Les voyages nous rendent-ils meilleurs ?

Publié le mardi 3 août 2021 à 15h15

Voyager, au fond, ça sert à quoi ? Si l'écrivain Nicolas Bouvier estimait qu'"un voyage se passe de motifs", les penseurs du XVIIIe siècle, eux, se battaient pour lui en trouver ! Éducatif, thérapeutique ou au contraire nocif, on dissertait au sujet de l'utilité des voyages.

Prendre l'air, voir du pays, partir… Qu'il est doux de voyager pendant les vacances ! Mais au fond, à quoi ça sert ? Longtemps, il semblait impossible d'envisager que le voyage n'ait aucune utilité, que l'on se déplace si loin de chez soi simplement pour le plaisir d'aller voir ailleurs. A l'origine, la "vacance" est d'ailleurs tout sauf un temps propice au voyage, qu'il soit reposant ou aventureux. Elle désigne, au Moyen Âge, le mois de répit accordé aux étudiants à la fin de l'été afin qu'ils travaillent aux champs. Bien loin, donc, du farniente de nos vacances modernes, des aventures des héros voyageurs, ou même du tourisme, pratique aristocratique aujourd'hui devenue phénomène de masse.

Aussi s'est-on mis à réfléchir à l'utilité des voyages. Au siècle des Lumières, le sujet prend même un tour philosophique : sous l'influence des penseurs humanistes, on envisage le voyage comme un moyen pédagogique de parfaire son éducation et d'apprendre, au contact du monde, un savoir que les livres ne peuvent délivrer… Mais que nous enseignent nos voyages ?

Les voyages forment la jeunesse… Vraiment ?

Au XVIIIe siècle, des sociétés savantes réunies en académies de sciences et de lettres organisent des concours où sont soumises au débat public des questions d'actualité. Ces dissertations participent à la vie intellectuelle du pays - ce qu'on appellerait peut-être aujourd'hui, le débat d'idées. L'un des exemples les plus célèbres est la réponse de Jean-Jacques Rousseau au sujet proposée par l'Académie de Dijon, en 1750 : " Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ", qui lui permis de gagner le prix de morale et de publier son Discours sur les sciences et les arts.

En 1787, l'Académie de Lyon propose une question qu'un certain nombre d'entre nous s'est sûrement déjà posée, notamment en cette période estivale : les voyages nous rendent-ils meilleurs ? Ou précisément, pour reprendre l'intitulé exact :

" Les voyages considérés comme faisant partie de l'éducation de la jeunesse, toute compensation faite des avantages à espérer, des abus à craindre, sont-ils utiles ou dangereux tant au moral qu'au physique ?"

Un certain Turlin, avocat au Parlement de Paris, remporte le concours. Dans sa réponse, il reconnaît l'utilité des voyages, mais juge cependant qu'ils "ne peuvent former l'esprit d'un jeune homme et qu'ils l'exposent infailliblement à perdre les mœurs" . Le défaitiste considère, d’une part, que la dépense ne justifie pas l'issue hasardeuse du voyage et, d'autre part, que cette expédition est souvent vaine pour un jeune voyageur qui cherche davantage à assouvir sa curiosité, se distraire voire fuir son foyer, qu'à s'instruire. " Parier sur le voyage et son utilité, c’est mettre la charrue avant les bœufs, c'est regarder un moyen pour une fin ", résume l'historien Daniel Roche qui épluche les copies des candidats dans son ouvrage Les circulations dans l'Europe moderne, XVIIe-XVIIIe siècle (Fayard, 2003). Bref, "il faut les interdire à la jeunesse ", conclut Turlin ! Comment se fait-il que cette thèse rabat-joie, bien loin de l'adage " les voyages forment la jeunesse " attribué à Montaigne, ait été plébiscitée ?

Débats apodémiques : il y a le bon et le mauvais voyage...

C'est qu'au sujet du voyage, ses vertus et vices, les avis divergent. " Depuis la fin du XVIe siècle, la multiplication des arts apodémiques, autant de discours de la méthode du bien voyager, indique la nécessité de se prononcer pour ou contre les voyages, et le cas échéant de donner des règles à ce qui ne peut constituer une pratique moralement neutre ou indifférente ", décrit la docteure en philosophie et maître et professeure de littérature Juliette Morice dans un article intitulé " « Les voyages rendent-ils meilleur ? » Autour d’une controverse au XVIIIe siècle " ( Revue philosophique de Louvain , 2012).

Mais le débat prend un tour nouveau au siècle des Lumières. On ne se résout pas à ce que le voyage ne serve à rien. S'il faut encourager la jeunesse à s'aventurer sur les routes, ou du moins accompagner cette pratique, il faut lui trouver une fonction pédagogique. Toute la difficulté est de savoir laquelle... Car c'est bien là que réside le mystère du voyage : on y apprend parfois moins sur ce que l'on partait voir que sur soi-même. Autrement dit, l'enseignement du voyage qui nécessite, conformément à son étymologie, de "se mettre en chemin", porterait peut-être moins sur l'objet du voyage que le sujet voyageant. Est-ce à dire qu'on en ressort plus sage ? Diverses positions se dessinent alors chez les penseurs qui s'emparent du sujet au XVIIIe siècle.

" Une première voie, héritée de l’humanisme de la Renaissance, entend montrer, à l’aide d’exemples empruntés à l’Antiquité, que le voyage constitue par excellence le moyen d’amender, sinon de corriger les hommes , remarque la chercheuse. " Elle sera récupérée par certains auteurs chrétiens, inspirant notamment en 1763 l’enthousiasme du prédicateur du roi, l’Abbé Gros de Besplas " dans son traité De l'utilité des voyages, relativement aux sciences et aux mœurs .

Suivant cette conception, le voyage aurait une fonction de "polissage moral". C'est ce que nous enseignerait par exemple le récit antique d'Anacharsis, philosophe sauvage du peuple des Scythes qui, dit-on, se défit de sa "barbarie" en se rendant chez les Athéniens. " Moi je suis venu au pays des Grecs pour être instruit de leurs coutumes et de leurs pratiques. L’or, je n’en ai aucun besoin : il me suffit de retourner chez les Scythes en homme meilleur ", lui fait dire Diogène Laërce dans ses Vies et doctrines des philosophes illustres .

On connaît la postérité de l'argument : c'est en allant à la rencontre d'autrui, en découvrant des traditions différentes et des paysages inconnus, que l'on s'enrichit. En cela, le voyage agit comme une forme de thérapie, la délocalisation physique entraînant avec elle un changement d'état d'esprit. " Il n’y a point de meilleure ni de plus utile école pour la vie, que celle des voyages ", écrit le philosophe La Mothe Le Vayer dans sa lettre De l’utilité des voyages . Tout se passe comme si le voyageur, au contact de la diversité des mœurs, savait retenir de ses excursions "le meilleur" afin de se perfectionner. Alors que l'errance corrompt, le voyage éduque soutient l'Abbé Gros de Besplas : il fait sortir de soi (selon le sens étymologique d'éduquer), forme et participe à l'épanouissement.

Mais à côté des partisans de l'éducation par les voyages, se trouvent ceux pour qui ces expéditions représentent un danger et, qui plus est, expriment une forme de vanité de la part des aspirants aventuriers. Dans sa retentissante Lettre sur les Voyages , l'écrivain bernois Béat Louis de Muralt estime que les voyages, " loin de rendre les hommes meilleurs, les éloignent d’eux-mêmes et de leur patrie ", souligne Juliette Morice. L'argument d'Anacharsis, du voyage qui fait mûrir ou transfigure, ne trouve pas plus de grâce à ses yeux :

" Je pense que tous les changements que l’on remarque dans les jeunes gens, sont de même nature : ils devaient arriver, et s’ils arrivent à un voyageur, c’est parce que les voyages ne sont pas capables de les empêcher, non plus que de les produire ." Béat de Muralt, "Lettre sur les Anglais et les Français et sur les voyages", 1728

Certains auraient même tendance à faire de leur voyage un acte de gloire qui leur sert par la suite de faire-valoir, juge l'écrivain suisse qui, s'il était notre contemporain, se serait sûrement agacé des fiers vacanciers déclarant " j'ai fait l'Italie " pour dire qu'ils ont visité la Botte :

" Si la connaissance des gens de mérite n’est pas un motif suffisant pour nous faire voyager, bien moins encore doit-on voyager dans l’opinion que les voyages, par eux-mêmes, servent à nous donner du mérite ."  Béat de Muralt

Bref, on voudrait, tel Ulysse et son odyssée, faire du voyage l'expérience par excellence. Non pas celle qui nous rend meilleur par comparaison - c'est le cas d'Anacharsis, " voyageur sauvage poli par les mœurs étrangères " -, mais celle qui nous rend héroïque. Mais calmons nos ardeurs, préviennent Béat de Muralt et ses homologues, les épreuves des voyages auxquelles on accorde a posteriori plus de valeur qu'elles n'en ont véritablement, ont quelque chose d'un peu artificiel. Les voyages, écrit l'auteur de Berne, "comme la plupart des coutumes […] étaient bien fondés dans leur origine ", mais " se sont tournés en abus ".

" L’argumentation de Muralt tend à mettre au jour la dimension d’artifice des voyages , analyse Juliette Morice dans un autre article intitulé " Voyage et anthropologie dans 'l'Émile' de Rousseau ", " pour montrer qu’ils constituent une coutume dévoyée, coutume qu’on ne remet plus en cause ou, pire encore, que l’on cherche à justifier par toutes sortes de raisons, sans voir que les voyages ne sont qu’une "perte de temps" ". Voilà comment ils sont déviés de leur sens initial ! Devenus " un expédient" , écrit Béat de Muralt, le voyage s'apparente à " une chose ordinaire, une coutume, qui est ce qui dispense les hommes de trouver des raisons à ce qu’ils font et qui par là devient pour eux de toutes les raisons la plus forte ".

Il faut sauver le voyage ! Rousseau à la rescousse

Entre les deux, les partisans du voyage comme pratique éducative voire thérapeutique d'un côté et les pourfendeurs de cette mode vaniteuse du voyage de l'autre, le philosophe Jean-Jacques Rousseau offre une voie médiane. Au fait de ces controverses sur l'utilité des voyages (il est un lecteur attentif des lettres de Béat de Muralt), le "promeneur solitaire" estime que ces expéditions ne rendent pas nécessairement meilleurs. Mais contrairement à son prédécesseur bernois, il juge qu'elles sont néanmoins opportunes et bénéfiques. C'est du côté de L'Emile (1762), essai éducatif ayant trait à " l'art de former les hommes ", qu'il faut chercher un conseil du philosophe sur ce qu'il nomme alors " la question des voyages ".

Quelle est donc leur utilité, s’ils ne nous permettent pas d'atteindre la "meilleure version de nous-mêmes", selon l'expression consacrée des livres de développement personnel ? Au lieu de lister les avantages ou risques potentiels des voyages, Rousseau choisit d'en exposer les enjeux anthropologiques, sortant de la dimension simplement prescriptive du débat :

" On me demande s'il est bon que les jeunes gens voyagent, et l'on se dispute beaucoup là-dessus. (...) Si l’on proposait autrement la question, et qu’on demandât s’il est bon que les hommes aient voyagé, peut-être ne disputerait-on pas tant. (...) Voici donc une autre manière de poser la même question des voyages. Suffit-il qu’un homme bien élevé ne connaisse que ses compatriotes, ou s’il lui importe de connaître les hommes en général ? "  Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Livre V, 1762

Dans un premier temps, relève Juliette Morice, Rousseau reprend les arguments humanistes en faveur des voyages. D'abord, l'opposition entre le savoir théorique des livres et celui, pratique, du " livre du monde " dont le voyage seul peut nous offrir la lecture. Il plaide également en faveur du voyage "organisé", remède à l’errance sans but : " Tout ce qui se fait par raison doit avoir ses règles. Les voyages, pris comme une partie de l’éducation, doivent avoir les leurs. Voyager pour voyager, c’est errer, être vagabond ", écrit le philosophe.

Mais s'il recommande au petit Emile de compléter son éducation par un "grand tour d'Europe" comme le font les aristocrates, sorte d'échange Erasmus avant l'heure, ce n'est pas pour faire de lui un parfait gentilhomme, mais pour qu'il saisisse quelque chose de plus profond, à savoir la connaissance de l'homme en général :

" Il ne suffit pas pour s’instruire de courir les pays. Il faut savoir voyager. Pour observer il faut avoir des yeux et les tourner vers l’objet qu’on veut connaître. Il y a beaucoup de gens que les voyages instruisent encore moins que les livres ; parce qu’ils ignorent l’art de penser, que dans la lecture leur esprit est au moins guidé par l’auteur, et que dans leurs voyages ils ne savent rien voir d’eux-mêmes. "  Jean-Jacques Rousseau

L'auteur de l'Emile renverse ainsi l'argument humaniste selon lequel "le voyage devait précisément former le jugement, ou, comme le disait Montaigne, nous apprendre à "frotter et limer notre cervelle contre celle d’autrui" , explique la chercheuse. " Pour Rousseau, l’utilité du voyage procède à l’inverse de l’exercice de l’esprit qui sait se rendre attentif à la nature des différentes formes de gouvernement et aux lois politiques de chaque pays ". Le voyage ne peut avoir d’utilité sans l'élaboration d'un art du bien voyager. Autrement dit, il ne faut pas attendre du voyage qu'il nous instruise ou même qu'il nous transforme, mais s'instruire pour faire un bon voyage…

" C’est donc mal raisonner que de conclure que les voyages sont inutiles, de ce que nous voyageons mal. Mais, l’utilité des voyages reconnue, s’ensuivra-t-il qu’ils conviennent à tout le monde ? (...) Quiconque revient de courir le monde est à son retour ce qu’il sera toute sa vie (...) ." Jean-Jacques Rousseau

Ce faisant, Rousseau aborde un aspect important des critiques portées à l'encontre des voyages, interrogeant la forme de curiosité coupable qui pousse certains à chercher dans la visite de pays lointains leur dose d'exotisme :

"Comme les peuples les moins cultivés sont généralement les plus sages, ceux qui voyagent le moins voyagent le mieux ; parce qu’étant moins avancés que nous dans nos recherches frivoles, et moins occupés des objets de notre vaine curiosité, ils donnent toute leur attention à ce qui est véritablement utile. Je ne connais guère que les Espagnols qui voyagent de cette manière. Tandis qu’un Français court chez les artistes d’un pays, qu’un Anglais en fait dessiner quelque antique, et qu’un Allemand porte son album chez tous les savants, l’Espagnol étudie en silence le gouvernement, les mœurs, la police, et il est le seul des quatre qui, de retour chez lui, rapporte de ce qu’il a vu quelque remarque utile à son pays. (...) Il y a bien de la différence entre voyager pour voir du pays ou pour voir des peuples." Jean-Jacques Rousseau

En lointain écho, répond la mauvaise conscience du voyageur solitaire, que décrit l'historien Sylvain Venayre sur France Culture  :

" Il y a une mauvaise conscience dans la célébration du voyageur solitaire, depuis la fin du XVIIIe siècle, puis parallèlement à la création de l'industrie touristique. Ce voyageur solitaire, la plupart du temps, c'est un homme et surtout, c'est un Occidental. Un Occidental qui va se promener, dont les voyages les plus valorisés vont être des voyages en des lieux qui finiront par être les lieux des colonies de l'Europe occidentale. "  Sylvain Venayre

Tous des idiots du voyage

Pourquoi persistons-nous à voyager aujourd'hui ? Nous ne sommes plus de grands explorateurs, les déplacements sont souvent coûteux et nous connaissons les effets écologiques néfastes du tourisme de masse… Pourtant l'attrait du voyage demeure, pour nombre d'entre nous, intact. Au-delà des curiosités culturelles qu'il offre, c'est l'expérience d'un changement d'espace-temps capable de modifier - idéalement, d'améliorer - notre état d'esprit qui attire. " L'une des racines du voyageur-touriste , explique Sylvain Venayre sur France Culture , c'est précisément celui qui part avec le désir de se soigner ". C'est le pèlerin sur les routes à la recherche du salut, le curiste qui rejoint la mer pour soigner son corps et le mélancolique, son esprit :

" Si l'on veut comprendre ce qui continue à nous animer en tant que touriste ou voyageur du début du XXIe siècle, il faut faire l'inventaire de toutes les conceptions du corps et de l'âme, de toute l'histoire de la médecine qui explique, selon la théorie des humeurs et la théorie des fibres, et en attendant la découverte des microbes, les raisons pour lesquelles on a longtemps prescrit le voyage comme une thérapeutique. Le voyage, depuis le XVIIe siècle, est considéré, pour ceux qui en ont les moyens, comme un des moyens privilégiés de lutte contre la mélancolie. Le fait de soigner la mélancolie par le voyage dans un premier temps, ça donne tout ce que les Anglais appellent les "splenetics travellers" ("voyageurs du spleen"). "  Sylvain Venayre

De l'aristocrate du XVIIIe siècle s'élançant dans le "Grand tour" au baroudeur des années 1970 et son guide du routard, du voyageur neurasthénique en cure thermale aux ouvriers quittant l'usine pour profiter des premiers congés payés, " le voyage d'agrément nous raconte parce qu'il est un lieu de délivrance, de désinhibition, d'expression libre, de défoulement et de réappropriation de soi ", écrit le sociologue Jean-Didier Urbain , spécialiste du tourisme dans le magazine Sciences Humaines . Alors s'ils ne nous rendent pas forcément meilleurs, les voyages ont au moins le mérite de nous donner une sensation de liberté :

"A l’occasion des vacances, on dit ce qu’on aime et surtout ce qu’on fuit. C’est une évasion, on échappe à un ordre social dont on n’est pas vraiment le maître. L’invention des vacances est une invasion d’un temps autre qui vient perturber le temps social, le temps religieux, le temps du travail, le temps de la famille, le temps domestique… C’est un temps à part, qui est mis à disposition et c’est le remplissage de ce temps qui nous parle de la société." Jean-Didier Urbain, sur France Culture

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Dossier Pédagogique

Table des Matières

Introduction.

Les Voyages de Gulliver par Jonathan Swift est considéré comme l’un des classiques les plus reconnus de la littérature anglaise. Il a été choisi dans le cadre du projet BIBLIODOS parce qu’on dit que le public susceptible de l’apprécier commence par des tout-petits jusqu’à des « ministres » ( John Gay , 2019), ce qui montre l’étendue de son importance. En outre, son contenu, qui illustre les aventures d’un voyageur, peut être facilement identifiable pour notre public cible, qui peut être composé de personnes qui aiment voyager, ou même de personnes qui ont dû émigrer ou se déplacer pour d’autres raisons. Les personnes ayant une telle aspiration, comme Gulliver, peuvent être en mesure de comparer les sociétés dans lesquelles elles ont vécu et peut-être les régimes politiques, même avec des facilités linguistiques limitées.

Le livre original a été publié anonymement pour la première fois en 1726 sous le titre « Les Voyages extraordinaires de Gulliver ». Ce récit en quatre parties a donné naissance au roman tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il a été considéré comme « un chef-d’œuvre satirique » par Robert McCrum car il associe l’aventure à une satire sauvage portant principalement sur les coutumes et la politique anglaises. Le e-book et le dossier pédagogique se concentrent sur la première partie du livre, qui est Partie I: « Un voyage à Lilliput ». Les trois autres parties comprennent la Partie II : Un voyage à Brobdingnag, la Partie III : Un voyage à Laputa, Balnibarbi, Luggnagg, Glubbdubdrib et au Japon et la Partie IV : Un voyage au pays des Houyhnhnms.

Le contexte

L’auteur et quelques informations supplémentaires.

Jonathan Swift (1667-1745), utilisait parfois le pseudonyme Isaac Bickerstaff pour ses satires. Jonathan Swift était un Anglo-Irlandais, clerc, satiriste, pamphlétaire politique, essayiste et poète. L’Encyclopaedia Britannica le considère comme le plus important satiriste prosaïque de la langue anglaise. Avant de commencer à écrire en prose, il a écrit six odes qui n’ont pas eu autant de succès que son œuvre suivante. Il est né à Dublin, en Irlande, et son père est mort avant sa naissance. Sa nourrice l’a emmené à Whitehaven, en Angleterre, où il a appris à lire la Bible. Il a été rendu à sa mère lorsqu’il a eu trois ans. Sa mère l’a confié aux soins de son oncle, Godwin Swift. Ses grands-mères et son oncle Thomas Swift lui donnèrent des contacts littéraires. Il a fréquenté le Kilkenny College et l’université de Dublin en 1682. À cette époque, la plupart des Irlandais étaient catholiques, sans argent ni droit social et, bien sûr, sans pouvoirs politiques. Swift, en revanche, appartenait à la minorité anglo-irlandaise, qui représentait la classe dirigeante anglaise ( Laur Kühnla , 2018). La position politique de Swift est difficile à définir et à analyser en quelques phrases seulement. Nous ne pouvons qu’emprunter les mots de Higgins , 2012 : « Swift a lutté pour se définir par rapport à la politique des partis contemporains sans compromettre son indépendance et il s’est avéré notoirement difficile de placer Swift sur le spectre politique de son époque ».

Il publie ses premiers romans « A Tale of a Tub » et « The Battle of the Books » en 1704. Outre ses romans, il publie également une série de brochures comme « Les lettres de Drapier » (1724) et « Les versets sur la mort du Dr Swift » (1739) qui critiquent les coutumes, la nature humaine et la politique. Il est reconnu à Londres pour son esprit d’écrivain et pour son intelligence aux alentours de 1701-1709, où il voyage également tous les deux ans. Néanmoins, les Romantiques et les Victoriens de son temps ont vivement réagi contre son œuvre en se référant à lui avec des mots et des insultes des plus durs. Ce n’est qu’au XXe siècle que son œuvre a été mieux reçue par le grand public et que des personnalités connues comme T.S Eliot ont réagi positivement à son travail. Aujourd’hui, il est devenu l’un des plus grands auteurs anglais et de loin le plus grand satiriste de la langue anglaise. On dit que son influence littéraire sur les auteurs suivants est incalculable ( Cody , D. n.a).

Le contexte historique et géographique de l’époque de l’auteur. Les découvertes qui ont influencé son œuvre

Johnathan Swift a vécu autour de moments critiques historiques. À l’époque de l’auteur, l’une des révolutions les plus marquantes pour le monde tel que nous le connaissons se déroulait sous ses yeux. La Révolution Glorieuse, également appelée « Révolution de 1688 » ou « Révolution sans effusion de sang », eu lieu entre 1688 à 1689 en Angleterre. Le Roi James II, était catholique, dans une période ou les relations entre catholiques et protestants étaient tendues. Il sera éventuellement remplacée par sa fille Marie, une Protestante. Plusieurs figures proéminentes de la noblesse anglaise invitèrent William d’Orange, son époux, à envahir l’Angleterre. Il accoste en novembre et James II s’enfuit le mois suivant. Après l’Assemblée du Parlement de la Convention en avril 1689, William et Marie deviennent monarques conjoints d’Angleterre et gouvernent selon les lois du Parlement, et non selon les règles de la monarchie. Cela a permis de planter les graines des prémices du processus de démocratie politique.

A la même époque, l’Acte d’Union est signé en 1707. La reine Elizabeth I d’Angleterre et d’Irlande meurt en 1603 et son cousin, Jacques VI d’Écosse, hérite du trône. Jusqu’en 1707, il y avait alors deux couronnes indépendantes, le Royaume d’Angleterre et le Royaume d’Écosse, qui reposaient sur la même tête. Le 1er mai 1707, les deux institutions politiques ont approuvé la constitution du Parlement de Grande-Bretagne.

Quelques années plus tard, en 1715, a lieu une tentative de soulèvement des Jacobites contre la monarchie hanovrienne. La défaite de l’armée jacobite à Culloden le 16 avril 1746, la dernière bataille livrée sur le sol britannique, entraîna une nouvelle politique du gouvernement britannique. Parallèlement, la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748) constitue le conflit des grandes puissances et marque l’ascension de la Prusse en tant que pouvoir majeur.

Les frontières géographiques de l’Europe à l’époque de l’auteur n’étaient pas telles que nous les connaissons aujourd’hui. La guerre de Succession d’Espagne (1701-1714) est une guerre européenne du début du XVIIIe siècle, provoquée par la mort en novembre 1700 de Charles II d’Espagne. La paix a été déclarée par les traités d’Utrecht (1713) et de Rastatt (1714). Philippe V est donc resté roi d’Espagne mais a renoncé à sa place dans la lignée de succession française. Parmi les conflits pertinents, on peut citer la Grande Guerre du Nord (1700-1721), la révolte des Camisards dans le sud de la France, la guerre d’indépendance de Rákóczi en Hongrie.

À ce stade, nous aimerions mentionner une des découvertes qui a influencé l’œuvre de Swift et plus précisément celle qui se trouve dans Les voyages de Gulliver. Il s’agit de la philosophie newtonienne après les découvertes de Newton, qui se développait dans la société londonienne de 1720. Cela ne signifie pas que Jonathan Swift avait une « philosophie anti-expérimentale », mais qu’il critiquait en fait la science qui ne contribuait pas à améliorer la vie des gens. C’est pourquoi vous pouvez voir l’île flottante de Laputa, l’un des lieux visités par Gulliver, où Laputa flotte par lévitation magnétique. Les habitants de Laputa sont obsédés par la précision des mesures, mais les appliquent d’une manière qui n’est pas utile, par exemple en utilisant des quadrants pour la couture, ce qui donne des vêtements mal ajustés.

Le contexte littéraire

Le XVIIIe siècle, caractérisé comme le siècle des Lumières, s’est progressivement orienté vers le romantisme. Durant cette période, les romans modernes étaient considérés comme un genre littéraire populaire – « Robinson Crusoë » de Daniel Defoe est probablement le plus connu, il est dit que ce livre a été le plus traduit après la première publication de la Bible le 25 avril 1719. Le roman épistolaire, le roman sentimental, les contes, le roman gothique et le roman libertin étaient des sous-genres de ce style qui fleurissait à l’époque.

L’essor du roman se manifeste dans le développement des romans philosophiques et expérimentaux. Un bon exemple de roman expérimental est « The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman » de Laurence Sterne, qui rejette la narration continue. Un autre genre littéraire célèbre est le roman sentimental ou « roman de sensibilité » qui célèbre les idées émotionnelles et intellectuelles du sentiment, du sentimentalisme et de la sensibilité. Les romans sentimentaux s’appuient sur les réactions émotionnelles de leurs lecteurs et de leurs personnages. Parmi les romans sentimentaux les plus célèbres en anglais, citons « Pamela » de Samuel Richardson, « The Vicar of Wakefield » d’Oliver Goldsmith et « A Sentimental Journey » de Laurence Sterne.

Il serait négligent de ne pas mentionner ici qu’à la fin du XVIIe siècle, un léger désaccord est apparu entre les « modernistes » et les « anciens ». Dans cette mini-guerre, les modernistes ont adopté la position selon laquelle l’âge moderne de la science et de la raison est supérieur au monde superstitieux et limité de la Grèce et de Rome. D’autre part, les personnes soutenant les « anciens » affirment que tout ce qu’il y a à savoir se trouve dans Virgile, Cicéron, Homère et surtout Aristote. Cette bataille littéraire a été rejouée à un degré moindre en Angleterre à l’époque de Jonathan Swift. Bien que l’on puisse dire que toute la carrière et l’œuvre de Jonathan Swift montrent sa résistance à la modernité, le livre qu’il a consacré à cette bataille est, il est vrai, caractérisé comme l’une de ses œuvres les plus complexes où aucune position évidente n’est prise. Il s’agit d’une courte satire intitulée « The Battle of the Books » où les livres d’une bibliothèque prennent vie et tentent de régler cette dispute entre les modernistes et les anciens, mais dans ce livre, Swift parvient habilement à ne prendre aucune position et ne nous dit donc jamais qui gagne au final.

Le contexte social et politique

Il y avait deux extrêmes très différents dans l’Angleterre du XVIIIe siècle : les riches et les pauvres. Avec la révolution industrielle, qui a commencé au milieu du siècle, sont apparues de nouvelles machineries qui ont permis de gagner du temps et de rendre certaines personnes très riches. Par conséquent, beaucoup de personnes qui travaillaient dans ces industries se sont retrouvées sans emploi.

Posséder des terres était également l’une des principales formes de richesse. Le pouvoir et l’influence politiques étaient entre les mains de riches propriétaires terriens. Au sommet se trouvait la noblesse. Au-dessous, il y avait une classe de propriétaires terriens relativement riches appelée la noblesse. La classe moyenne était composée de marchands et d’hommes de métier. Au-dessous d’eux se trouvait la grande masse de la population, les artisans et les ouvriers. Pendant cette période, probablement la moitié de la population vivait au seuil de la pauvreté ou de la survie.

La Couronne dépendait fortement du Parlement, résultant en une monarchie limitée qui s’est avérée stable et efficace. Cependant, les droits politiques des hommes et des femmes ordinaires étaient extrêmement limités, car seuls ceux qui possédaient des biens ou des richesses considérables avaient le droit de vote. Bien que la majorité de la population n’ait pas le droit de vote, l’influence de l’opinion publique était forte. Ils n’avaient pas peur de satiriser les hommes politiques à travers des brochures, des livres, des ballades et des journaux.

L’opinion politique s’exprimait également de manière plus directe. Les principales factions politiques, les Whigs et les Tories, étaient régulièrement malmenées et ridiculisées. Les émeutes et les manifestations étaient typiques. Par exemple, les catholiques furent attaqués et leurs propriétés détruites après que la législation du gouvernement leur ait donné plus de droits politiques.

L’œuvre : Les voyages de Gulliver

Sa place dans la biographie de l’auteur.

Jonathan Swift écrit les Voyages de Gulliver en 1725 et le livre est d’abord publié de façon anonyme l’année suivante sous le titre « Travels into Several Nations of the World ». Il n’était pas rare que des satiristes comme lui et son ami Alexander Pope publient de façon anonyme, souvent pour des raisons légales et politiques. Jonathan composa ce chef-d’œuvre lors d’une visite à Londres, longtemps repoussée. Ce fut un succès immédiat, réimprimé plusieurs fois. Ses vieux amis Alexander Pope, John Arbuthnot et John Gray le reçoivent et l’aident à publier son livre de manière anonyme. Il est considéré comme l’une des satires les plus brillantes, mais aussi les plus amères et les plus controversées, écrites pendant sa jeunesse. Il aurait commencé à l’écrire en 1721. Il l’a achevé à une époque où il était proche du poète Alexander Pope qui l’a aidé à établir des liens avec Londres, tout en étant également proche du dramaturge et poète John Gay. Il était membre de leur club Scriblerus depuis 1713.

Les voyages de Gulliver est une satire en prose. L’histoire est également présentée comme un mémoire puisque Gulliver se retrouve abandonné dans des endroits inconnus.

La satire est un genre de littérature et d’arts du spectacle dans lequel les folies, les vices, les abus et les défauts sont soumis à la censure, idéalement dans le but de faire des reproches aux individus, aux sociétés, et au gouvernement.

Le roman est une satire qui reflète les circonstances politiques, la nature humaine et le sous-genre littéraire des « récits de voyage ». Il est considéré comme un roman pionnier bien qu’il n’ait pas eu toutes les règles du genre tel que nous le connaissons aujourd’hui.

La dimension Européenne

Dès sa première publication en 1726, il connaît un succès immédiat avec trois tirages cette année-là. En 1727, il est traduit en français, en allemand et en néerlandais, et des copies pirates sont imprimées en Irlande.

Les Voyages de Gulliver comporte une série d’adaptations cinématographiques basées sur les deux premiers récits :

  • Film d’animation (1939) produit par les frères Fleischer
  • Version musicale partiellement animée (1977)
  • Téléfilm en deux parties (1966)
  • Film en 3-D (2010)

Un fait intéressant est que de nombreux termes créés par Jonathan Swift sont entrés dans la langue courante, comme le terme lilliputien qui signifie « petit et délicat ». Dans le domaine de l’architecture informatique, les termes « big-endian » et « little-endian » sont utilisés pour décrire les différentes manières de disposer les octets en mémoire. Comme nous l’avons également mentionné plus haut, bien que certaines perceptions se soient répandues autour du nom de Swift, à son époque, il est maintenant reconnu comme le plus grand satiriste de la langue anglaise, un satiriste qui a influencé de nombreux autres auteurs dans le monde entier.

Les grandes questions/problématiques de l’époque abordée

Les principaux enjeux de l’époque de Swift étaient l’évolution financière et ses implications pour la stabilité économique et politique ainsi que le changement de pouvoir de la classe terrienne vers la classe commerciale ( Prendergast , 2014). Les Voyages de Gulliver reflète les expériences de Jonathan Swift à cette époque. L’auteur a un point de vue satirique sur le gouvernement européen et les différences qui existaient à cette époque. Il se demande si les hommes sont intrinsèquement corrompus ou s’ils le deviennent. Par exemple, l’épisode dans lequel Gulliver éteint l’incendie du Palais Lilliputien en urinant dessus peut être considéré comme une métaphore du traité de paix illégal des Tories.

Swift met l’accent sur les fonctions corporelles et les excréments en plaçant Gulliver parmi des personnes aux capacités physiques bien différentes des siennes. À Lilliput, l’avantage de taille gigantesque de Gulliver sur les Lilliputiens lui permettrait de les conquérir facilement. Cependant, leur taille miniature permet à Gulliver de vivre une expérience beaucoup plus significative et intéressante. Swift tenait à rappeler à l’humanité que sous leurs prétentions à la rationalité et à la supériorité, ils étaient faits de la même peau, du même sang et des mêmes os.

L’auteur ne croit pas en un état et une société idéale car pour lui, elle n’existe pas. Tout au long du roman, Gulliver voyage de société en société, observant l’organisation de chacune et la comparant avec le gouvernement anglais. Dans la plupart d’entre eux, il se sent isolé, sauf chez les Houyhnms qui est la seule société à laquelle il souhaite appartenir. Néanmoins, les Houyhnms décident qu’il n’est pas l’un d’entre eux et l’expulsent. Swift examine le conflit entre l’individu et la société, mais il ne le résout pas à la fin.

La galerie de personnages

Gulliver : Le Capitaine Lemuel Gulliver est le narrateur et le protagoniste de l’histoire.

L’empereur : Le chef des Lilliputiens. Au début, il est amical envers Gulliver mais change d’avis à son sujet lorsque Gulliver refuse de continuer à combattre Blefuscu.

Les Lilliputiens : Les habitants de Lilliput. Ils mesurent environ cinq à six pouces. Ils sont les ennemis jurés des Blefuscudiens d’une île voisine.

Les Blefuscudiens : Les ennemis jurés des Lilliputiens, ils vivent sur une île voisine. Gulliver s’échappe sur leur île lorsque les Lilliputiens le condamnent pour trahison.

Dans le livre électronique, vous pouvez voir différents lieux que Gulliver a visités, par exemple :

  • Lilliput – une île de personnes minuscules, les Lilliputiens,
  • Blefuscu – une autre île de personnes minuscules,
  • Un port et une ville.

L’iconographie dans le livre

Certains contenus iconographiques ont été enrichis de peintures illustrant des éléments historiques de l’époque de l’auteur tels que les costumes, les moyens de transport, les professions et les paysages.

Paul Gavarni est un pseudonyme utilisé pour Hippolyte-Guillaume-Sulpice Chevalier. Il était un peintre et lithographe français dont l’œuvre est surtout connue pour son esprit brillant, ses observations cultivées et le panorama qu’elle présente de la vie de son temps. Parmi ses œuvres illustrées figurent Les Lorettes, Les Actrices, Les Coulisses, Les Fasizionables, Les Gentilshommes bourgeois, Les Artistes, Les Débardeurs, Clichy, Les Étudiants de Paris, Les Baliverneries parisiennes, Les Plaisirs champêtres, Les Bals masqués, Le Carnaval, Les Souvenirs du carnaval, Les Souvenirs du bal Chicard, La Vie des jeunes hommes, et Les Patois de Paris.

Gordon Browne était un artiste et illustrateur anglais de livres pour enfants à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Sa carrière a décollé à la fin du XIXe siècle et il était considéré comme l’un des illustrateurs les plus prolifiques de Grande-Bretagne. Parmi les titres illustrés par Browne, on peut citer : Robinson Crusoé de Daniel Defoe (1885), Hop o’my Thumb (1886), Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift (1886), La Belle et la Bête (1886), Rip van Winkle de Washington Irving (1887), Les Divertissements de l’île des nuits de Robert Louis Stevenson (1893), Les Contes de fées de Grimm (1895), L’Histoire des chercheurs de trésor d’E. Nesbit (1899).

William Ladd Taylor était un illustrateur américain. Il a étudié l’art à Boston et New York et à Paris sous la direction de Boulanger et Lefebvre. Il a commencé sa carrière en réalisant des illustrations pour accompagner les poèmes et les histoires publiés dans le magazine « The Ladies’ Home Journal ».

Thomas Dalziel était un graveur anglais célèbre pour ses illustrations de l’œuvre de Charles Dickens. En 1860, il rejoint l’entreprise des frères Dalziel et fournit des dessins pour Dramatic Scenes de Barry Cornwall (1857), Bryant’s Poems de William Cullen Bryant (1857), Poets of the Nineteenth Century de Robert Aris Wilmott (1857), Home Affections de Charles Mackay (1858) et Lays of the Holy Land (1858).

Georges de Lafage-Laujol était un peintre et un lithographe français. Il a étudié les beaux-arts à Paris et a participé au « Prix de Rome », une bourse française pour les étudiants en arts, en 1849. Quelques-unes de ses œuvres sont : Prairie, Matinée d’automne, Les abords d’une ferme, Bords de la Seine, Fin d’automne, Au printemps.

La conception de l’atelier

Phase 1 : l’entrée dans l’ebook : univers, atmosphère et hypothèses, activité : devinez l’histoire .

Activité d’entrée dans l’univers de l’ebook

  • Images imprimées de l’ebook

Avant la séance :

  • Choisissez un ou plusieurs airs de musique liés aux Voyages de Gulliver pour créer l’atmosphère de l’activité (e.g. https://www.youtube.com/watch?v=qa8VHt1DVA4 ).
  • Imprimez des images ou d’autres ressources afin de pouvoir aider les participants à deviner des images qui les aideront à faire des hypothèses sur ce qu’ils vont lire.

En atelier :

  • Expliquez aux participants qu’ils vont essayer de deviner l’histoire de l’ebook.
  • Répartissez les participants en petits groupes de 4-5 personnes.
  • Après quelques minutes, mettez la musique en marche et laissez-les écouter. Quelle époque/siècle suggère-t-elle ? Est-elle joyeuse/triste/épanouissante ?
  • Distribuez ensuite les images. Proposez-leur de deviner le style de l’histoire (aventure, voyage) et peut-être son contenu. Si nécessaire, donnez-leur quelques indices sur l’époque de l’histoire. Proposez-leur de discuter avec leurs partenaires et de partager leurs hypothèses.
  • Après qu’ils aient partagé leurs idées en groupe, invitez-les à les exposer en tant qu’équipe au reste des groupes/équipes.
  • Maintenez le suspense, continuez à susciter la curiosité et laissez le lecteur dans le rôle du découvreur, ne dites pas ce qui est juste. Les participants le découvriront eux-mêmes en lisant l’ebook.

C’est à l’animateur de décider du nombre d’images à utiliser et si elles sont uniquement tirées de l’e-book ou d’autres ressources. Il peut également varier en fonction du niveau des participants, de leurs antécédents et de toutes les ressources dont vous disposez.

PHASE 2 : LA PLONGÉE DANS L’EBOOK

Activité 1 : voyageons .

Activité de préparation pour la compréhension globale

  • Images imprimées de reproductions de cartes anciennes de terres existantes ou imaginaires, photos de navires, portraits de navigateurs, d’équipages, d’épaves, de découvertes de terres incroyables, de renoncements avec des peuples étonnants
  • Mots étiquettes de mots clés écrits dans une police et une taille appropriées

Cette première activité est proposée avant une première lecture .

  • Répartissez les participants en sous-groupes. Distribuez à chaque sous-groupe des images et demandez-leur de nommer ce qu’ils voient. Laissez-leur un peu de temps pour les regarder et faire leurs premières hypothèses. Si nécessaire, passez dans les groupes pour les aider à trouver les mots-clés : un bateau, un marin, un équipage, une destination, un départ, un long voyage, des risques, une tempête, un naufrage…
  • Pour les groupes de lecteurs, donnez-leur les étiquettes de ces mots-clés et demandez-leur de les associer à l’image correcte.
  • Enfin, invitez le grand groupe à présenter les illustrations.
  • Demandez aux participants de lire l’ebook jusqu’à la diapositive 6. Pour le 1er niveau de lecture, il s’agit en fait d’une lecture des images et des éventuels éléments clés. On parlera quand même de lecture.
  • Demandez-leur de trouver les éléments à associer au vocabulaire découvert ou redécouvert.

Activité 2 : Première lecture

Activité de compréhension global

  • Images imprimées de l’ebook (sur la vie de Gulliver à Lilliput)
  • Illustrations imprimées du séjour de Gulliver à Lilliput provenant de différents livres,
  • Feuilles de papier vierges
  • Crayons de couleur
  • Des ciseaux
  • Colle ou rouleau de scotch
  • Invitez les participants à lire l’ebook jusqu’à la diapositive 17. Cette lecture se fait, dans un premier temps, sans audio pour les niveaux 1 et 2 de lecture. Demandez-leur d’expliquer ce qu’ils ont compris de cette nouvelle partie de l’histoire.
  • Proposez-leur de relire cette partie (accompagnée d’une ou deux écoutes pour les niveaux 1 et 2 de lecture) afin d’observer ce qui est arrivé à Gulliver, et d’imaginer, en sous-groupes, ce qu’a dû être la vie de Gulliver.
  • Après leurs discussions, demandez-leur de réaliser en groupe un poster présentant la vie à Lilliput. En fonction de leurs compétences, il peut s’agir d’images, de dessins, de mots.
  • Collez les affiches sur le mur/ l’espace de la pièce consacré au livre électronique Les voyages de Gulliver. Invitez-les à observer les créations, et à en discuter.
  • Enfin, l’animateur peut présenter d’autres illustrations du séjour de Gulliver à Lilliput pour comparer avec ce qui a été trouvé, ajouter de l’aventure et faire découvrir et comprendre des éléments satiriques de l’œuvre qui seront utiles pour la suite de la réflexion.

Activité 3 : Le scénario de l’histoire

Activité de compréhension fine

  • Illustrations imprimées des moments les plus critiques de l’ebook, de la diapositive 18 à la fin.
  • Mots/citations imprimés tirés de l’ebook à partir de cette partie.
  • Commencez l’activité sur une activité de brain storming : Gulliver a sa place parmi les Lilliputiens, il les a même sauvés pendant la guerre. Que va-t-il faire maintenant ? Rester en exil ? Repartir ? Que peut-il se passer ?
  • Formez plusieurs sous-groupes. Donnez-leur les images imprimées et les mots/citations associés (en fonction du niveau de lecture). Donnez-leur un peu de temps pour observer les illustrations et les citations et demandez-leur de mettre les illustrations dans le bon ordre.
  • Dites-leur de lire les citations/mots et de les associer à une image.
  • Demandez à chaque groupe de présenter la manière dont il a disposé les images et les mots/citations.
  • Pendant qu’ils montrent leur travail, notez le nom de leur groupe au tableau et écrivez quelques mots-clés en fonction de l’ordre dans lequel ils ont classé les images.
  • Une fois que tous les groupes ont terminé leurs présentations, invitez-les à négocier sur ce qui pourrait être l’ordre correct. Ne leur donnez pas encore la réponse. Ils doivent relire l’histoire.
  • Ensuite, demandez aux participants de lire le livre électronique de la diapositive 18 à la fin, individuellement ou avec des partenaires (accompagné d’une ou deux écoutes pour les niveaux de lecture 1 et 2).
  • Comparez l’histoire avec ce qui a été imaginé par les sous-groupes, puis discutez de la fin.

Pour aller plus loin dans la linguistique

Travailler avec les élèves sur les champs lexicaux de certains mots associés aux Voyages de Gulliver : trouver les champs lexicaux, les mots, classer ces mots par classe, augmenter les champs lexicaux.

Activité 4 : Mon voyage

  • Tableau noir et craies (ou tableau blanc et marqueurs)
  • Magazines et journeaux
  • Écrivez le mot « voyage » au tableau.
  • Demandez aux participants de faire des phrases en utilisant le mot « voyage ». Assurez-vous que tous les participants disent au moins quelque chose
  • Demandez-leur pourquoi il peut être important, nécessaire, agréable de voyager, et invitez-les à parler de leur voyage/aventure préféré(e) ou de ce que serait leur voyage/aventure préféré(e). Affichez une carte du monde pour indiquer les pays et régions mentionnés par les participants. Aidez les petits communicateurs à s’expliquer.
  • Terminez l’activité en leur demandant quel est leur voyage de rêve et pourquoi. Apportez des magazines et des journaux. Les personnes qui ne savent pas écrire pourront faire un collage et, si elles le souhaitent, ajouter des dessins et des mots-clés. Les personnes plus à l’aise avec l’écriture pourront écrire une histoire décrivant pourquoi elles veulent partir.

Enfin, demandez-leur s’ils aimeraient y rester pour toujours.

PHASE 3 : L’ÉTAPE CRÉATIVE

Activité : action .

Activité d’appropriation de l’expérience de lecture

  • Éléments de costume
  • Éléments de décor
  • Caricatures ou mini poupées de la taille des Lilliputiens
  • Feuilles de papier vierge A3
  • Feuilles de papier vierge A4
  • Un appareil photo professionnel ou l’application appareil photo de n’importe quel dispositif, par exemple un téléphone portable.
  • Expliquez aux participants qu’ils vont jouer le séjour de Gulliver à Lilliput.
  • Discutez de l’histoire et demandez-leur de se répartir en groupes de 4-5 personnes.
  • Chaque groupe distribuera les rôles entre eux et préparera les accessoires pour leur représentation. Dites-leur qu’ils peuvent faire quelques adaptations pour changer l’histoire et surprendre le public. Des propositions peuvent être données aux participants : voix off ou dialogues, par exemple.
  • Accompagnez les participants dans la réalisation de leur scénario. Ils peuvent le dessiner comme un storyboard.
  • Prévoyez un temps suffisant pour la mémorisation et la répétition. Aidez les participants à rythmer et à prononcer leurs textes.
  • Commencez la pièce. Prenez des photos, elles peuvent être collées sur le mur/espace de la pièce dédié au livre électronique Les Voyages de Gulliver.

Ressources Pédagogiques

Arts et Voyages

Partage de connaissances, émotions ou découvertes artistiques faites à l'occasion d'un voyage qu'il soit physique ou intellectuel

Les 20 voyages de Paul Gauguin Episode 1

superpippo gigi e le voyage

par Daniel Sueur            

Pour beaucoup, le Gauguin voyageur est l’artiste qui a apporté une véritable révolution dans la peinture de son temps en transportant chevalet et pinceaux en Polynésie.

Les cinq articles qui vont vous être présentés ont pour objet de mieux vous faire connaître le personnage et l’artiste Gauguin selon trois axes :

  • Un Gauguin voyageur, bien au-delà de ce que l’on sait en général de ses pérégrinations.
  • Un Gauguin intime dont la vie, notamment sentimentale, marquera fortement son œuvre.
  • Un Gauguin artiste, enfin, l’un des peintres majeurs du XIXe siècle, avec les nombreuses influences qu’il aura subies et intégrées, et celles qui inspireront ceux qui viendront après lui.

Trois axes forcément intriqués, en un seul personnage complexe et fascinant.

Et pour nous mettre tout de suite dans le bain, voici un premier exemple d’influence sur un artiste qui ne sera jamais passé par une académie, entièrement autodidacte, donc :

Capture 2 bis

Aurez-vous reconnu Te Arii Vahiné, l’épouse du roi ? Il s’agit de Pahura, 15 ans, la nouvelle compagne de Gauguin. Nous sommes en 1896, c’est le deuxième et dernier voyage du peintre en Polynésie.Plus précisément, nous sommes à Tahiti, c’est le dix-neuvième voyage de Gauguin, le tout dernier étant celui des Marquises où il mourra en 1903 à l’âge de 55 ans.

Capture 3

La pose évoque à la fois la Diane au repos de Lucas Cranach, l’Olympia de Manet (qu’il a copiée cinq ans auparavant)  et les bas-reliefs du temple javanais de Borobudur, dont il possède plusieurs photographies.

Voyages dans l’Histoire de l’Art, voyages immobiles que permet l’arrivée récente de la photographie, voyages réels d’un artiste qui, au gré des événements – familiaux, professionnels – et de sa quête de nouvelles formes d’expression, ne cessera de se nourrir d’influences et de bouger pour trouver de nouvelles inspirations.

Les Gauguin sont originaires d’Orléans. Ils étaient des maraîchers et des marchands de fruits et légumes. En devenant journaliste à Paris, le père de Gauguin, Clovis, sera le premier à rompre avec cette tradition. On n’a aucune photo de lui, aucune trace de son visage.

Capture 4

En revanche, voici sa mère Aline, immortalisée en jeune femme, peinte par Paul d’après une photographie, vingt-trois ans après son décès. C’est une beauté ténébreuse, dans les veines de cette femme coule du sang péruvien.

Paul naît à Paris le 7 juin 1848. Il n’y restera pas longtemps. Clovis travaille au National, l’organe du Parti Radical et ses articles ne peuvent que déplaire au Parti de l’ordre et à Napoléon III devenu empereur en 1852 après son coup d’Etat du 2 décembre 1851. Le couple juge prudent de quitter la France pour le Pérou où la famille d’Aline va l’accueillir.

VOYAGE N°1  : Paris-Lima. Paul est naturellement du voyage, il n’a qu’un an. Il grandira à Lima jusqu’à ses huit ans, mais sans son père, emporté par une crise cardiaque lors de la traversée.

Gauguin se vantera dans ses mémoires d’avoir pour oncle le dernier vice-roi du Pérou, un descendant des Borgia espagnols et par là de la plus vile des familles de la Renaissance italienne.

Nul ne le croit, et pourtant c’est vrai !

Capture 5

Gauguin se souviendra du costume traditionnel porté par sa mère, le « manto », voile mystérieux que toutes les femmes de Lima portaient, arme redoutable pour séduire, mais aussi pour dissimuler.

Les femmes en costume traditionnel l’ont toujours attiré, il le montrera à maintes reprises,  comme avec ces deux vahinés,

Capture 6 1

 ou avec « la belle Angèle » en costume traditionnel breton,

Capture 6 2

  ou encore avec cette « jeune fille à l’éventail  ».

Capture 7

Nous reviendrons bien entendu sur ces tableaux, parmi les plus importants de Gauguin.

C’est aussi à Lima que Gauguin découvrira l’art pour la première fois. Aline collectionne en effet les poteries précolombiennes, des objets très étranges, troublants et originaux, comme cette poterie de culture Huari.

Capture 8 1

Le jeune Gauguin restera fasciné par ces objets qu’il côtoie au quotidien et nul doute qu’il s’en souviendra lorsqu’il réalisera  cette poterie en grès, autoportrait ensanglanté (1889), même si d’autres facteurs joueront alors – vous avez remarqué que cette cruche n’a pas d’oreille…et qu’elle pourrait bien ressembler à une tête coupée ? Je vous en reparlerai.

Capture 8 2

Quoi qu’il en soit, le Pérou aura fait son œuvre en donnant au futur artiste des bases totalement différentes de celles de ses confrères.

VOYAGE N°2 : Lima-Orléans. Lorsque des troubles politiques menacent, sa mère le ramène en France. Il ne parle alors pas un mot de français. Sa langue préférée sera toujours l’espagnol du Pérou.  Il est accueilli, à Orléans, dans la maison du père de Clovis. Ça n’a pas dû être simple pour Gauguin : il est privé de sa langue, de ses amis, de soleil.

Capture 9

Il est inscrit au pensionnat catholique de la Chapelle Saint-Mesmin. On veut faire de lui un prêtre et c’est là que pendant trois ans il va recevoir une éducation catholique stricte. Mais la prêtrise ce n’est pas pour lui, et c’est probablement au séminaire que Gauguin adolescent va décider de son avenir : il veut courir les mers, vivre au grand large, être enfin libre !

VOYAGE (S) N°3 : EN MER, BRESIL, CARAIBES, … Gauguin embarque au Havre en décembre 1865 comme pilotin. En 1866 Il est lieutenant sur le trois-mâts  Chili , dont il est le second. Il effectue par la suite, en 1868, son service militaire dans la marine nationale. Il participera à la guerre de 1870 et prendra même part à la capture de six navires allemands.

Les sept années qu’il passera en mer, et de port en port, constitueront pour lui une éducation particulièrement exotique. Il considère d’ailleurs que ses origines sont exotiques et il a toujours à l’esprit le sentiment d’être différent. En arrivant au Brésil, par exemple, il a dû plutôt avoir l’impression de rentrer chez lui.

Capture 10

On peut imaginer comment plus tard il se souviendra de cette époque avec ce tableau.

Ou encore avec celui-ci

Capture 11 1

Gauguin a recours à la photographie d’une fresque d’un tombeau de Thèbes de la XVIIIe dynastie. La place du marché à Papeete appelée « marché à la viande » acquiert ainsi une dignité quasi sacrée.

C’est une première interprétation pour cette toile. Nous verrons plus loin une tout autre interprétation du même tableau, beaucoup plus prosaïque et tout aussi recevable, en l’absence de texte explicatif du peintre.

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C’est dans les Caraïbes qu’il apprend la mort de sa mère en 1867.

VOYAGE N°4 : retour à Paris.

1871, il quitte la marine. Il a maintenant vingt-trois ans. Un riche banquier espagnol qui a été le protecteur de sa mère, Gustave Arosa, lui trouve un emploi à la Bourse de Paris. Il y travaillera onze années et deviendra alors un brillant homme d’affaires.

Arosa est aussi amateur d’art, il possède une importante collection d’œuvres d’art, dont des Delacroix, il incitera Gauguin à peindre et à devenir lui-même collectionneur, achetant des œuvres impressionnistes. Sa vie parisienne se concentre sur le 9 ème arrondissement, au N°21, rue La Bruyère.

Non loin de là habitent Eugène Delacroix et Camille Pissaro. Arosa va les faire se rencontrer.

Capture 13 1

C’est dans le même quartier qu’il va rencontrer celle qui deviendra sa femme, Mette Sophie Gad. Elle vient du Danemark passer des vacances, Gauguin a immédiatement le coup de foudre pour cette femme bien faite. Il l’épouse en 1873.

Pendant les onze années qui vont suivre, Gauguin va vivre de son fructueux métier d’agent de change et, sans doute grâce à la proximité du milieu artistique qu’il fréquente, commencer à développer ses talents artistiques.

Avec son ami Schuffenecker, un collègue de bureau – je reparlerai de lui plus loin – peintre amateur lui aussi, il va peindre, notamment  en banlieue parisienne. Au début, il peint dans le style de Corot et sera vite admis dans les salons.

Sans professeur, sans suivre de cours, en restant donc complètement autodidacte, il réalise dès 1873 des tableaux tels que ceux-ci :

Capture 14

Son sous-bois à Viroflay sera exposé au Salon officiel de Paris de 1875. Il acquiert dans le même temps des toiles de ses amis impressionnistes (Manet, Cézanne, Renoir, Sisley…), des tableaux résolument impressionnistes !

Peintre du dimanche, élève de Pissarro, ce dernier va l’initier au paysage impressionniste et lui communiquer le sens de la composition picturale.

La peinture française est alors en plein chamboulement. Je ne vais pas retracer ici toute cette période de mutation profonde dans l’histoire de l’art, mais seulement vous rappeler qu’en 1872 Monet avait créé l’incompréhension, voire le scandale avec son « Impression soleil levant » en complète rupture avec l’Académisme alors triomphant,

Capture 17

comme avec cette toile d’Alexandre Cabanel de 1863 ou

Capture 18

celle de William Bouguereau de 1873, soit un an après la révolution de Claude Monet.

Capture 19

Monet, je ne vous apprendrai rien, c’est l’inventeur de l’impressionnisme.

Prenons cette « rue de Louveciennes » de Claude Monet : Ce mouvement pictural est principalement caractérisé par des tableaux de petit format, des traits de pinceau visibles, une composition ouverte, l’utilisation d’angles de vue inhabituels. Et peut-être surtout une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l’aspect stable des choses, et à les reporter directement sur la toile.

Capture 20

Je pense qu’on peut dire qu’à ce stade Gauguin est un impressionniste.

D’ailleurs il participe, de 1879 à 1886, aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes. En particulier lors de l’exposition de 1881,  son « Etude de nu ou Suzanne cousant » fut particulièrement remarquée.

Capture 21

Examinons de plus près ce tableau : la disposition et le caractère de nature morte rappellent Manet, l’étude du nu et les gestes quotidiens de la couture trahissent la vision réaliste de Degas, tandis que la richesse des nuances de lumière et des ombres bleues et vertes sur la peau nue rapprochent cette œuvre de Renoir.

Dans le domaine de la sculpture, Gauguin innove et montre qu’il est incroyablement habile de ses mains.

Capture 22 1

Voici le buste de Mette, sans doute plus jolie que nature,

Capture 22 2

et son fils Emile, qui figurera à la quatrième exposition impressionniste de 1879.

En 1882, Gauguin perd son travail et lui et sa famille doivent renoncer à leur maison bourgeoise et au 9 ème arrondissement, pour la nouvelle zone périurbaine et populaire de Vaugirard.

Capture 23

Ils s’installent au 8 rue Carcel dans un petit appartement que Gauguin va représenter. Arrêtons-nous quelques instants sur ce tableau d’une belle complexité : c’est une nature morte qui tient une bonne place dans la toile, c’est aussi la représentation d’une scène avec un personnage derrière un paravent, tourné vers une femme au visage coupé, assise semble-t-il à son piano. Une composition remarquable.

En décembre 1883 naît Pola, son cinquième enfant. Lorsqu’il le déclare à l’Etat civil il écrit comme profession : artiste. Pour la première fois, à trente-cinq ans, après dix ans de valse-hésitation, il se lance dans l’aventure !

8 commentaires sur “ Les 20 voyages de Paul Gauguin Episode 1 ”

Ajouter un commentaire.

Article très bien documenté et fort intéressant qui nous montre des facettes moins connues de Gauguin. Ce premier épisode accroche l’intérêt du lecteur et lui donne envie d’en savoir davantage. Merci Daniel pour cette belle performance!

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Passionnante cette introduction à la vie d’artiste assumée de Gauguin. On attend la suite avec intérêt et impatience.

J’aime Aimé par 1 personne

J’ai relu quatre fois de suite ton article, Daniel ! Je redécouvre Gauguin maintes fois rencontré au fil des visites de musées et d’expositions. Quel talent inné ! Dès 1875, la maîtrise en peinture est saisissante pour un autodidacte ; les bustes de sa femme et de son fils exécutés en 1879 sont dignes d’être comparés à des œuvres de Camille Claudel et de Houdin. J’apprécie que tu replaces le peintre dans la complexité de sa vie et de son environnement dont je n’avais pas idée. Vite, la suite …

J’ai lu avec plaisir l’acte 1 des voyages de Gauguin et j’ai retrouvé l’excellente présentation à laquelle j’avais assistée au lycée de Sarlat. Merci Daniel.

Passionnant et instructif!

Très beau travail, bien intéressant!!! Merci pour les photos! (Juste une remarque : une coquille souvent faite : Camille Pissarro, avec 2 « r ».)

Merci pour votre commentaire. Correction faite sur Pissarro !

Merci pour votre réactivité Madame!

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Gégé et Gigi en Ballade

Nos Voyages en camping-car

  • Nos voyages 2015/2023 /
  • 2019: La Grèce /

La Grèce 2019 : Résumé du voyage

Notre  voyage en Grèce

Après ce périple de 40 jours et de 9000 km, pour se rendre par la route en Grèce  et en faire   faire le tour, nous avons  aimé la  Croatie par le bord de mer, avec des paysages  magnifiques, ainsi que la traversée de l’Albanie qui est  un pays très accueillant et qui mériterait  une visite plus approfondie. Sans oublié Venise  qui est vraiment de toute beauté et qui est conforme à l’idée que l’on peut s’en faire.

Nous avons visité les principaux sites antiques Grecque, nous rappelant ainsi la mythologie grecque apprise à l’école , en faisant un grand tour de la Grèce en longeant la côte et les bords de mer et en nous installant sur  des bivouacs sauvages fabuleux,  en bord de plage les pieds dans l’eau. A savoir que nous n’avons utilisé que 4 campings pendant ce périple de 40 jours.

La Grèce est un  beau pays très  accueillant, avec des paysages sauvages et exotiques  le long des côtes et  pittoresque et très montagneuse à l’intérieur des terres, en  dehors en  des grandes villes bien entendu et surtout Athènes qui est très, très bruyante.

Le plus dans ce périple, c’est à mon avis le seul pays avec  des plages sauvages et des eaux limpides ou nous avons posé notre camping-car pour les bivouacs. C’est le paradis pour les camping-caristes avides de liberté et d’exotisme

Vous trouverez ci-dessous  un résumé de notre périple de 9000 km, avec un récit journalier de chaque étape, des photos et les points GPS de nos bivouacs.

Départ vers 8 heures de la maison sous un ciel griset un petit crachin en direction de Gap ou nous espérons arriver ce soir . En passant Cahors  la pluie s’arrête.

Nous quittons le lot sous un soleil timide et on attaque l'Aveyron .Après déjeuner on entre dans la Lozère par le col de la Fagette .Après la Haute Loire nous traversons l'Ardèche en passant par de très beaux  vieux villages  .

Ensuite c 'est la Drome et nous apercevons les cimes enneigées des Alpes .Nous longeons le fleuve et c'est très beau .Nous entrons dans les Hautes Alpes par le col de Cabre a 1200 mètres  et c 'est ensuite la descente sur Gap ou nous arrivons vers 8h15.

Nous trouvons un bivouac sur le parking de la piscine de Gap ou il y a déjà 3 camping car . Nous pouvons mème faire les services  gratuitement.(N 44°32.536'-E 6°3.678')

Etape du jour : 603 km - cumul 603 km

Le camping car démarre vers 8 heures après une nuit très calme. Nous prenons la direction de Venise ou nous espérons couchez ce soir. Nous traversons Briancon et Montgenèvre ou il y encore de la neige et des skieurs.

L'Italie est tout de suite arrivée et nous descendons sur Turin que nous traversons avant de déjeuner. Vient ensuite Milan  que nous évitons et arrivons tranquillement a Venise sous un beau soleil et 21 ° au camping le Sérenissima (N45°27'150"-E12°11'008") situé a 4/5 km de l'entrée de Venise.

Pour visiter Venise on prend le car a la porte du camping et 15 minutes après on est dans le centre de Venise. Le top !! On verra cela demain.

Etape du jour : 590 km - cumul 1 193 km

Après une nuit sous la pluie , le réveil c 'est également fait avec la pluie. Pas question d'aller visiter Venise sous la pluie. J'en profite pour aller au garage faire vérifier ma roue arrière  qui faisait du bruit au freinage et conclusion plaquettes de frein a changer , ce que nous faisons dans la matinée et pour un prix bien moins cher qu'en France.

Nous partons donc vers 11 heures  en direction de Trieste et la Slovénie ,toujours sous la pluie . On passe la Slovénie vers 15h30  et nous faisons le plein de gaz-oil a 1,24 euro le litre. La Croatie est  devant nous  en passant par Rijeka   en longeant la mer jusqu’à Senj ou nous nous arrêtons pour le bivouac sur le parking du port a 5 euros les 24 heures. (N44°59'378" - E14°53'900" )

Etape du jour : 314 km - cumul 1 507 km

Mercredi 24 Avril ... 4ème jour :    Sinj ( Croatie ) / Dubrovnik (Orasac)    ?

la nuit a été très calme avec le bruit des vagues en fond sonore . Le départ se fait vers 8 heures en prenant la direction de Dubrovnik .Nous longeons la mer Adriatique sur toute la longueur du parcours avec une  route  magnifique ,  coincée entre montagne et mer . Par endroit la route est a la hauteur de la mer et on a l'impression par moment de rouler sur la plage.

Nous traversons Karlobag  , Starigrad   et ensuite passons par Sivenik , grosse station balnéaire très bétonnée il fait 24° et un gros soleil. La descente sur Split toujours en longeant la mer et la traversée de la frontière de Bosnie Herzégovine se fait tranquillement. On repasse quelque kilomètres plus loin en Croatie  et nous arrivons ensuite a Orasac ou nous trouvons un petit camping  (N 42°41.951" E 18°0.297" ) en bord  de mer car en Croatie il difficile de trouver du bivouac sauvage sans prendre de prune par la maréchaussée.

Etape du jour : 494 km - cumul 2 001 km

Départ du camping après une bonne nuit des 8 heures ce matin sous un beau soleil et déjà 19° . Nous prenons la route en direction de l'Albanie  via le Monténégro que nous devrions traverser rapidement.Nous quittons la Croatie  un peu avec regret , car ,  la route que nous avons suivie le long de la cote était magnifique et c'est certainement la plus belle  route côtière  que j'ai faite.

 Le Monténégro nous accueil  et effectivement nous le traversons rapidement ,  toujours en longeant le bord de mer  qui n 'est pas aussi joli que celui de la Croatie. Nous arrivons a la frontière avec l'Albanie avec 28° dans le camion ,chaud ,chaud dehors .Nous mettons 3/4 d'heure pour passer  la frontière, sachant qu'il y avait qu'une quinzaine de voitures. dure, dure !!

Arrivée au camping du Lake Shkodra  a Shkoder (N 42)°08'18" E 19°28'02" )  vers 16 heures .C'est un camping magnifique en bordure du lac avec de grandes parcelles engazonnées bien verte  , une plage privée avec transat et  parasol , le top du top !! pour 14 euros la nuitée.

Installation rapide , et tenue de vacances : short , nu-pied et tee short  pour profiter du soleil et de la find'après midi .

Etape du jour : 242 km - cumul 2 243 km

r le chemin le plus direct. Nous traversons l'Albanie du nord au sud en passant par Tirané , Fier , Vloré , toutes ces villes sont bruyantes et très mouvementées  surtout avec la chaleur  qui est présente 28° a l'ombre . La conduite est un peu délicates car on double a droite , a gauche , on franchi les lignes continues et surtout pas trop de clignotants , mais bon , on s'adapte .La campagne est banale et pas grand chose a voir , L'Albanie  fait quand même beaucoup plus pauvre que ces pays voisins. On voit encore des hommes faucher a la faux  et des femmes biner et sarcler courbées dans les champs.

La frontière grecque est franchie vers 14 heures et l 'attente  n 'est pas trop longue d'autant que le thermomètre monte jusqu’à 30°. Nous arrivons a Igoumenitsa et allons directement sur  un bivouac en bord de la plage Drépnos beach (N39.5142 E20.2147 ) que j 'avais repéré sur internet.Quelques camping car sont déjà présent mais nous trouvons facilement une place ,les pneus du camion dans l'eau , c'est vraiment le top du top.

On déballe quelques affaires et après avoir été tester l 'eau , je saute dans le maillot de bain et je vais me baigner , la mer est vraiment bonne . Après le bain je mesure avec le thermomètre la température de l 'eau et cela confime mon impressions : la mer est a 24° . Les vacances en Grèce  commencent très bien.

Etape du jour : 480 km - cumul 2 723 km

A l'ouverture de la porte du camion dès 7h du matin le soleil fait son apparition avec 17°déjà. La nuit a été très calme et c'est plein d'entrain que nous démarrons en direction de Plataria petite ville en bordure de mer Ionienne .Nous continuons par Parga et Ammoudia .

Nous nous arrêtons a Ammoudia pour voir par curiosité le bivouac que j'avais repéré sur internet. C'est fabuleux ce bivouac est de toute beauté , emplacement sur la plage a coté d 'un petit port de pèche bordé de 2 petits restaurants. Dommage que'il faille continuer la route sinon je serais resté quelques jours .Pour info ( N 39°14'10.9" E 20°28'49.6" )

Nous reprenons la route pour rejoindre Prévéza , il y a un peu de vent et il  fait un peut moins chaud 22° . Nous arrivons donc et traversons la ville pour trouver un LDLE pour y faire quelques courses . Vers midi nous trouvons avec Parknignt un bivouac en bord de mer sur une plage très sauvage et déserte  ou il y a juste quelques voitures . Nous déjeunons et sortons l 'attirail pour manger ,faire la sieste et la bronzette .Il est 18 heures et nous sommes seul pas une voiture ni camping car , tranquille quoi !! .Il n 'y a pas eu de baignade car le vent et la baisse de température a refroidi la mer .  On verra cela demain .

Etape du jour : 143 km - cumul 2 866 km

Hier soir ,vers 19 heures un camping car c'est installé a coté de nous , c'était un toulousain . La nuit a été très calme  et c 'est vers 7h30 que nous sommes parti avec déjà 17° au thermomètre. Nous continuons donc a descendre vers le sud et le Péloponèse  en passant Vonista et Astacos. La route entre montagne et mer est de toute beauté , on pourrait s’arrêter toutes les 5 minutes pour prendre des photos.

Nous passons parmi des champs d'oranger en fleurs qui dégage une odeur très agréable même en roulant , en alternance avec les champs d'oliviers. 

En Grèce c 'est la pâque et presque tout les habitants des maisons et villas font d 'énormes barbecues avec des cochons de lait qui tournent sur des tournebroches.

Nous passons le fameux pont d'Antario qui permet de rejoindre le Péloponnèse en enjambant la mer. Quelques kilomètres après , un bruit d'enfer en roulant et crevaison.Nous nous arrêtons sur le bord de la route en face d 'un grand pavillon ou un grand nombre de personnes fêtait Paque. Sortie de la roue de secours sous le camion , démontage de la roue crevée avec le cric vendu avec le camping car ,  qui a rendu la l’âme . Heureusement que j 'avais pris avec moi un cric hydraulique  de 5 tonnes  qui ma sauvé la mise, J'en ai un peu chier ,  surtout avec ces 26° , la transpiration était assurée .

Pendant mon changement de roue sous 26° ,les gens du pavillon nous ont apporté une gamelle avec du cochons de lait , des grosses saucisses , des frites et de la bierre : super sympa . Du coup ,après le remplacement  de la roue ,nous leur avons apporté une bonne bouteille de vin .Avant de les saluer pour repartir ils nous ont donné une grande barquette de dessert. Sympas les Grecques,

Nous arrivons  deux heures après a Kyllini ,  après être passé devant les ruines du château de "Chlemousti "sur le bivouac que nous avons trouvé , ( N 37° 52'27.4" E 21°6'26.9" ) il est dans la lignée de ceux que l'on a eu jusque' a présent : sur la plage face a la mer, le top. Il y a 6 camping car déjà sur place ,dont un Breton et un  Vendéen .

Etape du jour : 288 km - cumul 3 154 km

Photo prise sur la route?                            Très beau                                              ?whaooo !!!?                                Arret casse croute !                   ? ? Attention piétons !?

Magnifique                                                ?Rien a changer?                                 Aquaculture? ?                             Ne pas aller tout droit !?                          Ferme aquacole?

Beau !?                                                         Pont Atarion?                                    Chateau de Chlémousti?                    La plage du bivouac? ?                            Notre bivouac?

Couché desoleil sur la plage                    ? ? La mème photo ,plus-tard !?

Lundi 29 Avril ... 9ème jour :     Kyllini / Kalo-Néro

Comme d'habitude nuit très calme et départ vers 8 heures , soleil et déjà 17° .Aujourd’hui c 'est la première visite d'un site archéologique : Olympie , site dédié aux jeux olympiques  ou se sont déroulé les premiers jeux et dédié a Zeus . Comme nous arrivons de bonne heure il n'y a pas trop de monde. 

Le site  est très bien entretenu  et très grand , pour ceux de notre époque on se souvient des leçons d'histoire enseignées  a l'école .

A la fin de la visite on prend la direction de Kalo-Néro ou on a repéré un bivouac. Il y a une dizaine de camping-car sur place a notre arrivée ,mais nous arrivons a trouver une belle place ,face a la mer. Cet parès midi repos et farniente.

Etape du jour : 211 km - cumul 3 365 km

Mardi 30 Avril ... 10ème jour :    Kalo-Néro / Nea Koroni

Réveil dès 7 h avec une petite température de 13°  et un ciel un peu nuageux. Le démarrage se fait une heure après avec l' objectif de faire réparer la roue crevée.Nous trouvons un garage qui ne fait que de la réparation de pneus  et celui çi nous informe que le pneu est foutu et qu'il nous faut le changer. Malheureusement après avoir téléphoner un peu  partout pas moyen d'avoir un  pneu pour aujourd’hui. Avec un peu de chance il nous trouve un pneu d’occasion presque pas usé pour 20 euros ,que l'on met en pneu de secours.Nous en profitons pour faire le plein d'eau au robinet du garage. Super sympa le garagiste ,on a eu de la chance.

Nous continuons notre route , en traversant des champs d'oliviers a perte de vue , avec un beau soleil qui revient et le thermomètre qui remonte.Nous traversons Pylos , puis Méthoni et sons très beau château de style médiévale.

Nous arrivons a Néa Korono, ou L'application Park4night nous signale un bivouac dans un ancien camping. Effectivement  le bivouac est super , sur la plage face a la mer. Le  marchepied du camping car est sur la plage , le paradis !.On s'installe et décidons de faire des frites avec saucisses de Toulouse ,miam ! miam !!.L'après midi sieste , soleil et transat , sans oublié une petite balade a pied dans le village qui est a 500 mètres . Du coup on va rester une journée de plus a cet endroit tellement on est bien .

Etape du jour : 123 km - cumul 3 488 km

Mercredi 1 Mai ... 11ème jour :   Nea Koroni / Repos

Aujourdhui c 'est repos ,farniente  et lecture toute la journée , en profitant du soleil et de la mer. Ce matin le soleil était présent mais après déjeuner le ciel c 'est couvert m'étant en déroute la baignade que j'avais programmée. 

Le beau temps est revenu en fin d 'après midi.Quelques photos des occupations journalières.

On remballe les affaires car demain on bouge.

Etape du jour : 0 km - cumul 3 488 km

Jeudi 2 Mai ... 12ème jour :   Nea Koroni / Kardamili

Encore une nuit très calme avec le seul bruit des vagues comme fond sonore. Après un bon petit déjeuner nous revoilà parti sous un beau ciel bleu et 14° au thermomètre . Nous prenons la direction de Messini  , ou Ithomé  situé a une cinquantaine de kilomètres .Nous longeons la mer pour la moitié de la route et ensuite nous entrons dans les terres c'est a dire dans la Montaigne . Car chaque fois que l'on s'éloigne de la mer c 'est pour prendre la montagne qui , est magnifique et couverte d'oliviers,a croire qu'il n'y a que cela qui pousse en Grèce.

Nous traversons Kalamata  , ville touristique toute en  longueur ,le long de la plage ,  ou les bars et les restaurants se suivent les uns après les autres.

 Nous arrivons a Messini  ?et  des notre arrivée nous avons une vue générale sur le site qui parait très grand. Une fois a l'intérieur du site ,effectivement c 'est assez grandiose et très bien conservé .

Messini  est un  site archéologique datant du IVe siècle av. J.-C.; il comprend des sanctuaires, des maisons, des remparts et des bâtiments publics qui sont conservés en bon état.Entre autres, l’enceinte qui date du IIIe siècle av. J.-C. avec la porte d’Arcadie et ses huit tours, les bâtiments publics, l’agora, le temple d’Artémis, le stade, l’Héraion, le théâtre, la fontaine et des maisons. 

Deux heures de visite qui ont passées très vite , c'était magnifique et bien conforme a ce que j'espérais voir en partant. Maintenant direction notre bivouac pour profiter de l'après midi . Il fait chaud et déja 23 °

Nous nous arrêtons a Kardimili  sur une partie herbeuse en bordure de mer avec une petite plage très sympa. Nous sommes 3 campings car dont deux Français. Belle journée !!

Etape du jour : 118 km - cumul 3 606 km

    Vendredi 3 Mai ... 13ème jour :   Kardamili /  Pyrgos Dirou  

Nous nous réveillons comme d'habitude sous un beau soleil et après les petites corvées matinales nous sommes prêt a partir en direction de Vatha , pour visiter un village inhabité , tout en pierres  situé tout en haut d'une colline  , face a la mer.

Nous longeons toujours la mer et traversons des petits villages , des petits ports , des plages somptueuses  et des panoramas  a couper le souffle .Après avoir pris , dans la montagne des petites routes au milieu des champs d'oliviers , bordés de petits murets de pierres ,  nuous arrivons  a Vatha . N ous sommes les seuls pour le moment sur le site et nous pouvons prendre le dédales de petites rues et chemins a travers ce village sans être dérangés. Village qui paraissait petit mais qui en réalité est assez grand.    

Après  cette visite nous redescendons  ? sur Pyros Dirou chercher notre bivouac et préparer le déjeuner. ( N 36.6405 E 22.3830 )

Etape du jour :113  km- cumul 3 719 km

 Paysages sur la route

Le village de pierres

On est maintenant réglé pour se lever et partir plus ou moins a la mémé heure, et c 'est vers 8 heures que nous partons tranquillement. le ciel est couvert mais ilne fait pas froid 15° .Nous prenons la direction de Kotronas par la montagne et des petites routes pas très larges et presque toujours une vue sur la mer bien en contrebas.

Kotronas est un petit village avec son port ou plusieurs camping car ont passés la nuit . Après une halte pour les photos , nous repartons sur Gythio.  Nous nous arrêtons a   Skoutari pour visiter ce village qui nous avait été signalé magnifique , ce qui était le cas.

Nous nous arrêtons a Gythio, et visitons la ville a pieds et faisons quelques courses. Nous nous rendons au bivouac  et encore une fois , nous sommes en bord de plage et cette fois le seul camping-car, juste a coté d 'un restaurant qui est ouvert .

Il fait chaud 21° mais le ciel est un peu couvert , nous en profitons pour faire une grande balade a pieds . Je ne l'est pas dit jusqu’à la mais nous regrettons de ne pas avoir amené les  vélos , car on peut faire de grande balade  a chaque escale  la configuration du terrain en  bord de mer est toujours très plats. On a pas bien été conseillé sur se coup là.!!

Etape du jour :74  km- cumul 3 793 km

Dimanche 5 Mai ... 15ème jour :  Gythio / Eléa

Après une bonne nuit de sommeil, le soleil est encore de la partie dès le lever. Les préparatifs matinaux effectués nous sommes prêt à partir des 8 heures du matin.

Nous prenons la direction de Sparte pour aller visiter le site archéologique de Mystras, exceptionnelle   ancienne cité médiévale fortifiée assez bien conservée.

 Mystras,  fut bâtie en amphithéâtre autour de la forteresse élevée en 1249, Reconquise par les Byzantins, puis occupée par les Turcs et les Vénitiens. Seul demeure un ensemble saisissant de ruines médiévales dans un paysage d'une grande beauté.

Nous longeons en partie la mer et ensuite entrons dans les terres, du moins dans la montagne, car dès que l’on s’écarte de la cote, c’est la montagne a tous les coups. Nous traversons des champs d’orangers en fleurs, ou même en roulant on sent l’odeur forte de la fleur d’oranger.

Nous arrivons a Mystras ou déjà pas mal de monde. Le site est grandiose, mais quand on aperçoit la hauteur du château, cela fait peur et on se  demande si on ira jusqu’en haut. Pour Gigi c’est réglé elle n’ira pas. C’est parti pour moi, le site est merveilleux mais la grimpette est monstrueuse, j’ai été obligé de faire 4 haltes pour reprendre mon souffle, mais cela valait le coup.

De retour au camion, nous repartons chercher notre bivouac de la journée, à 40 km de là, du côté d’Eléa, petit village en bord de mer.  Un camping-car grec est  déjà sur place.  Nous nous installons derrière lui,  à côté d’un robinet d’eau et d’une douche de plage

La journée de farniente commence et termine là avec un grand soleil et un peu de vent.

Etape du jour :173  km- cumul 3 967 km

Lundi 6 Mai ... 16ème jour :   Eléa / Monemvassia

Ce  matin étant réveillé un peu plus tôt  et après refait le plein d’eau sur la plage , nous partons en direction de Monemvassia ,  petite ville fortifiée située sur un  piton rocheux dans la mer .

Il fait des 7h30 grand soleil et  19°.Nous prenons des routes de montagne avec des paysages fabuleux ou la route serpente entre les champs d’oliviers et d’orangers. Nous traversons des petits  villages de montagne ou le camping-car passe à peine entre les maisons en bord de précipice ce qui me vaut quelques cris de la part de Gigi.

Nous arrivons à Monemvassia toujours sous un beau soleil et pas mal de vent. Nous allons sur un bivouac en bord de mer, mais cela ne nous plait pas, trop de vent et trop isolé. On se rabat sur la digue du port ou l’on a aperçu quelques camping-car de stationnés, dont deux francais avec qui on discute quelques temps. ( N36°41'09.4" E23°02'22.0" )

Après un tour dans le village, nous prenons un petit bus pour nous amener aux portes du chateau du moyen age. C’est une petite ville fortifiée du 7 ème siècle, sur un important rocher, avec son château médiéval, ses rues médiévales, ses églises et ses belles maisons en pierre. Cela ressemble un peu, au mont Saint Michel mais en beaucoup plus petit.

Nous redescendons en bus et rentrons a pieds au camping-car en passant par le port ou, nous apercevons des  tortues de mer.je n’arrive pas à les prendre correctement en photos, sanf une  ou l’on voit juste la tête.

Et la journée sur termine encore une fois bien remplie .

Etape du jour : 95  km- cumul 4 062 km

Photos sur la route

Village fortifié  de Monemvassia

  Entrée citée médiévale                La tortue                                Le bivouac

Mardi 7 Mai ... 17ème jour :    Monemvassia / Paralion-Astros

Nous quittons Monemvassia toujours à peu près a la même heure que d’habitude et toujours sous un beau soleil et déjà 17°. Le vent semble être tombé quand nous prenons la direction  de Léonidio qui doit être l’étape du jour avant d’aller visiter le de Astros demain.

Pour rejoindre Léonidio nous devons traverser la montagne avant de rejoindre la cote .La route est sinueuse avec de très beau panorama en atteignant 950 mètres d’altitude. Nous plongeons sur Léonidio et retrouvons les bords de mer en traversant de nombreux petits villages et petits ports de plaisance.

Le vent est de retour et peut être plus fort qu’hier. Nous nous rendons sur le bivouac prévu mais il est remplit de bateaux en cale sèche et sommes obligés d’aller plus loin .Bien nous en a pris, car 13km plus loin nous trouvons un magnifique endroit au bord de la plage, entre les palmiers et à côté des restaurants. Nous nous installons et profitons du soleil en essayant de se protéger du vent, c’est dommage cela gâte un peu l’après-midi.(N37°24’32.14 ‘’ E22°4’31.44’’  )

Etape du jour : 146  km- cumul 4 208 km

Mercredi 8 Mai ... 18ème jour :    Paralion-Astros / Nauplie

La soirée et la nuit est un peu perturbée par le vent qui était proche de la tempête .Hier soir nous n’avons pas mis la télé de peur de perdre la parole. Au petit matin le temps était calme.

Nous sommes prêts de bonne heure et partons un peu plus tôt ce matin avec toujours le soleil au rendez-vous. Nous prenons la route à travers des champs d’orangers de chaque côté a perte de vue. 

Nous arrivons à Nauplie à l’ouverture du site archéologique pour éviter la cohue des touristes que déversent les cars.  Mycennes, citée antique fondée par Percée 1700 ans avant jésus christ, était  le royaume du héros Agememnon .

Deux heures de visite suffisent pour faire le tour du site . Nous repartons sur Nauplie pour trouver de quoi recharger une de nos bouteille de gaz vide . Nous laissons au magasin le bouteille vide et devrons revenir demain midi rechercher la bouteille pleine . Direction ensuite le bivouac repéré sur Park4night , situé en bord de mer sur une très grande plage isolée et tranquille. Nous sortons tout le matériel et attaquons le repas du midi face ala mer , avec au menu des frites faites sur notre rechaud a gaz acheté au Maroc. Sieste et farniente aprés en plein soleil et sans vent.

Nous sommes deux campings-car a passer la nuit.

 Etape du jour : 77 km- cumul 4 285 km

Jeudi 9 Mai ... 19ème jour :     Nauplie / kantia beach

La nuit a été très calme et surtout sans vent avec toujours du soleil au réveil. Ce matin nous ne sommes pas pressés étant donné que nous allons chercher la bouteille de gaz vers 11 heures que nous payons 22 euros. Avant cela nous avons été visiter le port de Nauplie ou une manifestation nautique consacrée aux yachts  avait lieu. Je ne vous explique pas la taille des yachts.

Nous prenons ensuite la route pour trouver un bivouac et passer l’après-midi tranquille. C’est à kantia Beach que nous nous arrêtons (N 37°31’05.9 ‘’ E 22°57’46.3’’) sur une plage face à la mer, le top comme d’habitude .Nous sommes seul sur ce bivouac  et après le déjeuner, la sieste, nous attaquons quelques parties de pétanque avec Gigi.

La journée se termine agréablement avec un petit apéro au soleil couchant.

 Etape du jour : 27 km- cumul 4 312 km

Meeting nautique 

Photos prises sur la route

Vendredi 10 Mai ... 20ème jour :     Nauplie / kantia beach

Ce matin on est réveillé de très bonne heure, sans savoir pourquoi. Petit déjeuner vers 6h30 et ballade sur plage  avant de partir  avec un soleil de feu, déjà 17 °, La journée risque de d’être chaude.

En passant par Ermioni on s’arrête pour visiter le village et son port de pêche et le thermomètre atteint 26°.Nous rencontrons deux camping-cars  français que l’on avait vu a Monemvassia.

Ensuite nous prenons la direction de  Poros  et d’Epidavros ou nous couchons ce soir. Le bivouac est top,  au bout du port et les pieds dans l’eau. Trois  camping-cars sont déjà là. On s’installe pour déjeuner et grosse baignade avant de manger, l’eau est bonne 19/20°.

Sieste l’après-midi et visite d’un petit site archéologique  avec un très beau petit théâtre antique. Et après seconde  baignade , tout va bien !!!

 Etape du jour : 149 km- cumul 4 461 km

Le theatre antique

Samedi 11 Mai ... 21ème jour ..... kantia beach / Vouliagmenis

Aujourd’hui c’est  la visite de site archéologique d’Epidaure et il nous faut arriver dès l’ouverture du site  à 8 heures, pour éviter la horde des touristes arrivant en car. Donc lever  à 6h30 et déjà le soleil.

Nous arrivons les premiers et visitons le site d’Epidaure ,le site le plus visité de Grèce pour son théâtre antique datant du 3 ème siècle avant J.C.. Effectivement  il est grandiose et  très bien conservé. A côté du théâtre   des vestiges  plus ou moins en ruines  du temple d’Asclépios d’un hôpital et d’un un stade.

Nous repartons  2 heures après en direction de canal de Corinthe  et déjà une vingtaine de cars sont sur le parking et d’autres qui arrivent.

Nous traversons le canal de Corinthe qui  très impressionnant par sa hauteur et son étroitesse avec ses 6 km de long et 25 m de large.

Nous reprenons la route pour se rendre a Vouliagmenis  , ou son lac d’eau salé a l’intérieur  des terres mais proche de la mer va nous fournir le bivouac de la journée que nous a indiquer un camping cariste  français qui était à côté de nous hier. (N 38°1’57 ‘’ E 22°52’25’’ )

Le bivouac est extraordinaire  en bordure  du lac et de sa petite plage, nous posons le camion   à coté de 3 autres collègues. Le soleil est au rendez-vous, 27° dans l’après-midi, alors  manger dehors, se baigner, se reposer au soleil et se faire une grande balade à pieds en fin de journée a été la seule occupation de la journée : Quel boulot !!!!!!!!!!!!

 Etape du jour : 102 km- cumul 4 563 km

Le theatre d'Epidaure

Vestiges : Temples , hopital , stade et fronton et lintaux.

Le canal de Corinthe

Photos prises sur la route .

Bivouac et autour .

Dimanche 12 Mai ... 22ème jour .... Vouliagmenis / Repos

Aujourd'hui, c 'est repos on ne bouge pas , on va profiter du soleil  et de la baignade . Après un déjeuner a l'abri du soleil sous le auvent, car il fait 28° a l'ombre, c 'est la sieste et la baignade plusieurs fois dans l'après midi.

Demain on part sur Athènes.

  Etape du jour : 0 km- cumul 4 563 km

Lundi 13 Mai ... 23ème jour ....   Vouliagmenis / Athenes

La nuit a été comme d’habitude très calme et c’est vers 7 heures que nous quittons ce lac ou nous étions vraiment bien .Nous démarrons en direction d’Athènes et il fait déjà 20° avec un ciel couvert et un  temps très lourd.

La route côtière que nous prenons n’est pas terrible et le bas-côté un peu sale, cela se sent que nous approchons de la grande ville d’Athènes. Nous arrivons au Pirée ou nous nous  dirigeons sur un parking fermé et gardé en pleine ville, juste à côté du train qui nous amène au métro d’Athènes.        (N 37°56’52 ‘’ E 23°38’46’’ )

Nous déjeunons  de bonne heure et partons prendre le train pour Athènes. Et c’est là que commence  la galère qui nous a fait flipper une partie de l’après-midi.

On prend les billets du train au distributeur automatique et au premier arrêt, Gigi s’aperçoit qu’elle n’a plus son portefeuille. Elle se l’est fait voler  avec, cartes bleues, cartes identité, permis conduire et argent : comment faire pour continuer le voyage, comment faire pour obtenir de l’argent, cela devient angoissant.

Nous allons  porter  plainte auprès  la police a notre lieu de départ , ou une femme essaye de nous expliquer en anglais, qu’il nous faut aller 2 stations plus loin au bureau de la police

 Dès notre arrivée, nous sommes pris en charge par une employée du train qui nous attendait et qui nous amène dans un bureau  pour nous remettre notre portefeuille qui nous avait été volé et jeté par terre dans un coin  deux stations plus loin.  !! Une chance de cocu !! Evidemment il n’y avait plus l’argent mais tous les autres papiers étaient là. La police nous a dit que nous avions eu énormément de chance et que ce genre de vols était une spécialité à Athènes et qu’il fallait faire très attention.

Après avoir bien flippé et stressé une partie de l’après-midi, nous reprenons le train et le métro pour aller visiter Athènes .Nous prenons le bus à étage ouvert et nous faisons le tour des sites archéologiques  en s’arrêtant pour les visiter et reprendre le bus pour le site suivant. Nous avons fait deux fois le tour pour bien tout voir.

Les sites archéologiques  sont impressionnants mais la ville d’Athènes est très, très bruyante avec une circulation de fou. Nous rentrons au camping-car assez fatigué après cette journée pleine d’émotions.

Aujourd’hui  pour les photos c 'est pas top , trop près , trop loin , trop grand .Comme elles ne sont pas belles , je fais un lien sur un site qui montre les plus grands sites que nous avons également visités.

http://monumentsathenes.com/

 Etape du jour : 108 km- cumul 4 671 km

Mardi 14 Mai ... 24ème jour ....   Athènes  / Nea Makri

Une nuit assez bruyante avec le bruit du train et des voitures , mais bon c'était bien pratique pour visiter Athènes. Le ciel  est encore couvert et j'ai peur ne pas pouvoir recharger la  batterie  de la cellule si le soleil ne sort pas .Hier soir on a coupé la télé faute d'avoir suffisamment de puissance.

Nous prenons la direction du Cap Sounio , pour visiter le temple de Poséidon. Il fait chaud mais le temps est couvert , la  route et les paysages pour se rendre a Sounio n'est pas terrible . Par contre quand nous arrivons sur  le cap la vue est magnifique et le temple se découvre dans toute sa splendeur.

Nous reprenons la route et nous nous arrêtons pour déjeuner et bivouaquer en bord de plage . Toujours pas trop de soleil et  le faible kilométrage parcouru la batterie n 'est pas suffisamment chargée.Nous prenons la décision de passer la nuit au camping pour se brancher au 220 V et recharger a fond la batterie.

Nous trouvons un des rares camping correct autour d 'Athènes a  Nea Makri ( N 38.092301 / E 23.974279 ) ou nous passerons la nuit.

 Etape du jour : 178 km- cumul 4 849 km

Mercredi 15 Mai... 25ème jour ....  Nea Makri / Loukissia

C’est donc au camping que l’on se réveille après une bonne nuit de sommeil. Le temps de faire les pleins et les vidanges et nous voilà reparti  en direction de Delphes sous un beau soleil qui c’était fait désiré depuis deux jours.

Nous prenons la route côtière  et retrouvons de très beau paysages et très typiques villages de bord de mer en fin de matinée  nous cherchons de quoi passer l’après-midi et bivouaquer le soir.

Nous trouvons un beau bivouac a Loukissia  tout petit village a côté de Halkidia ou l’on descend un chemin caillouteux qui nous amène en bordure d’une plage de galets ou sont déjà présents un camping-car et deux caravanes. (N 38.498045/ E23.412929)

Nous nous installons pour le déjeuner et profiter de la mer, pas de baignade aujourd’hui, un peu la flemme                             

Demain nous allons sur Delphes visiter le site archéologique

 Etape du jour : 108 km- cumul 4 957 km

Le réveil se fait avec le bruit des vagues, et c’est avec le soleil que nous partons en direction de Delphes. Nous prenons des petites routes à travers les montagnes en passant par Thiva puis Livadia avant de rejoindre Itea vers midi,  qui doit être nos lieux de bivouac. Nous arrivons sur l ‘endroit que nous avions sélectionné sur Park4night, mais il est bien trop petit pour notre camping-car. Nous continuons donc un peu plus loin et sur le port nous trouvons de très beaux emplacements .un camping-car  breton qui est déjà sur place. ( N 38.431301  E 22.4226 ) Nous nous installons un peu plus loin et passons le reste de l’après-midi  tranquille et après une bonne ballade a pieds, vu que l’on pas prit les vélos, on rentre au camion ou déjà 3 autres campings car se sont joint a nous Demain matin nous visitons le site de Delphes a 15 km ,  dès son ouverture .

 Etape du jour : 137km- cumul 5 094 km

Arrivée sur Itea . Le bivouac . Les plages du bivouac

Vendredi 17 Mai... 27ème jour ....  Itea / Delphe / Les météores /Dodone

Nous partons de bonne heure pour sur le site dès son ouverture. Nous nous trompons de route et arrivons dans le village ou les route sont très étroite et on a mis presque une heure pour traverser ce village  tellement c’était étroit. Après cet intermède nous trouvons l’entée de site et stationnons pour le visiter . Nous visitons le site dédié au temple d'Athena et ensuite nous partons visiter le théatre . Nous n 'entrons pas car des nuées de touristes débarqués par les cars font la queue pour prendre les billets. Nous tournons autour du site pour le voir et prendre des photos.

Nous repartons sur Lamia et ensuite sur Trikala pour se rendre rendre à côté de Kalambaka et visiter le site des monastères des Météores mondialement connus. Nous prenons des routes de montagnes  jusqu’à 800 mètres d’altitude entre les cimes des montagnes encore enneigées. Nous prenons une énorme averse de grêle une fois arrivé au sommet.

Arrivé aux Météores c’est quand même le choc tellement c’est beau .Nous grimpons au sommet de la colline et tout le long de la route c’est nous nous arrêtons pour admirer et photographier ces monastères juchés au sommet de ces escarpements rocheux. Encore une fois c’était magnifique.

Nous repartons vers Ionina pour visiter demain matin le site de Dodonne et passons devant le mémorial de la bataille des Thermopyles . Nous mettons un peu de temps pour  trouver un bivouac et faute d’en trouver nous allons dormir sur le parking de site de Dodone ou un camping-car y était déjà.

Grosses journée aujourd’hui .

 Etape du jour : 462km- cumul 5 556 km

Le site de Delphes

Les Météores

Samedi 18 Mai... 28ème jour .... Dodone / Butrint

Nous avons passé une nuit très calme devant le site de Dodone, un des plus grands sanctuaires dédié à Zeus, que nous visitons dès l’ouverture. On a de la chance aujourd’hui c’est la journée du patrimoine, donc les entrées sont gratuites.

Après avoir visité les vestiges du temple, du gymnase, du temple, du sanctuaire  et des maisons d’habitation, nous repartons en direction d’Igoumensita ou nous devons passer le reste de la journée à profiter de la plage.

Une fois arrivé nous déjeunons dehors sur la plage et après la sieste le ciel se voile et le vent se lève,  c’est donc foutu pour se taper la bronzette. Nous décidons avec  ce changement de temps de prendre le camion et  de faire un peu de route supplémentaire.

Nous passons la frontière, entrons en Albanie et décidons d’aller à Butrint  visiter le site antique Gréco Romain. Avec des ruines d’habitation  grecques, une tour vénitienne, les sources sacrées, le  sanctuaire d’Asclépios, le théâtre, le palais et les fortifications,  la visite est  très agréable à faire, d’autant que le soleil est revenu.

Une fois la visite terminée nous faisons 200 mètres et nous nous installons sur le parking du seul restaurant du coin en leur demandant la permission, ce qui nous est accordé. C’est d’autant plus chouette c’est que nous profitons da wifi du resto qui donne plein pot.

Nous allons passer la nuit face à la mer, tranquillement.

 Etape du jour : 119km- cumul 5 675 km

Le site de Dodone

Le site de Butrint

Photos  divers et bivouac du jour

Dimanche 19 Mai... 29ème jour .... Butrint / Shengjin

Des que nous sommes réveillé nous prenons la route vers le nord de l'Albanie  en direction de la Croatie. La route se passe tranquillement en nous arrêtant au bord de la route prendre de l'eau a une source qui coule de la montagne. Les paysages sur la route ne sont pas très intérressant  , voir  pas joli , l'Albanie est quand même un pays assez pauvre.

Nous arrivons  en bord de mer sur un bivouac repéré sur Park4night , mais il ne nous plait pas et décidons de poussez quelques kilomètres plus loin. Nous avons eu le nez creux, car nous trouvons un endroit super top , en face d 'un restaurant ,qui pour 5 euros, nous autorise a passer la nuit sur son parking herbeux face a la mer. Nous profitons pour nous renseigner du prix du repas et pour 20 euros a deux  : poissons , frites , salade pour Gigi et pour moi araignées a volonté , frites , salade. Le patron est le pécheur , c'est son métier. On a même amené notre vin et notre eau. Etant hors Europe on devait se passer d'internet ce soir , mais cerise sur le gâteau  on pouvait du camping-car capter le wifi du restaurant.

La journée se termine en farniente le reste de la journée.  Sauf que a peine  avoir fini mon blog ,le patron vient taper au carreau du camion pour m'inviter a boire un verre chez lui , certainement du fait que l'on avait bien sympathisé avec lui et son fils pendant le repas du midi.

Nous avons attaquer a l'alcool  du pays , genre eau  de vie française . Deux grands verres et des discussions en anglais approximatif mais une bonne soirée bien arrosée et surement avec mal a la tête demain matin.

 Etape du jour : 369 km- cumul 6 037 km

Lundi 20 Mai... 30ème jour .... Shengjin / Donji-Majkowi (Croatie)

Réveil pas trop douloureux malgré l’abus d’alcool d’hier soir. Nous partons vers 7h30. Nous prenons la direction du Monténégro et Dubrovnik en Croatie.Le soleil est au rendez-vous et la route qui longe la mer est agréable sans trop de circulation. Nous entrons au Monténégro vers 8h30 et prenons la route côtière qui est bien plus belle que la cote Albanaise.

 Nous passons la ville de Kotor ou deux gros bateaux de croisière sont  amarrés et longeons ensuite, par la mer, les Gorges du Kotor qui sont somptueuses.

Nous entrons en Croatie vers 14h30 et toujours en longeant la mer  au plus près, nous nous dirigeons vers notre bivouac de ce soir.

Nous trouvons notre bivouac a Donji-Majkowi   après Dubrovnik  , petit village en bord de mer ou nous posons le camping-car a 5 mètres de la plage de petits gravillons blancs.( N 42°46’47.63’’/ E 17°53’9.59’’)

Nous terminons notre journée  en visitant le village.

?  Etape du jour : 313 km- cumul 6 350 km

Mardi 21 Mai... 31ème jour ....    Donji-Majkowi (Croatie) / Zadar 

Etant levé de bonne heure nous reprenons la route avec un ciel un peu gris, mais une température agréable. Nous traversons la Bosnie Herzégovine sans problèmes, et pourquoi y en aurait-il !

Un peu avant Split, nous nous arrêtons pour déjeuner en descendant dans un petit village avec son petit port de plaisance .L’endroit est agréable et calme  avec sa plage de gravillons blancs et c’est bien dommage qu’il ne fait pas grand soleil, car je me serais baigné, l’eau était presque tiède.

Après déjeuné, petite sieste sous un  soleil très pale, perturbé 2 heures après par un ciel couvert et menaçant qui nous fait reprendre la route pour pousser un peu plus loin.

Nous trouvons un excellent bivouac face à la mer à Zadar,  tout prêt de son port de plaisance, l’endroit est top  et si demain il y a grand soleil nous resterons la journée complète.

Nous partons faire le tour du port de plaisance a pieds, histoire de se dégourdir les jambes.

?   Etape du jour : 336 km- cumul 6 886 km

Mercredi 22 Mai... 32ème jour ....   Zadar / Frazione Villagio

On quitte notre petit coin tranquille de bon matin et c’est avec la pluie que nous prenons la route en direction de l’Italie. Sur la route nous traversons des périodes de soleil et des périodes de pluie battante.

La route bord de mer entre Zadar  et Rijeka est magnifique, ce n’est qu’une enfilade de petit port les uns après les autres aménagés dans de petites criques aux eaux limpides.

Après avoir déjeuné,  nous continuons de rouler, tant qu’il ne fait pas beau. Les kilomètres défilants, nous traversons la Slovénie et entrons en Italie, ou après quelques recherches, nous trouvons un joli petit port d plaisance a Frazione villagio del Pescatore ou nous passerons la nuit. (N 45°.46.992’ / E 13°35.061’) .Un deuxième camping-car  vient nous rejoindre en fin de journée.

?  Etape du jour : 324 km- cumul 7 210 km

Jeudi 23 Mai... 33ème jour ....  Frazione Villagio / Venise

Le soleil était présent ce matin au réveil.Nous prenons la route vers Venise que nous voulons visiter demain matin. Nous cherchons notre bivouac mais après deux tentatives infructueuses nous prenons la décision d 'aller dans un camping. Nous allons dans celui que nous avions pris  au voyage allé  et que le mauvais temps nous avait fait repartir,  sans visiter Venise .

Nous en profitons pour effectuer les  grands travaux ménagers  et profiter du soleil  , qui nous avait un peu quitté ces derniers jours.

?  Etape du jour : 180 km- cumul 7 390 km

Vendredi 24 Mai... 34ème jour ....  Venise / Repos et visite

Nous partons vers 7h30 prendre le bus a la sortie du camping pour se rendre a Venise . Une vingtaine de minutes après nous sommes  sur le vieux Venise et ses fameux canaux.

Venise ressemble bien a l 'idée que l'on s'en faisait et  c 'est de toute beauté. Je ne pensais pas , surtout le matin de bonne heure ou il n'y a pas encore grand monde , que cela serait aussi beau , car c 'est malgré tout le terme qu'il faut employer.

Pendant 3 bonnes heures nous empruntons les dédales de ruelles , les petits ponts sur les canaux , les petites placettes  et passons devant les églises  et monuments pour arriver sur la place San Marco ou la on prend  une grosse claque tellement c 'est beau ! Nous nous arrêtons prendre un bon café et se reposer avant de repartir car maintenant il y a , depuis 11 heures un monde de fou , et en particulier un paquet de chinois. Il y a des endroits ou il est presque impossible de bouger. Vers midi il y a embouteillage de gondoles sur les canaux , l 'usine a touristes fonctionne a merveille. c'est l heure ou nous décidons de renter au camping et profiter du soleil .

Samedi 25 Mai... 35ème jour ....  Venise / Gagliano

Nous voila prêt a partir après avoir fait tous les niveaux . Le soleil est de la partie malgré une météo qui n'était pas optimiste. Nous prenons la direction de Vérone  puis de Brescia en traversant des vignobles a perte de vue. Les faubourgs de Milan apparaissent et la circulation aussi.La chaleur est étouffante, il fait 27° avec un ciel voilé , le temps est a l'orage .

Nous passons Milan et  prenons la route vers Turin pour rejoindre le col du Mont Cenis et rejoindre la frontière Française , ne pouvant  passer par le col du Grand Saint Bernard , celui çi étant fermé  a cause de la neige.

Après Milan nous passons la région de Novara et Vercelli en longeant des champs inondés et boueux et pensant dans un premier temps qu'il avait du beaucoup pleuvoir les derniers jours mais ,après réflection et quelques indices sur la route , c'était simplement des rizières.

Nous cherchons un bivouac pour la nuit , et , c'est en pleine campagne près d'une petite chapelle , coincée entre des champs d 'abricots et de kiwi que nous nous installons pour la nuit. (N 45°20'095'' E8°2'12.19'' )

En milieu de soirée et a la nuit  ,un second camping car vient s'installer également.    ?  Etape du jour : 423 km- cumul 7 813 km

Dimanche 26 Mai... 36ème jour ....    Gagliano / Sallanches (France )

La nuit a été calme et le réveil c'est fait sous une pluie battante , cela sent la fin des vacances. Nous démarrons tranquillement en direction du Mont Cenis et la frontière Française .Nous roulons une bonne partie du trajet sous la pluie et attaquons la montée du Mont Cenis .

La route de la montée du col est vraiment très jolie mais surtout très tortueuse ce qui parait logique pour un col !! Nous descendons doucement sur Sallanches ou des copains , camping-cariste également , nous attendent pour déjeuner et c'est vers 13h30 que nous arrivons.

L'après midi nous allons  nous balader a pieds pour digérer digérer au Lac Vert au dessus de Sallanches, sous un beau soleil qui est revenu.

 Etape du jour : 309 km- cumul 8 124 km

Lundi 27 Mai... 37ème jour ...Retour a la maison .. Sallanches /  Poncin ( avant Lyon )

Départ de Sallanche vers 17 heures  pour faire quelques kilomètres et réduire l'étape de demain. .Après avoir été  faire le plein de fromage  et visiter Chamonix dans l 'après midi , nous avons donc quitté nos amis qui nous ont chaleureusement reçu pendant deux jours.

Nous trouvons un  bivouac tranquille a Poncin ,petit village avant Lyon, a coté des terrains de sport ,ou était déjà installé un autre camping car.

 Etape du jour : 154 km- cumul 8 278 km

Mardi 28 Mai... 38ème jour .. .Poncin / La Roque Gageac

Nous faisons la route sous la pluie pour se rendre a la Roques Cageac  rendre visite a  notre fille qui travaille pour la saison a piloter  les gabarres et faire visiter la région au fil de l'eau.

Mercredi 29 Mai... 39ème jour ...    La Roque Cageac / St. Antoine de Cumond

Un petit arrêt chez Claudette et Francis et y passer la journée .

 Etape du jour : 646 km- cumul 8 924 km

Jeudi 30 Mai... 40ème jour ...    St. Antoine de Cumond / Castelmoron sur Lot

C'est notre dernier jour de voyage et nous traînerons encore un peu en nous rendant déjeuner chez Papou  et Michou , qui nous attendent vers midi.

Après un bon déjeuner bien arrosé, nous prenons congé et prenons la direction de la maison et clôturons  ainsi notre voyage  en Grèce.

 Etape du jour : 270 km- cumul 9 194 km

Conclusions :

10 votes. Moyenne 3.70 sur 5.

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Gigi et le coup de vent

  • 30 novembre 2020 8 avril 2024

Gigi et Pipo-3

Un terrible coup de vent a détruit le toit de Gigi. Alertés par Pipo, tous les amis ont très envie de faire quelque chose pour l’aider. Oui, mais comment s’y prendre, par quoi commencer ? Pour une bonne solidarité, il faut s’organiser…

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Les 50 citations de voyage les plus inspirantes

Les 50 citations de voyage les plus inspirantes

Il est temps de porter vos envies de voyage au niveau supérieur grâce à notre liste de citations de voyage les plus inspirantes de tous les temps.

Des poètes et auteurs emblématiques aux philosophes et proverbes nationaux, nous n’avons réuni que les citations de voyage et de vie les plus sages et les plus inspirantes, qui vous aideront, assurément, à planifier votre prochain voyage , dès la fin de cet article…

1. « Parler une langue c’est adopter un monde, une culture. » – Frantz Fanon

2. « Rien ne développe l’intelligence comme les voyages. » – Émile Zola

3. « Il faut voyager pour apprendre. » – Mark Twain

4. « Voir le monde de ses yeux est mille fois mieux que n’importe quel rêve. » – Ray Bradbury

5. « Investir dans les voyages, c’est investir en soi-même. » – Matthew Karsten

6. « La vie est une aventure audacieuse ou rien. » – Helen Keller

7. « Un voyage se mesure mieux en amis qu’en miles. » – Tim Cahill

8. « Voyager vous laisse d’abord sans voix, avant de vous transformer en conteur. » – Ibn Battuta

9. « J’adore le sentiment d’anonymat dans une ville où je ne suis jamais allé auparavant. » – Bill Bryson

10. « N’hésitez jamais à partir loin, au-delà de toutes les mers, toutes les frontières, tous les pays, toutes les croyances. » – Amin Maalouf

11. « Partir loin et s’apercevoir au retour que tout a changé procure une sorte de sentiment magique. » – Kate Douglas Wiggin

12. « Voyager c’est évoluer. » – Pierre Bernardo

13. « Une fois que l’on a été piqué par la mouche du voyage, il n’existe aucun antidote connu et, en ce qui me concerne, je serai joyeusement infecté jusqu’à la fin de mes jours. » – Michael Palin

14. « Oh, les lieux où vous irez ! » – Dr Seuss

15. « Un bon voyageur n’a ni plans établis ni destination. » – Lao Tseu

16. « Je n’ai pas encore été partout, mais c’est sur ma liste. » – Susan Sontag

17. « Le voyageur voit ce qu’il voit, les touristes voient ce qu’ils sont venus voir » – G.K. Chesterton

18. « Une destination n’est jamais un lieu, mais une nouvelle façon de voir les choses » – Henry Miller

19. « Cessez de vous inquiéter des nids de poule le long de la route et célébrez le voyage – Fitzhugh Mullan

20. « N’emportez que des souvenirs, ne laissez que des empreintes. » – Chef Seattle

21. « Une fois par an, visitez un lieu où vous n’êtes jamais allé auparavant. » – Dalai Lama

22. « Voyager n’est pas une activité pour laquelle on est doué C’est une activité que l’on entreprend. » – Gayle Forman

23. « Voyager c’est vivre. » – Hans Christian Andersen

24. « Voyager c’est découvrir que tout le monde se trompe sur les autres pays. » – Aldous Huxley

25. « Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en ont lu qu’une page. » – Saint Augustin

26. « Si vous souhaitez voyager vite et loin, il vous faut voyager léger. Oubliez toutes vos envies, vos jalousies, votre rancœur, votre égoïsme et vos peurs. » – Cesare Pavese

27. « J’ai rencontré de nombreuses personnes en Europe. J’y ai même rencontré moi-même. » – James Baldwin

28. « Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. » – JRR Tolkien

29. « Voyager rend modeste. On voit mieux la place minuscule que l’on occupe dans le monde. » – Gustave Flaubert

30. « Ce n’est que dans l’aventure que certaines personnes réussissent à se connaître – à se retrouver. » – André Gide

31. « Nous ne voyageons pas pour échapper à la vie, mais pour que la vie ne nous échappe pas. » – Anonyme

32. « Les touristes ignorent où ils sont allés, les voyageurs ignorent où ils vont. » – Paul Theroux

33. « Les gens ne dirigent pas les voyages, ce sont les voyages qui dirigent les gens. » – John Steinbeck

34. « Voyager est fatal aux préjugés, à l’intolérance et à l’étroitesse d’esprit. » – Mark Twain

35. « Un voyage est la seule chose qui s’achète et vous rend plus riche. » – Anonyme

36. « Si c’est pour rejeter la cuisine, ignorer les coutumes, craindre la religion et éviter les populations, il vaut mieux rester chez soi. » – James Michener

37. « Je ne suis plus la même depuis que j’ai vu l’éclat de la lune de l’autre côté de la Terre. » – Mary Anne Radmacher

38. « Si vous ne savez pas où vous allez, n’importe quel chemin vous y mènera. » – Lewis Carroll

39. « Personne ne réalise à quel point il est agréable de voyager jusqu’à ce que l’on rentre chez soi et que l’on pose sa tête sur son vieil oreiller familier. » – Lin Yutang

40. « Un voyageur qui manque d’observation est un oiseau sans ailes » – Moslih Eddin Saadi

41. « Seul celui qui erre trouve de nouveaux chemins. » – Proverbe norvégien

42. « Bien que nous parcourons le monde à la recherche de la beauté, nous devons l’emporter avec nous, sous peine de ne pas la trouver. » – Ralph Waldo Emerson

43. « Plus je vais loin, plus je me rapproche de moi-même. » – Andrew McCarthy

44. « Chaque rêveur sait qu’il est tout à fait possible d’éprouver de la nostalgie pour un endroit où l’on n’est jamais allé, peut-être même davantage que pour un lieu familier. » – Judith Thurman

45. « Vivez, voyagez, soyez aventureux, bénissez et ne soyez pas désolé. » Jack Kerouac

46. « Le plus important, ce n’est pas la destination, mais les mésaventures et les souvenirs que l’on crée le long du chemin. » – Penelope Riley

47. « Qui traverse la vie voit de nombreuses choses. Qui voyage en voit bien davantage. » – Proverbe arabe

48. « Si vous trouvez l’aventure dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle. » – Paulo Coelho

49. « Voyager enseigne la tolérance. » – Benjamin Disraeli

50. « L’aventure en vaut la peine. » – Aristote

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Le voyage, une activité humaine essentielle

Le voyage n'a rien de rationnel, mais il est inscrit dans nos gènes. voici pourquoi vous devriez dès maintenant planifier votre prochaine aventure..

En 1961, le célèbre photographe Volkmar Wentzel immortalisait pour National Geographic ces deux femmes fixant les vagues ...

En 1961, le célèbre photographe Volkmar Wentzel immortalisait pour National Geographic  ces deux femmes fixant les vagues de Peggys Cove, en Nouvelle-Écosse. Toutes les images de cet article proviennent de la collection National Geographic.

Mon passeport m'a beaucoup servi ces derniers temps. Je l'ai utilisé comme dessous de verre et pour caler ma table. Il plaît également beaucoup à mon chat.

Bienvenue dans la pandémie des déceptions. Voyages annulés ou non planifiés par peur d'annulation. Adieu réunions de famille, échanges universitaires et farniente à la plage. Victimes d'un minuscule virus et de la longue liste de pays dans lequels on ne peut plus se rendre.

D'après un sondage réalisé par l'American Hotel and Lodging Association au mois d'août 2020, seul un tiers des Américains déclarait avoir voyagé une nuit ou plus depuis le mois de mars et ils n'étaient pas beaucoup plus (38 %) à prévoir de le faire avant la fin de l'année dernière. Le tableau de nos vies à l'arrêt peint par ces chiffres était d'une morosité flagrante.

Ce n'est pas dans notre nature d'être à ce point sédentaire. Le voyage est inscrit dans nos gènes. En tant qu'espèce, nous avons passé le plus clair de notre existence « comme chasseurs-cueilleurs nomades en petits groupes de 150 individus ou moins, » écrit Christopher Ryan dans Civilized to Death: The Price of Progress . Ce mode de vie nomade n'était pas fortuit. Il était utile. « Passer d'un groupe à l'autre est toujours une option pour éviter l'émergence de conflits ou simplement pour changer d'environnement social, » indique-t-il. Robert Louis Stevenson résume la situation en quelques mots : « L'important, c'est de se déplacer. »

Mais alors, que se passe-t-il si nous sommes dans l'impossibilité de bouger ? De chasser ou de cueillir ? Que doit faire le voyageur ? Il existe plusieurs réponses à cette question. Le désespoir n'en est pas une.

Sur cette vue aérienne de 1967, un parterre de baigneurs se relaxe sous les parasols ou ...

Sur cette vue aérienne de 1967, un parterre de baigneurs se relaxe sous les parasols ou sur les serviettes de plage à Ocean City, dans le Maryland .

Notre espèce est capable de s'adapter. Il nous est possible de tolérer de brèves périodes de sédentarité. Un soupçon d'illusion peut également aider. Nous ne sommes pas bloqués à jamais, se dit-on, mais simplement entre deux voyages, comme le commercial en attente de la prochaine opportunité. On passe la journée à feuilleter de vieux magazines de voyage ou à parcourir notre fil Instagram. On se replonge dans nos souvenirs. Tout cela nous apaise, pour un temps seulement.

Nous enfilons un masque de courage. « Staycation Nation, » le pays des vacances à la maison, déclarait joyeusement Canadian Traveller en couverture de son numéro de septembre, comme si c'était un choix et non un lot de consolation.

L'année dernière, l'organisation des professionnels du voyage aux États-Unis, l'U.S. Travel Association, lançait une campagne de relance nationale baptisée «  Let’s Go There . » Soutenue par une coalition d'entreprises du secteur touristique (hôtels, offices de tourisme, compagnies aériennes), l'initiative avait pour objectif d'encourager les Américains à concrétiser leur désir inassouvi de voyage en les planifiant.

Le secteur du voyage va mal et les voyageurs aussi. « Je me suis tellement laissée envahir par la déception que j'en avais physiquement mal, » me confiait récemment Joëlle Diderich, une journaliste installée à Paris , après avoir dû annuler cinq voyages au printemps dernier.

Mon ami James Hopkins est bouddhiste et vit à Katmandou . Vous pourriez penser qu'il a accueilli à bras ouvert le confinement, sorte de retraite spirituelle obligatoire, et c'est ce qu'il a fait au départ.

Mais plus récemment, lors d'un appel sur Skype, James m'a semblé hagard et déprimé. L'impatience le gagnait, m'a-t-il confessé, et il avait hâte de reprendre « son programme de 10 pays par an. » Rien ne semblait l'aider. « Peu importe le nombre de bougies que j'allume ou la quantité d'encens que je brûle, et même si j'habite l'un des lieux les plus sacrés d'Asie du Sud-Est, je n'arrive tout simplement pas à changer mes habitudes. »

À la fin de notre appel, j'étais soulagé et ma mauvaise humeur confortée. Ce n'est pas moi le problème, c'est la pandémie. Mais j'étais également inquiet. Si un bouddhiste à Katmandou devient fou, quel espoir reste-t-il pour nos pauvres âmes immobiles ?

Je pense que l'espoir réside dans la nature même du voyage. Il nourrit nos désirs. Comment prendre place à bord d'un avion pour une contrée lointaine sans un minimum de confiance et d'imagination, sans l'espoir et l'envie de goûter à l'ineffable. Le voyage est l'une des rares activités auxquelles nous prenons part sans en connaître l'issue tout en nous réjouissant de cette incertitude. Rien de plus facile à oublier qu'un voyage qui se passe exactement comme prévu.

Un festival d'automne en 1967 à Guadalajara, au Mexique, où paradent musiciens et danseurs en costumes ...

Un festival d'automne en 1967 à Guadalajara, au Mexique , où paradent musiciens et danseurs en costumes traditionnels.

Le voyage n'a rien de rationnel. Quel sens y a-t-il à se glisser tant bien que mal dans un siège numéroté pour être propulsé à une vitesse phénoménale dans un lieu éloigné où vous ne connaissez ni la langue ni les coutumes ? Le tout à un prix exorbitant. Si l'on s'arrêtait à une analyse coût-bénéfice de la situation, nous n'irions nulle part. Et pourtant…

C'est pour cette raison que je reste optimiste quant à l'avenir du voyage. J'irais même jusqu'à dire que le voyage est un secteur essentiel, une activité essentielle. Pas dans le sens des hôpitaux ou des épiceries, mais plutôt dans celui des livres et des accolades : la nourriture de l'esprit. À l'heure actuelle, nous sommes entre deux services, à savourer les voyages passés tout en anticipant ceux qui viendront. Peut-être irons-nous au Zanzibar , ou peut-être au camping de la ville d'à côté que nous avons toujours voulu visiter.

James Oglethorpe est un voyageur aguerri ; il est heureux de pouvoir se poser quelque temps et d'admirer « la lente variation des lumières et des nuages au-dessus des montagnes Blue Ridge » où il vit, en Virginie. « Mon esprit peut m'emmener plus loin dans ce monde et au-delà. »

Ce n'est pas tant le lieu qui est spécial, mais plutôt ce que nous lui apportons, notre interaction. Ce qui compte dans le voyage, ce n'est pas la destination ou le trajet, c'est de trouver « une nouvelle façon de regarder ce qui nous entoure, » comme le faisait remarquer l'écrivain Henry Miller. Inutile de voyager loin pour s'enrichir d'une nouvelle perception.

Henry David Thoreau savait cela mieux que personne, il a vécu la quasi-totalité de sa trop brève existence à Concord, dans le Massachusetts. L'étang de Walden, il l'a observé sous tous les angles imaginables : depuis le sommet d'une colline, ses rives, sous l'eau. Il lui arrivait même de se pencher pour l'observer entre ses jambes et s'émerveiller devant le monde à l'envers. « Depuis le bon point de vue, chaque tempête et chacune de ses gouttes d'eau est un arc-en-ciel, » écrivait-il.

Thoreau ne s'est jamais lassé de contempler son étang bien-aimé, comment pourrions-nous délaisser la beauté paisible de notre bon vieux monde analogique. La pandémie n'aura fait que raviver l'amour que nous lui portons. Nous avons vu ce à quoi ressemblait une existence fragmentée, numérique et elle n'a aucun intérêt pour nous, pour la plupart d'entre nous du moins. Les gradins du stade Wrigley Field de Chicago  ; la salle de concert du Lincoln Center de New York  ; les allées de Tokyo . Ces endroits nous manquent. Nous sommes des créatures du lieu, et nous le resterons.

Après les attentats du 11 septembre, ils étaient nombreux à prédire la mort du voyage par avion, ou du moins son déclin radical. Pourtant, les compagnies aériennes ont vigoureusement rebondi et en 2017 elles transportaient un nombre record de quatre milliards de passagers. Après une brève privation du miracle de l'avion, nous l'apprécions davantage et tolérons désormais sans problème le désagrément du scanner et des fouilles corporelles contre le privilège d'être débarqués à l'autre bout du monde, pour y rompre le pain en compagnie d'autres êtres incarnés.

Une touriste photographie un immense agave d'Amérique en 1956 à Saint Thomas, sur les Îles Vierges, ...

Une touriste photographie un immense agave d'Amérique en 1956 à Saint Thomas, sur les Îles Vierges, aux États-Unis.

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Des paysagistes travaillent dans leur bureau de Rio de Janeiro, au Brésil , en 1955.

Dans notre hâte de retrouver le monde, il faudra prêter attention à l'impact sur la planète du tourisme de masse. L'heure est venue de suivre les valeurs fondamentales du tourisme durable et de les laisser nous guider dans nos futures aventures. Sortez des sentiers battus. Prenez le temps de profiter de vos futures destinations. Entrez en contact avec les communautés locales et dépensez votre argent de façon à les soutenir. Envisagez l'achat de crédits carbone. Et souvenez-vous de la raison première de ces excursions : explorer les différences qui composent la palette de notre monde.

« L'un des grands bienfaits du voyage est de faire de nouvelles rencontres et d'entrer en contact avec différents points de vue, » déclare Pauline Frommer, experte en voyage et animatrice radio.

Alors, allez-y, planifiez-le, ce voyage. C'est bon pour vous, et ce sont les scientifiques qui le disent. Planifier un voyage est presque aussi agréable que de voyager. Le simple fait de penser à une expérience agréable est déjà un plaisir en soi. L'anticipation est sa propre récompense.

J'ai vu de mes propres yeux le frisson du voyage par anticipation. Habituellement loin de se passionner pour la photographie de voyage, ma femme passe désormais des heures sur Instagram à regarder avec envie les photos des refuges de montagne et des rizières balinaises . « Que se passe-t-il ? » lui ai-je demandé un jour. « Elles sont absolument fascinantes, » m'a-t-elle répondu. « Elles me rappellent qu'il y a un vaste et somptueux monde à découvrir derrière cette porte. »

La plupart d'entre nous considéraient le voyage comme acquis, moi y compris. Nous avons sombré dans la paresse et nous sommes mis à croire que tout était permis, ce qui n'est jamais une bonne chose. Un ami et journaliste de voyage, Tom Swick, m'a indiqué qu'il percevait le voyage comme un dû. Désormais, dit-il, « J'ai hâte de le vivre comme un cadeau. »

Eric Weiner est un ex-correspondant pour la National Public Radio des États-Unis. Plus récemment, il est l'auteur de The Socrates Express: In Search of Life Lessons from Dead Philosophers. Retrouvez-le sur Twitter.
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
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