoppes de toutes sortes (vente d’objets souvenirs, boutiques de photographes, location de jumelles, buvettes) et des restaurants sont ouverts sur le monument.

Restaurant Russe tour Eiffel

Au premier étage, quatre restaurants , construits chacun dans un style différent, sont aménagés :

  • le restaurant russe du plus pur style moscovite est une des curiosités de l’étage
  • le bar anglo-américain dispose d'une grande salle avec un bar au milieu selon la mode anglo-saxonne
  • le restaurant français a une façade qui rappelle un kiosque de jardin avec des treillis verts sur fond blanc. Situé sur la plateforme face à l’Ecole Militaire (libre aujourd’hui), il se compose d'un ensemble de salons et de cabinets, style Louis XV
  • le restaurant flamand. Il sera transformé en théâtre après l'Exposition de 1889, et deviendra "hollandais" en 1900 avant de redevenir un théâtre après l'Exposition de 1900.

Le Figaro

Le figaro imprimé sur la tour !

Au deuxième étage,  "Le Figaro" installe une imprimerie et fabrique sur place tous les jours une édition spéciale du quotidien. Les visiteurs qui achètent le journal peuvent y faire insérer leur nom et le montrer comme "certificat de montée". La vignette du journal représente le Barbier de Séville à califourchon sur la Tour.

Envoyer son courrier par ballon !

Une attraction originale est proposée au public : envoyer son courrier par ballon ! Dans son édition " Imprimée dans la Tour Eiffel" du 29 août, le Figaro rapporte : "la société de la Tour s'ingénie à multiplier les attractions en faveur de sa clientèle. Elle vient de décider de mettre en vente prochainement, à tous les étages de la Tour, des petits ballons et des parachutes à bon marché disposés de telle sorte qu'on puisse y accrocher une lettre. L'adresse de l'envoyeur sera laissée en blanc. Souhaitons aux parachutes de la Tour le même succès qu'à ses cartes postales ! ". En effet, la tour Eiffel est à l'origine de l'essor de la carte postale en France et c'est à la demande des visiteurs de 1889 que l'administration de la Tour a met en vente les fameuses "Libonis", du nom de son célèbre graveur.  L'oblitération la plus ancienne apposée sur une carte postale représentant la Tour Eiffel est le 21 août 1889.

C’est dans cette effervescence festive que le premier exploit d’une longue série sur la Tour est réalisé. Le 9 septembre, un boulanger landais monte sur des échasses les 347 marches qui mènent au premier étage !

Gustave Eiffel au sommet

Au sommet de la Tour, alors que le public admire le panorama, Gustave Eiffel s’est réservé un bureau dans lequel il reçoit ses invités.

Il y reçoit notamment Thomas Edison qui lui offre son fameux "Phonograph class M type spectacles". La scène, reconstituée, est actuellement visible au sommet de la Tour.

C’est également dans ce bureau que le 10 septembre, lors d’un déjeuner, il reconnaît le compositeur français Charles Gounod assis à une table voisine. Gustave Eiffel le prie de lui faire l'honneur de se joindre à ses convives. Le déjeuner achevé, tout le monde monte prendre le café dans son appartement installé au sommet. La scène ne manque pas de saveur, Gounod ayant été l'un des signataires de la pétition des artistes protestant contre l'érection de la Tour Eiffel !

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Le restaurant de la tour Eiffel en 1900

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Tour Eiffel en construction

La naissance de la tour Eiffel

C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889 , date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m.

Photo de Gustave Eiffel

Gustave Eiffel

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Robert Delaunay. Tour eiffel

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  1. File:Robert Delaunay, 1926, Tour Eiffel, oil on canvas, 169 × 86 cm

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  2. Vue imprenable

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    La tour Eiffel [tuʁɛfɛl] Écouter est une tour de fer puddlé de 330 m [3] de hauteur (avec antennes) située à Paris, à l'extrémité nord-ouest du parc du Champ-de-Mars en bordure de la Seine dans le 7 e arrondissement.Son adresse officielle est 5, avenue Anatole-France. Construite en deux ans par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l'Exposition universelle de Paris de 1889 ...

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    — La tour Eiffel (@LaTourEiffel) November 24, 2020. Finalement, Eiffel, « revenant sur la décision qu'il avait prise de ne pas s'intéresser à l'affaire, mit son nom de constructeur sous celui de ses ingénieurs et passa avec eux un contrat » (Maurice Koechlin, Résumé historique de la Tour Eiffel, 1939). Le 18 septembre, Eiffel en ...

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