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Tour de France : Les 5 plus grands sprinteurs de l’histoire du Tour

Entre ceux qui sont les plus rapides en vitesse pure mais qui ne peuvent s’imposer que sur des étapes plates comme la main et ceux qui vont peut-être un moins vite mais qui peuvent gagner sur tous les terrains et qui ramènent donc plus souvent le maillot vert à Paris, l’histoire présente deux familles de sprinters. Les deux figurent dans ce top 5. 

Freddy Maertens

Entre la fin des années 70 et le début des années 80, le fantasque sprinteur belge Freddy Maertens  a dominé les débats dans les arrivées massives. Au total, il a remporté 15 victoires et ramené trois maillots verts. S’il n’a pas plus de victoire, c’est que Freddy Maertens  a connu une carrière en dents de scie, ce qui fait qu’il n’a pas été souvent au départ du Tour. A trois reprises seulement, pour autant de maillots verts… A l’occasion de sa grande année, en 1981, Maertens écrasa la concurrence sur le Tour avec cinq victoires d’étape, dont celle sur les Champs ! Cette année-là, il remporta également le titre de champion du monde.

💛 De la pluie, une ambiance exceptionnelle et la magnifique émotion du vainqueur. 🔊 Montez le son et savourez le résumé de l'étape 1 du #TDF2022 pic.twitter.com/4uFZt8XC5w — Tour de France™ (@LeTour) July 1, 2022

Le solide sprinteur allemand ne figure peut-être pas parmi les plus rapides de l’histoire, mais sa régularité et sa capacité à gagner en toutes circonstances lui ont permis de ramener le maillot vert à de très nombreuses reprises puisqu’il l’a gagné six fois ! En comparaison, Zabel n’a levé les bras « qu’à » 12 reprises, mais difficile de ne pas retenir dans l’histoire celui qui a longtemps détenu le record de maillots verts ramenés à Paris.

Mark Cavendish

Mark Cavendish peut aujourd’hui légitimement revendiquer le statut de meilleur sprinteur de l’histoire du Tour. Déjà, il figure indiscutablement parmi les plus rapides en vitesse pure. En terme d’efficacité, sa domination est tout autant indiscutable, le Britannique affichant 34 victoires d’étape au compteur, soit autant que le record absolu d’ Eddy Merckx . Le seul petit point faible de l’Anglais tient dans sa régularité et sa capacité à passer la montagne, ce qui fait qu’il n’a ramené « que » deux maillots verts à Paris.

Peter Sagan

Comment ne pas retenir Peter Sagan dans les meilleurs sprinteurs du Tour ? A l’image d’ Erik Zabel , Peter Sagan n’est peut-être pas le plus rapide en vitesse pure, mais sa régularité, sa faculté à gagner sur tous les terrains en arrivée en groupe et à passer la moyenne montagne lui ont permis de détrôner Erik Zabel du record de maillots verts, avec sept tuniques ramenées à Paris, série en cours puisque le champion slovaque est très loin d’avoir achevé sa carrière. De plus, au-delà de la course aux points, Sagan a depuis longtemps démontré qu’il savait gagner en arrivée massive, avec un compteur à 12 victoires d’étapes. Pour l’instant…

Robbie McEwen

Pour la dernière place de notre top 5, l’Australien Robbie McEwen s’est imposé. Bien sûr, on aurait aussi pu retenir d’autres noms, comme celui de Mario Cipollini, qui marqué les mémoires. Mais l’Italien n’a jamais fini l’épreuve à Paris, comme il apparaissait trop dépendant de son train, pour venir devancer McEwen. L’imprévisible Djamolidine Abdoujaparov, l’un des plus grands sprinters des années 90, aurait pu revendiquer cette place, mais il est devancé entre terme de victoires par McEwen. Abdoujaparov a ramené trois maillots verts à Paris pour neuf victoires d’étape, là où McEwen a lui aussi ramené trois maillots verts mais a levé les bras à 12 reprises. En vitesse pure, les deux étant très rapides, le critère statistique donne donc l’avantage au sprinteur australien.

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Tour de France 2023 : l’étape de sprint remportée par le Belge Jasper Philipsen

Le meilleur sprinter au monde, le Belge Jasper Philipsen a remporté sa quatrième victoire du tour de France sur la 11e étape à Moulins (Allier) mercredi 12 juillet. C’est la dernière étape de sprint avant la 18e étape. Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune.

• La Croix (avec AFP) ,
• le 12/07/2023 à 17:56
• Modifié le 12/07/2023 à 18:18

Lecture en 2 min.

Le coureur Jasper Philipsen s’est de nouveau imposé lors de la 11e étape du tour de France le mercredi 12 juillet 2023.

ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

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Intouchable au sprint, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin) a remporté sa quatrième victoire dans le Tour de France 2023 en s’imposant lors de la 11e étape mercredi 12 juillet à Moulins (Allier). Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune à l’issue d’une journée tranquille pour les favoris à la veille d’une nouvelle étape de saute-mouton jeudi dans le Beaujolais.

Même privé de son poisson-pilote de luxe Mathieu van der Poel, distancé dans le final, Philipsen s’est imposé avec une marge confortable devant le Néerlandais Dylan Groenewegen et l’Allemand Phil Bauhaus.

C’est déjà la quatrième victoire du Belge, porteur du maillot vert, depuis le départ le 1er juillet à Bilbao, après ses succès à Bayonne, Nogaro et Bordeaux. « C’est un Tour incroyable pour moi. Tout fonctionne comme sur des roulettes, je suis content de ma forme et j’ai réussi à déjouer les pièges dans le final » , a commenté le vainqueur. « Oui je peux aussi gagner sans Mathieu (van der Poel). Il facilite les choses pour moi. Là, j’ai dû trouver la bonne roue. J’ai pris celle de Groenewegen, c’est lui qui a lancé, c’était parfait » , a-t-il ajouté.

Tour de France 2023 : ces coureurs qui s’échappent pour le panache

Le peloton est arrivé groupé dans les rues de Moulins, détrempées par l’orage, après une étape beaucoup plus tranquille que les jours précédents. Trois hommes - Andrey Amador, Matis Louvel et Daniel Oss - ont animé la journée en partant à l’avant. Oss, dernier rescapé, a été repris à 13 km de l’arrivée après 161 km d’échappée.

►Le classement de la 11e étape, Clermont-Ferrand - Moulins, mercredi 12 juillet

1. Jasper Philipsen (BEL/ADC) les 179,8 km en 4 h 01 : 07.

(moyenne : 44,8 km/h)

2. Dylan Groenewegen (NED/JAY) à 0 s.

3. Phil Bauhaus (GER/TBV) 0.

4. Bryan Coquard (FRA/COF) 0.

5. Mads Pedersen (DEN/LTK) 0.

6. Alexander Kristoff (NOR/UXT) 0.

7. Luca Mozzato (ITA/ARK) 0.

8. Peter Sagan (SVK/TEN) 0.

9. Wout van Aert (BEL/TJV) 0.

10. Sam Welsford (AUS/DSM) 0.

►Le classement général après la 11e étape

1. Jonas Vingegaard (DEN/TJV) 46 h 34 : 27.

2. Tadej Pogacar (SLO/UAD) à 17.

3. Jai Hindley (AUS/BOH) 2:40.

4. Carlos Rodríguez (ESP/IGD) 4:24.

5. Pello Bilbao (ESP/TBV) 4:36.

6. Adam Yates (GBR/UAD) 4:41.

7. Simon Yates (GBR/JAY) 4:46.

8. Thomas Pidcock (GBR/IGD) 5:28.

9. David Gaudu (FRA/GFC) 6:01.

10. Sepp Kuss (USA/TJV) 6:47.

► Le profil de la 12e étape, jeudi 13 juillet

Pour Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France : « Cette étape d’emblée vallonnée sera marquée par l’enjeu décisif de la formation de l’échappée. En cheminant dans les vignobles des crus du Beaujolais, une course de mouvement pourrait bien précéder les montées aux cols de la Croix Montmain et de la Croix Rosier. Le final en montée ferait une scène de qualité pour un sprint en tout petit comité. »

• Tour de France

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Top 10 Sprinters at 2021 Tour de France

Mathew Mitchell

• Published on June 22, 2021
• in Men's Cycling

Mark Cavendish

Team: Deceuninck-Quick Step 2021 Victories: 5 Tour de France Stage Wins: 30

Table of Contents

Mark Cavendish is back! 2nd only to Merckx in terms of stage wins and 1st when you take out time trials, Cavendish is statistically the best sprinter in the Tour de France ever. His last stage victory came back in 2016 and it’s been a hard road back to form for the British rider. He needs 4 stages to catch Eddy Merckx which feels ambitious, it could be his last chance.

Peter Sagan

Team: Bora-Hansgrohe 2021 Victories: 4 Tour de France Stage Wins: 12

The king of the green jersey was dethroned in 2020 for the first time since a controversial disqualification in 2017. Sagan has won the green jersey 7 times, including 5 straight from 2012 to 2016. Despite reports that he’d lost a yard of pace compared to his rivals, Peter Sagan continues to win races. He took the points jersey at the Giro d’Italia this season and will want to repeat that at the Tour de France.

Team: Lotto Soudal 2021 Victories: 5 Tour de France Stage Wins: 5

Ewan is a tough sprinter to rely on. At times he appears to be the world’s best but then will suddenly go missing in action. He took 2 Giro d’Italia stages earlier in the year before controversially (to some) leaving the race. Caleb Ewan won 2 stages in 2020’s Tour de France but would dearly like to win in Paris again like he did in 2019’s race.

Wout van Aert

Team: Team Jumbo-Visma 2021 Victories: 5 Tour de France Stage Wins: 3

Free Wout! It feels like Van Aert has a great shout to stroll to victory in the green jersey competition. However, he’s been press-ganging into service for Primoz Roglic’s GC ambitions at the Tour de France. The cyclocross world champion took his first Tour de France in 2019, beating the likes of Viviani, Ewan and Sagan in a straight sprint. He got let off the leash to perform a similar job in Stage 5 last season before taking advantage of the absence of sprint specialists to win the lumpy Stage 7. We’ll certainly see brief flashes of what Van Aert can do.

Arnaud Demare

Team: Groupama-FDJ 2021 Victories: 8 Tour de France Stage Wins: 2

Demare is some people’s top tip for the green jersey in this year’s Tour de France. He’s been more successful in the Giro d’Italia previously, with 5 stages in the last two years thereafter eschewing the Tour since 2018. The 2020 Giro d’Italia points jersey winner has been in good form in 2021, taking 8 victories and will take on Sagan in the battle for green. Demare won 3 stages at Boucles de la Mayenne, which also saw him win the GC and points jersey.

Tim Merlier

Team: Alpecin-Fenix 2021 Victories: 6 Tour de France Stage Wins: 0

There’s a bit of a battle for sprint supremacy on the Alpecin-Fenix team. Merlier has been successful with 6 wins this season, although they’re largely in tough Belgian one-day races rather than stage races. He’s got the small matter of Mathieu van der Poel on his team who will want opportunities and also Jasper Philipsen will be knocking on the door too. In an ideal world all 3 would combine into an amazing lead-out train but that feels unlikely.

Sonny Colbrelli

Team: Bahrain-Victorious 2021 Victories: 3 Tour de France Stage Wins: 0

Colbrelli is being seen as a great shout for the green jersey in this year’s Tour de France despite not taking a stage victory in 4 previous editions. His impressive form at the Tour de Romandie and Criterium du Dauphine saw Colbrelli take the points jerseys at both races and a stage victory in each race. His consistency is what people have noted though, with 4 more second places. That used to be the preserve of Peter Sagan at his peak at the Tour, where numerous 2nd places would set up a tilt at the green jersey in Paris.

Mads Pedersen

Team: Trek-Segafredo 2021 Victories: 1 Tour de France Stage Wins: 0

The former World Champion is coming into his own as a similar but better version of Tim Merlier. After winning Gent Wevelgem last season he followed that up by winning Kuurne Brussels Kuurne at the start of 2021. That run of form continued with podiums of 2 stages at Paris Nice and then 2nd at the Bredene Koksijde Classic. Pedersen is a better shout on tough days for the sprinters rather than the flat, drill to the line.

Bryan Coquard

Team: B&B Hotels p/b KTM 2021 Victories: 0 Tour de France Stage Wins: 0

Bryan Coquard is a bit of a budget Peter Sagan. He does a great job in the Coupe de France races but has never taken a grand tour stage victory. His best run was in 2016 where he hardly seemed to be out of the top-10 in the first week and looked to be giving Sagan a run for his money. A switch of teams meant he wasn’t seen at the tour de France until 2020. He returned to his old ways with 6 top-10 finishes.

Nacer Bouhanni

Team: Team Arkea Samsic 2021 Victories: 0 Tour de France Stage Wins: 0

It’s somewhat surprising that Nacer Bouhanni has never won a Tour de France stage. He’s taken 3 stages each at the Giro and Vuelta but circumstances have intervened at the Tour. Bouhanni famously missed the 2016 Tour de France after getting into a hotel altercation that needed an operation. His last Tour was in 2017 as Cofidis favoured other riders. Bouhanni also got into trouble in 2021, getting suspended for 2 months after sticking Jake Stewart in the barriers back in March. He’s only just returned to racing and was 5th behind Cavendish and Merlier in the Belgium Tour.

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 Qui est le meilleur sprinteur français ?

Comme chaque mardi, Robin Wattraint est en plateau avec nos partenaires de Roue Libre , Joseph Ruiz et Paul Harrer, pour quarante-cinq minutes d’émission.

Au programme cette semaine, nous parlons de la hiérarchie des sprinteurs français, avec le duel Démare vs Bouhanni notamment, et nous évoquons le programme à venir de Geraint Thomas et Chris Froome chez Sky.

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Je ne sais pas quel est le meilleur français mais ils sont tous encore un cran en dessous des viviani gaviria ewans gronewingen et autres kristoff et trentin

Ewans et Trentin ?? vraiment ?

Non, Viviani, Gaviria, Gronnewigen , Sagan et Kittel sont au dessus c’est indiscutable. Mais en 6eme position Démare et Kristoff il y’a clairement débat.

Si votre classement se base sur les performances récentes, en quoi Kittel est meilleur que Démare ? S’il se base sur la régularité sur plusieurs années, en quoi Viviani est-il meilleur ?

Un de ces six aurait il déjas gagné Milan San Remo ?

Bouhanni est à la relance depuis 2 saisons, Démare a déjà montré qu’il était capable de déranger les meilleurs. Les 2 peuvent encore remporter une grande classique. Démare peut gagner cette année sur le Giro, Bouhanni sur le Tour, s’il gagne, ce ne sera pas face aux meilleurs. Léger avantage sur les 2 dernières années à Démare.

Au final, Démare comme Bouhanni ne battent que très rarement les meilleurs sprinteurs du monde…

Le cas de Démare me semble particulier. Il est rarement le meilleur sur des sprints à plats, très rapides, mais il est redoutable dans des sprints difficiles où la plupart des sprinteurs sont asphyxiés. Quand on regarde ses victoires en World Tour, on se rend compte que beaucoup ont été obtenues sur des sprints en faux plats montant ou même parfois au sommet de vraies difficultés (2 fois sur Paris-Nice). Démare éprouve aussi des difficultés pour se placer et perd souvent des courses parce qu’il n’est pas celui qui sent le mieux les sprints. De fait, lorsqu’il est idéalement placé par ses coéquipiers, il devient dangereux. Je pense à ce sprint lors du dernier tour de Suisse où au terme d’une étape courte et facile, il bat assez aisément Gaviria avec qui il était au coude à coude au moment de lancer le sprint. Autre particularité de ce coureur, sa polyvalence devient un atout important. C’est un bon coureur de classique (pas encore dans les tous meilleurs cependant), il passe très bien les bosses et même la haute montagne et il a un gros potentiel en chrono comme en témoigne sa victoire au TPC. Le plateau n’était certes pas impressionnant …  Lire la suite »

je ne partage pas vraiment votre opinion, il gagne surtout quand la concurrence n’est pas là, ou a terre ( pour mémoire quand il a gagne a sanrémo , gaviria avait entrainé dans sa chute ou ralenti tous les gros bras du peloton ) Sir le tour plus personne n’était là, et Sagan était KO . Par contre quand l’étaps fait 120 bornes , exemple la suisse, il peut battre des Gaviria et Sagan. Quand a Paris Nice la concurrence est quand même moindre .. pas les gros sprinteurs précité. En effet c’est bien le meilleur sprinteur ..français ! quand a son nombre de victoire a 27 ans , de nombreux sprinteurs peuvent s’en vanter ! peut être pas Français, et encore dans le nombre il y en a pas 20 en World tour.. Mais quel est l’intérêt d’être le meilleur sprinteur français ? C’est la vraie question … il n’ y en a pas , comme celui d’être le meilleur sprinteur Belge , ou burkinabé. Il faut tout simplement être le meilleur; Parfois Démare l’est, parfois non, mais dans tous les cas on peut difficilement le classer dans les 5 meilleurs du monde.. et les 2 ans ans a …  Lire la suite »

Et pourquoi la concurrence n’est pas là ? Parce qu’il les a fait exploser comme sur cette étape sur Paris-Nice (2016 ou 2017 je ne sais plus) ou il devance Alaphillipe après que Kittel, Coquard, Greipel et Kristoff aient fini par craquer dans les bordures ou dans la dernière petite bosse menant à la ligne. Cette année encore, il gagne sur Paris-Nice un sprint très difficile où il est le seul sprinteur à avoir survécu. Sur le Tour, on sait qu’il faut grimper pour espérer gagner des étapes après la première semaine. Il l’a fait quand la plupart des sprinteurs ont coincé. Pourquoi sa victoire vaudrait-elle moins que celle d’un Groenewegen qui est surpuissant mais qui est en grande difficulté dès que les étapes montagneuses s’enchaînent ? Quand à Milan- San Remo , il a fait successivement 1,2 et 3 du sprint ces trois dernières années (1,3 et 6 au classement). Aucun coureur ne dispose de telles références sur cette course ces dernières années. Alors oui, je vous rejoins sur un point. Sur des sprints peu exigeants, il ne fait peut-être pas parti des 5 meilleurs (ou occasionnellement). En revanche, je reste d’avis que sur l’ensemble des sprints disputés ( …  Lire la suite »

je suis surtout deçu des performances de Démare sur les classiques. A Gand l’année dernière il n’a rien pu faire face a viviani et bien entendu au vainqueur Sagan. Or cette course est faite pour lui .je ne parle pas de roubaix ou des flandres ou il est inexistant . Il a du mal a bouclé les classiques exigeantes. Vous savez que MSR , dans des conditions de temps favorables n’a rien d’insurmontable. Sur les CDM qu’il a pu courir , je pense au Quatar, j’espérais qu’il puisse suivre.. rien .. là ou le Cav est passé , ni Démare ni Bouhani n’ont répondu présent. Etre un sprinteur c’est une chose, mais le but c’est quand même d’en décrocher des belles , sans aucun malentendu.. Si il trustait les victoires d’étapes en grand tour , on pourrait le placer plus haut dans la hierarchie, mais ce n’est pas le cas. IL reste un tres bon coureur bien entendu, mais j’avoue, quitte a me répeter, quel interêt d’être le meilleur sprinteur..français ? Alaphilippe qui n’est pas un pur sprinteur a un palmares bien plus étoffé, or ce devrait être l’inverse. On sait que c’est plus facile pour un sprinteur de ” …  Lire la suite »

Il ne faut pas non plus tout mélanger. Démare est un très bon sprinteur, incontestablement dans le top mondial, mais il n’est évidemment pas en mesure de devenir la référence du sprint. Alaphilippe est un talent tel qu’on en voit peu, il est comparable à des Sagan ou Valverde…

Je ne vois pas comment il peut y avoir débat vu les performances de Démare ces dernières années…

Si Thomas voulait faire le Giro, il aurait pu se concentrer sur cette course et faire l’impasse sur le Tour.

“Amstel Gold Race-Ardennaises”… Je ne suis pas d’accord, l’Amstel est une classique ardennaise

Tout a fait c’est une petite erreur dans notre tableau !

L’Amstel est une classique de transition entre les flamandes et les ardennaises

Paul harer dit absolument n’importe quoi. Y’a même pas débat. Les grands objectifs d’un sprinter c’et quoi ? Etape du Tour et Milan san remo. C’est tout. Y’en a un qui a déjà coché toutes les cases et pas l’autre. Y’a pas d’histoire de circonstances, ou de “intrinsèquement”. Pas de débat.

Le critère que je préfère pour classer un sprinteur est le nombre d’étapes enlevées sur les grands tours. Gagner une classique,à l’exception des Paris Tours d’antan,demande à être un homme fort en plus de savoir sprinter. Demare a un plus beau palmarès que Bouhanni par exemple mais n’a score sur un tour que 2 fois contre 6 pour Bouhanni malgré ses problèmes avec en plus pour ce dernier un maillot par points au giro.Demarre plus costaud mais bouhanni plus “juteux”?

Deux étapes sur le Tour, ça vaut bien 6 étapes sur les autres GT.

Exact, qui se souvient que Bennett a remporté des etapes sur le Giro cette annee. Personne.

si au moins vous !!!!!

Deux étapes sur le tour mieux que six sur les giro vuelta? Il y a 20 ans oui, aujourd’hui pas d’accord!

Répondre à la question “Qui est le meilleur sprinteur français ?” suppose de préciser le sens de la question. Déjà, l’horizon temporel : est-ce qu’on parle du meilleur actuellement ou sur l’ensemble des carrières ? Et surtout, qu’est-ce qu’on entend par meilleur sprinteur : – Le coureur le plus rapide au sprint : si on était dans PCM, celui qui aurait la meilleure note en sprint. Pour être plus concret, on peut ici se mettre dans la pea d’un directeur sportif. Sans consédération des objectifs des uns et des autres, du train que je peux leur proposer ou de l’intégration dans l’équipe, si je dois choisir un sprinteur, lequel dois-je prendre ? Si on se pose la question pour la saison 2019, je dirais soit Laporte, soit Bouhanni. Si on élargit un peu, je dirais Coquard, parce que c’est le seul qui a vraiment inquiété Marcel Kittel à son meilleur niveau en GT… – Le coureur qui a obtenu les meilleurs résultats sur les sprints. Sur l’ensemble de leurs carrières, ce serait plutôt Bouhanni. Sur les derniers mois, ça serait plutôt Laporte (ou éventuellement Démare). – Le sprinteur avec le meilleur palmarès : là on prend en compte toutes les …  Lire la suite »

Dans quel monde Laporte (trois victoires en 2018) serait un meilleur sprinteur que Démare (trois victoires WT + podiums sur MSR et Gand) ? Pareil pour Bouhanni d’ailleurs. Je ne vois pas un seul critère permettant d’affirmer que Laporte serait un meilleur choix que Démare…

Tour de France 2021: The 8 fastest sprinters to watch

Ewan, Sagan, Démare, Van Aert and Cavendish all feature on our rundown of the Tour's top sprinters

The 2021 Tour de France kicks off on Saturday and, while much of the discussion ahead of the race has centred on the likes of Tadej Pogačar, Primož Roglič and the other GC contenders , there will be plenty more going on beyond the battle for yellow over the next three weeks.

A major storyline set to begin early on, and run through the race, is the competition for sprint supremacy and the green points jersey. A possible eight flat sprint stages are scattered throughout the three weeks, with the first coming on stage 3 and the finale coming on the Champs-Élysées on July 18.

There's an inordinate number of chances for the fast men to fight for victory this year and consequently a long list of potential stage winners – even considering the absence of big names such as Sam Bennett, Pascal Ackermann, Elia Viviani, and Giacomo Nizzolo.

Here, we take a look at all the major names set to do battle in the sprint stages in France, from Chateauroux to Carcassonne and Pontivy to Paris.

Caleb Ewan (Lotto Soudal)

• Tours raced: 2
• Palmarès: 51 wins. 11 Grand Tour stages, including five at the Tour

The Australian kicks off his second Grand Tour of the 2021 season with stage wins already under his belt from the Giro d'Italia and his eye on more at this year's Tour and Vuelta a España. Ewan is hoping to become only the fourth rider to achieve that triple , following Miguel Poblet (eight wins in 1956), Pierino Baffi (six wins in 1958), and Alessandro Petacchi (15 wins in 2003).

He's off to a good start after winning two of the eight stages he started in Italy before a knee injury forced him out of the race, much to the chagrin of Eddy 'not like in my day' Merckx. He has three other wins to his name in 2021, too, including a stage of the UAE Tour and two at the recent Baloise Belgium Tour.

In short, Ewan is still among the very top tier of sprinters in the peloton, and arguably the best. The other man with a major claim to that title, Sam Bennett, won't be taking part due to a knee injury of his own. Meanwhile, Pascal Ackermann was left out of Bora-Hansgrohe's squad.

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That all leaves the path not exactly clear, but certainly clearer than it would otherwise have been, for Ewan to stamp his authority on the Tour. There are eight flat sprint stages at the race, including six in the first two weeks, and a tough opener in Brittany on Saturday which should only suit the most versatile of sprinters.

It's likely that Ewan will be at his best on the flatter stages later on. A shot at green could even be on the cards, though lead-out man Roger Kluge recently said that it's all about the wins.

Last year he had some troubles with his new lead-out train, but things are more dialled-in now, and, even if things don't run smoothly, Ewan can win improvising alone, as we saw at the Giro. He is outright team leader in France and has Brent Van Moer, Jasper De Buyst, and Kluge racing with him, so it would be a shock if Ewan doesn't add to his five Tour stage victories over the next three weeks.

Arnaud Démare (Groupama-FDJ)

• Tours raced: 4
• Palmarès: 83 wins. Milan-San Remo, two Tour stages, five Giro stages and the points jersey

Former French champion Démare has racked up the wins in the past two seasons, taking a career-high 14 victories in 2020 and adding eight so far this season. Sure, he's padded his palmarès a little at smaller races such as the Tour Poitou-Charentes and Boucles de la Mayenne , but the 29-year-old looks to be in his sprinting prime.

Among those 22 wins since last August are nestled four stages of last year's Giro d'Italia. Démare beat Michael Matthews, Peter Sagan, Elia Viviani and Fernando Gaviria at last October's race, taking the maglia ciclamino in the process.

He'll face off against the first two of those men at the Tour as he looks to add to his two stage victories in the race, taken back in 2017 and 2018. Démare certainly has the speed, and he has a strong lead-out train, too, with Ignatas Konovalovas, Stefan Küng, Miles Scotson and Jacopo Guarnieri all set to work on his behalf.

After capturing the points jersey at the Giro, he'll be keen to try for green here, too. He has the speed, the experience and the team to do it, and we'll soon get an idea whether it's possible.

Sonny Colbrelli (Bahrain Victorious)

• Palmarès: 29 wins, plus the recent 2021 Dauphiné points jersey

The newly crowned Italian champion is certainly the form sprinter heading into the Tour and he is part of the form team after some of the stunning displays Bahrain Victorious riders have put in over the past month.

At the Critérium du Dauphiné, Colbrelli finished twice three times and won a stage and the points jersey in a dominant display. He looks to be in the form of his life and only confirmed that with his victory on the hilly National Championships course in Imola, beating climber Fausto Masnada to the line on a day where only one other man finished within two minutes of the leading duo.

He could be a candidate for yellow on Saturday, though the three-kilometre, 5.7 per cent climb to the finish in Landerneau would test even the most versatile of men on this list to the limit. On the flip side, though, the Tour's sprint stages look to be largely devoid of any hilly difficulties in the finals.

For a rider who thrives on tougher stages as opposed to pan-flat pure sprint shootouts, that could be a problem for Colbrelli. To illustrate, his best results at the Tour – a pair of second places in 2018 – came on hillier finishes won by Peter Sagan, and he's more frequently seen in fourth or fifth place on the flat finishes.

The question, then, is whether Colbrelli's uptick in form can bring him to the speeds of Ewan or Démare. If he can win on the flat stages, and if he takes an interest in the intermediate sprints, he will be a real candidate for what would be his third points classification win in a row after Romandie and the Dauphiné.

Peter Sagan (Bora-Hansgrohe)

• Tours raced: 9
• Palmarès: 118 wins. 18 Grand Tour stages, including 12 at the Tour and seven green jerseys

The Slovakian, who will be back in his national jersey at this year's race after winning the title by over three minutes last week, is the king of the green jersey. He has seven under his belt and he's joint-16th on the Tour stage wins list with 12.

It's hard to doubt Sagan when it comes to Tour de France sprinting, though some have crept in over the past couple of years. From eight wins in 2018 – including three at the Tour – he slumped to four in 2019 and just one last year – that famous Giro breakaway win.

He's having a better year so far in 2021, with three wins to his name, though the sprint fields he beat in Catalunya, Romandie and the Giro weren't as tough as this Tour line-up.

Still, despite Sagan having lost some top-end speed, he can be relied upon to battle it out in the intermediate sprints and fight through to the end of a Grand Tour, while also nipping away in a break or two to collect points while other sprinters languish in the autobus.

At the Giro he took a stage win and finished in Milan with the points jersey. A repeat of that in France would indeed be a very good three weeks' work for Sagan.

Tim Merlier (Alpecin-Fenix)

• Tours raced: 0
• Palmarès: 15 wins. Six this year including a Giro stage

28-year-old Merlier began his debut Grand Tour, this year's Giro d'Italia, with a bang, sprinting to victory on the first road stage in Novara. The win, ahead of Giacomo Nizzolo and Elia Viviani, has so far been the crowning glory on an impressive opening half of the season.

Along with the Giro win, he has four others on his palmarès, all at Belgian semi-classics, including Le Samyn and the Ronde van Limburg. The cyclo-crosser has been making steps each year recently as his road programme has ramped up and a stage win at the Tour would certainly represent another shift up.

Merlier also has two other fast men on his team at their debut Tour in the shape of new signing Jasper Philipsen and a certain Mathieu van der Poel. Philipsen took out Scheldeprijs, plus two stages and the points jersey at the Tour of Turkey, while we all know what Van der Poel is capable of.

In truth, it wouldn't be a surprise to see any of the trio take a win at the Tour, with Van der Poel aiming for yellow on the uphill finish in Landerneau on Saturday as well as being a plausible green jersey challenger. His Olympic priorities, however, might put an end to that.

If the team can manage the chances for Merlier and Philipsen and come away with a win – in addition to whatever Van der Poel comes up with – the race will be a success.

Wout van Aert (Jumbo-Visma)

• Palmarès: 22 wins. Milan-San Remo, three Tour stages

After recovering from a bout of appendicitis and subsequent appendectomy back in May, Van Aert has been publicly playing down his chances of success at the Tour.

At the end of May he said going for yellow in the first week wasn't a realistic goal anymore, but sounded a more upbeat tone after outsprinting Edward Theuns to win the Belgian road race title last week, in what was his first race since April.

He said that it was his best sprint of the year in terms of numbers and the goal of yellow, or a stage win , or both, is back on. He will, once again, be at the beck and call of team leader Primož Roglič in the GC-facing stages, though, meaning a tilt at green looks out of the question.

Teammate Mike Teunissen did what Van Aert is aiming for – an opening stage win – in Brussels two years ago. Since then, he's endured a tough two seasons thanks to training camp crashes but finished fourth at the Dutch National Championships and provides another sprint option for the GC-focussed team, which is a rarity in such a squad in modern cycling.

Michael Matthews (Team BikeExchange)

• Tours raced: 5
• Palmarès: 37 wins. Eight Grand Tour stages, including three at the Tour and a green jersey

Matthews is looking for his first win since rejoining BikeExchange this season, but he's a big-race rider and never ends a season without a WorldTour result on his victory list.

Of Matthews' past 28 wins, 24 of them have come at WorldTour-level races, with eight of those coming from the three Grand Tours. However, he hasn't won a Grand Tour stage since the 2017 Tour de France, where he went on to win the green jersey, becoming one of only two men to break Sagan's stranglehold in recent history.

In the past month, the Australian has finished sixth at the GP Kantons Aargau and taken fourth on stage 3 at the Tour de Suisse. They're decent results, but nothing to suggest he's likely to dominate the sprints in France.

As more of a versatile fast man, who enjoys hillier stages and tough conditions, Matthews is another who might not be overjoyed at how flat so many of the sprints look at this year's Tour. Still, he's a quality rider and always grabs a big win somewhere during the year. Why not here?

Mark Cavendish (Deceuninck-QuickStep)

• Tours raced: 12
• Palmarès: 151 wins. Milan-San Remo, 48 Grand Tour stages including 30 at the Tour and points jerseys at all three

The 30-time Tour stage winner will on Saturday complete an unexpected return to the Tour , three years since his last appearance at Le Grand Boucle . Sure, it took a knee injury for reigning green jersey Sam Bennett for Cavendish to get a spot in the Belgian squad, but he is here on merit and would be an outright sprint leader were he on several of the other teams at the Tour.

After enduring a tough couple of years to end his stint at Dimension Data, including the spectre of retirement raising its head last October, he has bounced back in some style in 2021. 

Cavendish has taken five wins, including four at the Tour of Turkey. Earlier this month he beat Merlier, Ackermann and Ewan at the Baloise Belgium Tour, while he also has a podium at Scheldeprijs to his name. It's already his best season since 2016, where he took the most recent quartet of his Tour stage haul.

Another four would see him equal Eddy Merckx's Tour stage wins record, though of course nobody is expecting that. Backed up by the best lead-out train in the world – Tim Declercq, Kasper Asgreen, Davide Ballerini, and Michael Mørkøv – he has a real chance of adding to his 30 wins and he'll certainly be the most closely monitored sprinter at the race.

Best of the rest

Mads Pedersen (Trek-Segafredo): More of a Classics man than a pure sprinter, but he took two second places last year. One to watch, while teammate Jasper Stuyven and Edward Theuns are also fast finishers.

Cees Bol (Team DSM): A stage runner-up last year and Paris-Nice stage winner in 2021. He has a nice lead-out but isn't quite at the top level of sprinters yet.

Christophe Laporte (Cofidis): No Viviani for the French squad this year, so Laporte takes the reins. Impressed at Paris-Nice and in the Classics but would do extremely well to win a stage.

Danny Van Poppel (Intermarché-Wanty Gobert): He has a Vuelta stage win to his name, but that was six years ago, and a sprint win here would be a big surprise result.

André Greipel (Israel Start-Up Nation): After a tough few years, Greipel has been back to winning ways in Spain. Can he add to his 11 Tour stage wins at the age of 38 without a full lead-out though?

Bryan Coquard (B&B Hotels p/b KTM): Something of a sprint nearly-man, Coquard has five Tour stage podiums to his name, no WorldTour career wins, and hasn't won since 2019. This might be a 'now or never' Tour for him. 

Edvald Boasson Hagen (Team TotalEnergies): He has 3 Tour stage wins, dating back to 2017 and 2011, and was second on a sprint stage last year but has been extremely quiet since moving teams. A result here would be a shock, quite frankly.

Dan McLay / Nacer Bouhanni (Arkéa-Samsic): It's unclear who will lead in the sprints, though Bouhanni has historically been faster. The Frenchman could win one on his day, but hasn't looked especially threatening since his ban.

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Dani Ostanek is Senior News Writer at Cyclingnews, having joined in 2017 as a freelance contributor and later being hired full-time. Prior to joining the team, they had written for numerous major publications in the cycling world, including CyclingWeekly and Rouleur.

Dani has reported from the world's top races, including the Tour de France, World Championships, and the spring Classics. They have interviewed many of the sport's biggest stars, including Mathieu van der Poel, Remco Evenepoel, Demi Vollering, and Anna van der Breggen.

As well as original reporting, news and feature writing, and production work, Dani also oversees How to Watch guides and works on The Leadout newsletter throughout the season. Their favourite races are Strade Bianche and Paris-Roubaix and their favourite published article is from the 2024 edition of the latter: 'Unless I'm in an ambulance, I'm finishing this race' – Cyrus Monk, the last man home at Paris-Roubaix

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Pour les sprinters engagés au Tour de France, il n'y a peut-être qu'un seul prix plus grand qu'une victoire d'étape, le maillot vert de la course aux points. Cet été, les meilleurs sprinters du monde se donnent rendez-vous une fois de plus en France pour offrir aux fans les arrivées au sprint les plus importantes de l'année. 

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Peter Sagan, sept fois vainqueurs de la course aux points était considéré comme imbattable jusqu'à ce que Sam Bennett le détrône en 2020. La polyvalence de Sagan et la puissance de Bennett, combinées au soutien de son équipe Deceuninck - Quick Step, en font les deux favoris pour le maillot vert. 

Cependant, les sprinteurs ne manquent pas pour disputer les victoires d'étapes, et beaucoup d'entre eux pourraient également se lancer dans la course aux points du classement général. Caleb Ewan (Lotto Soudal), Alexander Kristoff (UAE Emirates), Arnaud Démare (Groupama FDJ), Wout Van Aert (Jumbo Visma), et Mathieu Van Der Poel (Alpecin-Fenix), sont tous des coureurs à surveiller lors des sprints massifs.

Le parcours de 2021 comprendra huit étapes de sprint. La première d'entre elles sera disputée lors de la troisième étape, qui se terminera à Pontivy. De nombreuses étapes favoriseront les purs sprinters cette année, donnant à Sam Bennett une chance de défendre son titre. Après les étapes trois et quatre en Bretagne, les autres étapes avec possibilité d’arrivée au sprint sont : l'arrivée de l'étape six à Châteauroux, l'étape 10 à Valence après la journée de repos, l'étape 12 à Nîmes, l'étape 13 à Carcassonne, l'étape 19 à Libourne, et la traditionnelle grande finale sur les Champs-Élysées à Paris pour l'étape 21. Nous décortiquons ici chaque étape de sprint.

Étape 3 : Lorient - Pontivy, 182 km

La bataille pour le vert commence lors de la 3e étape qui débute à Lorient, le lieu de naissance du vainqueur du Roi de la Montagne du Tour 2017, Warren Barguil. Cependant, avec un parcours plat favorisant les purs sprinters, le grimpeur français sera complètement déclassé sur ses propres routes.

Les coureurs s'embarquent pour un périple de 182 kilomètres, avec deux ascensions catégorisées, avant l'arrivée à Pontivy et le premier vrai test du classement par points. Pontivy, ville natale de l'actuel Président de l'UCI David Lappartient, fait ses débuts sur le Tour. 

La première étape de sprint du Tour de France ne sera sans doute pas une journée facile pour le peloton. La région côtière de la Bretagne présente un risque constant de vents latéraux et de mauvais temps. Les équipes de sprinters et de coureurs du classement général seront en état d'alerte constante lors des premières étapes, afin de maintenir leurs leaders à l'avant de la course et à l'abri des problèmes.

Étape 4 : Redon - Fougères, 152 km

Redon fait son retour sur le Tour de France, après une interruption de 10 ans. Elle avait été l’hôte d’une arrivée d'étape en 2011 qui a vu l'Américain Tyler Farrar remporter sa première et unique étape du Tour. Cette courte étape de 152 kilomètres est dans la seule partie de la Bretagne qui n'a pas encore été visitée par le Tour. 

Bien qu'une arrivée en peloton soit attendue, les routes exposées et techniques de la Bretagne rendront une fois de plus l'approche angoissante pour les coureurs.

L'arrivée à Fougères est marquée par le Château de Fougères, la plus grande forteresse médiévale de toute l'Europe. Après 700 km de course, le Tour fait ses adieux à la Bretagne avant le premier contre-la-montre à la cinquième étape. 

Étape 6 : Tours - Châteauroux, 144 km

Empruntant les routes bien connues de Paris-Tours, les vents seront vraisemblablement le grand facteur de la journée dans les 75 derniers kilomètres. Les domestiques auront fort à faire pour protéger leurs leaders et les livrer au sprint de peloton ou de groupe réduit, attendu. 

L'arrivée à Châteauroux a été le théâtre de la première des 30 victoires d'étape de Mark Cavendish sur le Tour de France. Il gagnera à nouveau à Châteauroux en 2011. La ligne droite d'arrivée de 1600 mètres est faite sur mesure pour les purs sprinters, mais le « timing » sera de mise. 

Étape 10 : Albertville - Valence, 186 km

Après trois jours de course en altitude, les coureurs laisseront les montagnes derrière eux pour entamer la 10e étape dans la ville olympique d'Albertville, ville hôte des Jeux d'hiver de 1992. 

Les domestiques auront une fois de plus une lourde tâche à accomplir, protéger leurs leaders contre les vents de la plaine sur les 20 derniers kilomètres menant à l'arrivée à Valence. 

La ville accueille régulièrement à la fois le Tour et le Critérium du Dauphiné. Lors de la dernière visite du Tour en 2018, le triple champion du monde Peter Sagan a remporté l'une de ses 12 victoires d'étape à Valence, devançant Alexander Kristoff et Arnaud Démare pour la victoire. 

Étape 12 : Saint-Paul-Trois-Chàteaux-Nîmes, 161 km

La pittoresque étape 12 suivra les Gorges de l'Ardèche, une première pour le Tour de France. La sinueuse route du canyon culmine avec ce qui devrait être un sprint de groupe à Nîmes. 

Le " Pocket Rocket ", Caleb Ewan, a été le plus récent vainqueur à Nîmes, remportant un sprint massif devant Elia Viviani et Dylan Groenewegen en 2019. Alexander Kristoff a également décroché une victoire d'étape ici en 2014. 

Étape 13 : Nîmes - Carcassonne, 220 km

Le peloton quitte Nîmes et ses arènes romaines, considérées comme étant parmi les mieux conservées au monde, pour une autre étape de sprint. 

La 13e étape dépêche le peloton plein ouest pour une étape de 220 kilomètres qui le dépose au pied des Pyrénées, à l’impressionnante Cité médiévale de Carcassonne, classée au patrimoine de l’UNESCO. Un parcours similaire a été utilisé par le Tour il y a 15 ans, mais en 2021, il a été allongé de 30 kilomètres.  

Les organisateurs du Tour ont expliqué ce changement lors de la présentation du parcours 2021 en novembre. Ils tenaient à donner suite aux conseils d'anciens coureurs qui souhaitaient éviter le mobilier urbain. "La sécurité est notre priorité", a déclaré le directeur de course Christian Prudhomme. La citadelle et les rampes de Carcassonne serviront de toile de fond au sprint final.

Après les célébrations à Carcassonne, les sprinters se retrancheront et se concentreront sur leur survie dans les étapes de montagne à venir.

Étape 19 : Mourenx - Libourne, 203 km

La 19e étape débute à Mourenx pour la première fois depuis près de 30 ans. Alors que le classement par points commence à se dessiner, les sprinteurs qui ont survécu aux montagnes seront récompensés par une arrivée sur le plat à Libourne. Les amateurs de course se souviendront de la performance d'Eddy Merckx ici en 1969, et de la victoire triomphale de Jacques Anquetil au le contre-la-montre en 1957. 

Étape 21 : Chatou - Paris Champs-Élysées, 112 km

La 21e étape du Tour de France s’amorce par une célébration pour le vainqueur du maillot jaune et se termine par le « Super Bowl » des sprints groupés.

Chatou, dans le département des Yvelines, accueillera de nouveau le départ de la traditionnelle étape finale du Tour vers Paris. C’est la quatrième année consécutive que la ville fait office de lieu de départ de l’ultime étape et elle remplira cette fonction jusqu'en 2023. 

Les Yvelines est clairement une région qui affectionne le cyclisme. En plus de son engagement pour la 21e étape emblématique du Tour, les Yvelines accueille le départ de Paris-Nice depuis maintenant dix ans, et accueilleront toutes les disciplines cyclistes pour les Jeux olympiques d'été de 2024.

Le traditionnel défilé et le début festif de l'étape se transformeront en véritable course lorsque le peloton passera devant l'emblématique pyramide de verre du Louvre en route vers les circuits d'arrivée de l'étape.

Les équipes de sprint se mettent au travail lorsque le peloton s'engage sur le circuit de huit tours, qui emmène les coureurs autour de l'Arc de Triomphe, sur les Champs-Élysées, autour des Tuileries et du Louvre, sur la place de la Concorde et à nouveau sur les Champs-Élysées pour une arrivée au sprint palpitante qui conclura la 108e édition du Tour de France.

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Le top 5 des meilleurs sprinteurs

Retrouvez notre top 5 des hommes les plus rapides de l’année avec Caleb Ewan, Pascal Ackermann, Dylan Groenewegen, Elia Viviani et Fabio Jakobsen.

28 décembre 2019

Mis à jour le 13 mars 2022

N°1 Caleb Ewan (Lotto Soudal) 

Petit par la taille, mais grand par le succès, c’est ce qui permet à l’Australien Caleb Ewan de prendre la première place de notre top 5 des meilleurs sprinteurs. D’entrée de jeu en forme avec de bonnes performances sur les courses australiennes de Janvier et sur l’UAE Tour, il a ensuite marqué les esprits sur les grands Tours : avec deux succès sur le Giro et trois sur le Tour dont la mythique arrivée sur les Champs Elysées, ça claque. Jusqu’en 2022 avec sa formation Lotto-Soudal, on n’a pas fini d’entendre parler de lui.  

N°2 Pascal Ackermann (Bora Hansgrohe) 

L’Allemand de 25 ans s’est imposé sur la scène internationale comme l’un des meilleurs sprinteurs ces deux dernières années. Avec deux victoires d’étapes sur le Giro et le maillot de meilleur sprinteur, ou encore de nombreux succès notamment sur Eschborn-Frankfurt, le Tour de Slovénie, ou encore le Tour du Guangxi en Chine en fin de saison, il est l’un des hommes les plus rapides du peloton.

N°3 Dylan Groenewegen (Jumbo Visma) 

Le Néerlandais est le sprinteur numéro 1 de son équipe Jumbo-Visma, un statut qu’il a acquis grâce à ses performances avec des victoires dès les premières courses de la saison, sur la semaine de Valence ou sur le Tour d’Algarve. Il a ensuite remis le couvert sur les courses françaises Paris-Nice et les 4 Jours de Dunkerque. Un des points forts de sa saison a été le Tour avec un succès à Chalon-sur-Saône et des podiums à Toulouse, Nîmes et sur les Champs à Paris. Il a également impressionné sur le Tour de Grande-Bretagne où il a enlevé trois succès sur 8 étapes. La formation Jumbo Visma sera redoutable en 2020 avec Mike Teunissen et Wout van Aert pour les sprints et le trio de grimpeurs Primoz Roglic, Steven Kruijswijk et Tom Dumoulin.  

N°4 Elia Viviani (Deceuninck Quick Step)

L’Italien de 30 ans spécialiste de la piste est une référence quand l’on parle de pointe de vitesse dans le cyclisme. Après un début de saison légèrement en deçà de ses espérances malgré deux victoires en Australie, une sur l’UAE Tour et une sur Tirreno-Adriatico, il avait été disqualifié sur la troisième étape du Tour d’Italie alors qu’il avait coupé la ligne en tête. Il a pris sa revanche sur la Grande-Boucle en s’imposant à Nancy puis après la machine était partie. Petit retour sur son mois d’Août où il a enchainé trois succès : la Ride London, le Championnat d’Europe et la classique Hamburg. Chapeau !  

N°5 Fabio Jakobsen (Deceuninck Quick Step) 

C’est le coéquipier d’Elia Viviani, le jeune Fabio Jakobsen âgé de 23 ans a la chance de pouvoir suivre ses traces. Il le fait déjà très bien avec 8 victoires cette saison dont le titre de Champion des Pays-Bas et deux succès sur la Vuelta lors de la 4 ème  et dernière étape. Il fait son petit bout de chemin dans la grosse écurie du Wolf Pack. 

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Interview d’Alexis Renard

Julian Alaphilippe a révélé avoir participé aux Flandriennes avec une fracture de la tête du péroné gauche.

Après 12 ans chez les professionnels, Alexis Vuillermoz va mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 2024. 

Pour Vélo 101, Julien Jurdie, directeur sportif de la formation Décathlon AG2R La Mondiale, revient notamment sur l'excellent début de saison de son équipe. 

Suite à un accident de la route à Tenerife, Lennard Kämna souffre de plusieurs blessures. Le coureur allemand est dans un état stable.

Suite à des examens qui ont révélé une grande fatigue, Arnaud Démare est contraint de renoncer aux prochaines courses dont Paris-Roubaix. 

Quelques semaines après avoir été suspendu provisoirement par l'UCI, Franck Bonnamour a été licencié par la formation Décathlon AG2R La Mondiale. 

Après un début de saison délicat, Arnaud De Lie va observer une période de repos et manquer le Tour des Flandres ou encore Paris-Roubaix.

Mathieu van der Poel a signé un nouveau contrat pluriannuel avec la formation Alpecin-Deceuninck mais aussi avec Canyon. 

Quelques jours après Lennert Van Eetvelt, Maxim Van Gils a, lui aussi, prolongé son contrat avec la Lotto Dstny. 

Vainqueur de l'UAE Tour il y a quelques semaines, Lennert Van Eetvelt a prolongé pour deux saisons supplémentaires chez Lotto Dstny. 

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Tour de France 2023 : les sprinteurs enfin à l'honneur pour le retour en France ? La troisième étape en questions

Les routes du Tour de France perdent en altitude. Le peloton retrouve l'Hexagone pour la première fois dans cette 110e édition de la Grande Boucle, lundi 3 juillet. Les coureurs partiront d'Amorebieta-Etxano pour rejoindre le Pays basque français, à Bayonne après 193,5 km (en direct sur France 2 et france.tv ). Après deux étapes escarpées et marquées par le show des frères Yates puis la victoire du Français Victor Lafay , les formations de sprinteurs voudront se mettre en action sur le plat pour tenter de faire gagner l'un des leurs.

Quel est le profil ?

Les "grosses cuisses" sont attendues dans l'emballement final ! C'est sans aucun doute Thierry Gouvenou, le directeur de course du Tour de France, qui en parle le mieux : " On a essayé de tracer une étape la plus plate possible pour offrir enfin aux sprinteurs une chance de briller ". On quitte donc le Pays basque espagnol pour arriver dans celui du territoire français, direction Bayonne.

Dans la première moitié du parcours, quatre légères difficultés de troisième et quatrième catégorie sont au programme, tout comme un sprint intermédiaire, placé à 128 bornes de la ligne d'arrivée entre la côte de Milloi (2,3 km à 4,5% de moyenne) et le col d'Orioko Benta (4,6 km à 6,3%). Ensuite, jusqu'à l'arrivée dans les rues bayonnaises, du plat et de la plaine se présenteront sous les roues du peloton, avec un final "extrêmement rapide car, dans les derniers kilomètres, c'est plutôt faux-plat descendant pour aller vers Bayonne" , avertit celui qui réalise le tracé des étapes. 

Qui sont les favoris ?

Qui sera le meilleur sprinteur lundi ? Sauf coup de théâtre, le vainqueur à Bayonne sera bien un spécialiste des sprints massifs et probablement un client sérieux dans la quête du maillot vert du classement par points. Parmi les plus rapides de la planète, le Belge Jasper Philipsen (25 ans), vainqueur à Carcassonne et sur les Champs-Elysées l'an dernier, semble être celui offrant le plus de garanties. Sa formation Alpecin-Deceuninck lui a d'ailleurs confié un train de luxe, avec une locomotive surpuissante pour le lancer : Mathieu van der Poel.

Mais, comme toujours sur le Tour de France, les prétendants à la victoire dans un emballement final sont nombreux. Il faudra évidemment compter sur Wout van Aert (Jumbo-Visma), dernier vainqueur du maillot vert, mais aussi sur Fabio Jakobsen (Soudal Quick-Step), Dylan Groenewegen (Jayco AlUla) ou encore Mads Pedersen (Lidl-Trek). Enfin, tous se méfieront aussi de la légende britannique, Mark Cavendish (38 ans, Astana Qazaqstan), qui rêve d'une 35e victoire d'étape sur la Grande Boucle, ce qui lui permettrait d'établir un record et de dépasser les 34 succès de la légende Eddy Merckx.

Quels sont les horaires ?

12h55 : début de la retransmission sur France 3 et  france.tv 13h00 : départ fictif 13h15 : départ réel (bascule sur France 2 à 15 heures) 17h27 : arrivée prévue (à une moyenne de 46 km/h) à Bayonne

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En fin de contrat, Jasper Philipsen se dirigerait vers une prolongation chez Alpecin

Jasper Philipsen doit-il partir pour gagner Paris-Roubaix ? "Il est face à un dilemme"

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Le meilleur sprinter du monde est Belge. Et surtout en fin de contrat cette année. Jasper Philipsen est à un tournant de sa carrière. Et le coureur a l’embarras du choix.  Le maillot vert du dernier Tour de France intéresse notamment le Team UAE Emirates et l'équipe Bora-hansgrohe.

Mais selon nos confrères du Het Laatste Nieuws , c’est Alpecin-Deceuninck, sa formation actuelle, qui a les faveurs du coureur.  ​​​​​​ Les frères Roodhooft qui dirigent la formation, sont actuellement en pole position pour conserver Philipsen plus longtemps. La direction affirme que la décision sera prise d’ici un mois.

Reste à voir quelle sera la décision de Jasper. Car à 26 ans, Philipsen va entrer dans les meilleures années de sa carrière et le choix est donc ultra-important pour le coureur. Notamment dans l'optique de gagner un jour d’autres classiques, comme Paris-Roubaix, qu’il a terminé deux fois deuxième derrière son équipier Mathieu Van der Poel.

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Milan - San Remo 2024 : Victoire de Jasper Philipsen

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Les tops sprinteurs de 2023

Meilleur grimpeur, meilleur sprinteur, meilleur baroudeur,… Ces titres non-officiels sont au cœur des discussions entre fans de cyclisme. TotalVelo a choisi des critères afin de faire ressortir un classement pour chacune de ces catégories, pour les hommes et les femmes. Aujourd’hui, examinons les sprinteurs.

Définir qui est le meilleur sprinteur du monde n’est pas toujours une chose évidente. Le nombre de victoires est un indicateur mais ne reflète pas la qualité de la concurrence et la nature du sprint. TotalVelo s’est essayé à établir un top 10 sur la saison 2023 en prenant en compte l’ensemble de ces paramètres.

N°1 – Jasper Philipsen, meilleur sprinteur en 2023

Pas de surprise du côté masculin : Jasper Philipsen est le coureur le plus véloce de la saison avec 19 victoires dont 8 en World Tour . Il s’est imposé sur des sprints à forte concurrence comme au Tour de France , à Tirreno-Adriatico ou sur le Renewi Tour , souvent avec une bonne marge. Outre sa pointe de vitesse, il a bénéficié d’un train solide de l’équipe Alpecin-Deceuninck et d’un poisson-pilote de luxe en la personne de Mathieu van der Poel . Philipsen n’a été battu qu’à quatre occasions en World Tour, à chaque fois à la photo-finish.

N°2 – Olav Kooij, la pépite montante

Olav Kooij est l’homme qui a disputé le plus de sprints massifs en World Tour en 2023. Cependant, il n’a pas participé à un Grand Tour , ce qui l’a pénalisé quant à la densité de ses sprints victorieux. Son ratio est moindre que celui de Philipsen, la faute a un placement souvent imparfait.

N°3 – Mads Pedersen toujours placé, parfois vainqueur

Mads Pedersen a été constant tout au long de la saison. Le Danois a souvent été pris de vitesse par les purs sprinteurs mais a réussi à les battre à certaines occasions, en particulier au terme d’une course difficile. Il s’est confronté aux sprints du Giro et du Tour de France où il s’est imposé à chaque fois.

N°4 à 7 – Groenewegen, Merlier, Groves et Bauhaus

Quatre hommes ont obtenu des scores proches pour des raisons complètement différentes : soit en multipliant les victoires, soit les places d’honneur sur les courses prestigieuses.

Dylan Groenewegen n’a pas trouvé la clef face aux tops sprinteurs , simplement plus rapides que lui. Il ne compte qu’une seule victoire World Tour en 2023. Le Néerlandais a néanmoins toujours été bien classé lors des gros emballages massifs.

Tim Merlier est sûrement l’un des coureurs les plus véloces avec Philipsen et Kooij. Son absence sur les Grands Tours de 2023 l’empêche d’être plus haut dans ce classement. S’il a beaucoup gagné (11 victoires dont 5 World Tour), il s’est aussi beaucoup loupé .

Kaden Groves a marqué cette saison avec quatre victoires en Grand Tour et un maillot vert sur la Vuelta. Cependant, il a profité de l’absence des plus gros sprinteurs sur des épreuves trop vallonnées pour ces derniers. Il fut bien moins efficace en leur présence.

Phil Bauhaus n’a gagné en 2023 qu’une modeste étape du Tour Down Under en début de saison mais il fut d’une remarquable constance en se frottant aux meilleurs, obtenant trois tops 3 sur le Tour de France , à chaque fois barré par Philipsen .

N°8 à 10 – Milan, Molano et Cavendish

Les trois derniers membres de notre top 10 n’étaient pas les sprinteurs les plus attendus. S’ils se sont inclinés le plus souvent, ils furent loin d’être ridicules.

Jonathan Milan est la révélation de 2023 en terme de sprinteur. Cantonné jusque-là à un rôle de poisson-pilote, le jeune Italien s’est fait un nom sur le Giro dont il gagne le classement par points.

Juan Sebastián Molano s’est fait une place dans l’élite du sprint. Il a été capable de battre Kooij, Groves et bien d’autres malgré un faible nombre d’équipiers à sa disposition à cause des objectifs aux classements généraux des UAE.

Mark Cavendish n’accumule plus les victoires mais reste capable de surprendre. Il est monté en puissance durant la saison jusqu’à gagner la dernière étape du Giro et frôler le record de Merckx à Bordeaux sur la 7e étape du Tour de France.

Le top 10 des sprinteurs de la saison 2023

À la recherche du pur sprinteur

Pour établir ce classement, il a fallu mettre en place des critères arbitraires. Ainsi, seules les épreuves du World Tour sont retenues. Les courses présentant un dernier kilomètre trop favorable aux puncheurs ont été rejetées. Certains sprints en faux plat montant ou en légère côte sont pris en compte mais leur apport de points a été minoré. Le but est d’atténuer l’influence des côtes et de valoriser la densité des sprinteurs présents sur une arrivée donnée.

Pour mesurer cette dernière, une liste d’athlètes ayant accompli des performances de top niveau en 2023 a été établie. Plus un coureur a devancé ceux-ci lors d’un sprint, plus il marque de points. La régularité est le dernier facteur déterminant. Le score final est une moyenne avec un bonus en cas de nombreuses participations et un malus en cas de présences trop restreintes. En résumé, plus un sprinteur a participé à de grosses arrivées massives sur du plat, plus il est favorisé .

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Laurent Jalabert : qui est Marion Limouzy, la compagne de l'ancien cycliste, de 20 ans sa cadette ?

Visage familier du peloton, Laurent Jalabert a connu son heure de gloire en remportant plusieurs courses prestigieuses, notamment un Grand Tour. Désormais loin de son vélo, le natif de Mazamet reste un sportif aguerri, tout comme sa compagne, Marion Limouzy. Mais qui est sa femme de 20 sa cadette ?

Le spécialiste des Grands Tours

Ancien numéro un mondial au classement UCI, Laurent Jalabert était un cycliste particulièrement complet. Sprinteur, mais également bon grimpeur, il a brillé dans les courses les plus prestigieuses au monde. Surtout au Tour d’Espagne, l’une des trois courses les plus importantes du circuit. Il a remporté l’édition 1995, avec 312 points et avec 4 minutes et 22 secondes d’avance sur son dauphin, le cycliste espagnol Abraham Olano.

La même année, Laurent Jalabert va terminer 4ᵉ du Tour de France , son meilleur résultat. Concernant le Tour d’Italie, il n’a participé qu’à deux reprises à la mythique course, mais s’est offert également une belle 4ᵉ place en 1999. Celui qui a passé une grande partie de sa carrière chez l'équipe cycliste Once a remporté 25 étapes dans les 3 Grands Tours. Cependant, toutes ces performances sont parfois remises en cause suite aux nombreuses suspicions de dopage.

Un cycliste complet au palmarès impressionnant

Laurent Jalabert a démontré tout au long de sa carrière sa capacité d’adaptation et sa résilience. Au total, il a remporté 138 victoires , dont plusieurs classiques, comme le Milan-San Remo, le Tour de Lombardie en 1997, le Paris-Nice, le Tour du Pays basque, le Tour de Catalogne ou encore le Tour de Romandie.

> À lire aussi : Virenque, Indurain, Cipollini… Que sont devenues les légendes du Tour de France 1990 - 2000 ?

Son mental de compétiteur faisait de Laurent Jalabert quelqu’un d’assez inaccessible pour les autres cyclistes du peloton, lui qui a été grièvement blessé après un accident de la route en 2013. Désormais, malgré ses 55 ans, l'ancien champion est toujours autant sportif et réalise très souvent des Triathlons avec des temps remarquables.

Qui Marion Limouzy, la compagne de l'ancien cycliste ?

Si Laurent Jalabert a eu quatre enfants d’une union précédente , c’est bien avec Marion Limouzy qu’il file le parfait amour, depuis plusieurs années. La jeune femme de 20 ans la cadette de l’ancien cycliste, a été élue Miss Périgord en 2012. Elle a ainsi acquis une notoriété importante dans sa région, pas toujours facile à supporter.

"On participe à des inaugurations, des galas, des événements. On donne des coups d'envoi de rencontres sportives, on participe aux Éclats du sport à Périgueux. Par moments, les gens vous reconnaissent , ils disent oh regarde, c'est Miss Périgord ! Et ce n'est pas très discret. Cela m'a surpris, car lorsque je vais quelque part, je ne le crie pas sur tous les toits" avait-elle confié dans un entretien au média Sud-Ouest .

Dix ans après, une vie plus banale

Aujourd’hui, à 34 ans, Marion Limouzy mène une vie beaucoup plus calme , même si Laurent Jalabert continue d’afficher le quotidien du couple, qui s'est installé proche de Montauban (Tarn-et-Garonne), sur les réseaux sociaux et notamment sur Instagram. L'ancien sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme sur route (2009-2013) est suivi par plus de 130 000 personnes et dévoile fréquemment les exploits du couple de sportifs.

> À lire aussi : Tony Gallopin livre ses vérités sur sa rupture avec Marion Rousse, compagne d'Alaphilippe

Dorénavant, Laurent Jalabert enfile le costume de consultant sportif. Il commente et décrypte les courses les plus prestigieuses comme le Tour de France dans les médias, à la télé comme à la radio, parfois en compagnie de Marion Rousse, également ancienne cycliste et femme de Julian Alaphilippe .

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Amstel Gold Race - Benoît Cosnefroy veut s'offrir Mathieu van der Poel : "Je me dis que c'est possible"

Publié 11/04/2024 à 09:09 GMT+2

Benoît Cosnefroy a remporté la Flèche brabançonne, ce qui fait de lui un candidat crédible à la victoire lors de l'Amstel Gold Race. L'absence de Mathieu Van der Poel, mercredi, et sa présence, dimanche, poussent certes à relativiser ce statut. Mais le puncheur de Decathlon AG2R La Mondiale (quatre succès en 2024) ne part pas perdant face au Néerlandais, qu'il a devancé sur cette course en 2022.

Cosnefroy : "J'ai fait ce geste sur la ligne parce que, ici, je me sens chez moi"

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Van der Poel et le lancer de casquette : "Apparemment, tout le monde n'aime pas me voir devant"

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Notre top 10 des sprinteurs

A une semaine de la course en ligne des Championnats du monde, Paris-Tours sera une répétition générale pour les sprinteurs. Notre top 10 des finisseurs de la saison.

Or olympique, un nouveau Monument, maillot vert sur le Tour… Que peut encore viser Mathieu van der Poel ?

Après avoir survolé Paris-Roubaix dimanche, Mathieu van der Poel s’affirme comme le meilleur cycliste du monde sur les courses d’un jour. Mais, pour le Néerlandais, il existe encore de nombreux objectifs à atteindre pour graver encore un peu plus son nom dans l’histoire de son sport.

Mince comme tous les cyclistes d’envergure, Mathieu van der Poel (MVDP) possède pourtant cet appétit d’ogre qui fait la différence, dans les pelotons, entre les champions et les autres. À 29 ans, même si on ne parierait pas qu’il planera encore plus de quatre ou cinq ans, le Néerlandais est dans la plénitude de sa carrière.

Dans sa besace, il vient de glisser un sixième Monument de son sport (3 Tour des Flandres, 2 Paris-Roubaix et un Milan-San Remo). Et il n’y a vraiment aucune raison qu’il arrête son compteur à ce chiffre. Dans son sang coule l’envie de devenir le meilleur coureur de classiques de sa génération et du XXIe siècle. Comment ? Il ne peut évidemment pas rejoindre la légende Eddy Merckx au nombre de victoires dans les Monuments du cyclisme. Le Cannibale belge a trop dévoré et en a accroché 19 à son palmarès.

🚴 #ParisRoubaix | 𝗠𝗔𝗧𝗛𝗜𝗘𝗨 𝗩𝗔𝗡 𝗗𝗘𝗥 𝗣𝗢𝗘𝗟 𝗥𝗘𝗠𝗣𝗢𝗥𝗧𝗘 𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦-𝗥𝗢𝗨𝗕𝗔𝗜𝗫 ! 💪 Après une nouvelle démonstration, le champion du monde s'impose en solitaire dans le Vélodrome de Roubaix pour la deuxième année consécutive ! pic.twitter.com/Ip1vXSjJAv — francetvsport (@francetvsport) April 7, 2024

Des chiffres d’un autre temps où le vélo était surtout une affaire de Belges, de Néerlandais, de Français et d’Italiens. Mais le second, Roger de Vlaeminck est à onze. S’il continue a minima d’écraser les pavés des Flandres et de Roubaix, l’objectif n’est pas insensé.

Sur Liège-Bastogne-Liège, « il devra adopter une tactique différente »

L’autre quête de MVDP est de se faire une place dans le club des cinq. Ceux qui ont remporté, dans leur carrière, les cinq Monuments (Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie). Pour cela, le champion du monde doit aussi s’offrir les deux derniers. À ce jour, trois Belges ont réussi cet exploit. Merckx et de Vlaeminck, mais aussi Rick Van Looy.

Des deux dernières épreuves, c’est vraiment la Doyenne, Liège-Bastogne-Liège, qui semble la moins difficile pour lui. Et dans deux semaines, MVDP s’élancera avec de réelles chances même s’il ne sera pas l’immense favori avec la présence de Tadej Pogacar. Mais l’absence du double vainqueur sortant, Remco Evenepoel, blessé dans la terrible chute du Tour du Pays basque, peut tout changer.

« Il devra adopter une tactique différente en se montrant très défensif, estime l’ancien cycliste Pierre Rolland. Son but sera d’arriver au sprint. Certes, le parcours ne correspond pas forcément à ses qualités. Mais Liège, ce n’est pas plus dur que les Strade Bianche que Mathieu avait remportées en 2021. Il sera un parfait outsider et comme en ce moment, il est magique… »

« Sur le Tour de Lombardie en fin de saison, ce sera plus compliqué. Mais on parle quand même d’un type qui est à l’apogée de sa force et qui est en train d’écrire sa légende. Il y a six mois, je vous aurais dit non sur Liège. Aujourd’hui, je pense qu’il y aura match avec Pogacar », explique encore Pierre Rolland.

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Mais dès dimanche prochain, Van der Poel veut devenir le premier homme à réussir le triplé Flandres/Roubaix/Amstel Gold Race la même année. Comme un parfait trait d’union entre ses origines françaises par son grand-père Raymond Poulidor, la Belgique où il a vécu et sa nationalité néerlandaise.

Paris 2024, réel objectif

Ensuite, il ne pensera qu’à devenir Van der Poel aux jeux d’or. Car il rêve ouvertement d’une médaille d’or aux Jeux olympiques. Et n’a pas encore définitivement choisi si ce sera sur la route, en VTT… ou les deux. Car évidemment, les profanes ou les trop rêveurs ont envie de lui deviner un destin en jaune, version Champs-Élysées, sur le Tour de France . Calmons-les tout de suite, cela n’arrivera jamais.

« Il est trop lourd et trop grand pour accompagner les meilleurs en montagne, argumente Pierre Rolland. Et s’il perdait du poids, il perdrait sa puissance. C’est vraiment impossible et je pense même qu’il n’en a pas du tout envie. Ce n’est pas un défi pour lui. » Sur les Grandes Boucles, Van der Poel, peut, se trouver quelques belles envies. Mais pour les prochaines années : en 2024, avec les JO de Paris 2024, il se servira du Tour comme d’une préparation.

« Je l’imagine bien un jour viser la quête du maillot vert de meilleur sprinteur, rajoute Rolland. Il est capable de prendre des points partout. Sans compter qu’il peut remporter des étapes à foison. » Pour l’instant, il n’en a gagné qu’une seule, en 2021 à Mûr-de-Bretagne, où il avait enfilé le maillot jaune. « Pour encore quelque temps, il pédale en état de grâce, conclut Rolland. Il est en train d’écrire sa légende. Son graal, il va le rechercher sur les courses d’un jour. »

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