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L'aventure Apollo

L'aventure Apollo - 2e édition

Existe au format livre et ebook.

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Letélégramme.fr -  «  Un livre passionnant  »

L’Alsace –  «  Un récit d'autant plus vivant qu'il a rencontré lors de sa carrière la plupart des hommes qui ont marché sur la lune  »

Présentation du livre

Le débarquement d'hommes sur la Lune reste l'aventure la plus extraordinaire de tous les temps. Cinquante ans après cet exploit, la reine des nuits est redevenue une étape incontournable, avant un vol habité vers Mars. Américains, Européens, Russes et Chinois : tous projettent d'y retourner prochainement, la NASA avec un nouveau programme habité, Artémis, à partir de 2024. Charles Frankel nous fait le récit de l'incroyable épopée Apollo qui a changé notre vision du monde, à travers une enquête jalonnée de portraits d'aventuriers de l'espace hauts en couleur, de drames, de joies et de découvertes.

«  Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, et la chose la plus importante, c'est que nous avons découvert la Terre. » Bill Anders,  Apollo 8

Sommaire de l'ouvrage

Prologue. Sites d'alunissage. Apollo 1 : le défi.  Apollo 8 : de la Terre à la Lune. Apollo 8 : autour de la Lune. Apollo 11 : l'homme sur la Lune. Apollo 12 : les copains d'abord. Apollo 13 :  «  Houston, on a un problème ». Apollo 14 : perdus sur la Lune. Le programme secret des Russes. Apollo 15 : à l'assaut des montagnes. Apollo 16 : de surprise en surprise. Apollo 17 : les adieux à la Lune.  Épilogue : le programme Artemis de la NASA; l'avenir de l'exploration lunaire.

2 Compléments

Auteur(s) de l'ouvrage.

Frankel Charles

Caractéristiques du livre

Ean ebook : epub, suggestions personnalisées.

Magellan à la plage

Earthrise restored

Quand la Terre se lève sur la Lune : la genèse de la « photo du siècle »

apollo tour de la lune

Professor of History, University of Central Lancashire

Disclosure statement

Robert Poole does not work for, consult, own shares in or receive funding from any company or organisation that would benefit from this article, and has disclosed no relevant affiliations beyond their academic appointment.

University of Central Lancashire provides funding as a member of The Conversation UK.

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Le récent décès de Frank Borman , commandant de la mission Apollo 8 de la NASA en 1968 , a attiré l’attention sur le premier voyage sur la Lune.

Il a eu lieu huit mois avant la mission Apollo 11 , au cours de laquelle Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont exploré la surface lunaire pour la première fois. Cependant, l’impact de la photo du « lever de Terre » d’Apollo 8 – la vue de la Terre depuis la Lune – semble aujourd’hui encore plus grand que celui du premier alunissage.

Pendant de nombreuses années, l’histoire derrière la célèbre photo du lever de la Terre , était que l’équipage avait été pris au dépourvu par l’orbe bleu s’élevant derrière la Lune. Mais même s’ils étaient occupés à d’autres tâches , les astronautes avaient en tête que cela allait arriver.

Un autre événement marquant de la mission a été la lecture de la Genèse (le premier livre de la Bible) par l’équipage, dont les images ont été diffusées dans le monde entier à Noël. Les recherches approfondies que j’ai menées dans les archives de la NASA ont révélé plus clairement l’ampleur de la mise en scène de tous ces moments. La fameuse photo du lever de la Terre, un cliché bizarre pris à la hâte, a été certes improvisée, mais elle avait été anticipée.

Capturer le Lever de Terre

Après être entrés en orbite lunaire, les astronautes ont failli ne pas voir la Terre. Ce n’est qu’au cours de la quatrième orbite, lorsque la capsule s’est retournée de 180 degrés pour pointer vers l’avant, qu’ils l’ont remarquée. Quand je l’ai interrogé, Borman m’a confirmé qu’à ce moment-là, ils ont été « pris par surprise – trop occupés par l’observation lunaire sur les trois premières orbites ».

Mais le directeur de la photographie du programme Apollo, Dick Underwood , tenait à rétablir la vérité. Il explique : « Des heures ont été consacrées à l’observation lunaire sur les trois premières orbites », « Les équipages lunaires, y compris l’équipage d’Apollo 8, ont été longuement formés et informés sur la manière exacte d’installer la caméra, sur la pellicule à utiliser… ces briefings étaient très complets. »

L’équipage d’Apollo 8.

Toutefois, la NASA s’est battue pour savoir sur quelles images les astronautes devaient se concentrer, la direction insistant sur des clichés de la géologie lunaire et des sites d’atterrissage potentiels . Dick Underwood a expliqué :

« J’ai beaucoup insisté pour que l’on prenne une photo du lever de la Terre, et nous avions fait comprendre aux astronautes que c’était ce que nous voulions absolument. »

Borman était accompagné de deux autres astronautes : Jim Lovell, pilote du module de commande, et Bill Anders, pilote du module lunaire. La NASA avait prévu qu’Apollo 8 testerait le module lunaire, mais comme elle avait pris du retard, la mission n’a pas eu lieu.

Lors de la conférence de presse précédant le lancement, Borman s’était réjoui d’avoir « de bonnes vues de la Terre depuis la Lune » et Lovell de voir « la Terre se coucher et la Terre se lever ».

Le plan de mission officiel prévoyait que les astronautes prennent des photos de la Terre, mais seulement en dernière priorité. Lorsque le moment clé est arrivé, les astronautes ont effectivement été pris par surprise, mais pas pour longtemps.

Anders se trouvait à une fenêtre latérale et prenait des photos de cratères à l’aide d’un appareil photo à pellicule noir et blanc lorsqu’il vit la Terre surgir de derrière la Lune. « Regardez cette image ! C’est la Terre qui se lève », s’exclama Anders .

apollo tour de la lune

Anders a rapidement pris une photo nette de la Terre émergeant de l’horizon lunaire. Puis Lovell et lui se sont brièvement disputés pour savoir qui devait avoir l’appareil photo couleur, tandis que Borman tentait de les calmer.

C’est Anders qui a pris la photo couleur du lever de la Terre , floue, cadrée à la hâte et surexposée, surnommée plus tard l’ image du siècle . Mais dans l’autre appareil photo se trouvait une bien meilleure photo, longtemps ignorée parce qu’elle était en noir et blanc.

Cette première image mono était parfaite. Une photo restaurée du « lever de la Terre », récemment colorisée par des experts qui ont pris pour référence les clichés ultérieurs, restitue le spectacle époustouflant qu’ont vu les astronautes.

Cette photo révèle la Terre comme une oasis majestueuse mais fragile. Comme l’a dit Lovell : « La solitude qui règne ici est impressionnante… Cela nous fait prendre conscience de ce que nous avons sur Terre ». Pour Borman aussi, ce fut « intensément émouvant… Nous ne nous sommes rien dit, mais nous avons peut-être partagé la même pensée : Ce doit être ce que Dieu voit ».

La lecture de la Genèse

En 1968, comme aujourd’hui, les voyages dans l’espace étaient considérés comme un domaine scientifique et technologique. Mais la mission était également envoyée par l’un des pays les plus fortement christianisés du monde , et l’équipage n’était pas parti sans son bagage culturel.

La NASA était fière que ses astronautes soient libres de leurs opinions, tandis que les cosmonautes soviétiques soient étroitement surveillés et contrôlés . Aussi extraordinaire que cela puisse paraître aujourd’hui, ils ont été laissés libres de décider eux-mêmes de ce qu’ils allaient dire lors de leur émission historique en direct de l’orbite lunaire.

Borman savait qu’il devait trouver quelque chose de spécial pour l’émission de Noël. Quelques semaines à l’avance, un attaché de presse lui a dit : « Nous pensons que vous serez plus écouté que n’importe quel autre homme dans l’histoire. Nous voulons donc que vous disiez quelque chose d’approprié ».

Alors que le message « un petit pas » de Neil Armstrong a été soigneusement préparé au sein de la NASA , personne au sein de l’agence ne savait à l’avance ce que Borman allait dire.

Earthrise

Alors qu’il ne reste que deux minutes avant que le contact radio ne soit perdu lorsque le vaisseau spatial passe derrière la Lune, Anders a déclaré : « L’équipage d’Apollo 8 a un message à vous transmettre. » Il a ensuite lu un extrait de la Genèse  : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, et la terre était informe et vide. Dieu dit : “Que la lumière soit !” et la lumière fut. »

Lovell et Borman ont pris le relais pour lire les versets suivants, et Borman a conclu : « Joyeux Noël, et que Dieu vous bénisse tous – vous tous sur notre bonne Terre. »

Alors qu’Apollo 8 cessait tout contact radio, le monde devait absorber l’impact de ces paroles. « Pendant ces instants, j’ai ressenti la présence de la création et du créateur », se souviendra plus tard Gene Kranz, directeur de vol de la NASA . « J’avais les larmes aux yeux. »

D’une manière ou d’une autre, Borman et ses collègues ont trouvé les mots parfaits pour exprimer leur expérience. Mais Borman avait bien réfléchi à sa mission et avait demandé à un ami publiciste de l’aider à rédiger le texte .

Il s’agissait de Simon Bourgin, responsable de la politique scientifique à l’Agence américaine d’information. Bourgin demanda à son tour à un journaliste, Joe Laitin, qui en parla à sa femme, Christine .

Après avoir consulté l’Ancien Testament, elle a suggéré : « Pourquoi ne pas commencer par le commencement ? » Elle a souligné la puissance primitive du récit de la création dans le premier livre de la Genèse, avec sa description évocatrice de la Terre.

Borman a immédiatement reconnu que c’était parfait et l’a fait dactylographier. Il a superbement justifié la confiance que la NASA lui a accordée.

Si la photo du lever de la Terre et la lecture de la Genèse sont le fruit de l’inspiration et d’une certaine liberté, on doit leur exécution à une planification minutieuse et un grand professionnalisme.

This article was originally published in English

  • photographie
  • histoire des sciences
  • missions spatiales
  • planète Terre

apollo tour de la lune

Events and Communications Coordinator

apollo tour de la lune

Assistant Editor - 1 year cadetship

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Executive Dean, Faculty of Health

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Lecturer/Senior Lecturer, Earth System Science (School of Science)

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Cinquante ans après le dernier vol d’Apollo vers la Lune, Artémis s’apprête à prendre le relais

La toute nouvelle méga-fusée de la Nasa, la plus puissante du monde, doit décoller lundi de Floride. Il s’agit d’un vol test, sans équipage à bord, mais pour la Nasa l’événement est hautement symbolique.

La fusée la plus puissante du monde, Artémis, doit décoller de Floride pour un vol test, sans équipage à bord, vers la Lune, lundi 29 août 2022.

La fusée la plus puissante du monde, Artémis, doit décoller de Floride pour un vol test, sans équipage à bord, vers la Lune, lundi 29 août 2022.   JOE RAEDLE / AFP

Par L'Obs avec AFP

Publié le 28 août 2022 à 10h33

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Cinquante ans après le dernier vol d’Apollo, l’heure est venue pour Artémis de prendre le relais : la fusée la plus puissante du monde s’apprête à faire son baptême de l’air lundi depuis la Floride, et à lancer du même coup le programme américain de retour sur la Lune.

Certes, il s’agit d’un vol test, sans équipage à bord. Mais pour la Nasa, qui se prépare à ce décollage depuis plus d’une décennie, l’événement est hautement symbolique. Il doit incarner l’avenir de l’agence spatiale, et prouver qu’elle est toujours capable de rivaliser, notamment face aux ambitions de la Chine ou de SpaceX.

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Autour de Cap Canaveral, les hôtels affichent complet, avec entre 100 000 et 200 000 personnes attendues pour assister au spectacle, prévu à 8h33 heure locale lundi (14h33 à Paris).

Du haut de ses 98 mètres, l’engin orange et blanc trône déjà depuis une semaine sur le pas de tir 39B du centre spatial Kennedy.

Depuis qu’il a été sorti, « vous pouvez sentir l’excitation, l’énergie est montée d’un cran, c’est vraiment palpable » , a déclaré lors d’une conférence de presse Janet Petro, la directrice du centre.

Mannequins, équipés de capteurs, à bord

Le but de cette mission, baptisée Artémis 1, est de tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System), et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l’avenir.

Pour cette fois, seuls des mannequins sont à bord, équipés de capteurs permettant d’enregistrer vibrations et taux de radiations.

Des caméras embarquées permettront de suivre ce voyage de 42 jours au total. Un selfie spectaculaire avec la Terre et la Lune en arrière-plan est au programme.

Une fois en orbite, Orion fera une fois et demie le tour de la Lune (distante de 380.000 km), en s’aventurant jusqu’à 64 000 km derrière elle, soit plus loin que tout autre vaisseau spatial habitable jusqu’ici.

L’objectif principal est de tester son bouclier thermique, qui à son retour dans l’atmosphère terrestre devra supporter une vitesse de près de 40 000 km/h, et une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil.

« Incroyablement difficile »

Des milliers de personnes ont contribué à cette mission, à travers les 50 Etats américains et plusieurs pays européens.

Tous les férus d’espace sont désormais suspendus à la météo, qui peut s’avérer capricieuse à cette période de l’année. Le décollage ne peut par exemple pas avoir lieu sous la pluie. Lundi, la fenêtre de tir s’étend sur deux heures, et des dates de repli sont prévues le 2 ou 5 septembre.

Mis à part ce facteur incontrôlable, tout est prêt : les responsables de la Nasa ont donné leur feu vert au décollage après une ultime inspection détaillée.

Ce qui ne veut pas dire que tout se déroulera sans imprévus en vol, ont-ils averti. « Nous faisons quelque chose d’incroyablement difficile, et cela comporte des risques inhérents » , a souligné Mike Sarafin, en charge de la mission.

Budget de 4, 1 milliards par lancement

Malgré de nombreux tests préalables, les différents éléments de la capsule et de la fusée (qui n’est pas réutilisable) voleront ensemble pour la première fois. Ce qui pourrait réserver des surprises.

La Nasa a promis de pousser le véhicule jusqu’à ses limites. La mission se poursuivra par exemple même si les panneaux solaires d’Orion ne se déploient pas comme prévu - un risque qui ne serait pas pris avec un équipage.

Mais un échec complet resterait dévastateur, pour une fusée au budget faramineux (4,1 milliards par lancement, selon un audit public) et en retard (commandée par le Congrès américain en 2010, avec un décollage initialement attendu pour 2017).

Objectif Mars

Alors que le programme Apollo n’avait permis qu’à des hommes blancs de marcher sur la Lune, le programme Artémis compte lui y envoyer la première femme et la première personne de couleur.

Après cette première mission, Artémis 2 emportera des astronautes jusqu’en orbite autour de la Lune, sans y atterrir. Cet honneur sera réservé à l’équipage d’Artémis 3, prévue au plus tôt en 2025.

Mais pourquoi, au juste, refaire ce qui a déjà été fait ?

Cette fois, la Lune ne sera en réalité qu’un tremplin vers Mars.

Contrairement aux missions ponctuelles d’Apollo, le but d’Artémis est d’établir une présence humaine durable sur la Lune, avec la construction d’une station spatiale en orbite autour d’elle (Gateway), et une base à la surface.

Toutes les technologies nécessaires pour envoyer des humains sur la planète rouge doivent y être testées. Et Gateway servira de point d’étape et de ravitaillement avant ce long voyage de plusieurs mois minimum.

« Je crois que (le programme Artémis) inspirera encore davantage que ne l’a fait Apollo » , a déclaré Bob Cabana, ancien astronaute aujourd’hui administrateur associé à la Nasa. « Cela va être absolument extraordinaire. »

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Fifty years ago this month, NASA’s Kennedy Space Center in Florida experienced the roar of a rocket from Launch Complex…

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The unmanned Saturn/Apollo 4 (AS-501) mission was the first all-up test of the three stage Saturn V rocket. It carried a payload of an Apollo Command and Service Module (CSM) into Earth orbit. The mission was designed to test all aspects of the Saturn V launch vehicle and also returned pictures of Earth taken by the automatic Command Module apogee camera from about one hour before to one hour after apogee. Mission objectives included testing of structural integrity, compatibility of launch vehicle and spacecraft, heat shield and thermal seal integrity, overall reentry operations, launch loads and dynamic characteristics, stage separation, launch vehicle subsystems, the emergency detection system, and mission support facilities and operations. The mission was deemed a successful test.

Orbital insertion was achieved by ignition of the third (S-IVB) stage, putting the spacecraft (S-IVB and CSM) into a 184 x 192 km parking orbit with a period of 88.2 minutes and an inclination of 32.6 degrees. After two orbits the S-IVB was re-ignited for a simulated translunar injection burn, putting the spacecraft into an Earth-intersecting trajectory with an apogee of 17,346 km. The S-IVB stage then separated from the CSM, and the service propulsion system (SPS) ignited for 16 seconds, raising the apogee to 18,216 km. Later the SPS was re-ignited for 271 seconds to accelerate the CSM to beyond lunar trajectory return velocities. SPS cutoff was followed by separation of the Command Module (CM) from the Service Module and orientation of the CM for reentry. Atmospheric entry at 122 km occurred at a flight path angle of 7.077 degrees with a velocity of 11,140 meters/second. The CM landed near Hawaii at 20:37 UT 9 November 1967 about 16 km from the target landing point.

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Additional Resources

Stacking of the AS-501 stages for the Apollo 4 mission was completed on Feb. 25.

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Chaleur mortelle en Asie du Sud-Est : un calvaire et un combat quotidien

Une « enfant loup », kidnappée et élevée en forêt, retrouvée dans un état effrayant en espagne, à londres, deux octogénaires attaquent la magna carta à coups de burin, dans les archives de match - ils ont marché sur la lune : rencontre avec le club des 12.

Il y a dix ans, Match rencontrait six des douze hommes qui ont foulé la Lune. À l'occasion des 50 ans de la Mission Apollo 11, retour sur ce témoignage précieux... Avec Rétro Match, suivez l’actualité à travers la légende de Paris Match.  

C'était il y a 50 ans jour pour jour: le 16 juillet 1969, trois astronautes américains décollaient pour la Lune depuis la Floride, où deux d'entre eux se retrouveront mardi pour commémorer le lancement de leur mission, Apollo 11. La Nasa organise toute la semaine une série d'événements pour faire revivre l'aller-retour historique de Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins vers la Lune. L'équipage avait mis quatre jours pour atteindre la Lune. Le module lunaire, Eagle, avec Armstrong et Aldrin à bord, a aluni le 20 juillet 1969 à 20H17 GMT, et Armstrong en est sorti quelques heures plus tard, posant le pied sur la Lune à 02H56 GMT le 21 juillet 1969 -- tard aux Etats-Unis, et en pleine nuit pour l'Europe. Michael Collins était resté seul en orbite lunaire dans la capsule principale, Columbia, seul moyen de transport pour revenir sur Terre.

Découvrez   Rétro Match, l'actualité à travers les archives de Match...

Les missions humaines vers la Lune ont pris fin en 1972, avec Apollo 17, dernière du nom. Seuls quatre des 12 hommes à l'avoir fait sont encore en vie. En 2009, à l'occasion du 40e anniversaire du premier pas sur la Lune, Match avait rencontré six des membres du privilégié «Club des 12»...

Voici le reportage consacré au «Club des 12», publié dans Paris Match en 2009…

Le club des 12

De notre envoyé spécial à Houston, Romain Clergeat.

Douze hommes ont réalisé l’exploit. Nous en avons rencontré six sur les neuf encore vivants.

Si je ne devais garder qu’un souvenir ? Ce serait celui de l’alunissage. Si nous l’avions raté, le reste n’aurait jamais eu lieu. » ­Quarante ans après, Buzz Aldrin n’a toujours pas digéré ce « petit pas pour l’homme » qui l’a longtemps fait trébucher à terre. L’alcoolisme, une dépression et un divorce pénible en sont les stigmates. Avec Neil Armstrong, ils se sont posés ensemble. Lui se souvient lui avoir donné une tape sur l’épaule, Armstrong lui avoir serré la main. Mais, sept heures plus tard, c’est le civil choisi par la Nasa qui foulait pour la première fois le sol inconnu. « Que ­voulez-vous ? Neil est médaille d’or, je suis médaille d’argent. Mais, sitôt ­dehors, j’ai satisfait un besoin naturel. Pour ne pas être perturbé par la suite. Ça, je suis le premier à l’avoir fait. Et personne ne pourra venir me le disputer...»

La mission Apollo 11 : Neil Armstrong, Michael Collins et Edwin

Il termine par une ­pirouette, en souriant, mais sa place de deuxième homme sur la Lune n’aura jamais fini de l’obséder. D’ailleurs, avant même de le savoir, l’affaire le tourmentait déjà. « Dans les ­semaines précédant notre tentative, nos ­entraînements se déroulaient avec difficulté. Forcément. Selon l’ordre de sortie, nos tâches allaient être différentes. Mais personne ne voulait se saisir de ce qui devenait au fil des jours une patate chaude. Ça ne pouvait plus durer. Alors je suis allé voir Neil. Il a été très clair. Il réalisait parfaitement la signification de cet événement et n’était pas prêt à s’exclure lui-même. La décision devait venir d’en haut. Ce qui fut fait. » Aucun des décideurs de l’époque ne s’est ­jamais clairement exprimé sur ce choix. Parce que Armstrong était un civil ? Parce que sa personnalité totalement effacée garantissait, au retour sur Terre, une discrétion qui ne ferait jamais d’ombre au triomphe de la Nasa ? Les deux, sans doute. Mais aussi parce que Neil Armstrong était un astronaute au-dessus du lot.

« C’est le pilote le plus serein sous la pression qu’il m’ait été donné de côtoyer, explique ainsi Alan Bean [Apollo 12]. En 1968, nous partagions le même bureau. J’arrive un matin. Il était déjà là, studieux comme ­toujours, la tête plongée dans la masse de documents que nous devions ingurgiter quotidiennement. On se salue et je vais chercher un café. Je croise deux ingénieurs ­affolés qui me disent : “Tu as vu tout à l’heure ? Neil a failli se crasher ! Il s’en est vraiment fallu de deux ­secondes.” Je suis un peu étonné, car Neil avait l’air si tranquille ! Lorsque je reviens dans notre ­bureau, je lui demande s’il a eu un problème en essai. Il lève la tête et me répond : “Oui.” Ce type venait de frôler la mort moins d’une heure auparavant et il disait simplement “oui”. »

Neil Armstrong, sur le chemin du retour.

Charlie Duke (10e homme sur la Lune) : “Même si j’avais été le dix millième, j’aurais été tout aussi content !”

Après Apollo 11, l’ordre ne comptait plus vraiment. « Si j’avais été le dix millième, j’aurais été tout aussi content ! » s’exclame Charlie Duke (Apollo 16, dixième homme sur la Lune). D’autant que lui avait vécu la mission Apollo 11 aux premières loges. Choisi par Armstrong lui-même, il avait été désigné Capcom. Le seul habilité à dialoguer avec les astronautes, relayant dans les deux sens les informations de Houston et celles venues de l’espace. « Ce dont je me souviens encore, c’est le silence qui s’est abattu lors de la dernière minute de la descente. Je n’avais jamais entendu ça, si je puis m’exprimer ainsi. D’ordinaire, cette salle était une ruche assourdissante. Là, il n’y avait pas un bruit. Et lorsque le niveau de carburant du Lem a baissé dangereusement, la tension est encore montée d’un cran. Nous étions à la limite de l’annulation. C’était une question de secondes. Quand j’ai dit “trente secondes”, leur durée de combustible en ­réserve, l’atmosphère est devenue irrespirable. Même si je leur avais communiqué d’annuler, je pense que Neil ne l’aurait pas fait. Ils étaient trop près. A 30 mètres environ. Treize secondes plus tard, j’ai entendu Buzz : “Contact. Moteur coupé.”

Puis Neil a prononcé : “Houston. Ici la base de la Tranquillité. L’aigle s’est posé.” On a littéralement senti une bouffée de soulagement envahir la salle. J’étais si ému, j’ai buté sur les mots : “Roger Twanq... Tranquillité. On vous ­reçoit. Il y a un paquet de types sur le point de virer au bleu, ici.” Car on était réellement en train de retenir ­notre souffle. »

La mission Apollo 12 : Pete Conrad, Richard Gordon et Alan Bean

Les temps forts de cette aventure spatiale diffèrent, bien sûr, selon les astronautes. Pour Dave Scott (Apollo 15), c’est « la fierté d’avoir trouvé la roche la plus ancienne connue à ce jour, Genesis Rock ». Pour Alan Bean, c’est le souvenir de la masse de travail qui reste aujourd’hui le plus vivace. « On ne se rend pas compte de ce qu’il nous a fallu apprendre en trois ans ! L’astronomie, la géologie, l’astrophysique et plusieurs sortes de pilotage extrêmement complexes. Au début, on pense ne pas y arriver. C’est trop ! J’avais toujours peur qu’une information sans importance ne vienne en chasser une autre, vitale celle-là. Dans les soirées en ville, je me conditionnais pour ne rien retenir. Vous m’auriez ­demandé une heure après qui j’avais vu et ce qu’on m’avait dit, j’aurais été incapable de vous le dire. Nous vivions dans une bulle. Je me souviens de la mort de Bobby Kennedy. Quand on l’a appris, cela a été : “Ouah ! Et comment ça s’est passé ? Assassiné ! Mon Dieu !” Et c’est tout. Est-ce que la mort de Bobby Kennedy pouvait nous aider à aller sur la Lune ? Non. Alors nous retournions à notre tâche. »

Alan Bean “En cas de problème, il vaut mieux regarder votre cadran qu’écouter les battements de votre cœur”

Si le public américain s’est très tôt désintéressé de cette aventure qui semblait avoir pris fin avec l’alunissage d’Apollo 11, c’est parce que la Nasa ne parvenait pas à expliquer combien chaque mission était encore un pari incroyablement risqué. Ainsi, avec Apollo 12, la catastrophe a failli arriver au bout de trente-six ­secondes. « On a entendu un énorme “boum !” Nous avions été frappés par la foudre, se remémore Alan Bean. En simulateur, nous avions expérimenté toutes les pannes imaginables mais nous n’avions jamais connu ça. D’ordinaire, trois ou quatre alarmes se ­déclenchaient. Là, le tableau de bord était illuminé par vingt-cinq boutons rouges d’alerte. En cas de problème, on vous apprend à regarder vos cadrans plutôt qu’à écouter vos battements de cœur. C’est ce que nous avons fait. »

Dave Scott (Apollo 15) en 2005.

Tous sont unanimes pour décrire la Lune comme un endroit d’une beauté invraisemblable mais a priori hostile. « Avant de se poser, on a le sentiment que c’est inhospitalier au possible, truffé de cratères inappropriés au moindre atterrissage. Mais à mesure que l’on descend, le paysage s’adoucit », se rappelle Gene Cernan (Apollo 17). Si les premiers avaient vraisemblablement pour consigne de décrire un panorama majestueux plutôt qu’un espace de cauchemar pour lequel le contribuable avait dépensé des milliards de dollars, on ne peut soupçonner les derniers, quarante ans après, de feindre leur enthousiasme. Buzz Aldrin peut se ­targuer d’avoir eu la formule définitive pour décrire ce nouveau monde : « Neil avait gambergé et modifié sa phrase durant notre voyage, mais cette expression, “magnifique désolation”, m’est venue comme ça. ­Pendant que je conversais avec Neil, en ramassant ­ensemble des échantillons de roche. »

Alan Bean, aujourd’hui artiste peintre dont les toiles sont exclusivement consacrées aux paysages lunaires, est le plus ­disert sur la question : « Ce qui frappe d’emblée, c’est la diversité des gris. Cela tient évidemment aux différents éclairages du Soleil, mais aussi à l’immobilité de l’endroit. Sans atmosphère, il n’y a pas de bruit, pas de vent, et tout est d’une netteté incroyable. » Pour John Young, son partenaire sur Apollo 16, « aucune des photos prises sur la Lune ne rend justice à la beauté désertique du lieu. La surface est un mélange unique de ­résidus, constitué de millions de petits cailloux ­réduits à l’état de poussière à la suite de chocs avec un immense astéroïde il y a des millions d’années. »

La mission Apollo 16 -Thomas Mattingly, John Young et Charles Duke - à l'entraînement, en avril 1972.

Sur la Lune, les astronautes n’avaient guère le temps de s’appesantir sur leur expérience humaine quasi unique. Chaque instant avait été chronométré au préalable par la Nasa et consigné dans une check-list qu’ils portaient sur l’avant-bras gauche de leur combinaison. Une sorte de petit calepin rigide sur lequel était inscrite, minute par minute, la tâche à accomplir, puis la suivante. Sur celui qu’Alan Bean a conservé ­(aucun astronaute n’a été autorisé à garder la moindre petite parcelle lunaire), des copains avaient glissé entre deux pages une photo de femme nue. « Quand je l’ai découverte, je me suis marré. Mais je n’ai rien dit, parce que mon épouse était peut-être à l’écoute au centre de contrôle de Houston...» Pour Charles Duke, c’est le souvenir d’une grande fatigue, au terme de chaque sortie, qui reste notable. « Grâce à la faible ­gravité, les déplacements sont aisés et on ne sent pas les 80 kilos de la combinaison. En revanche, chaque ­mouvement demande un effort. Tenir un marteau, par exemple, ou simplement plier le bras. C’est comme si vous faisiez des petits exercices de musculation, mais durant huit heures ! »

Buzz Aldrin, finalement resté peu de temps, n’échangerait pourtant pour rien au monde ses deux heures de la première mission contre les vingt-deux heures d’Apollo 17. « Mais si c’était à refaire, j’en profiterais davantage. Je serais plus détendu, j’observerais mieux...» Charles Duke a, lui, goûté son plaisir à fond. « Quand je suis descendu la première fois, j’étais comme un gamin dans un magasin de bonbons. » Avec son commandant de mission, John Young, et leurs trois sorties de sept heures, ils eurent davantage le ­loisir d’apprécier. Au point d’avoir, un temps, envisagé d’« organiser des olympiades ». « Nous voulions faire, sous les effets de cette gravité, une course à pied, un saut en hauteur et un autre en longueur. Nous avons commencé par sauter sur place, comme si nous nous échauffions, et Charlie est tombé à la renverse sur le dos. Là où se trouvait son équipement de transmission et surtout d’oxygène... On n’a rien dit, Houston non plus, mais on a tout arrêté. Un peu penauds...»

Gene Cernan (Apollo 17) se prépare pour la Lune, en 1972.

Eugene Cernan “La Terre est vivante ! Et pourtant on peut la tenir dans sa main”

L’éventualité que des hommes aient pu marcher sur la Lune sans pouvoir en repartir avait été envisagée dès Apollo 11. Le président d’alors, Richard Nixon, ­aurait lu au peuple américain un texte qui commençait par ces lignes : « Le destin a voulu que les hommes qui sont allés en paix explorer la Lune y resteront pour ­reposer en paix. Ces hommes courageux, Neil Armstrong et Edwin Aldrin, savent qu’il n’y a pas d’espoir pour leur récupération. Mais ils savent aussi que leur sacrifice est porteur d’espoir pour l’humanité. » Ce cas de figure, tous y ont pensé sans jamais y réfléchir. ­Selon Alan Bean, « une procédure était prévue. Nous devions épuiser toutes les mesures d’urgence pour faire démarrer le moteur. Si nous n’y étions pas parvenus, le niveau de CO2 aurait augmenté et nous nous ­serions endormis à jamais ». Pour Charles Duke, « il n’y aurait pas eu de cérémonie d’adieu avec un dernier ­appel à notre femme, ni aucune chose de cette sorte. Pas même du temps pour nous asseoir et réfléchir à ­notre destin. Il fallait épuiser tous les recours jusqu’à la disparition de l’oxygène. Mais honnêtement, c’était très improbable car le système d’allumage du moteur du Lem pour ­repartir était très simple. Plus simple que de démarrer une voiture, par exemple ».

Hormis l’expérience lunaire, c’est en réalité la vision de ­notre planète qui a marqué ces hommes, les seuls à avoir pu ­regarder la Terre comme un astre externe. Et un même mot revient chez chacun : fragilité. Buzz Aldrin évoque « un extraordinaire bijou dans un écrin noir, apparaissant quatre fois plus volumineux que la Lune vue de la Terre ». Pour Eugene Cernan, « au milieu de ce noir absolu, vous voyez sa dynamique, sa rotation, le soleil progresser. La Terre est vivante ! Et pourtant on peut la tenir dans sa main. J’aurais voulu la mettre dans ma poche pour vous la ­ramener ». Il aurait été le dernier à pouvoir le faire. ­Eugene Cernan est, à ce jour, l’ultime homme à avoir foulé le sol lunaire. En montant les marches de l’échelle conduisant au Lem, il a songé qu’il n’y aurait dans sa vie aucun autre endroit d’où il pourrait dire : « Je n’y reviendrai jamais. » « J’aurais voulu, raconte-t-il, arrêter le temps pour réfléchir. Le passé, le présent, le futur, l’infini : j’étais au milieu de tout ça. Dans la véranda de Dieu. Et aujourd’hui ­encore, je ne sais pas quelle est la portée de ce que nous avons accompli. Christophe Colomb ou Magellan l’avaient-ils compris quarante ans après leurs odyssées ? Je ne pense pas. Alors...» La réponse viendra peut-être des Chinois, qui ont annoncé vouloir envoyer un homme sur la Lune en 2012. En tout cas, Buzz Aldrin sera toujours le deuxième homme à y avoir marché.

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apollo tour de la lune

Société Qui est Jeremy Hansen, premier Canadien à participer à une mission lunaire?

Qui est jeremy hansen, premier canadien à participer à une mission lunaire.

Avant d’être affecté à la mission Artemis II, Jeremy Hansen s’est illustré comme agent de liaison avec l’équipage de la Station spatiale internationale au centre de contrôle de mission de Houston.

Un astronaute de l’Agence spatiale canadienne participera à la première mission habitée vers la Lune depuis la fin du programme Apollo, en 1972. L’Ontarien Jeremy Hansen fera en effet partie de l’équipe de la mission Artemis II, qui doit faire le tour de la Lune en 2024.

Né en Ontario en 1976, Jeremy Hansen s’est très tôt initié à l’aviation dans les Cadets de l’air. À 17 ans, il obtient son brevet de pilote, puis est admis au Collège militaire royal de Saint-Jean, à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Il décroche ensuite un baccalauréat en sciences spatiales et une maîtrise en physique au Collège militaire royal du Canada, à Kingston, en Ontario. À 27 ans, il devient pilote de CF-18, un avion de combat capable d’effectuer plusieurs missions différentes dans divers escadrons d’appui tactique.

En 2009, l’Agence spatiale canadienne (ASC) le sélectionne comme astronaute, avec David Saint-Jacques. En 2017, la NASA lui confie la formation d’astronaute des nouvelles recrues.

Avant d’être affecté à la mission Artemis II, Jeremy Hansen s’est illustré comme agent de liaison avec l’équipage de la Station spatiale internationale au centre de contrôle de mission de Houston. « Compte tenu de son expertise, de ses expériences et des tâches qu’il a assumées, il semblait particulièrement adapté pour cette mission », a commenté Mathieu Caron, directeur de la section Astronautes, sciences de la vie et médecine spatiale à l’ASC, depuis Houston où on venait de présenter les quatre astronautes de la mission Artemis II, dont le Canadien Jeremy Hansen et trois États-Uniens : l’ingénieure Christina Koch, le pilote Victor Glover et Reid Wiseman, qui sera le commandant de la mission.

Lors de la cérémonie annonçant sa nomination au sein de l’équipe d’Artemis II, M. Hansen a salué l’esprit d’ouverture des États-Unis, qui a fait le choix de s’associer au Canada pour cette mission. Le Canada participe également au programme Artemis en fournissant le Canadarm3. L’Agence spatiale européenne et l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise y apportent également une importante contribution.

Quatre astronautes canadiens étaient médicalement et techniquement aptes à relever ce défi a poursuivi M. Caron : outre Jeremy Hansen, il y avait l’ingénieure Jennifer Sidey-Gibbons, âgée de 34 ans, le pilote d’essai et lieutenant-colonel de l’Aviation royale canadienne Joshua Kutryk, âgé de 41 ans, et David Saint-Jacques, 53 ans, astrophysicien, médecin et ingénieur.

Au sein de l’équipage d’Artemis, Jeremy Hansen est désigné comme spécialiste de mission, mais la mission est encore en développement. Il y a encore beaucoup d’aspects à déterminer, dont le partage des tâches. « Durant les 18 à 24 prochains mois, on procédera à différentes simulations [de la séquence des manoeuvres à effectuer] tout en tenant compte des contingences afin d’être fin prêts à toute éventualité quand les astronautes seront à bord de la capsule Orion  », a précisé M. Caron.

La mission Artemis II durera environ dix jours. L’équipage décollera du Centre spatial Kennedy en Floride. La capsule devrait atteindre une altitude de 70 000 km. À cette altitude, qui est nettement supérieure à celle de 400 km à laquelle la station spatiale internationale navigue, l’équipage effectuera une orbite autour de la Terre d’environ 24 heures durant laquelle on s’assurera que tous les systèmes de la capsule Orion fonctionnent correctement. Ensuite, les astronautes se dirigeront vers la Lune. Un voyage de quatre jours leur permettra de se rapprocher de la Lune, puis d’en faire le tour avant de revenir vers la Terre en quatre jours. « Le principal objectif de cette mission est de s’assurer que tous les systèmes de la capsule et du système de lancement fonctionnent adéquatement avec des astronautes à bord. On a vu avec Artemis I [mission inhabitée] que tout allait bien. Maintenant, on effectuera un vol habité pour vérifier la manoeuvrabilité de la capsule en mode manuel, les instruments à bord et tout ce dont on aura besoin pour les prochaines missions Artemis », a expliqué M. Caron.

Rappelons que l’objectif du programme Artemis est la mise sur pied d’une base durable à la surface de la Lune. Cette base constituera un tremplin pour des expéditions futures sur Mars. « Ce sera [Artemis II] le deuxième pas de l’homme vers Mars », a lancé l’astronaute Victor Glover lors de sa présentation au public.

C’est lors de la mission Artemis III que des astronautes fouleront le sol lunaire. La NASA a prévu d’installer en orbite autour de la Lune la station spatiale lunaire Gateway, qui jouera le rôle de passerelle, de pied-à-terre à partir duquel les astronautes partiront explorer la surface de la Lune. Cette station décrira une orbite excentrique autour de la Lune qui lui permettra d’être toujours visible de la Terre.

« On vise un lancement de la mission Artemis II en novembre 2024, cependant la NASA va prendre le temps qu’il faut pour s’assurer de bien comprendre les données reçues de la mission Artemis I [qui a eu lieu du 16 novembre au 11 décembre 2022] afin que le décollage d’Artemis II se fasse de façon sécuritaire pour une mission remplie de succès », a indiqué M. Caron.

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La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

  • le 24/08/2022 à 07:00
  • Modifié le 24/08/2022 à 22:48

Lecture en 3 min.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La nouvelle fusée SLS de la Nasa et la capsule Orion à son sommet, avant le décollage de la mission Artémis 1 au Centre spatial Kennedy, le 23 août 2022 à Cap Canaveral, en Floride

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

Les principales étapes du vol d'Artémis 1

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La météo qui pourrait empêcher le lancement d'Artémis

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La capsule Orion au sommet de la fusée SLS de la Nasa, au centre spatial Kennedy, le 16 août 2022 à Cap Canaveral, en Floride

AFP/Archives

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La salle de contrôle des vols du programme Artémis, au centre spatial Johnson de la Nasa, le 5 août 2022 à Houston, au Texas

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

Une réplique du module d'habitation de la future station spatiale lunaire de la Nasa, le 5 août 2022 à Houston, au Texas

La nouvelle fusée SLS de la Nasa et la capsule Orion à son sommet, avant le décollage de la mission Artémis 1 au Centre spatial Kennedy, le 23 août 2022 à Cap Canaveral, en Floride

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Cinquante ans après le dernier vol d'Apollo, l'heure est venue pour Artémis de prendre le relais: la fusée la plus puissante du monde s'apprête à faire son baptême de l'air lundi depuis la Floride et à lancer du même coup le programme américain de retour sur la Lune.

Certes, il s'agit d'un vol test , sans équipage à bord. Mais pour la Nasa, qui se prépare à ce décollage depuis plus d'une décennie, l'événement est hautement symbolique.

Il doit incarner l'avenir de l'agence spatiale, et prouver qu'elle est toujours capable de rivaliser, notamment face aux ambitions de la Chine ou de SpaceX.

Autour de Cap Canaveral, les hôtels affichent complet, avec entre 100.000 et 200.000 personnes attendues pour assister au spectacle, prévu à 08H33 heure locale lundi.

Du haut de ses 98 mètres, l'engin orange et blanc trône déjà depuis une semaine sur le pas de tir 39B du centre spatial Kennedy.

Depuis qu'il a été sorti, "vous pouvez sentir l'excitation, l'énergie est montée d'un cran, c'est vraiment palpable", a déclaré lors d'une conférence de presse Janet Petro, la directrice du centre.

Le but de cette mission, baptisée Artémis 1, est de tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System), et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l'avenir.

Pour cette fois, seuls des mannequins sont à bord, équipés de capteurs permettant d'enregistrer vibrations et taux de radiations.

Des caméras embarquées permettront de suivre ce voyage de 42 jours au total. Un selfie spectaculaire avec la Terre et la Lune en arrière-plan est au programme.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

Les principales étapes du vol d'Artémis 1 / AFP

Une fois en orbite, Orion fera une fois et demie le tour de la Lune (distante de 380.000 km), en s'aventurant jusqu'à 64.000 km derrière elle, soit plus loin que tout autre vaisseau spatial habitable jusqu'ici.

L'objectif principal est de tester son bouclier thermique, qui à son retour dans l'atmosphère terrestre devra supporter une vitesse de près de 40.000 km/h, et une température moitié aussi chaude que la surface du Soleil.

- "Incroyablement difficile" -

Des milliers de personnes ont contribué à cette mission, à travers les 50 Etats américains et plusieurs pays européens.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La météo qui pourrait empêcher le lancement d'Artémis / AFP

Tous les férus d'espace sont désormais suspendus à la météo, qui peut s'avérer capricieuse à cette période de l'année. Le décollage ne peut par exemple pas avoir lieu sous la pluie.

Lundi, la fenêtre de tir s'étend sur deux heures, et des dates de repli sont prévues le 2 ou 5 septembre.

Mis à part ce facteur incontrôlable, tout est prêt: les responsables de la Nasa ont donné leur feu vert au décollage après une ultime inspection détaillée.

Ce qui ne veut pas dire que tout se déroulera sans imprévus en vol, ont-ils averti. "Nous faisons quelque chose d'incroyablement difficile, et cela comporte des risques inhérents", a souligné Mike Sarafin, en charge de la mission.

Malgré de nombreux tests préalables, les différents éléments de la capsule et de la fusée (qui n'est pas réutilisable) voleront ensemble pour la première fois. Ce qui pourrait réserver des surprises.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La capsule Orion au sommet de la fusée SLS de la Nasa, au centre spatial Kennedy, le 16 août 2022 à Cap Canaveral, en Floride / AFP/Archives

La Nasa a promis de pousser le véhicule jusqu'à ses limites. La mission se poursuivra par exemple même si les panneaux solaires d'Orion ne se déploient pas comme prévu - un risque qui ne serait pas pris avec un équipage.

Mais un échec complet resterait dévastateur, pour une fusée au budget faramineux (4,1 milliards par lancement, selon un audit public) et en retard (commandée par le Congrès américain en 2010, avec un décollage initialement attendu pour 2017).

- Objectif Mars -

Alors que le programme Apollo n'avait permis qu'à des hommes blancs de marcher sur la Lune, le programme Artémis compte lui y envoyer la première femme et la première personne de couleur.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

La salle de contrôle des vols du programme Artémis, au centre spatial Johnson de la Nasa, le 5 août 2022 à Houston, au Texas / AFP/Archives

Après cette première mission, Artémis 2 emportera des astronautes jusqu'en orbite autour de la Lune, sans y atterrir. Cet honneur sera réservé à l'équipage d'Artémis 3, prévue au plus tôt en 2025.

Mais pourquoi, au juste, refaire ce qui a déjà été fait?

Cette fois, la Lune ne sera en réalité qu'un tremplin vers Mars.

Contrairement aux missions ponctuelles d'Apollo, le but d'Artémis est d'établir une présence humaine durable sur la Lune, avec la construction d'une station spatiale en orbite autour d'elle (Gateway), et une base à la surface.

La Nasa s'apprête à (re)décrocher la Lune

Une réplique du module d'habitation de la future station spatiale lunaire de la Nasa, le 5 août 2022 à Houston, au Texas / AFP/Archives

Toutes les technologies nécessaires pour envoyer des humains sur la planète rouge doivent y être testées. Et Gateway servira de point d'étape et de ravitaillement avant ce long voyage de plusieurs mois minimum.

"Je crois que (le programme Artémis) inspirera encore davantage que ne l'a fait Apollo", a déclaré Bob Cabana, ancien astronaute aujourd'hui administrateur associé à la Nasa. "Cela va être absolument extraordinaire."

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10 episodes

Alors qu'il part chercher de l'eau dans le jardin, le petit Kentaro, plutôt timide et très craintif ,assiste à une scène terrible... Une forme effrayante enlève sa maman sans qu'il puisse l'en empêcher ! Porté par son amour pour elle, et bien décidé à la retrouver, Kentaro va affronter tous les dangers et va vivre des aventures incroyables dans un pays rempli de magie et de créatures étranges...

L'incroyable destin de Kentaro (8+‪)‬ Souffleur de Rêves

  • Kids & Family

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  • MAY 8, 2023

L’enlèvement

Kentaro est un petit garçon qui vit au Pays Incroyable, un monde plein de magie et de surprises…ce qui n’est pas facile à vivre tous les jours pour lui car figure toi que Kentaro a peur de TOUT ! Mais un jour, un évènement hors du commun va le pousser à dépasser ses pires craintes…

La lune impossible

Kentaro découvre un nouveau monde peuplé d’habitants très étranges... Mais pourquoi donc ces tournesols géants refusent-ils de l’aider dans sa quête ?

Une nouvelle alliée

Alors qu’il poursuit sa quête pour retrouver sa maman, Kentaro …. Alors qu’il commence à peine sa quête pour retrouver sa maman, Kentaro affronte sa première épreuve : une troupe de gobelins s’apprête à cuisiner une petite fille…

La pierre de lune

Kentaro et Julia arrivent enfin au Lac aux Miroirs à la recherche de la Pierre de Lune. Mais pour en récupérer une il va falloir faire preuve de réflexion et surtout de patience. Ce qui n’est pas le fort de Kentaro…

La tour noire

Kentaro et Julia sont à la recherche d’une larme de sirène. Le problème c’est que ni l’un ni l’autre ne sait où en trouver ! Si seulement il y avait un endroit qui détenait toutes les réponses…

Le Mont Vagabond

Alors que Kentaro et Julia sont à la recherche des sirènes de la Lune Impossible, d’étranges voix les encouragent à faire des choses pas très gentilles…Sauront-ils les ignorer ?

  • © Souffleur de Rêves

Top Podcasts In Kids & Family

Chang'e 6 a décollé à bord d'une Long March 5 comme celle-ci. © STR, AFP

Une sonde chinoise va se poser sur la face cachée de la Lune

Astronautique

Chang'e

Face cachée de la Lune

Autour de la Lune

Ressources naturelles

Retour d'échantillons lunaires

La sonde Chang’e 6 de l’agence spatiale chinoise (CNSA) a décollé avec succès à bord d’une fusée Long March 5. Elle est en route vers notre satellite en vue d’un alunissage le 2 juin. Ensuite, démarrera la toute première collecte d’échantillons sur la face cachée de la Lune.

au sommaire

Chang'e 6 a décollé ce vendredi 3 mai à 11 h 27, heure de Paris, depuis le Wenchang Space Center , au sud de la Chine. Peu après midi, le succès de la séparation séparation de la sonde et du lanceur est confirmé. Chang'e 6 est maintenant en route vers la Lune.

Que va faire la Chine sur la face cachée de la Lune ?

C'est la sixième mission du programme d'exploration lunaire chinois, après Chang'e 1 (2007) et Chang'e 2 (2010) en orbite lunaire, Chang'e 3 (2013, premier posé), Chang'e 4 Chang'e 4 (2018, premier alunissage sur la face cachée), et Chang'e 5 Chang'e 5 (2020, premier retour d'échantillons lunaires sur Terre).

Décollage sous la pluie

En dépit d'un ciel bien chargé en nuage nuage , la fusée fusée Long March 5 a décollé à l'heure. C'est actuellement la plus puissante fusée chinoise (un peu plus puissante qu' Ariane 5 ). Long March 5 a notamment servi à lancer Chang'e 5, Tianwen-1 vers Mars, ou encore les modules de la station spatiale chinoise.

Peu après le décollage, les quatre gros boosters latéraux (dont les moteurs fonctionnent à base de kérosène kérosène et d' oxygène oxygène liquide liquide ) se sont séparés du corps central (fonctionnant à base d' hydrogène hydrogène et d'oxygène liquides). Le vol s'est poursuivi pendant quelques minutes avant que l'étage principal du corps central se sépare de l'étage supérieur. Peu après, a été éjectée la coiffe protégeant la sonde des frottements provenant de la traversée de notre atmosphère atmosphère .

La sonde Chang'e 6 sur son adaptateur avec le bout du lanceur Long March 5. Dans la moitié basse (en doré) se trouve le module de service, qui restera en orbite puis reviendra vers la Terre. Il porte au-dessus l'atterrisseur qui contient un module de descente (avec les jambes) et un module de remontée (en haut) qui décollera de la Lune avec les échantillons, et les transmettra au module de service avant le retour sur Terre. Sur le flanc gauche de l'atterrisseur, on distingue un petit rover chinois ; sur le flanc droit, se tient en position inclinée le détecteur de radon français Dorn. © CNSA, Casc

C'est au bout de plusieurs dizaines de minutes que le second étage de Long March a mis en marche son moteur, avant que la sonde se sépare. Une fois libre, Chang'e 6 a déployé ses panneaux solaires .

En route vers la face cachée

Le voyage de Chang'e 6 vers la Lune durera environ cinq jours, négociant quelques manœuvres de correction de trajectoire. La sonde restera ensuite en orbite pendant plusieurs semaines avant que le module d'atterrissage se pose le 2 juin dans le cratère Apollo Apollo , dans le bassin Aitken.

Replay en français du décollage. © Rêves d'Espace

Les communications depuis la face cachée passeront par le satellite relais Queqiao-2 . Chang'e 6 emporte un détecteur de radon développé en France , qui sera le premier instrument scientifique français sur la Lune.

Image du site Futura Sciences

Artemis III : la Nasa envisage un scénario alternatif sans atterrissage sur la Lune

• 28/04/2024

Vue d'artiste d'une mission chinoise sur la Lune. © 3DSculptor, iStock

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Course à la Lune : la discrète mission habitée de la Chine se dévoile

• 26/04/2024

Le rover est une sorte de camping-car prévu pour héberger deux astronautes dénués de combinaison. © Toyota

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La Nasa et Jaxa lancent le premier camping-car pour des expéditions sur la Lune sans combinaisons !

• 15/04/2024

Le premier astronaute Artemis non-Américain sur la Lune sera un Japonais. © Illustration générée avec Adobe Firefly

Le premier astronaute non-Américain qui ira sur la Lune sera un Japonais

• 11/04/2024

Buzz Aldrin marche sur la Lune. © Nasa

On a marché sur la Lune : les secrets de Tintin

• 10/01/2022

La Lune s'éloignerait de notre Planète de plusieurs centimètres par an. © Gregory H. Revera, Wikipedia

La Lune s’éloigne progressivement de la Terre, vrai ou faux ?

question réponse

• 30/03/2023

Pourquoi voit-on toujours la même face de la Lune depuis la Terre ? © Aun Photographer, Shutterstock

Pourquoi voit-on toujours la même face de la Lune ?

• 20/11/2022

Le 20 juillet 1969, l'astronaute d'Apollo 11 Edwin Buzz Aldrin est le deuxième homme à marcher sur la Lune. © Nasa

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Quiz : on a marché sur la Lune !

• 14/07/2019

Critères techniques et scientifiques se mêlent dans le choix d’un site d’atterrissage, ou d’alunissage comme celui d’Apollo 11 ici. © Project Apollo Archive, Flickr, Domaine public

Apollo : comment les sites d’atterrissage sur la Lune ont-ils été choisis ?

• 15/07/2019

Le rover Yutu-2 de la mission Chang'e 4 sur la face cachée de la Lune, vu depuis sa plateforme d'atterrissage. © CNSA

Exploration lunaire

Chang'e 4 fête un an d'activité sur la face de la Lune

• 08/01/2020

C’est au fond de ce cratère lunaire que Yutu-2 a détecté une substance étrange, faisant penser à un gel brillant. © China National Space Administration (CNSA)

La substance étrange trouvée sur la face cachée de la Lune enfin identifiée

• 27/07/2020

L'étrange structure cubique repérée sur l'horizon de la face cachée de la Lune par Yutu-2. © China National Space Administration

Face cachée de la Lune : on sait ce qui se cache derrière la mystérieuse forme « cubique » observée par Yutu-2

L’hydrogéologue est un scientifique chargé de rechercher, d’évaluer et de protéger les ressources en eau potable. © Lucie, Adobe Stock.

Hydrogéologue

La comète Tchouri au périhélie lors du 13 août 2015 photographiée par Rosetta. © ESA, Rosetta, Navcam, CC by-sa IGO 3.0

Churrymoon, une lune inattendue autour de la comète Tchouri

• 13/08/2019

Le grizzli est un mammifère omnivore et les scientifiques estiment que leur population compte entre 30.000 et 45.000 individus à l’état sauvage. Il est considéré comme une sous-espèce de l’ours brun et est très commun aux États-Unis et au Canada. En Amérique du Nord, 70 % de leur population est abritée en Alaska. « L'été 2002 restera avec moi pour toujours. J'ai été tout simplement submergé par ce que j'ai vu cette année. Entrer dans un monde que peu de gens ont vu. Mais surtout, vivre avec des ours des choses que très peu de gens, voire aucun, n'ont jamais pu vivre… C'est un sentiment indescriptible pour moi d'être si près des ours. »© David Bittner, tous droits réservés

Incroyable face à face en Alaska : « L'ours en moi », par David Bittner

• 13/01/2023

La sélection de la

Il existe une trentaine d’espèces de Gerbera. Leur capitule fait penser à celui des marguerites. Et leurs pétales se présentent tant sous des couleurs vives que pastel. Mais, pour ce cliché, la photographe japonaise Miki Asai a opté pour les tons précieux du rouge rubis. Le tout sur un arrière-plan d’un bleu soutenu. Sans oublier, les fines gouttelettes d’eau aux reflets énigmatiques avec lesquelles la photographe aime tant jouer.Notez par ailleurs que les espèces de Gerbera sont réputées être des plantes dépolluantes. Elles absorbent en effet le benzène que l’on peut notamment trouver dans la fumée de cigarette ou les peintures. © Miki Asai, Tous droits réservés

Photographe

Macrophoto, le monde mystérieux et raffiné de Miki Asai

Futura a été créé le 1er juillet 2001. © Futura

Futura-Sciences

Dernière chance pour soutenir la liberté de la presse : abonnez-vous à Futura pour seulement 2€/mois !

Image générée à l'aide de l'IA. © Ivy, Adobe Stock

Star Wars : pourrait-on mettre au point des boucliers déflecteurs ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à louer des vélos pour leurs employés afin de verdir leur image... et d'éviter l'engorgement des transports qui pourrait impacter leur activité. © rohappy, Adobe Stock

JO de Paris : ces entreprises qui louent des vélos pour leurs employés

Une vue d’artiste du futur ELT (Extremely Large Telescope) en opération. La première pierre de ce télescope monumental a été posée en mai 2017. En 2027, il devrait ouvrir son œil de 39 mètres de diamètre sur le cosmos. © ESO, L. Calçada

Télescope géant

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Dans de longues vidéos, les chercheurs affiliés au Cireve détaillent avec minutie la reconstitution de Rome durant l’Antiquité en 3D. © Cireve, Université de Caen

Voyagez des heures dans la Rome antique grâce à ces reconstitutions 3D à couper le souffle !

Illustration générée à l'aide d'une IA de la surface d'Encelade, au premier plan, et de la lune elle-même à l'arrière-plan. © XD, Futura avec Dall-e

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L'Irlande est riche en vestiges du Néolithique. Certains sont visibles, comme ici le dolmen de Poulnabrone, d'autres sont subtilement cachés dans le paysage, comme ces anciennes voies identifiées par une nouvelle étude. © Helen Hotson, Adobe Stock

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COMMENTS

  1. Apollo 13

    Apollo 13 (11 avril 1970 - 17 avril 1970) est la troisième mission du programme spatial américain Apollo ayant pour objectif de faire atterrir des hommes sur la Lune.Elle est connue pour avoir été le théâtre, durant le transit entre la Terre et la Lune, d'un accident grave, qui aurait pu être fatal pour l'équipage et qui imposa l'abandon de la mission et le retour vers la Terre.

  2. Résumé de la mission

    En deçà de 50,000 pieds au-dessus de la Lune, Apollo 11 était peu différent de 10. Armstrong et Aldrin, et le pilote du module de commande Mike Collins ont eu un lancement impeccable de la Terre, un long vol sans incident vers la Lune, et une mise à feu nominale de leur moteur pour se mettre en orbite lunaire.

  3. Apollo 8 : il y a 40 ans, trois hommes tournaient autour de la Lune

    Après 68 heures et 58 minutes de vol, Apollo passa derrière la Lune et perdit ainsi tout contact avec la Terre. L'équipage donna l'impulsion finale. Apollo s'inscrivait sur une orbite lunaire ...

  4. A Trip to the Moon

    A Trip to the Moon (French: Le voyage dans la lune) is a 1902 French science-fiction adventure trick film directed by Georges Méliès.Inspired by Jules Verne's 1865 novel From the Earth to the Moon and its 1870 sequel Around the Moon, the film follows a group of astronomers who travel to the moon in a cannon-propelled capsule, explore the moon's surface, escape from an underground group of ...

  5. Apollo command and service module

    The Apollo command and service module (CSM) was one of two principal components of the United States Apollo spacecraft, used for the Apollo program, which landed astronauts on the Moon between 1969 and 1972. The CSM functioned as a mother ship, which carried a crew of three astronauts and the second Apollo spacecraft, the Apollo Lunar Module, to lunar orbit, and brought the astronauts back to ...

  6. Il y a 50 ans, la mission Apollo 8 autour de la Lune

    Une lecture du Livre de la Genèse en orbite autour de la Lune. Les membres d'équipage d'Apollo 8 sont toujours en vie: MM. Borman et Lovell ont 90 ans, tandis que M. Anders a 85 ans.

  7. L'aventure Apollo

    Apollo 1: le défi. Apollo 8: de la Terre à la Lune. Apollo 8: autour de la Lune. Apollo 11: l'homme sur la Lune. Apollo 12: les copains d'abord. Apollo 13 : « Houston, on a un problème ». Apollo 14: perdus sur la Lune. Le programme secret des Russes. Apollo 15: à l'assaut des montagnes. Apollo 16: de surprise en surprise.

  8. La NASA de nouveau en route pour la Lune, 50 ans après le ...

    La NASA de nouveau en route pour la Lune, 50 ans après le dernier vol d'Apollo. [Accueil] [Monde] John Raoux Associated Press La nouvelle fusée de la NASA a décollé mercredi depuis le centre ...

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  11. Apollo 4

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